Jean Jacque Morel à la nomination du gouvernement : L’inquiétude des Réunionnais

Comme tous les Réunionnais, je suis très inquiet face aux immenses difficultés qui menacent la France et donc La Réunion. Je formule pour les Réunionnais, mes vœux de réussite afin d’atténuer leurs souffrances.

Cependant les soutiens locaux au gouvernement Barnier ne me rassurent pas. C’est la vieille droite qui a rejoint depuis longtemps la macronie. Et ceux sont les mêmes qui ont fait alliance avec le parti socialiste dionysien pour offrir, on s’en rappelle, la région à la gauche, bref, l’UMPS.

 

Jean Jacques Morel, conseiller régional Rassemblement National

 

Vernissage d'un Atelier Photosensible

 L'association 2 Moons s'associe au  festival des Arts de la Marge pour réaliser une exposition sur les coulisses du festival en partenariat avec la clinique des Flamboyants de Bras Panon. 

L'exposition photo visible du jeudi 19 au samedi 21 septembre en fin d'après midi et en soirée en face LESPAS Leconte de Lisle sur le village Festival ( Rue Evariste de Parny)  scelle trois semaines d'ateliers et de prises de vues avec 8 patients de la clinique des Flamboyants.
 
Nous vous attendons nombreux pour le vernissage de l'exposition : le jeudi 19 septembre à 18h15 au village Festival ( Près de Lespas culturel Leconte Delisle).
 

Mobilisation du 07/09 face au coup de force d’Emmanuel Macron.

Le président de la République met en grave danger la démocratie française en refusant le résultat 
des urnes et un gouvernement du Nouveau front Populaire vainqueur des élections législatives au
soir du 07 juillet 2024.

Depuis deux mois, nous assistons aux tergiversations d’un homme qui ne se résout pas à
l’évidence : sa politique a été désavouée par les Françaises et les Français qui se sont
massivement déplacés dans les bureaux de vote.

Notre île ne fait pas exception : les citoyennes et les citoyens réunionnais se sont mobilisés pour
barrer la route à une vague brune incarnée par le Rassemblement National et ses alliés. Et ils l’ont
fait non pas en élisant des candidats « Macron compatibles » mais en choisissant majoritairement
le programme clair et les candidats sincères du Nouveau Front Populaire.

Au-delà du vote, dans l’urne beaucoup de citoyennes et de citoyens se sont engagés sur le
terrain : collage d’affiches, meetings, distributions de tracts, porte-à-porte, ce fut pour beaucoup
d’entre eux, un baptême du feu militant dans une campagne exceptionnelle dans sa si courte
durée et son intensité. Durant ces quelques semaines de campagne, un élan a été créé par la
rencontre de populations qui jusqu’à présent évoluaient chacune dans leur coin au mieux
résignées, au pire dégoûtées.

Cet élan est le carburant d’une citoyenneté éclairée qui reprend son destin en main. Parmi elle,
les plus jeunes électeurs ont largement répondu à l’appel.

Aujourd’hui c’est à nouveau la jeunesse qui pousse un cri, un cri de rage car elle ne comprend
pas, à juste titre, que l’on puisse bafouer à ce point les principes fondamentaux de notre
démocratie, à commencer par le vote et le respect de la volonté populaire.

Les organisations de jeunesse, l’Union Étudiante et l’Union syndicale lycéenne ont lancé un appel
pour une grande mobilisation le 07/09 contre ce dernier coup de force d’Emmanuel Macron,
inédit dans la Vème République, source d’incertitude démocratique et d’instabilité institutionnelle.

Nous, forces de gauche composant le Nouveau Front Populaire à la Réunion, nous joignons nos
forces aux organisations de jeunesse et répondons présents à leur appel afin de leur montrer que
leur vote ne sert pas à rien, que leur mobilisation doit se poursuivre et être encouragée pour
transformer l’essai vers une citoyenneté renouvelée et populaire.

A cette fin, nous donnons rendez-vous aux électrices et électeurs du Nouveau Front Populaire
ainsi qu’à l’ensemble des forces politiques, associatives, syndicales se reconnaissant dans les
combats menés par ce dernier, au Marché forain de Saint-Pierre le samedi 07 septembre à
partir de 8h.

La France Insoumise Réunion - Groupe d’action de Saint-Pierre - Groupes d’action du Tampon
La Réunion Plus Verte
Progrès 974 Saint-Pierre
Collectif Union citoyens 974

Nomination de Michel Barnier en tant que Premier ministre.

Après plus de 50 jours de tergiversations, Emmanuel Macron a décidé de nommer Michel Barnier, un Premier ministre de droite issu des Républicains, un parti qui a perdu les Européennes et les Législatives. Avec 47 députés, les Républicains ne représentent que 8% de l’Assemblée nationale.

Michel Barnier est un homme de droite qui a refusé de participer au Front républicain. Une fois de plus, Emmanuel Macron insulte la Démocratie. Faut-il encore rappeler que le groupe politique le plus important à l’Assemblée nationale est le Nouveau Front Populaire ?

Michel Barnier sera un Premier ministre à la merci du Rassemblement nationale qui continuera la politique menée depuis 2017 et rejetée aux Législatives de juin et juillet 2024.

Je serai dans une opposition frontale au gouvernement Barnier.

 

Philippe NAILLET
Député de la 1ère circonscription
de La Réunion

Génération Ecologie s'inquiète de l'insécurité grandissante dans la commune de Saint-Louis – La Rivière.

La commune de Saint-Louis – La Rivière se retrouve aujourd'hui confrontée à une réalité alarmante : en effet l'insécurité y est en nette augmentation et s'y installe au grand désarroi des habitants qui ne se sentent plus en sécurité dans leur quartier et même chez eux.

Depuis quelques mois la commune de Saint-Louis – La Rivière est le théâtre d'une recrudescence de faits divers : le dernier en date est le caillassage d'un bus Alternéo sur la route François de Mahy le lundi 26 août obligeant l'opérateur à modifier son trajet jusqu’à nouvel ordre, lésant de ce fait les usagers de cette ligne.

Cependant ce n'est que l'arbre qui cache la forêt. Les cambriolages, les vols de voitures, les vols d'animaux, de plantes chez les particuliers, les voitures siphonnées et les agressions ne cessent de se multiplier. Même La Rivière, quartier réputé pour sa tranquillité est devenue une proie facile, il ne se passe pas deux jours sans que des vols se produisent créant un climat de tension et de peur au sein d'une population qui exprime régulièrement leur ras-le-bol et leur désarroi sur les réseaux sociaux.

Aux multiples causes de la montée de l'insécurité s'ajoutent une consommation d'alcool de plus en plus importante et en toute impunité sur la voie publique et un trafic de stupéfiants qui s'amplifie dans la commune. Certains quartiers comme la Zac Avenir-Palissade et même La Rivière sont devenus des plaques tournantes de la drogue.

Face à cette situation préoccupante Génération Ecologie demande à Madame La Maire et à sa majorité ainsi qu'aux autorités compétentes d'agir en urgence afin d'inverser cette tendance pernicieuse afin de redonner aux habitants un sentiment de sécurité perdu et faire des quartiers de la ville des îlots où il fait bon vivre.

La réactivation du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) pour sanctionner les quelques individus, bandes ou trafiquants qui veulent intimider la population, une présence policière renforcée et des patrouilles plus régulières dans les zones les plus sensibles, des opérations de prévention et de sensibilisation, l'inclusion sociale des jeunes dans le domaine du sport ou de la culture par le biais de la politique de la ville et des associations sont des leviers qui peuvent être actionnés pour lutter contre les causes profondes de l'insécurité.

 

Certes, la lutte contre l'insécurité doit être le fruit d'un travail collaboratif entre les autorités locales, les forces de l'ordre, les associations, les parents et les citoyens, mais il incombe aussi à la première magistrate de la ville de se saisir de ce problème à bras le corps car l'insécurité risque de s'ancrer durablement à Saint-Louis La Rivière, avec des conséquences dramatiques pour la qualité de vie des habitants et l'attractivité de la commune.

 

Vincent Defaud, Responsable Outre-mer pour le Conseil National de Génération Ecologie et référent départemental de Génération Ecologie La Réunion.

Yanis Fontaine, Référent Génération Ecologie Saint-Louis/La Rivière

 

HOPIPARK et la gestion du parc de stationnement du CHU : des irrégularités au regard du code de commerce, un déficit structurel sans perspectives de redressement

La chambre régionale des comptes de La Réunion a procédé à un audit flash sur la
non-reconstitution des capitaux propres de la société par actions simplifiées
HOPIPARK.


Un audit flash constitue une instruction limitée dans le temps et dans le choix du
périmètre. Ouvert le 29 janvier, les entretiens de fin de contrôle ont eu lieu le 6 mars. Les
observations provisoires ont été arrêtées le 4 avril et à l’issue de la contradiction, les
observations définitives ont été arrêtées par la chambre le 23 mai. Au terme des délais fixés
par la loi, la chambre peut désormais publier ses observations définitives.


La société par actions simplifiées (SAS) HOPIPARK a été créée au mois de mai 2011
dans le cadre du contrat de concession relatif à la gestion du parc de stationnement du
centre hospitalier universitaire (CHU) de La Réunion. Cette filiale de la SODIPARC a
pour mission la conception, la construction, le financement, l’aménagement, la gestion,
l’exploitation et l’entretien d’un parc automobile de 498 places destiné aux usagers.


Le coût des travaux hors taxes de 12 M€ a été financé par un emprunt sur le long
terme conclu entre la SAS HOPIPARK et la caisse d’épargne Provence Alpes Corse
(CEPAC). Les charges d’investissement devaient être couvertes par la rémunération tirée de
l’exploitation du parking.

Dès la mise en service de ce dernier en 2014, les écarts substantiels entre la
fréquentation réelle et les prévisions sont à l’origine de résultats négatifs. Dans un
premier temps, les déficits annuels ont conduit la holding à procéder à des avances en compte
courant à sa filiale. À partir de 2017, compte tenu de ces difficultés, la SAS HOPIPARK a
sollicité l’ouverture d’une procédure de mandat ad hoc. Cette procédure a abouti à un
protocole d’accord avec le CHU, qui prévoyait, entre autres, l’octroi d’une subvention
d’équilibre par le CHU sur la durée restant à couvrir de la convention de concession en
contrepartie d’un usage permanent de 212 places dans l’enceinte du parc de stationnement,
une augmentation du capital social par incorporation du compte courant d’associés, à hauteur
de 1,3 M€, et une révision à la baisse du taux d’emprunt de la CEPAC de 5,17 % à 3,10 %.


En dépit de ces mesures, le résultat de la SAS HOPIPARK est demeuré déficitaire. Il
en résulte des capitaux propres négatifs et, donc, inférieurs à la moitié du capital social
de la société. Cette situation témoigne non seulement de la mauvaise santé financière de
la société, mais aussi de la méconnaissance des dispositions du code de commerce. La situation de la SAS HOPIPARK est donc non conforme aux dispositions du code de commerce.

Le déficit de la SAS HOPIPARK est aujourd’hui structurel. Les produits
d’exploitation ne permettent pas de couvrir ses charges. Selon le contrat de concession, la
société aurait dû se rémunérer auprès des usagers du parc de stationnement, des utilisateurs
des emplacements à caractère commercial et des utilisateurs d’emplacement à caractère
publicitaire. Dans les faits, les recettes proviennent exclusivement du parking, avec une
fréquentation plus faible qu’attendue, et des subventions versées par le CHU.

La SODIPARC ne souhaitant pas recapitaliser sa filiale, il existe un risque de
cessation de paiement qui conduirait le CHU à supporter de nouvelles charges financières.

Noces d'Or des époux DALLY

Josiane (née Apaya) 74 ans, et Ernest 82 ans, fêtent aujourd'hui, en famille, leur 50 ans de mariage.

Parents des propriétaires d'une boutique de fruits et légumes bien connue à Portail, Ernest a travaillé en tant qu'agriculteur et Josiane était femme au foyer.

Rencontrés et mariés à Saint-Leu, ils ont donné naissance à 4 enfants qui eux-mêmes leur ont donné 12 petits-enfants. 
Le Maire, Bruno Domen et les élus Brigitte Dally et Stéphane Virama se sont rendus au domicile des époux pour célébrer cet événement familial avec eux. 

Bon anniversaire aux époux Dally !
 

Imaginer un littoral étang-saléen durablement sécurisé avec Génération Écologie

Imaginer un littoral étang-saléen durablement sécurisé avec Génération Écologie

 

Génération Ecologie a participé de manière active à l’atelier de concertation organisé la CIVIS le 24 juillet dernier pour envisager l'avenir de notre magnifique littoral de l'Étang-Salé, un lieu précieux au-delà de la seule population Étang-Saléenne. Ce joyau naturel est non seulement un pôle d'attraction pour ceux qui recherchent le repos et les loisirs, tels que le footing, le vélo, la baignade, et les pique-niques, mais il est aussi un symbole de notre lien avec la mer.

Cependant, cette ambition de vivre en harmonie avec notre bord de mer est menacée par les défis naturels. Les paysages magnifiques, tels que le Gouffre, les plages, la vieille pompe, et l’étang de la Lagune - où la prolifération d’animaux liminaires (rats, moustiques) qui présentent un risque pour la santé humaine - sont confrontés à la rudesse des éléments : cyclones, submersions, et le recul du trait de côte, qui réduisent inexorablement les espaces disponibles pour nos activités balnéaires.

Ce phénomène ne fera que s'aggraver avec les conséquences du changement climatique, dont l'un des principaux corollaires est la montée du niveau de la mer. Pendant de nombreuses années, nous avons misé sur des protections en dur pour lutter contre la submersion marine et le recul du trait de côte. Si ces ouvrages apportent un sentiment immédiat de sécurité, ils peuvent aussi provoquer des effets de recul importants et limiter la capacité naturelle du trait de côte à se régénérer. De plus, le coût élevé de leur construction et de leur entretien pèse lourdement sur les finances de nos collectivités.

Face à ces défis, il est crucial de repenser nos stratégies de protection du littoral. Nous devons recenser les techniques existantes, les classer en fonction de leurs objectifs, et en évaluer les effets à long terme. Des exemples concrets montrent que l'objectif initial de ces ouvrages est souvent détourné, ce qui oblige les autorités à réviser continuellement les dispositifs en place.

Le département du Finistère, en France Hexagonale, se présente comme un modèle à suivre. Grâce à ses politiques innovantes et durables, telles que la démarche « Litto’Risques », il a réussi à concilier protection environnementale et développement économique. En s'inspirant de ses initiatives, les collectivités de La Réunion pourraient élaborer des stratégies plus résilientes et respectueuses de l'environnement.

La Réunion est une île particulièrement vulnérable face aux impacts du changement climatique. Il est impératif que nous agissions maintenant pour protéger nos littoraux, non seulement pour préserver notre patrimoine naturel, mais aussi pour garantir un avenir durable à nos générations futures. Ensemble, inspirés par les exemples réussis comme celui du Finistère, nous pouvons construire un modèle de développement qui respecte et protège notre environnement tout en répondant aux besoins de notre population.

Le temps est venu de faire des choix courageux et éclairés pour préserver la beauté et la biodiversité de notre littoral de l'Étang-Salé. 

Nous croyons à Génération Ecologie que nous avons une responsabilité autant citoyenne que collective pour nous engager activement. L’écologie et le bien-être des Étang-Saléennes et Étang-Saléens car ces deux notions sont indissociables pour un avenir serein et durable.

 

Frédéric AGATHE, Référent Génération Ecologie L’Etang-Salé

Hommage au JIR de la famille Cazal

C'est avec tristesse que je vois disparaître le Journal de l'Île de la Réunion, auquel je dois ma carrière spatiale.

        En effet, après avoir fait deux grandes écoles qui s'appellent Zellidja et Schlumberger, et entre les deux une bonne école primaire connue sous le nom de "X", j'ai fait une carrière d'ingénieur pétrolier avant de faire un doctorat ès-sciences du comportement et de l'organisation, suite à quoi je suis rentré à La Réunion en 1971. Jusque là, rien de spatial, j'ai suivi comme tout le monde les missions Apollo vers la Lune, sans plus.

        En 1978, les hasards de la vie ont voulu que j'aille à Huntsville, au cœur de la NASA, pour y retrouver Brian O'Leary, l'un de mes professeurs de l'Université de Cornell. Il était l'un des principaux intervenants dans un colloque qui a pour moi été une révélation, quand je me suis rendu compte que les technologies spatiales étaient très proches de celles que j'avais utilisées dans les puits de pétrole. J'ai écrit une série de petits articles, et pendant une semaine, le JIR de l'époque m'a offert la moitié de sa dernière page pour les publier. Tout est parti de là.

            Alors, merci le JIR, merci Cazal. C'est grâce à ces articles de 1978 que le secteur spatial de la Réunion va décoller !

Guy Pignolet

La liquidation du JIR, un recul pour le droit à une information objective.

La liquidation du Journal de l'île de La Réunion après 73 ans d'existence est un recul pour le droit à
une information objective : "dire la vérité", (l'idéal de Charles Peggy), mais aussi un drame social
avec la suppression de 75 emplois.
Le risque, c'est de voir la désinformation l'emporter. J'en veux pour exemple, les États-Unis où le
constat est simple ; la disparition de plus de 130 publications en 2023 pèse aujourd'hui sur le bon
fonctionnement de la démocratie.
Sommes-nous condamnés à un seul son de cloche ? NON !
Sommes-nous condamnés à être un territoire sous informé ? NON !
Sommes-nous condamnés à lire les nouvelles uniquement sur nos écrans de tablettes ou de
téléphones portables ? NON !
la presse écrite doit certainement être réinventée. Sous quelle forme ? C'est aux professionnels de
le dire. Aujourd'hui, les aides publiques à la presse profitent surtout aux grands médias. On
encourage davantage le capitalisme de la presse au détriment du journalisme indépendant.
Il faut rectifier cette anomalie.
Pour l'avenir, je soutiendrai tout initiative ou projet réunionnais visant au pluralisme et à
l'indépendance de l'information sur notre territoire.

Philippe NAILLET
Député de la 1ère circonscription
de La Réunion

 

Élections législatives : après le soulagement, se garder de tout triomphalisme

L’extrême droite a perdu. La République a gagné ! Génération Écologie salue la victoire du front républicain qui a permis non seulement d’empêcher le Rassemblement National d’obtenir une majorité, mais, mieux encore, de le reléguer à la place de troisième bloc dans la composition de l’Assemblée nationale. Elle a été rendue possible par un sursaut civique sans précédent, l’engagement de nombreuses forces vives de la société civile, les prises de position très claires en faveur de désistements pour la candidature la mieux placée pour battre le RN.

Pour autant, il faut se garder de tout triomphalisme : une extrême droite rassemblant un tiers des voix exprimées continue de représenter une menace majeure pour la démocratie à trois ans de la prochaine élection présidentielle. Génération Écologie estime indispensable de porter un regard lucide sur l’analyse du scrutin, dans toutes ses dimensions territoriales, sociologiques et politiques. Le soulagement éprouvé depuis dimanche soir ne doit en aucun cas conduire à l’aveuglement. Dans un contexte international marqué par la montée du nationalisme et de la xénophobie, le combat contre l’extrême droite n’est pas encore gagné en France (y compris dans les Outre-Mer).

La vraie réponse à cette situation dramatique pour le destin du pays est la construction d’un projet de société innovant, rassemblant le pays autour de nouvelles perspectives d’avenir pour vivre autrement, qui doit être construit à la base, avec les citoyennes et citoyens, dans nos territoires. Les enjeux écologiques, qui sous-tendent l’ensemble des enjeux géopolitiques comme la souffrance sociale liée à la vie chère, doivent y occuper une place centrale. Les programmes basés sur l’augmentation de la croissance économique ne sont plus crédibles pour répondre aux aspirations populaires. Enfin, les forces de transformation sociale ne peuvent faire l’économie d’une affirmation forte de leurs positions sur les enjeux républicains, laïcs et régaliens, sans laquelle il n’y a pas de stratégie gagnante pour gouverner le pays.

Dans l’immédiat la défense de la République et de ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, est le seul programme qui dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale. Disposant du bloc numériquement le plus important, mais largement minoritaire, le nouveau front populaire a la responsabilité de proposer des solutions pour gouverner le pays, sans sectarisme et en tenant compte du sens du vote de nombreuses électrices et électeurs qui ont choisi la République et non l’adhésion à la totalité d’un programme.

Une autre conclusion s’impose : le système institutionnel présidentialiste de la Vème République est épuisé et définitivement dangereux pour la démocratie. Ces institutions, que l’on disait fortes, aboutissent à la paralysie du pays. La dissolution irresponsable a été le fait d’un seul, le Président de la République. Aujourd’hui c’est le poison du présidentialisme qui semble inspirer les arrière-pensées de nombreuses forces en présence, qui semblent privilégier 2027 plutôt que l’amélioration immédiate des conditions de vie. La nécessité d’un changement de régime s’en trouve confirmée.

 

Vincent Defaud, Responsable Outre-Mer pour le Conseil National de Génération Ecologie et Référent Départemental de Génération Ecologie La Réunion

Graziella Yeng-Seng Camélé, Secrétaire Générale de La Réunion Plus Verte, soutient la candidature d’Émeline K/BIDI pour les prochaines élections législatives.

Aujourd'hui, en tant que secrétaire générale de La Réunion Plus Verte et ancienne suppléante de Stéphane
Albora lors des élections législatives de 2022, je tiens à déclarer que « mi travers pas chemin » comme mon
titulaire c’est pour cette raison que j’exprimer mon soutien ferme à Émeline K/BIDI lors de ces prochaines
élections législatives.
Mon choix de la soutenir s'inscrit dans une continuité naturelle, car nous l’avions déjà rejointe au second
tour des dernières élections législatives. Ces deux dernières années ont clairement démontré sa capacité à
servir et défendre efficacement les citoyens de La Réunion, de la quatrième circonscription, en particulier
ceux de Saint-Pierre.
Il est important de souligner que les difficultés sociales, économiques actuelles et la crise politique ne
peuvent être imputées à la gauche et encore moins à Émeline K/BIDI qui a siégé dans un groupe
parlementaire d’opposition. Cette responsabilité incombe largement à la politique nationale d’Emmanuel
Macron, à sa majorité et à ses soutiens officiels locaux de jour, ainsi qu’aux soutiens "missouk" de nuit qui
dansent le Maloya avec Jean Castex à Terre Sainte.
L'ancien député, David Lorion, malgré ses promesses, n'a pas été à la hauteur de sa mission, car personne à
Saint-Pierre ne saurait dire ce qu'il a fait pour nous durant ses cinq années de mandat et c’est d’ailleurs pour
cette raison qu’Emeline a été élue à plus de 60 % dans notre circonscription.
De plus, je me dois de rappeler, en tant que Saint-Pierroise que la gestion de la mairie de Saint-Pierre, sous
l'égide de Michel Fontaine et du conseiller municipal Lorion, est une catastrophe tant sur le plan social
qu’écologique. Les habitants sont confrontés à des problèmes persistants tels que la négligence des espaces
verts, avec des rues sales, l'augmentation des coûts des transports publics, l’augmentation de la taxe foncière
et des parcmètres qui envahissent nos rues pesant sur le quotidien des petites familles et des travailleurs. Il y
a également le manque de logements rappelant que Saint-Pierre figure parmi les villes qui ne respecte pas le
quota de logements sociaux imposé par la loi SRU en 2023. Quand Michel Fontaine a voulu expulser de nos
rues les plus fragiles de notre société, comme si la misère était un tas de poussière que l’on cache sous un
tapis, où était David Lorion pour les défendre ? Enfin cette municipalité est celle qui bétonne et artificialise
nos sols à l’extérieur de la ville pour laisser place à toujours plus de zones commerciales. C’est une
aberration écologique qui réduit nos surfaces agricoles et poussent les Saint-Pierrois à la surconsommation.
Cette politique met en péril les activités de notre centre-ville et nos petits commerçants historiques … Pour
conclure où été David Lorion pendant que moi je battais le pavé comme Mme K/Bidi contre la réforme des
retraites et que sa collègue Sénatrice du conseil municipal votait pour cette réforme ?
Comme nous rappelle l’adage : dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es !
Mon engagement pour l'égalité sociale et l'écologie, que j'ai défendu depuis les élections municipales de
2020 en passant par les élections départementales jusqu'aux législatives, reste inébranlable. Je ne peux pas
me reconnaître dans les politiques anti-sociales et antiécologique actuelles de Macron au niveau national et
de Fontaine-Lorion à Saint-Pierre qui détruisent nos valeurs communes.

Il est essentiel de rappeler que nous sommes dans le cadre d'une élection législative, où
l'objectif doit être de servir au mieux les intérêts des Français dont les Réunionnais afin de construire un
avenir meilleur tout en restant fidèle à Saint-Pierre, ma ville que j'aime et que je ne trahirai jamais.
Avec vous je continuerai à ma battre pour un futur où notre ville et notre île pourront être résiliente,
soutenus par des élus nationaux dévoués et authentiques comme Émeline.

Graziella Yeng-Seng Camélé
Secrétaire Générale, La Réunion Plus Verte
Membre de l’Opposition Citoyenne de Saint-Pierre
Ancienne Suppléante aux Élections Législatives

 

 

LES CANDIDATS DE LA COALITION CITOYENNE AUX LÉGISLATIVES DES 30 JUIN ET 7 JUILLET 2024

Initiative inédite à l’occasion de ces élections législatives anticipées, une vingtaine de
candidats issus de la société civile ont décidé de se réunir autour d’un label citoyen et de
bénéficier de l’incubateur du Cercle Sully.


Parmi eux on retrouve des micros partis : Nous Citoyens, Changement Citoyen, France
Libre, Alliance Révolutionnaire, N.O.U.S. et aussi de simples militants associatifs, gilets
jaunes ou engagés dans leur territoire.


Ce label “Coalition Citoyenne” est octroyé à un candidat qui s’engage à défendre durant
son mandat le cocktail démocratique suivant ;


Nous voulons une démocratie participative permanente et nous la mettons en
œuvre dans une organisation transpartisane et éthique. Les citoyens auront la possibilité de
voter avant l'élection et après sur tous les sujets grâce à :
? Généralisation des Assemblées citoyennes locales (le mandat du peuple)
? Mise en place d’un outil de recueillement des avis des électeurs de la
circonscription (exemple retraites...) pour avoir un vote en accord avec les
français représentés. C’est le relais de la volonté populaire.


? Mandat révocatoire sous condition
? Transparence de l'agenda de l'élu et exigence d'un casier judiciaire vierge comme élu
? Reconnaissance du vote blanc (au delà de 50%, le vote est annulé)
? Non cumul des mandats et surtout des rémunérations
- Généralisation des référendums locaux et mise en place du RIC en toute matière
Autre idée : transformer la permanence parlementaire de l'élu en Assemblée citoyenne
locale !

L’incubateur Cercle Sully permet d’accompagner les candidatures citoyennes pour les
aider à se structurer, se médiatiser et se développer.

Voici la Profession de foi commune aux dits candidats
Elections législatives de juin 2024


Citoyens, réveillons-nous ! Nous avons aujourd’hui une opportunité
unique de faire entendre notre voix par l’intermédiaire de nos
représentants. Il est temps d’agir !


Nous refusons de subir le jeu désastreux entre le Front Populaire et le
RN qui risquent de se partager l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Nous ne voulons ni des extrêmes, ni de la macronie arrogante.
Au contraire des autres partis, nous ne faisons aucune promesse que
nous ne pourrions tenir, mais nous nous battrons de toutes nos forces,
pour une France plus démocratique, pour la liberté d’entreprendre ,
pour la préservation de notre environnement et pour anticiper les
conséquences des dérèglements climatiques, bref, pour améliorer le
quotidien de chacun.


Un socle commun de propositions a été élaboré visant notamment la sécurité, le pouvoir
d’achat, l’éducation, la santé et l’environnement. Les candidats peuvent y piocher des idées
pour leur campagne.
Ces deux dispositifs sont d’ores et déjà reconduits pour les Élections Municipales de
2026 où nous espérons accueillir un nombre croissant de candidats libres et courageux,
engagés pour porter un message d’espoir à tous les Français, celui du renouveau
démocratique !



Législatives 2024 : 7e circonscription Frédéric AGATHE, référent Génération Ecologie L’Etang-Salé, apporte son total soutien à Perceval GAILLARD

Perceval GAILLARD a été élu député en 2022. C’est un parlementaire qui a effectué un réel travail à l’Assemblée et sur le terrain de sa circonscription. Jusqu’à aujourd’hui, Perceval GAILLARD a pu montrer son activité parlementaire en toute transparence. Son bilan de député est visible sur les réseaux sociaux, dans la presse et sur le site internet de l’Assemblée Nationale. Perceval GAILLARD est le 1er député de la 7e circonscription qui a un vrai bilan tandis que les anciens députés de cette circonscription n’ont jamais fait preuve de transparence et ont eu un bilan très médiocre.

Perceval GAILLARD a déposé de nombreux amendements à l’Assemblée. C’est un député engagé. Les électrices et les électeurs de la 7e circonscription l’ont vu sur le terrain. Ainsi il s’est, entre autres, engagé avec les riverains du quartier de L’Etang du Gol / Bel Air pour un aménagement sécurisé du front de mer de Saint-Louis. Ce député d’action a bien conscience des enjeux du risque submersion marine et inondations qui menace grandement la population du territoire de la 7e circonscription.

Les 3 mesures qu’il propose au nom du Nouveau Front Populaire vont dans le sens du pouvoir d’achat des familles réunionnaises avec le blocage des prix des biens de première nécessité, alimentation, énergie et carburant, avec l’annulation de la réforme des retraites de Macron et le retour à la retraite à 60 ans et avec l’augmentation des salaires : le passage du SMIC à 1600€, la hausse de 10 % du point d’indice des fonctionnaires et l’indexation des salaires sur l’inflation.

J’accorde mon soutien total à Perceval GAILLARD. Il est l’homme de la situation pour la 7e circonscription et pour La Réunion.

Le 30 juin 2024, dès le 1er tour, électrices et électeurs de L’Etang-Salé et de la 7e circonscription, faisons à front face à l’extrême-droite, votons en masse pour Perceval GAILLARD, le candidat du Nouveau Front Populaire.



Frédéric AGATHE, Référent Génération Ecologie L’Etang-Salé

 

Législatives 2024 - 4ème circonscription : Génération Ecologie appelle à voter Emeline K/Bidi

Dans la 4ème circonscription de La Réunion, qui comprend les communes de Saint-Pierre, Petite-Ile et Saint-Joseph, le Rassemblement National doit être combattu, avec des valeurs et avec un projet. Il est donc de notre devoir républicain, pour défendre la démocratie et nos valeurs, d’appeler à voter pour la députée sortante Emeline K/Bidi investie par le Nouveau Front Populaire.

Face à quelques diviseurs, Génération Ecologie La Réunion assume ses responsabilités et appelle sans ambiguïté tous les électrices et les électeurs de ce territoire à voter en masse dès le 1er tour pour Emeline K/Bidi. Les écologistes font le choix de Emeline K/Bidi qui est une députée compétente qui a montré sa maîtrise de la technicité des dossiers parlementaires.

En effet, sur le plan écologique, en tant que membre du conseil d'administration du conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres, Madame K/Bidi a oeuvré activement en faveur de la préservation et du bon entretien du sentier du littoral et de la protection d’une espèce emblématique de notre biodiversité endémique: le gecko vert de Manapany, grandement menacé.

Un autre sujet écologique concerne la défense de la filière apiculture. Déjà fragile, elle a failli disparaître à cause de la présence du petit coléoptère des ruches. La député du sud a réagi promptement face au protocole extrêmement sévère mis en place par la préfecture avec une destruction des ruches et donc une perte financière sèche pour les apiculteurs. Grâce à l’action de la députée auprès des administrations ministérielles, le protocole a finalement été assoupli. Aujourd’hui les abeilles apprennent à coexister et à produire malgré la présence de ce ravageur. Emeline K/Bidi a donc participé activement au sauvetage de la filière apicole, source de fierté de La Réunion.

En ce qui concerne le dossier de la limitation de l’implantation des fast-food sur nos territoires, la députée a travaillé avec son équipe à l'élaboration d'une proposition de loi sur la junk food. Cette proposition vise à trouver des solutions juridiques pour restreindre l’implantation des fast-foods tout en encourageant ces établissements à proposer une alimentation plus saine à la population. La santé des Réunionnais ainsi que la préservation de la culture culinaire réunionnaise face à une homogénéité sont des sujets majeurs de préoccupations pour Madame K/Bidi.

Par ailleurs, en matière de mobilités, la question de l’attribution de la dotation ferroviaire pour La Réunion dans le cadre du lancement des réseaux Express métropolitains comme l’ensemble des régions de France Hexagonale se pose. Au nom de l’égalité entre les régions françaises, Emeline K/Bidi a mené la bataille pour qu’une dotation ferroviaire soit attribuée afin de financer la construction d’un réseau ferré réunionnais pour sortir notre île et ses habitants d’un coma circulatoire asphyxiant et pour mieux vivre à La Réunion.

Le 30 juin 2024, dès le 1er tour, électrices et électeurs de la 4ème circonscription, faisons le choix d'une députée capable d’agir concrètement à l’Assemblée en faveur des enjeux écologiques. Mobilisons-nous. Votons en masse pour Emeline K/Bidi, afin de renforcer la démocratie contre les idées de l’extrême droite.

 

Vincent Defaud, Responsable Outre-Mer pour le Conseil National de Génération Ecologie et Référent Départemental de Génération Ecologie La Réunion

Législatives 2024 - 3ème circonscription : Génération Ecologie appelle à voter Alexis Chaussalet

La 3ème circonscription de La Réunion qui comprend les communes du Tampon, de L’Entre-Deux, de Cilaos et le territoire de La Rivière est grandement menacée. En effet, au vu des résultats des élections européennes du 09 juin dernier, cette circonscription risque de tomber dans l’escarcelle de l’extrême droite. Pour nous, républicains authentiques, il est impossible d’envisager cette hypothèse et c’est en conscience que Génération Ecologie La Réunion apporte son soutien au candidat le mieux placé qui est celui du Nouveau Front Populaire auquel Génération Ecologie appartient. Il s’agit d’Alexis Chaussalet, qui déjà aux élections législatives de 2022 a échoué de peu à l’accès à la députation. Il est hors de question que cette mésaventure se renouvelle. Ne comptez pas sur Génération Ecologie pour jouer aux apprentis sorciers. Nous prenons nos responsabilités pour faire un barrage efficace face à l’extrême droite.

Surtout qu’Alexis Chaussalet partage de nombreux engagements avec les militants écologistes. Il s’est par exemple fortement impliqué dans un collectif citoyen et culturel en faveur du bien manger créole, de la valorisation de la gastronomie péi, de nos terroirs, en circuit court, contre la prolifération des multinationales de la malbouffe sur nos territoires . C’est un combat que partage Génération Ecologie tout comme celui d’une agriculture biologique locale et saine sans pesticides ni produits chimiques respectueuse de notre environnement et de notre santé assurant notre souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire de notre île.

Par ailleurs, conscient des enjeux d’approfondissement d’une démocratie de proximité, Alexis Chaussalet saura reprendre à l’Assemblée et auprès des autorités compétentes la relance du processus pour ériger La Rivière en tant que 25ème commune de l’île. C’est une revendication forte non aboutie des citoyennes et des citoyens rivièrois.

Alexis Chaussalet peut compter sur la détermination et l’implication totale des militantes et militants écologistes dans cette courte mais intense campagne. Nous vivons un moment historique. Ne ratons pas notre rendez-vous avec l’Histoire.

Le 30 juin 2024, électrices et électeurs de la 3ème circonscription mobilisons-nous, faisons barrage à l’extrême droite, votons en masse pour Alexis Chaussalet, le candidat du Nouveau Front Populaire et sa suppléante rivièroise Nadine Marée.


Vincent Defaud, Responsable Outre-Mer pour le Conseil National de Génération Ecologie et Référent Départemental de Génération Ecologie La Réunion & Yanis Fontaine, Référent Génération Ecologie Saint-Louis/La Rivière

Réforme sur l’assurance chômage : plutôt s’attaquer à l’emploi que de s’en prendre aux chômeurs !

Le gouvernement annonce une nouvelle réforme de l’assurance chômage. C’est la 3ème en 6 ans,
soit en moyenne une tous les 2 ans!
Pour rappel, la dernière réforme stipulait que pour être indemnisé, le demandeur d’emploi devait
avoir travaillé 6 mois sur le 24 derniers mois. Avec cette nouvelle réforme, ça va être 8 mois sur les
20 derniers mois. Au delà d’être une régression sociale, cette réforme est purement financière dans
la mesure où le gouvernement cherche coûte que coûte à faire 3,6 milliards d’économie.
Il préfère s’attaquer aux chômeurs plutôt qu’à chercher à créer de l’emploi. D’ailleurs, malgré ses
différentes réformes, le nombre de chômeurs à indemniser n’a cessé d’augmenter. Il doit maintenant
tirer la conclusion que diminuer l’assurance chômage n’a jamais créé de l’emploi. Cette énième
réforme, qui vise principalement les plus précaires et les jeunes, les conduira inexorablement au
RSA.
Or, des pistes de sortie de cette crise de l’emploi existent. Ici à La Réunion, il faut impérativement
stopper la crise qui touche les entreprises du bâtiment et des travaux publics par la relance du
logement aidé comme du logement privé et la reprise des chantiers arrêtés. Alors, plutôt que de
s’obstiner à s’attaquer aux mêmes catégories sociales fragilisées, le gouvernement ferait mieux de
trouver les solutions ailleurs.
s.

Philippe NAILLET
Député de la 1ère circonscription
de La Réunion

 

 

La 5G déployée à Salazie : les habitants ont-ils été consultés ?

Génération Ecologie a appris que Madame La Maire de Salazie, Sidoleine Papaya, à franchir l’étape de déploiement de la 5G sur la commune qu’elle dirige. Cette initiative ne se déroulera pas sans controverse. En effet, l'inauguration en grande pompe, ce vendredi 26 avril, de cette technologie suscite des préoccupations légitimes qui ont été exprimées par les habitants du cirque de Salazie quant aux répercussions potentielles (risques sanitaire et environnemental) du déploiement de la 5G,

Il est important de souligner que la volonté de certains de nos élus d'introduire la 5G à Salazie, après La Possession et d'autres villes de l’Île, semble résulter d'un accord entre les élus locaux et les multinationales de télécommunications, sans consultation publique préalable. L'absence de transparence et de débat public suscite légitimement des inquiétudes parmi les citoyens, notamment en ce qui concerne les impacts sur la santé, alors que l'installation de la 5G est présentée comme un événement festif, masquant ainsi sa véritable dimension en tant que question de Santé Publique. Alors que la priorité pour les habitants de Salazie reste la couverture réseau du cirque, notamment pour des questions de sécurité et d'urgence, là encore l'absence de débat public sur le déploiement de la 5G est préoccupante.

Génération Ecologie s'engage inlassablement à soutenir les mouvements citoyens opposés à l'implantation de la 5G dans nos territoires. Il est crucial que les décisions technologiques qui affectent la vie quotidienne des citoyens soient prises de manière transparente et démocratique, en tenant compte de leurs préoccupations et de leur bien-être.

 

Vincent Defaud, Responsable Outre-Mer pour le Conseil National de Génération Ecologie, Référent Départemental de Génération Ecologie La Réunion

Le Collectif La Rivière 25e commune recentre les débats

Le mercredi 17 avril 2024, le Collectif citoyen « La Rivière 25ème commune » a été reçu à la maison de quartier du Ouaki à La Rivière par Madame le Maire, son équipe d'élus municipaux et des cadres administratifs de la Ville de Saint-Louis.

L'objectif du Collectif était d'échanger avec la municipalité sur sa position et la faisabilité de la création de la 25ème commune de l’île de La Réunion.

 

Dès l'ouverture de la séance, Madame le Maire, dans son préambule, sur un ton professoral et quelque peu infantilisant, s'est éloignée du sujet principal, à savoir la prise en compte d’une émancipation riviéroise par la création d’une 25ème commune, combat mené par le collectif.

De plus elle a adopté une attitude qui déviait de l’objet de la réunion.

La majorité du temps d’échange a été consacrée à des reproches incessants sur la méthodologie et le fonctionnement mis en place par le collectif. En réponse à ces critiques, le Collectif rappelle à tous qu’il est transpartisan et n’a pas d’étiquette politique. Ce qui n’empêche aucunement ses membres d’appartenir ou d’agir dans diverses organisations politiques, syndicales ou associatives.

1

Les membres du Collectif réaffirment fermement qu’ils s’inscrivent dans une démarche citoyenne réfléchie et sérieuse, dans une totale connaissance des enjeux visant à la création de la nouvelle commune de La Rivière. Par ailleurs, contrairement aux allégations de certains élus de la majorité municipale, la lutte contre les discriminations et pour l’égalité de traitement et des droits entre les citoyennes et les citoyens de Saint-Louis et de La Rivière est au cœur de l’engagement militant des membres du Collectif.

Par conséquent, nous invitons les Riviérois et les néo-Riviérois qui se sentent concernés par l’histoire de ce terroir ou qui ont envie de la connaître à venir nous rencontrer, signer la pétition et à rejoindre le Collectif pour construire ensemble une commune responsable, agréable, ambitieuse pour sa jeunesse et reposant sur les bases de son identité rurale et sur les valeurs républicaines.

En conclusion de ces échanges, Madame le Maire s'est engagée à mettre en place une étude de faisabilité en interne ainsi qu'une consultation publique dont le mode reste à définir et sans préciser l'agenda si ce n'est que cela devrait se faire cette année.

Une chose est certaine, notre Collectif pense qu'il faut arrêter d'attendre que la situation de La Rivière soit parfaite pour s'émanciper. Le combat de notre Collectif repose sur des principes essentiels et urgents pour notre territoire, tels que le développement structurel de La Rivière, le déploiement de services publics et d’une démocratie (avec des élus) de proximité.

 

Le Collectif reste donc vigilant et continue ses actions de pétitions et de communication en toute liberté et indépendance. Sachant que le conseil municipal peut demander l’ouverture d’une enquête publique, le Collectif se réserve le droit de saisir le Préfet lorsque le tiers des électeurs de la portion du territoire aura signé la pétition pour la création de commune (cf. article L.212-3 du code général des collectivités territoriales).

Aujourd’hui, de par notre détermination et notre engagement, nous répondons à Madame le Maire que la création de la commune de La Rivière est notre priorité absolue et que sans une motivation forte de la municipalité sur ce projet, le collectif n'exclut pas un investissement plus important dans son rôle civique pour atteindre son objectif.

 

 

Pour Le Collectif,

Les co portes-paroles,

Yanis Fontaine & Sylvie Testud

 

Restauration des espaces naturels en milieu urbain à St-Louis/La Rivière : un engagement écologique à renforcer

Génération Ecologie a été alerté par un sujet de salubrité publique dans le quartier du cimetière de L’Etang à Saint-Louis. Il s’agit de la présence d’eau stagnante dans un canal à ciel ouvert depuis la période des fortes pluies de janvier 2024. Cette eau croupissante, dans un secteur résidentiel où vivent de nombreuses personnes vulnérables (enfants en bas âge, personnes âgées et personnes en situation de handicap) présente un risque avéré de développement de maladies liées à la prolifération de moustiques et de rats.

Pourtant à première vue, ce quartier qui avait fait l’objet d’un aménagement les décennies précédentes (bancs et plateau sportif) semble être (voir photo jointe) un oasis de sérénité à l’abandon.

La réalité de la situation est brutale. Ce site non entretenu par la puissance publique est potentiellement dangereux car la santé des riverains est menacée par la dengue et la leptospirose.

L’urgence sanitaire et environnementale est d’entretenir et de restaurer cet espace « vert » pour éradiquer tout risque de maladies graves pour les personnes fragiles du quartier. Il en va, à notre sens, en premier lieu de la responsabilité de la municipalité de Saint-Louis.

Plus globalement, Génération Ecologie milite pour que chaque quartier de Saint-Louis/La Rivière – comme pour l’ensemble des zones densément peuplées de l’île – dispose d’un oasis de fraîcheur pour sortir notre territoire du tout béton.

Ces espaces urbains végétalisés nous invitent à la détente, au ressourcement et à la reconnexion avec la Nature. Dans un monde en perpétuelle agitation, ces havres de paix et de biodiversité au cœur du béton doivent devenir de nouveaux emplacements synonyme de calme, de sécurité, de beauté et de régénération écologique.

 

Vincent DEFAUD, Responsable Outre-Mer pour le Conseil National de Génération Ecologie, Référent Départemental de Génération Ecologie La Réunion

Yanis FONTAINE, Référent Communal Génération Ecologie Saint-Louis/La Rivière

COUPURE D'EAU SUR LE SECTEUR DE CILAOS VILLE

La CIVIS informe les abonnés à l’eau potable du secteur de Cilaos ville qu’en raison
des travaux de renouvellement des réseaux d’eau potable du centre-ville,
l’alimentation en eau potable pourrait être interrompue dans la nuit du mardi 23 au
mercredi 24 avril 2024 sur Cilaos ville et ce à partir de 23h et jusqu’à 4h du
matin au plus tard.

La CIVIS présente ses excuses pour la gêne occasionnée et remercie ses abonnés
de leur compréhension.

La CIVIS

Bras Fusil, Fayard, Bas de la Rivière, Chaudron … et les autres ! Pourquoi on n’est pas près de mettre fin aux violences urbaines générées par les jeunes…

Il ne s’agit pas de faire la leçon à quiconque. Simplement de rappeler ce que l’histoire du
traitement des violences juvéniles nous a appris depuis des décennies ou aurait dû nous
apprendre. Aucune incrimination des personnes en tant que telles. Un rappel des mécanismes en
jeu. Et il est hors de question de penser et d’affirmer que c’est facile…

1 • Pourquoi ce buzz autour des violences des jeunes dans les quartiers de l’Est ?
L’agitation (multi)institutionnelle de ces derniers jours renforce le sentiment de l’ignorance et de
l’impuissance, voire de l’incapacité, dans laquelle sont plongées les autorités à propos de
l’approche des manifestations actuelles (ou répétées) en matière de violences urbaines juvéniles.
En même temps, elle souligne l’absence de capitalisation des expérimentations antérieures et
donc la régression du savoir faire, des méthodes d’intervention et de la maîtrise globale de la
situation. Les réunions urgentes de responsables à tous les niveaux l’illustrent sans indulgence.
Comme si hier n’avait jamais existé, pour tenter d’apaiser l’anxiété et la colère de la population,
« on » repart chaque fois à zéro, en amateurs peu compétents, dans toutes les directions, en
jouant sur un renforcement quantitatif à la va vite des forces de l’ordre et sur un déferlement de
mesures sécuritaires la plupart du temps sans lendemain. Comme souvent, l’habitude
d’intervenir sur les conséquences sans traiter les causes ne conduit qu’à perpétuer les
problèmes. Et on est pourtant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville…

2 • Qui est responsable en première ligne ?
Faut-il rappeler ici la fonction du politique ? C’est partout et fondamentalement d’organiser la
société et de la mettre en ordre. C'est une tâche exigeante qui suppose bien sûr probité morale et
intellectuelle, dignité, mais surtout compréhension systémique et maîtrise des mutations sociales
en cours, aptitude coordinatrice et visionnaire du territoire administré, ainsi que de l’action effective
de ses institutions, connaissances et compétences multiples en matière de techniques, capacité à
maintenir la sécurité absolue des citoyens, acceptation d'un feed-back démocratique permanent.

Dans le contexte de déconsidération qui affecte aujourd’hui trop souvent les autorités élues, autant
dire combien on doit s’efforcer de croire à la pleine légitimité de la gestion de la chose publique et
de l'engagement qu'elle doit susciter.

Mais là, en matière de sécurité et d’approche des violences urbaines qui semblent proliférer, on
voit bien que ça ne fonctionne pas. Les débordements menacent en permanence. À l’évidence, la
responsabilité des autorités est flagrante dans la mesure où on sait à quel point les
comportements personnels et leurs interactions sont fondamentalement tributaires des conditions
de vie que sont supposés organiser de façon concrète et continue les pouvoirs politiques, ainsi
que les administratifs qui en dépendent. Ni acusation, ni moralisation, c’est simplement dans
l’ordre des choses. Il se fait que l’environnement social, avec les interactions qu’il stimule ou
entrave, détermine largement le comportement des groupes et des individus.

3 • Les causes effectives des violences sociales générées par les jeunes, vérifiées depuis
toujours :
Indépendamment de la stigmatisation trop commode d’une population migrante ciblée qui aggrave
les choses, on connaît depuis des dizaines d’années et on repère dans les quartiers dits
« sensibles » les causes (ce qu’on appelle dans le jargon des facteurs psychosociaux) qui
produisent la violence sociale des jeunes. Ce sont elles qui constituent cet environnement dans
lequel grandissent les individus. Inutile de vouloir en établir une hiérarchie. Elles fonctionnent dans

les faits toutes ensemble en interactions et en renforcement réciproques. Elles caractérisent
l’existence collective dans les milieux défavorisés. Les professionnels chevronnés doivent sans
doute en repérer d’autres encore. Résumées ici, on les discerne parfaitement, avec évidemment
des exceptions, il faut en convenir. Leur numérotation ici n’a qu’une valeur descriptive !

1 • Un désoeuvrement permanent, aucune activité productrice, et chez les plus jeunes, une
fréquente descolarisation précoce et une absence systématique de formation.
2 • Une existence entièrement arythmique et décalée (horaires, vie nocturne, veille et sommeil,
inactivité quotidienne, consommation de stups, relations de distance à l'égard des lieux normaux
où s'inscrit la vie sociale : école, sports, loisirs, culture, clubs, etc.).
3 • Aucune référence à la loi ou simplement à une loi, en dehors de celle de la rue, imposée par la
brutalité verbale ou physique, la plupart du temps dans des bandes dont les rivalités sanglantes
sont devenues une menace générale croissante.
4 • Des intérêts personnels à distance absolue et hostile à l’égard du fonctionnement des
institutions collectives,
5 • La privation dès l’enfance de tout modèle d’identification autre que ceux que leur fournit la
sous-culture fragmentaire des réseaux sociaux.
6 • Le renforcement de la désaffiliation sociale, par l’impunité réelle de la multiplication répétée des
actes d’incivilité et de délinquance.
7 • Une famille subsistant par le biais, sans aucune contrepartie, de revenus de transferts gérés
sous contrôle social et caractérisant une précarité matérielle, déterminant principal de son statut
social.
8 • En outre, une famille fatalement submergée par une impuissance éducative fondamentale.
9 • Un entassement social menant à une hypervisibilité réciproque, sans possibilité d'évitement du
regard de l'autre. De plus dans des groupements d’habitations sociales où aucun responsable
n’est jamais présent.
10 • Le sentiment total de son inutilité personnelle et d’un abandon qui confine à l’exclusion…
La plupart du temps, l’affaire est donc globale, à la fois familiale – éducative – sociale –
économique – juridique – culturelle – psychologique et de l’ordre de l’habitat.

4 • Tant que ces causes existent, aucun changement n’est à espérer !
Résoudre les problèmes des violences urbaines des jeunes, c’est traiter régulièrement l’ensemble
de leurs sources, c’est supprimer leurs causes, c’est agir dans un environnement donné sur
l’abolition des facteurs qui les génèrent, dans la continuité et la constance. Et c’est mettre en
œuvre ses pouvoirs organisateurs et ses compétences politiques et administratives pour le faire,
radicalement et dans une continuité sans faille.

Ne pas agir concrètement sur la résolution méthodique et ordonnée de ces fondements et sur leur
suppression et leur élimination ne changera absolument rien au-delà d’un endiguement temporaire
des manifestations redoutées. La complexité de ces opérations et des programmes nécessaires à
leur mise en œuvre est certainement réelle et délicate, mais leur efficacité et les changements
effectifs qui doivent se produire relèvent de la responsabilité des cohortes de politiques,
d’administratifs, d’experts, de spécialistes, de consultants et d’intervenants de toutes disciplines
qui occupent l’espace social. (On peut relire au paragraphe 3 ci-dessus la liste des 10 facteurs en
cause sur lesquels ces responsables doivent agir). Tout le reste n’est que discours et « éléments
de langage » défensifs et autojustificateurs…

Il faut le répéter  : « Dieu rigole à gorge déployée des hommes qui pleurnichent sur les
conséquences des causes qu’ils préfèrent ignorer »

 

5 • Assécher le marécage : l’urgence absolue
S’il importe d’établir des priorités dans l’action, il convient absolument d’éviter le piège banal de
l'oscillation indécise entre prévention et répression. Avant de « faire de la prévention », (Ah !
l’animation sociale bienveillante…), il faut commencer d'abord par déminer le terrain, assécher

le marécage. Radicalement. La répression « tolérance zéro » par élimination durable sans
hésitation des leaders du désordre ! Même pas en douceur…

Mais la répression et l’intervention sécuritaire ne peuvent constituer que le début de l’action et
jamais ni sa finalité, ni sa totalité. Après seulement on peut causer prévention et éducation,
envoyer des médiateurs, des CESF – Conseillères en économie sociale et familiale, des
accompagnants, des animateurs - animatrices et mobiliser l’action associative.

Certes, iIl est toujours plus aisé d'e?crire que d'agir. Mais sans diagnostic certain et sans réflexion
préalable fiable, les opérations lancées sont hasardeuses. Selon les interventions auxquelles j’ai
été associé précédemment, s’y prendre pour déminer le terrain et assécher le marécage exige
- un réel courage politique, s’appuyant sur une conscience populaire qui ne manque jamais de
discernement, et accompagné d’une cohérence à ré-élaborer constamment entre forces de l’ordre
et système judiciaire dont les trop fréquents désaccords sont néfastes et stérilisants en matière de
violence sociale des jeunes.
- une clarification rigoureuse partagée avec la population, systématiquement diffusée et rediffusée
à tous les âges dans tous les espaces d’éducation, de culture et de rencontre, des règles de la vie
sociale et des procédures de sanction qui lui sont attachées en cas de transgression.
- un encadrement interdisciplinaire que l’on peut qualifier à la fois de sécuritaire,
sociothérapeutique et pédagogique, conjuguant contrôle, surveillance et présence constante le
jour et, surtout la nuit, sur une période plus ou moins étendue !

Ce n’est qu’une mesure temporaire, à surmonter rapidement pour éviter toute fascisation de la vie
sociale collective. L’essentiel doit venir après, dans la (re)construction méthodique d’un idéal de
vie et de conscience civique. « Mais ceci est une autre histoire… » À suivre donc !

Arnold Jaccoud

La CIVIS bato fou, kossa bana i di pa nou ?

Dans un contexte où la gestion des finances publiques est plus que jamais sous le microscope, la révélation
d'un trop-perçu de 5,6 millions d'euros par la Communauté Intercommunale des Villes Solidaires (CIVIS)
provenant de l’URSSAF soulève des préoccupations quant à une gestion financière en bon père ou mère de
famille !
On peut s’interroger sur des questions fondamentales concernant la vigilance et la compétence des services
financiers de la CIVIS, qui semblent avoir laissé passer une somme considérable sans s'en apercevoir.
Comment est-il possible qu'une erreur de cette ampleur ait pu échapper à tous les contrôles ? La découverte
tardive de ce trop-perçu et la demande d’étaler son remboursement sur trois ans jettent une ombre sur
l’équilibre et les capacités financières de l'intercommunalité qui semble plus que jamais proche de la zone
rouge. Un péril qui menace même la stabilité politique de l’intercommunalité en ce qui concerne les
solutions pour résorber cette négligence !
En ce sens, des informations parues dans la presse, indique une possible augmentation de la fiscalité foncière
de 1,5 point pour les administrés de la CIVIS, soit 52 euros supplémentaires par an pour les Saint-Pierrois.
Cette mesure semble être une réponse directe au besoin de rembourser l'URSSAF, mais elle soulève des
interrogations plus profondes sur l'utilisation réelle de ces fonds supplémentaires. Nous sommes
particulièrement préoccupés par le fait que cette augmentation de la fiscalité pourrait ne pas être uniquement
destinée à rembourser le trop-perçu … une interrogation également posée par la maire de Saint-Louis elle-
même repris dans un média : « Pourquoi faire une levée d’impôt de 1,5 point qui rapporterait 3,1 millions
d’euros alors qu’il faut rembourser 2 millions cette année?? » suggérant ainsi d’autre leviers comme la
baisse des charges de fonctionnement qui ont augmenté en moyenne de 6,7% ces trois dernières années, le
redimensionnement de certains marchés, ou encore la recherche d’autres de subventions ect …
La vraie question qui se pose est de savoir si cette possibilité d’ajustement fiscal n'est pas en réalité une
manière détournée de commencer à accumuler des fonds en prévision du financement d'autres déficits ou
projets coûteux, en particulier le surcoût de l'incinérateur de Pierrefonds. Ce projet, initialement évalué à
314 millions d'euros en 2021, a vu sa facture grimper de manière vertigineuse pour atteindre 645 millions
d'euros soit un surcout multiplié par 2. Face à une telle escalade de l’investissement, on peut légitimement se
demander d'où viendra l';argent pour financer cette différence astronomique. En 2021 le plan de financement
prévoyait une participation de 40 millions d’euros des intercommunalité (CIVIS, TCO et CASUD )… soit
environ 13,3 Millions d’euros pour chacune d’elles. Cette part va-t-elle passer à 80 millions dont 26 millions
pour la CIVIS ? Si la CIVIS peine aujourd'hui à régler un trop-perçu de 5 millions d'euros sans augmenter
les impôts, comment fera-t-elle face à des dépenses bien plus importantes pour l'incinérateur, sans imposer
un fardeau fiscal encore plus lourd aux citoyens Saint-Pierrois dont TOEM est déjà la plus importante de la
Réunion ?
Cette situation complexe souligne un besoin criant de transparence et de réforme dans la gestion des
finances publiques de la CIVIS. Les contribuables méritent des réponses claires sur la façon dont leurs
impôts sont utilisés et sur les raisons pour lesquelles des erreurs de gestion financière de cette envergure sont
possibles ? De plus, il est impératif d'explorer des solutions plus durables et moins onéreuses pour les 

finances publiques et l'environnement, comme nous l’avons souligné depuis plusieurs années en remettant
en question la viabilité du projet d'incinérateur face à d'autres alternatives.
Dans ce contexte financier tendu, la proposition d'une fusion avec la CASUD apparaît comme une stratégie
pragmatique et nécessaire. Une telle démarche permettrait de mutualiser les coûts de fonctionnement et
d'améliorer l'efficacité dans la gestion des ressources, offrant ainsi une lueur d'espoir pour une gestion plus
équilibrée et équitable des finances publiques. La Réunion Plus Verte et Saint-Pierre Plus Verte appellent à
une réflexion sérieuse sur cette voie, dans l'espoir de promouvoir une gouvernance plus responsable et
durable pour le bien de tous les citoyens du « Grand Sud ».

 

EMMANUEL DOULOUMA
Président de La Réunion Plus Verte
Porte-Parole de Saint-Pierre Plus Verte
Opposition citoyenne de Saint-Pierre

Rapport de la chambre régionale des comptes de Mayotte - Commune de Kani-Keli

La chambre régionale des comptes de Mayotte publie ses observations définitives
concernant la commune de Kani-Kéli.
Le contrôle des comptes et de la gestion de la commune a été ouvert le 26 avril 2023.
La juridiction a arrêté ses observations définitives le 22 novembre 2023 à l’issue d’une
contradiction avec des ordonnateurs et des tiers concernés. Le rapport ayant été présenté
au conseil municipal, la chambre est en mesure de le publier.
La chambre formule huit recommandations, dont sept n’ayant pas été mises en
œuvre à ce stade, une seule l’ayant été de manière partielle.
Située à l’extrême sud de Grande-Terre, la commune de Kani-Kéli est composée de
six villages : Kani-Kéli, Choungui, Kani-Bé, Mbouini, Mronabéja et Passi-Kéli. Si elle constitue
la commune de Mayotte à la densité de population la plus faible (267 habitants / km²), sa
population est dynamique : elle a augmenté de 12 % entre 2012 et 2017.
Comme pour ses contrôles précédents (Acoua, Brandaboua, Dembéni, Bouéni,
Koungou, Pamandzi, en 2023, M’Tsangamouji en 2024) et en cours (Mamoudzou, Chirongui),
la chambre a notamment contrôlé l’exercice des attributions scolaires de la commune.
La commune comprend sept établissements scolaires, tous classés en réseau
d’éducation prioritaire (REP) ou renforcée (REP+), nécessitant dans ces conditions un
dédoublement des classes. Toutefois, cette obligation n’est pas respectée en raison de
l’insuffisance du bâti scolaire face à l’augmentation de la population scolaire communale (+
9 % depuis 2018) et conduit la commune à imposer des conditions d’inscription restrictives
et discriminatoires, en contradiction avec la réglementation en vigueur, au détriment des
plus précaires. En outre, la commune n’a dispensé aucune activité périscolaire, pourtant
obligatoire depuis 2013.
Si les écoles de la commune figurent parmi les mieux équipées et entretenues de
l’archipel – un tiers de ses dépenses d’investissement lui étant consacré – la commune doit
se montrer davantage rigoureuse dans la gestion des délais de travaux, afin de percevoir
l’ensemble des financements attribués. En revanche, la distribution de repas chauds le midi
est effective dans l’ensemble des écoles depuis 2015 et bénéficie à davantage d’enfants

2

chaque année, jusqu’à près de 80 % aujourd’hui. La chambre formule toutefois une
recommandation sur la mise en œuvre de mesures nécessaires au maintien de l’hygiène
alimentaire dans les réfectoires.
Un déficit de compétence a, par ailleurs, pu être constaté au sein des services de la
commune, s’agissant de la commande publique, en recourant à des bureaux d’études
pouvant être négligents. Cette pratique nuit à l’exécution efficace des marchés et fait
courir à la commune risque sérieux quant à la sécurité juridique des contrats conclus.
Enfin, la situation financière de la commune s’est considérablement dégradée depuis
2018, en raison de nombreuses dépenses d’équipement. Des carences ont été relevées dans
l’information budgétaire ainsi que dans la sincérité des comptes de la commune.
Alors que la capacité d’autofinancement de la commune semble stable, sa marge de
manœuvre budgétaire à venir apparait limitée par l’augmentation prévisible des charges
du personnel, en raison de la mise en place du nouveau régime indemnitaire des agents de
droit public.
Dès lors, si la commune veut maintenir son niveau élevé d’investissements, elle
devra reconstituer sa capacité d’autofinancement, prioriser les équipements bénéficiant
d’un taux de financement élevé et recourir davantage à l’emprunt. À défaut, elle devra
revoir à la baisse son niveau d’investissement, afin de ne pas mettre en péril sa situation financière.

CHUTE D’UN ÉTUDIANT DEPUIS UN BÂTIMENT DU LYCÉE LISLET GEOFFROY

 

CHUTE D’UN ÉTUDIANT DEPUIS UN BÂTIMENT DU LYCÉE LISLET GEOFFROY

 

Ce lundi 29 janvier 2024 à 7h18, un étudiant de deuxième année de BTS scolarisé au lycée Lislet Geoffroy à Saint-Denis, a fait une chute d’une coursive d’un bâtiment de l’établissementsans témoin visuel de l’événement.

Très rapidement pris en charge par les services de secours, l’étudiant a été hospitalisé au CHU.

Aussitôt prévenu, le recteur a demandé à l’une de ses adjointes IA-DAASEN de se rendre immédiatement sur place pour assurer la communauté scolaire du lycée de son entier soutien dans cette épreuve, et a déclenché la mise en place d’une cellule de soutien psychologique pour les élèves et les personnels.

Cette cellule d’aide psychologique sera maintenue le temps nécessaire.

Dans l'attente que les circonstances de cet événement soient éclaircies, aucune autre communication ne sera faite par le rectorat,

 

 

 

CHUTE D’UN ÉTUDIANT DEPUIS UN BÂTIMENT DU LYCÉE LISLET GEOFFROY

 

CHUTE D’UN ÉTUDIANT DEPUIS UN BÂTIMENT DU LYCÉE LISLET GEOFFROY

 

Ce lundi 29 janvier 2024 à 7h18, un étudiant de deuxième année de BTS scolarisé au lycée Lislet Geoffroy à Saint-Denis, a fait une chute d’une coursive d’un bâtiment de l’établissementsans témoin visuel de l’événement.

Très rapidement pris en charge par les services de secours, l’étudiant a été hospitalisé au CHU.

Aussitôt prévenu, le recteur a demandé à l’une de ses adjointes IA-DAASEN de se rendre immédiatement sur place pour assurer la communauté scolaire du lycée de son entier soutien dans cette épreuve, et a déclenché la mise en place d’une cellule de soutien psychologique pour les élèves et les personnels.

Cette cellule d’aide psychologique sera maintenue le temps nécessaire.

Dans l'attente que les circonstances de cet événement soient éclaircies, aucune autre communication ne sera faite par le rectorat,

 

 

 

L’AGRICULTURE EN COLERE

L’agriculture en colère ! 

Le pouvoir d’achat des agriculteurs écrasés de charges et de sur-normes ne cesse de baisser. Le pays s’étouffe par la bureaucratie européenne déconnectée de la réalité ! 

Le moral des agriculteurs est au plus bas, incompris, ignorés, souvent mis en cause par certains écologistes qui d’une certaine manière ont contribué à ce conflit ! Qui connait mieux la nature qu’un agriculteur ? Peut-on raisonnablement contester à un éleveur l’amour qu’il porte à ses bêtes, comme le font certains « intégristes verts » ?
Qui n’a pas été choqué par ces antispesticistes attaquant aves violence des bouchers charcutiers , allant jusqu’à balancer des cadavres de foetus de porcelets dans leur vitrine ? Ou les attaques en règle par des écologistes activistes vandalisant les systèmes d’irrigation ? Je ne vous parle même pas de certains personnages politique pétris de certitudes et  portés aux nues par les médias reconnaissons-le, pour lesquels  faire cuire un steak serait l’expression « d’un patriarcat viril ». L’éleveur qui entend ce niveau d’inepties , il devient fou ! 

Les conditions de vie précaires, la concurrence accrue et souvent déloyale, la solitude ainsi que les difficultés économiques engendrent un taux de suicide important dans le monde agricole.

Bousculés sur leurs pratiques, vilipendés pour leurs méthodes de production, nos agriculteurs vivent un malaise grandissant avec le dénigrement systématique de leur métier ! Notre modèle  agricole est malade ! 

L’agriculture, c’est ce qui nous nourrit, c’est la Vie ????????????

Les engagements, les paroles, les promesses, les tapes sur l’épaule surtout devant les caméras y veut roule à nous  carri sous d’riz, elles sont vaines à faire taire cette colère. 

Depuis grand matin, les agriculteurs, sont sur leur exploitation : ils ne comptent pas leurs heures et sont soumis aux aléas climatiques???????. Ils sont les premières  victimes du changement climatique. Ils doivent s’adapter en permanence et savent qu’ils vont devoir faire évoluer certaines pratiques.  Il devient urgent de redéfinir l’application des normes environnementales nationales et européennes que les agriculteurs se voient imposer de plus en plus.

On nous parle de souveraineté alimentaire , «  défendre les filières locales, défendre la production Péi »   et en même temps on accepte que les marchandises comme l’ail, les oignons ???? … qui arrivent de Chine et de l’Inde à la Réunion ne soient pas soumises aux mêmes exigences  que les produits locaux !!!! Cette disparité de traitement crée inéluctablement un découragement permanent et une concurrence déloyale ! Le consommateur, la ménagère, le consommateur dont le pouvoir d’achat déjà en berne se tourneront  automatiquement vers ces produits moins cher au détriment de notre production locale!

 

Il y en a qui vivent de leur métier et d’autres « y gagne pu joindre les deux bouts ». Les jeunes générations sont confrontées à la montée des taux d’intérêt, aux difficultés d’emprunter, aux frais de transmission exorbitants et surtout à l’impossibilité de s’installer sur leurs exploitations ! 

 

Les permis de construire ne sont plus accordés aux agriculteurs avec des classements des terrains dans des zones  tellement restrictives que tout projet devient impossible ! 

La Cdpenaf donne plus d’avis défavorables que favorables et limite les projets visant à se développer ou diversifier les revenus ! Cela dans un silence assourdissant ! L’Etat et les élus laissent faire !

 Combien d’agriculteurs ont été condamnés pour avoir construit des toilettes ou un petit abri sur leurs terrains ! Vous imaginez des bureaux sans toilettes ! Et bien les agriculteurs sont sur leurs exploitations sans même un coin d’ombre autorisé ! 

Il s’agit de mépris ? D'ignorance ? 

Les superpositions des normes, la multiplication de règlements, les contrôles, les sanctions : aucune profession n’est soumise à tant de contraintes ! Cette crise est un ras-le-bol de tellement d’accumulations d’aberrations  !… 

Le monde agricole est à la croisée des chemins et des mesures fortes sont nécessaires pour que l’agriculteur puisse vivre sur son exploitation et surtout continuer à vivre décemment de son métier avec la garantie d’un revenu minimum garanti ! 

Un dialogue urgent et des mesures importantes qui tiennent compte de notre éloignement et de nos spécificités réunionnaises (surface agricole plus petite, attaques des élevages par des chiens errants, cyclones, difficultés d’exportations, concurrence déloyale par des intrants non soumis aux mêmes normes  …) sont nécessaires ! 



Jean Gaël ANDA, Agriculteur

Elu municipal de Saint-Pierre

 et de la CIVIS .

 

 

 

COMMUNIQUE DU MAIRE DE TROIS-BASSINS - Daniel PAUSE

Au regard des conditions météorologiques dégradées, Le Maire de Trois-bassins Daniel PAUSE informe que toutes les écoles de la commune seront fermées aujourd'hui.

FÊTE DE LA SCIENCE 2023 ET SPORT-BOULES

Le lancer en Sport-Boules, c'est de la Science !

BOULODROME DU BARACHOIS DE SAINT-DENIS
SAMEDI 25 NOVEMBRE 2023 DE 9H00 À 17 HEURES
ACTIVITÉS GRATUITES ET BOULES D'INITIATION PRÊTÉES
 

Le Sport-Boules, plus communément appelé « boule Lyonnaise » dans sa pratique traditionnelle, est représenté sur pratiquement toute la planète. 

C'est une discipline sportive de haut niveau de lancer qui s'exprime dans des situations de point en mouvement, de tir en course d’élan et de tir en course continue dont l'objectif final est la performance en précision.

Des compétitions féminines, mixtes ou masculines permettent à tous de pratiquer le Sport-Boules.

Dans le cadre de la Fête de la Science 2023, la Ligue Bouliste Régionale de La Réunion - LBR 974 - propose une animation en direction des scolaires et de toute personne intéressée par le lancer en mouvement, base incontournable du Sport-Boules, point ou tir.

Sur une base ludique, le lancer en mouvement sera expliqué par des spécialistes du Sport-Boules, discipline récemment introduite avec succès à La Réunion.

C'est un jeu de boules certes, mais différent de sa discipline sœur la pétanque.

L’objectif de cette animation est de montrer l’importance de bien réaliser le geste des lancers en passant par la découverte des courbes idéales dans l'espace, la vitesse et la coordination des mouvements.

Du matériel éducatif adapté permettra de mettre en pratique des explications et susciter l'appétence ou faire naître des vocations.

Venez découvrir cette discipline, accompagnez les plus jeunes et faites naître des vocations en découvrant aussi les démonstrations des joueurs réunionnais qui se sont déjà distingués aux deniers championnats de France 2023.

Une belle occasion de faire la démonstration que Sport et Science sont très liés.

 

 

Informations pratiques
Lieu : Boulodrome du Barachois à Saint-Denis
Date : 25 nov 2023 de 09:00 à 17:00
Publics concernés : 
6 - 11 ans, 11 - 15 ans, 15 - 18 ans, 18 - 25 ans, 25 ans et +
Capacité accueil simultané : 40 personnes

Inauguration des radiers : CHEMIN GABRIEL MAREUIL ET RUE TOURING HOTEL

La Ville de Trois Bassins est fière d'annoncer l'inauguration des radiers réalisés sur les rues Touring Hôtel et Gabriel Mareuil, ce jeudi 23 novembre 2023 par Daniel PAUSÉ, Maire de la commune de Trois Bassins et Jean Bernard MARATCHIA, conseiller régional.

Une initiative majeure visant à sécuriser la population face aux risques d’inondations accentués par le changement climatique.

La commune Trois Bassins est un territoire fortement marqué par sa géographie et sa configuration physique. D’abord très exigu, il présente de fortes pentes et s’étend sur un plan incliné du littoral aux remparts des cirques de Cilaos et de Mafate.

C’est aussi un territoire fragmenté et scindé par un réseau hydrographique dense composé de 19 bras de ravines.

Dans le cadre de l’amélioration et de la sécurisation du réseau routier communal vis-à-vis des risques d’érosion et d’inondation, la commune de Trois Bassins a procédé à la suppression de quatre (4) radiers submersibles situés sur le chemin Gabriel Mareuil et sur la rue du Touring Hôtel.

 

L’opération comprend :

- Les prestations d’études préalables (géotechnique, levé topographique, diagnostic, …) ;

- Les études de conception et le suivi des travaux ;

- Les travaux de terrassement ;

- Les travaux de soutènement ;

- La mise en place d’un ouvrage hydraulique ;

- Le dévoiement éventuel des réseaux existants ;

- Les travaux de réfection de chaussée.

La suppression de ces radiers contribuera significativement à l'amélioration de la qualité de vie des citoyens de Trois Bassins et renforcera la résilience du réseau routier de la commune face aux risques environnementaux.

 

PROGRAMME OPERATIONNELS EUROPEENS FEDER 2O14.2O2O

Coût de l’opération : 466 550,00 €

EUROPE FEDER : 365 400 €

COMMUNE : 77 150 €

Communiqué de la Région : condamnation des actes de vandalisme visant des lieux de culteTamoul

Au nom des élus de la Région Réunion, je tiens à exprimer mon indignation, ma colère, et ma tristesse devant les actes inqualifiables de vandalisme dont ont été l’objet des lieux de
culte à Bois-Rouge et à Villèle. Une statue de Gandhi et une statue africaine ont été décapitées. Des caveaux ont également été dégradés au cimetière de Champ-Borne.

À l’heure où partout dans le monde des conflits déciment des populations victimes, la collectivité régionale, qui s’associe à l’émoi de la communauté tamoule, condamne
fermement ces actes odieux. Ces agissements témoignent d’un racisme ordinaire et révèlent, somme toute, la bêtise et l’ignorance de leurs auteurs, à quelques jours du 11
novembre. Cette date est connue pour être le jour de l'Armistice de la Première Guerre mondiale mais c'est aussi le jour de la commémoration de la fin de l’engagisme, le 11
novembre 1882.


Comme en Inde, nous partageons, à La Réunion, le même goût pour le dialogue entre les civilisations, une même aspiration à la tolérance et au vivre-ensemble harmonieux.
Comme tous les peuples du monde, nous voulons vivre en paix, nous voulons bâtir le progrès. Et comme toutes les populations de la planète, nous avons le droit et le devoir de
dénoncer les situations d’injustices.


La Réunion et l’Inde, c’est plus de 300 ans d’histoire et de liens culturels étroits. La diversité des cultures du peuplement réunionnais est un formidable réservoir dans lequel
nous puisons une connaissance humaniste. Une connaissance qui prône la tolérance et le respect en adéquation avec la philosophie gandhienne et celles d’autres grands penseurs
du sous-continent indien.


Quelle que soit la composante de notre union qui en serait la cible, nous ne tolérons donc jamais que de tels actes de lâcheté et d’ignorance s’attaquent aux fondements de notre
modèle de vivre-ensemble.

Huguette BELLO
Présidente de la Région Réunion

Lettre ouverte à tous les intervenants de l’état, Ministres, députés et sénateurs.

Mesdames, Messieurs.

Lanceur d’alertes dénonçant depuis bien longtemps toutes les irrégularités et injustices que subissent les personnes âgées, handicapées ainsi que tous ceux en situation de
faiblesse que l’état semble ignorer ou écarter.


Le revenu minimum vieillesse ( ASPA ) conditionné pour acceptation si les biens d’une vie ne dépasseront pas 39000€, n’y 150000€ n’est qu’une vaste fumisterie quand on voit que le foncier à La Réunion crève des plafonds bien au-delà des chiffres de référence qui forcément pénaliseront l’héritage d’une vie par la récupération financière d’un minimum vieillesse consenti à cette unique condition.

En réalité, le minimum vieillesse n’existe pas ??


Que font les services sociaux concernés pour ces personnes qui se retrouvent avec des retraites de 600€/mois, voir beaucoup moins ?
Urgence, un mot ignoré par tous les services concernés qui se perdent dans l’immense dédale de la technocratie avec de multiples protocoles qui brillent d’incohérence face au
cas particulier …


La CGSS dépasse tout bon entendement avec la CMU compliquée de ses diverses formes où l’axe direct d’obtention devient favorable pour ceux arrivant de l’extérieur au
détriment de nos anciens de plus en plus laissés pour compte.


La santé deviendra donc un luxe distribuable a volonté pour certains ?


Désertification des médecins spécialisés pour certaines régions et embauche de médecins formés à l’étranger dans d’autres …. Est-ce logique ?

N’ignorons pas les mises en tutelle hâtives destinées à se délester du fardeau encombrant et gênant de l’improductif que l’on confie trop souvent vite fait et sans aucun
contrôle qui pèsera la moralité et l’honnêteté du prétendant.


Finalisons sur ces logements insalubres et maisons d’accueils marchands de sommeil que la CCAS avalise pour cacher leurs inactions et inaptitudes …. Honte à vous !

En votre âme et conscience

Taxe foncière à Saint-Denis : +11 % !

La maire de Saint-Denis se vante de ne pas avoir augmenté aujourd'hui les impôts des dionysiens en n'augmentant pas les taux.

C'est là un demi-mensonge, car s'il est exact que les taux n'ont pas augmenté, les bases elles, augmentent fortement en moyenne de 11 %.

Aujourd'hui, la taxe foncière d'une famille dionysienne de classe moyenne correspond souvent à plusieurs mois de revenus. La réalité, c'est que les impôts fonciers flambent à Saint-Denis. Les dionysiens sont étranglés.

RESOLUTION DU CONSEIL NATIONAL POUR UNE CLARIFICATION POLITIQUE IMMÉDIATE

Génération Écologie réaffirme son attachement aux valeurs démocratiques, à la lutte
contre le totalitarisme et au refus de la barbarie.
Le refus de Jean-Luc Mélenchon de reconnaître et de qualifier comme actes de terrorisme les
massacres perpétrés par l’organisation terroriste Hamas contre la population civile israélienne
marque un point de non-retour et une rupture avec la démocratie et l’humanisme.
Il doit conduire à une clarification politique immédiate. Il en va de nos principes et de nos
valeurs en tant qu’écologistes.
Aucune alliance politique ou électorale n’est possible avec quelqu’un qui a franchi la ligne rouge
séparant la démocratie du totalitarisme le plus barbare.
C’est pourquoi Génération Écologie ne participera plus à la Nupes tant que Jean-Luc
Mélenchon en restera membre et que des responsables de la France Insoumise exprimeront les
mêmes propos et positions sur ces questions de valeurs et de principes.
Nous estimons qu’il y a urgence à ce que les écologistes ne puissent plus être associés à de telles
positions du fait de leur participation à la Nupes.
Nous appelons nos partenaires à la même clarification. Nous souhaitons que le groupe
écologiste à l’Assemblée nationale abandonne l’intitulé « groupe Écologiste – Nupes » et reprenne
son appellation « groupe Écologiste », comme au Sénat, afin de marquer clairement sa différence.
Une coalition unitaire porteuse d’avenir et d’un nouveau projet de société pour la transformation
écologique, sociale et démocratique de la France ne peut être basée que sur des valeurs claires.

Adoptée à l’unanimité le 11 octobre 2023

Les aides à la modernisation des flottes de pêches enfin facilitées et autorisées pour les RUP

Après six années de travail en continu avec la Commission européenne sur le dossier de la modernisation des flottesla proposition de Younous Omarjee pour autoriser le financement de la modernisation des flottes de pêche dans les régions ultrapériphériques (RUP) par des aides d’État été adoptée ce mercredi 4 octobre par la Commission européenne.

 

Younous Omarjee, Député européen, Président de la Commission du Développement Régional, a déclaré : « Je suis heureux que cette promesse de la Commission européenne ait été concrétisée par la Commissaire Elisa Ferreira. Je la remercie pour l’excellent travail en commun et son engagement personnel pour les RUP. C’est une nouvelle victoire pour tous les pêcheurs ultramarins. J’appelle aujourd’hui le gouvernement à saisir la balle au bond et à décliner immédiatement ce règlement européen en nouvelles mesures d’aides concrètes pour la modernisation des navires de moins de 12 mètres dans les RUP. »

 

Le 10 février 2017 la Commission parlementaire du Développement Régional (REGI) adoptait à l’unanimité le rapport de Younous Omarjee sur la gestion des flottes de pêche dans les régions ultrapériphériques. Après un intense travail avec les pêcheurs ultramarins, invités à Bruxelles pour défendre ce dossier, le Parlement européen demandait pour la première fois à la Commission :  « que les obstacles actuels devraient être levés afin de mieux répondre aux spécificités des RUP en autorisant le renouvellement et la modernisation des flottes traditionnelles ou artisanales qui débarquent la totalité de leurs prises dans les ports des RUP et contribuent au développement local et durable des filières de la pêche des RUP ».

 

Après de longue discussions et de nombreuses sollicitations, la Commission européenne a adopté ce 4 octobre 2023 une modification du règlement «de minimis» concernant le secteur de la pêche et de l'aquaculture (le «règlement de minimis dans le secteur de la pêche»).

 

Par cette révision, certaines opérations exclues du champ d'application du règlement de minimis sur la pêche seront exceptionnellement autorisées pour les régions ultrapériphériques de l'UE, afin de faciliter la modernisation des petits navires et de répondre, entre autres, aux problèmes de sécurité dans les RUP. Il s’agit là de mesures ciblées obtenues au titre de l’article 349 du traité sur le fonctionnement de l’UE.

Stérilisez, Aimez, Protégez

La CIVIS a le plaisir de vous informer que sa campagne de stérilisation des animaux
domestiques démarre officiellement ce mercredi 4 octobre 2023, à l’occasion de
la journée mondiale des animaux.
Avec près de 100 000 chiens et chats errants dans les rues de La Réunion, l’objectif
principal est de réguler l’errance animale, en mettant particulièrement l’accent sur
le renforcement des stérilisations.

La CIVIS lance ainsi une toute nouvelle campagne de communication intitulée
« STÉRILISEZ, AIMEZ, PROTÉGEZ », avec pour ambition de sensibiliser et mobiliser
les propriétaires d’animaux domestiques, pour les encourager à stériliser leurs
compagnons à quatre pattes. La stérilisation est en effet une mesure essentielle
pour assurer la santé et le bien-être des animaux et permet ainsi de contribuer à
limiter leur divagation.

QUELQUES CHIFFRES :
• Nombre de stérilisation en 2022 : 923 chats et chiens
• Une chatte stérilisée = 200 naissances évitées sur 3 ans
• Une chienne stérilisée = 20 naissances évitées sur 3 ans

 

Plus d’informations sur www.civis.re

ECO IMPACT LA RÉUNION : À LA CONQUÊTE DE LA CHINE POUR PROMOUVOIR LA MODE DURABLE ET RESPONSABLE

Saint-Denis, le 25 septembre 2023 – Du 28 août au 16 septembre 2023, ECO Impact, entreprise
réunionnaise de la mode responsable, a participé à deux des plus grands évènements de mode
internationaux : le Salon Intertextile/Chic de Shanghai et la China International Fashion Week de
Pékin. Principaux objectifs : promouvoir la mode durable et responsable auprès du public
chinois, apporter son soutien au secteur textile et habillement chinois en pleine mutation et
susciter de futures collaborations pour contribuer à une meilleure consommation de la mode
dans les deux territoires.
Pour cette première participation fructueuse, ECO Impact a exporté son expertise en matière de mode
durable et responsable en organisant une exposition grand public et des conférences pour promouvoir,
sensibiliser et alerter sur le sujet de la mode durable et responsable dans une Chine où le secteur textile
et de l’habillement est en pleine transition écologique. Les deux évènements ont attiré près de 150.000
visiteurs et ont eu un fort retentissement sur les média nationaux et internationaux ainsi que sur les
réseaux sociaux en Chine et dans le monde.
Haute couture, tradition et surcyclage. L’exposition a permis aux visiteurs de découvrir les différentes
facettes de la mode responsable et surtout les multiples possibilités de réemploi et de revalorisation de matériaux délaissés pour en faire des pièces de mode exceptionnelles. Une exposition de Parures qui
ont été réalisées avec des matériaux recyclés conjuguant savoir-faire traditionnel et haute couture. Elle a
compté une vingtaine de pièces de l’association Universal Love(*), une pièce de La Réunion conçue par
Johann Katt, et une parure fabriquée en chutes de tissus par la Famille Zeng, gardienne des traditions
vestimentaires chinoises. Elle a été enrichie par deux collections de vêtements de Noémie Devime Paris
et Maison Mourcel, deux designeuses françaises qui ont fait de l’upcycling, de l’utilisation des matériaux
estampillés comme déchets et du fait main leur credo créatif.
Développement de la coopération dans la mode responsable. L’accompagnement de la Chine dans
sa démarche vers la transition écologique du secteur textile et de la mode, le développement de la
coopération dans le domaine de la mode responsable ont été largement abordés entre les intervenants
et les participants. Les conférences ont permis de poser les réflexions à mener sur la transformation du
secteur de l’industrie textile et de la mode chinoise en adéquation avec les nouvelles exigences mondiales. Dans les panels d’intervenants aux conférences de Shanghai et de Pékin, des représentants
d’institutions et d’entreprises de la mode durable françaises et chinoises (le Consulat Général de France
à Shanghai et l’Ambassade de France à Pékin, Bureau RSE de la Fédération Chinoise du Textile et de
l’Habillement, Le French Bureau, l’ADEME, Refashion, VEOLIA, ICICLE, Reclothing Bank).
Échanges culturels et futures collaborations. En marge de l’exposition et des conférences, ECO
Impact s’est enrichie des traditions textiles et vestimentaires chinoises. Visite de manufactures textile, de musées de mode, échanges avec des écoles de mode, des designers et des entreprises engagées ont
été au programme pour créer des partenariats afin de contribuer efficacement à une meilleure
consommation de la mode à La Réunion et en Chine. Connecter les deux territoires et créer des
opportunités d’échanges professionnels, commerciaux, de formation et d’expériences dans le domaine
de la mode éthique, durable et responsable font partie des chantiers d’ECO Impact pour les années à
venir. Une collaboration entre ECO Impact, le French Bureau, VEOLIA et ICICLE est déjà initiée pour
organiser des évènements qui vont rassembler et faire connaître les créations de la mode responsable
des designers chinois et français, y compris ceux de La Réunion.
Avec le soutien de l’ADEME, les manifestations de Shanghai et de Pékin ont été organisées
conjointement avec le Bureau RSE de la Fédération Chinoise du Textile et de l’Habillement. La venue,
au vernissage de l’exposition à Pékin, de Mme GAO Lin, Directrice adjointe du district Yuzhong de la ville
de Chongqing, en charge de la culture, témoigne de l’intérêt porté par les autorités locales sur la
transformation de la mode et les collaborations qui peuvent être créées avec ECO Impact et La Réunion.
Suivies par plus de 3 millions de personnes, trois célèbres influenceuses chinoises, les Mamies Fashion,
sont également venues à l’exposition. Une médiatisation qui va permettre de susciter chez les jeunes un
engouement certain pour la mode durable et responsable, aussi bien en Chine qu’à La Réunion.

Hélène SARFATI-LEDUC
+33 662 13 76 00
hlnsarfatileduc@gmail.com
https://lefrenchbureau.com
Contacts média

Jing WANG-SCHMITT
+ 262 693 01 27 77
jing@lng.re
https://www.lng.re

ECO IMPACT LA RÉUNION : À LA CONQUÊTE DE LA CHINE POUR
PROMOUVOIR LA MODE DURABLE ET RESPONSABLE

une exposition consacrée aux vêtements upcyclés, réalisés par des artisans-couturiers et des
designers réunionnais,
l’annonce des résultats du concours de création de mode upcyclée lancé en début d’année,
un défilé de mode upcylée avec les pièces de l’exposition et du concours,
des ateliers avec les artisans-couturiers partenaires d’ECO Impact.
Et la suite à La Réunion ?
De retour de Chine après cette expérience exceptionnelle, ECO Impact prépare déjà la deuxième édition
de son évènement de mode durable et responsable à La Réunion. Accessible à tous, l’événement aura
lieu à la fin de l’année. Au programme, mise à l’honneur des talents locaux avec :

Invitée spéciale de l’évènement, Noémie Devime, designeuse climatique et fondatrice de la marque Noémie Devime Paris, présentera sa collection de vêtements upcyclée « Five Total Look », et
interviendra en tant que conférencière aux côtés de personnalités réunionnaises de la mode responsable.

Affaire statue de Labourdonnais Ce qu’on ne vous dit pas !

En réponse à une lettre envoyée au préfet de la Réunion par
l’association des Amis de Labourdonnais, rapportant aussi des
demandes du Collectif Réunionnais « Touche pas à ma statue »,
envoyée le 10 août dernier, le préfet regrette des propos excessifs et
contradictoires, selon lui, tenus de part et d’autre sur ce projet
d’aménagement, qui ont brouillé le sens de l’accord donné par l’Etat à
la mairie de Saint-Denis.


Monsieur Filippini informe à deux reprises, que la statue est propriété
de la mairie de Saint-Denis, et qu’elle a été inscrite à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques en raison de son intérêt
historique, et non de sa localisation.


Il salue, à juste titre, les valeurs militaires et patrimoniales de la
Caserne Lambert, lieu de mémoire et de présence institutionnelle
emblématique pour La Réunion. Il indique que le lieu prévu pour
accueillir Labourdonnais, est une cour d’honneur qui abrite déjà le
magnifique monument aux morts de la grande guerre, rapatrié de
Madagascar après la décolonisation de la Grande Île.


Nous lui remercions de nous informer sur ce monument rapatrié de
Madagascar, car, très peu de réunionnais en sont au courant. Quelques
personnes seulement ont accès à cette cour, qui n’est pas publique.
Cette information donnée par monsieur Philippini en personne,
confirme de fait, que l’objectif de la poignée de protagonistes, ayant la
maire de Saint-Denis en chef de file, est de transférer cette statue dans
une cour où elle sera soustraite du regard du grand public, trahissant le
principal objectif de nos ancêtres, qui l’ont conçue et installée en un
endroit proéminant de la place, pour être vue et honorée par le plus
grand nombre. Profitant des Journées Européennes du Patrimoine,
nous sommes allés voir de près cette fameuse « Cours D’honneur ».


Foutaise ! Elle est fermée au public même durant les JEP. Preuve que
ce que veut une infime minorité des Réunionnais, avec la complicité
de l’Etat, est un geste politique partisan et condamnable.


Monsieur le préfet utilise des mots convenables pour étayer les
arguments de Mme Bareigts, précisant les motifs de son projet
d’aménagement de la place et du déménagement de la statue, ceci, en
totale contradiction aux mots insultants, tenus par la maire, devant la
presse, sur le même sujet. Il signale d’ailleurs, comme étant d’une
importance historique, la présence de Jean-Marc Ayrault à l’occasion
de la présentation du projet. Or, ce monsieur, n’a aucune
représentation mémorielle dans cette affaire.


Monsieur Philippini invite cordialement le président des Amis de
Labourdonnais, à être présent lors de la réinstallation de la statue dans
sa nouvelle destination. Au président de l’association de juger la
pertinence de cette invitation.


Ce courrier assez long et courtois, ne répond à aucune des questions
formulées dans la lettre de l’Association ; notamment quelques-unes
juridiques majeures concernant la propriété du monument, le
processus de déménagement envisagé, et les démarches
administratives règlementaires.


Le mur attenant le monument a déjà été saccagé. L’écusson, pièce
importante de la sculpture a disparu. Le monument a été souillé
significativement à deux reprises sans que la mairie, propriétaire
désignée, ne s’en soucie le moins du monde. Des arbres centenaires
labelisés remarquables ont été abattus, sous prétexte que, mités.
Existe-t-il une expertise le prouvant ?


En conclusion, l’acceptation de ce projet clivant par le préfet de La
Réunion, contredit frontalement les propos du président de la
République « qu’aucun monument ne serait déplacé ». Et aussi, ceux
prononcés par madame Elisabeth Borne, première Ministre, prônant la
nécessité d’une concertation préalable avec le public en général, et la
nécessité d’avoir l’avis d’historiens compétents et reconnus.


Le Collectif « Touche pas ma Statue », qui signe cet article, ainsi que
l’Association de Amis de Labourdonnais, se réservent le droit de
déposer un recours en justice, dès que le dossier le permettra.

Le Collectif TPAMS

Affaire statue de Labourdonnais Ce qu’on ne vous dit pas !

En réponse à une lettre envoyée au préfet de la Réunion par
l’association des Amis de Labourdonnais, rapportant aussi des
demandes du Collectif Réunionnais « Touche pas à ma statue »,
envoyée le 10 août dernier, le préfet regrette des propos excessifs et
contradictoires, selon lui, tenus de part et d’autre sur ce projet
d’aménagement, qui ont brouillé le sens de l’accord donné par l’Etat à
la mairie de Saint-Denis.


Monsieur Filippini informe à deux reprises, que la statue est propriété
de la mairie de Saint-Denis, et qu’elle a été inscrite à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques en raison de son intérêt
historique, et non de sa localisation.


Il salue, à juste titre, les valeurs militaires et patrimoniales de la
Caserne Lambert, lieu de mémoire et de présence institutionnelle
emblématique pour La Réunion. Il indique que le lieu prévu pour
accueillir Labourdonnais, est une cour d’honneur qui abrite déjà le
magnifique monument aux morts de la grande guerre, rapatrié de
Madagascar après la décolonisation de la Grande Île.


Nous lui remercions de nous informer sur ce monument rapatrié de
Madagascar, car, très peu de réunionnais en sont au courant. Quelques
personnes seulement ont accès à cette cour, qui n’est pas publique.
Cette information donnée par monsieur Philippini en personne,
confirme de fait, que l’objectif de la poignée de protagonistes, ayant la
maire de Saint-Denis en chef de file, est de transférer cette statue dans
une cour où elle sera soustraite du regard du grand public, trahissant le
principal objectif de nos ancêtres, qui l’ont conçue et installée en un
endroit proéminant de la place, pour être vue et honorée par le plus
grand nombre. Profitant des Journées Européennes du Patrimoine,
nous sommes allés voir de près cette fameuse « Cours D’honneur ».


Foutaise ! Elle est fermée au public même durant les JEP. Preuve que
ce que veut une infime minorité des Réunionnais, avec la complicité
de l’Etat, est un geste politique partisan et condamnable.


Monsieur le préfet utilise des mots convenables pour étayer les
arguments de Mme Bareigts, précisant les motifs de son projet
d’aménagement de la place et du déménagement de la statue, ceci, en
totale contradiction aux mots insultants, tenus par la maire, devant la
presse, sur le même sujet. Il signale d’ailleurs, comme étant d’une
importance historique, la présence de Jean-Marc Ayrault à l’occasion
de la présentation du projet. Or, ce monsieur, n’a aucune
représentation mémorielle dans cette affaire.


Monsieur Philippini invite cordialement le président des Amis de
Labourdonnais, à être présent lors de la réinstallation de la statue dans
sa nouvelle destination. Au président de l’association de juger la
pertinence de cette invitation.


Ce courrier assez long et courtois, ne répond à aucune des questions
formulées dans la lettre de l’Association ; notamment quelques-unes
juridiques majeures concernant la propriété du monument, le
processus de déménagement envisagé, et les démarches
administratives règlementaires.


Le mur attenant le monument a déjà été saccagé. L’écusson, pièce
importante de la sculpture a disparu. Le monument a été souillé
significativement à deux reprises sans que la mairie, propriétaire
désignée, ne s’en soucie le moins du monde. Des arbres centenaires
labelisés remarquables ont été abattus, sous prétexte que, mités.
Existe-t-il une expertise le prouvant ?


En conclusion, l’acceptation de ce projet clivant par le préfet de La
Réunion, contredit frontalement les propos du président de la
République « qu’aucun monument ne serait déplacé ». Et aussi, ceux
prononcés par madame Elisabeth Borne, première Ministre, prônant la
nécessité d’une concertation préalable avec le public en général, et la
nécessité d’avoir l’avis d’historiens compétents et reconnus.


Le Collectif « Touche pas ma Statue », qui signe cet article, ainsi que
l’Association de Amis de Labourdonnais, se réservent le droit de
déposer un recours en justice, dès que le dossier le permettra.

Le Collectif TPAMS

OPÉRATION DE MAINTENANCE ANNUELLE CENTRE FUNERAIRE DU SUD

Le Centre Funéraire du Sud est une structure conçue pour tous les habitants de l’île.
Soucieuse d’offrir un service de qualité à ses administrés, la CIVIS doit effectuer
une opération de maintenance annuelle du système de filtration des appareils de
crémation. Celle-ci aura lieu du mercredi 20 et jeudi 21 septembre inclus.
Aussi, les crémations seront arrêtées pendant ces 2 jours et reprendront le vendredi
22 septembre 2023. Le centre funéraire reste néanmoins ouvert et fonctionnel durant
cette période de maintenance.
La CIVIS présente aux familles ses excuses pour la gêne occasionnée.
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez joindre le Centre Funéraire
du Sud en composant le numéro suivant : 0262 33 94 94

Semaine nationale du Sport-Boules : Animation à La Réunion !

BOULODROME DU BARACHOIS DE SAINT-DENIS*
SAMEDI 16 SEPTEMBRE 2023 DE 9H30 À 18 HEURES
ACTIVITÉS GRATUITES ET BOULES D'INITIATION PRÊTÉES


Le Sport-Boules, plus communément appelé « boule Lyonnaise » dans sa pratique traditionnelle, est représenté sur pratiquement toute la planète. 

C'est une discipline sportive de haut niveau de lancer qui s'exprime dans des situations de point en mouvement, de tir en course d’élan et de tir en course continue dont l'objectif final est la performance en précision.

 

 

Semaine nationale du Sport-Boules : Animation à La Réunion !

BOULODROME DU BARACHOIS DE SAINT-DENIS*
SAMEDI 16 SEPTEMBRE 2023 DE 9H30 À 18 HEURES
ACTIVITÉS GRATUITES ET BOULES D'INITIATION PRÊTÉES


Le Sport-Boules, plus communément appelé « boule Lyonnaise » dans sa pratique traditionnelle, est représenté sur pratiquement toute la planète. 

C'est une discipline sportive de haut niveau de lancer qui s'exprime dans des situations de point en mouvement, de tir en course d’élan et de tir en course continue dont l'objectif final est la performance en précision.

 

 

dégradation qualité de l'eau Cilaos

CILAOS : ATTENTION A L'EAU DU ROBINET

Suite aux derniers épisodes de pluies, la CIVIS informe ses abonnés de la commune de Cilaos, que l'eau distribuée au robinet peut présenter des signes de turbidité. Dans le cas où l'eau serait trouble, les abonnés sont invités à prendre leur précaution en ne consommant pas l'eau du robinet et ne l'utilisant pas pour la préparation des aliments et boissons ou à défaut en faisant bouillir l'eau au moins 3 minutes avant sa consommation. Un usage non alimentaire (toilette, WC, ménage...) est à privilégier.

La CIVIS remercie ses abonnés de leur compréhension

STOP à la Pandémie de la Malbouffe : Saint-Pierre Plus Verte soutient l’Appel « GOUTANOU » à la résistance afin de préserver notre cuisine réunionnaise !

Notre cuisine réunionnaise est un trésor. Depuis toujours, la richesse de notre gastronomie s'est
affirmée comme le reflet d'un héritage, un mélange d'histoires, de cultures et de saveurs.
Toutefois, avec la multiplication rapide des fast-foods, cette identité est en péril, tout
particulièrement à Saint-Pierre où la présence de ces enseignes est désormais disproportionnée
par rapport à sa population.
La "pandémie de la malbouffe", s'étendant bien au-delà de Saint-Pierre, menaçant non seulement
notre patrimoine culinaire, mais aussi la santé publique.
Face à cette menace grandissante, "Saint-Pierre Plus Verte", membre et signataire du collectif
Goutanou, s'engage résolument pour la préservation de notre richesse culinaire et le
développement de la production locale. Notre préoccupation s'étend non seulement à la
valorisation de notre patrimoine gastronomique, mais également aux enjeux sanitaires et
écologiques liés à la prolifération des fast-foods.
Nous appelons aujourd'hui les Saint-Pierrois à se joindre à nous en signant la pétition qui milite
pour une meilleure régulation de l'implantation des fast-foods et la promotion de la gastronomie
péi. Pour marquer notre détermination et sensibiliser davantage la population, une manifestation
du collectif Goutanou est organisée dans le cadre d’un pique-nique partage le dimanche 3
septembre 2023, à 10h, à proximité du nouveau McDonal’s, zone Canabady à Saint-Pierre.
De même, nous appelons nos élus locaux à prendre position sur le sujet et demandons aux
maires d’exploiter toutes les failles juridiques pour limiter l’implantation et la prolifération des fast-
foods afin de leur faire comprendre qu’ils ne sont plus les bienvenus. L’accueil à bras ouvert doit
céder la place à la résistance et au bras de fer, notamment à Saint-Pierre, devenue en quelques
années la CAPITALE des fast-foods à La Réunion !

Venez donc nombreux ! Soutenez la protection et la promotion de notre gastronomie, engagez-
vous pour la valorisation de la production locale. Montrez votre attachement à la richesse de notre 

île, à son patrimoine, à son futur. Ensemble, défendons le vrai goût de La Réunion, le goût de
chez nous, le Goutanou !

Emmanuel DOULOUMA

CROS LA RÉUNION 11ème JEUX DES ILES DE L’OCÉAN INDIEN

personnes au cours d’une bousculade qui a eu lieu ce vendredi soir à l’une des entrées du stade Barea où se tenait la cérémonie d’ouverture des 11ème Jeux des
Îles de l’Océan Indien.


Ce drame assombrit cette grande fête du sport, de la jeunesse et de l’amitié entre nos îles de l’océan indien.


Le CROS La Réunion et l’ensemble de la délégation de La Réunion présentent leurs condoléances attristées aux familles des victimes et à l’ensemble du peuple
malgache.


Qu’il soit assuré de notre soutien en cette terrible épreuve. »


Claude VILLENDEUIL,

Président

Lieutenant Laurent Rivière, nouveau chef du centre d’incendie et de secours de l’Entre-Deux

Le Service Départemental d’Incendie et de Secours de La Réunion (SDIS 974) annonce, dans le cadre de sa politique de renouvellement de l’encadrement du personnel et du développement des compétences, la prise de fonction du lieutenant Laurent Rivière, en tant que nouveau chef du centre d’incendie et de secours de l’Entre-Deux.

 

Présentation du nouveau chef de centre de l’Entre-Deux

 

Le Lieutenant de 1ère classe Laurent Rivière, âgé de 48 ans, est le nouveau chef du centre d'incendie et de secours de l'Entre-Deux.

 

Avec un parcours de 7 ans chez les sapeurs-pompiers, le Lieutenant Rivière a gravi les échelons et acquis une expérience diversifiée. Avant sa nomination à l'Entre-Deux, il a occupé le poste d'adjoint au chef de centre du centre de secours principal de Saint-Pierre. Il a également exercé en tant que chef de garde dans différents centres de secours principaux (Saint-Pierre et Saint-Denis), contribuant ainsi à la coordination des opérations de secours.

 

En plus de son parcours opérationnel, le Lieutenant Rivière a également développé une expérience de 14 ans dans des rôles administratifs, techniques et spécialisés. Il a occupé des postes tels que webmaster, chargé de mission projet d’établissement et responsable informatique au sein du SDIS de La Réunion.

 

En termes de formation, le Lieutenant Rivière possède des compétences variées. Il est formé en tant que formateur accompagnateur, chef de groupe feux de forêt, chef de groupe, Officier d’encadrement, accompagnateur de proximité et préventionniste de niveau 2. Il a également suivi la formation initiale de Lieutenant de 1ère classe.

 

Le Lieutenant Laurent Rivière apporte son expérience opérationnelle et sa polyvalence au poste de chef du centre d'incendie et de secours de l'Entre-Deux. Sa connaissance approfondie des opérations, combinée à ses compétences administratives et techniques, lui permet de diriger efficacement son équipe et de garantir la sécurité des habitants de la commune.

 

Bio express

 

Lieutenant de 1ère classe Laurent Rivière, 48 ans en couple, 1 enfant  

Chef du centre d’incendie et de secours de l’Entre-Deux

 

Expérience professionnelle 

 

SDIS 974

 

Parcours sapeur-pompier (7 ans d’expérience)

Depuis mai 2023 : chef du centre d’incendie et de secours de l’Entre-Deux

Mars 2020 – mai 2023 : adjoint au chef de centre du centre de secours principal de Saint-Pierre  

Octobre 2019 – février 2020 : chef de garde au chef de centre du centre de secours principal de Saint-Pierre    

Janvier 2018 – septembre 2019 : chef de garde au chef de centre du centre de secours principal de Saint-Denis    

Septembre 2016 – décembre 2017 : chargé de mission au centre de formation départementale

Septembre 2015 à aout 2016 : officier préventionniste au groupement prévention 

Septembre 2015 : nommé lieutenant de sapeur-pompier professionnel

 

Parcours personnel administratif technique et spécialisé (14 ans d’expérience)

2013 : réussite à l’examen de technicien principal

Juillet 2012 : webmaster

Septembre 2010-juin 2011 : chargé de mission projet d’établissement

Janvier 2010-aout 2010 : chef du bureau architecture technique SI

Décembre 2007 : réussite au concours de catégorie B « contrôleur de travaux »

Octobre 2001 – Janvier 2010 : responsable informatique du SDIS Réunion 

 

Formation et diplômes

Formateur accompagnateur

Chef de groupe feux de forêt

Chef de groupe

Accompagnateur de proximité

Préventionniste de niveau 2

Formation initiale de lieutenant de 1ère classe

Formation d’accès à l’emploi de Sergent

Formation de chef d’équipe

Formation initiale de sapeur-pompier de première classe

 

 

Le centre d’incendie et de secours de l'Entre-Deux 

 

Localisé rue des frères, le centre d’incendie et de secours de l’Entre-Deux est armé par 4 sapeurs-pompiers en garde postée.

 

Les sapeurs-pompiers de l’Entre-Deux ont géré 697 interventions en 2022. 

 

Effectif :

 29 sapeurs-pompiers dont :

- 11 sapeurs-pompiers professionnels 

-18 sapeurs-pompiers volontaires

 

2 personnes administratifs techniques et spécialisées

 

Armement :    

- 1 Camion-Citerne Feux de forêts (CCF)

- 1 Véhicule de Secours et d’Assistance aux Victimes (VSAV)

- 1 Camion-Citerne Rural Moyen / Secours Routier (CCRMSR)

- 1 Véhicule Léger Tout Terrain

- 1 Véhicule Léger

Festival des projets positifs péi sur PocPoc.re

6 projets péi qui déchirent ont besoin de VOUS !

La communauté PocPoc est heureuse de vous dévoiler les projets à impact positif à l’honneur sur la plateforme de financement participatif péi, PocPoc.re
 
 
Déjà de nombreuses contributions et un record battu !
De nombreux réunionnais et réunionnaises ont déjà contribué à financer plusieurs projets sur PocPoc. Un record a même été battu avec le projet "i Kronm sou la dan", financé en moins d'une semaine !
 
D'autres projets ont encore besoin de soutien pour financer des projets associatif et positifs pour le territoire. Et il n'y a pas de petit geste, toutes les actions comptent quand on fait appel à la force du collectif ????
 
????I kronm sou la dan
C'est un record de vitesse sur PocPoc… Mais attention, la campagne continue !
Lucile, Nadine et Patricia, 3 passionnées de nature animale, végétale (surtout si ça se mange) ont à cœur de diffuser leur superbe outil pédagogique et poétique et des ateliers au travers de sirandanes à croquer !
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???? Un Reg'Art sur l'île
La Délégation péi du Téléthon assure un lien de proximité auprès des personnes atteintes de maladies neuro-musculaires et de maladies rares. Pour réenchanter leur quotidien, l'association souhaite financer des ateliers avec des artistes et intervenants locaux pour créer des projets artistiques et culturels qui se prêtent à la découverte de l’île.
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?? Oser Rayonner !
La Maison de la Sororité a créé un programme unique pour accompagner les femmes à Oser Rayonner ! ????
Une superbe démarche d'entraide et d'apprentissage. En contribuant au projet, vous aidez l'association à rendre cet accompagnement accessible au plus grand nombre.
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????Alon Planté Marmay
Après avoir planté + de 4000 arbres sur l'île, Hisse Un Arbre lance un programme d'éducation à l'environnement pour initier nos marmay à la biodiversité.
Rejoignez-les dans l'aventure pour financer des ateliers sur la biodiversité, des sorties à la découverte des forêts de La Réunion et la création avec les enfants d'un arboretum !
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????Family Run
Sortez vos baskets, étirez vos muscles et préparez vous pour une journée incroyable ! L'association KA'FET Familial de Saint-André organise une journée sport et santé fabuleuse pour aider les enfants et leurs parents à bouger plus, à manger mieux et à bien se sentir dans leur peau.
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???? Lam la mèr lam la tèr
Entre art et gourmandise, soutenez l’émergence d’un podcast original qui met en avant les habitants et leur rapport intime à l’alimentation au travers d’un "récit de cuisine », avec Rouge Bakoly et la délicieuse Mamy de Les Pâtissières.
 
 
Et ce n'est pas fini !
Il y a encore quelques surprises à découvrir sur la plateforme !
 
https://www.pocpoc.re/
 
 

Lieutenant Eric Latchoumaya, nouveau chef de centre d’incendie et de secours de Sainte-Suzanne

e Service Départemental d’Incendie et de Secours de La Réunion (SDIS 974) annonce, dans le cadre de sa politique de renouvellement de l’encadrement du personnel et du développement des compétences, la prise de fonction du lieutenant Eric Latchoumaya, en tant que nouveau chef du centre d’incendie et de secours de Sainte-Suzanne.

 

Présentation du nouveau chef de centre de Sainte-Suzanne

 

Lieutenant Eric Latchoumaya, âgé de 60 ans est le nouveau chef du centre d'incendie et de secours de Sainte-Suzanne au SDIS 974, il assure ainsi la coordination des opérations de secours dans la région.

 

Le Lieutenant Latchoumaya possède une vaste expérience au sein du SDIS 974, ayant occupé divers postes de responsabilité. Avant sa nomination à Sainte-Suzanne, il a été Chef du centre d'incendie et de secours de La Montagne. Il a également exercé en tant qu'officier de compagnie au CTA/CODIS, officier CODIS et chef de salle au CTA/CODIS.

 

Son parcours professionnel comprend également des années d'engagement au centre de secours principal de Saint-Denis, où il a occupé les postes d'équipier, de conducteur et de chef d'agrès. Il a notamment participé à l'intervention sur le feu de l'aéroport de Gillot à Sainte-Marie. Le Lieutenant Latchoumaya a été recruté en tant que sapeur-pompier professionnel en 1992.

 

Avant de rejoindre le SDIS 974, le Lieutenant Latchoumaya a servi au sein de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Il a été engagé militaire et a été impliqué dans des opérations telles que les attentats rue Rosiers et à la gare de Lyon, ainsi que dans l'affaire des Irlandais de Vincennes. Il y a également effectué son service national.

 

En ce qui concerne sa formation, le Lieutenant Latchoumaya a acquis diverses compétences, notamment en transmission, en coordination de salle opérationnelle, en communication, en prévention et en instruction de conduite.

 

En reconnaissance de son engagement et de ses services, le Lieutenant Eric Latchoumaya a été décoré de la Médaille d'honneur des sapeurs-pompiers à l'échelon argent, ainsi que de la Médaille de la Défense Nationale avec l'agrafe "Sapeurs-Pompiers" à l'échelon Bronze.

 

 

Bio Express

 

Lieutenant Eric Latchoumaya, 60 ans, marié 3 enfants et 4 petits enfants

Chef du centre d’incendie et de secours de Sainte-Suzanne 

 

Expérience professionnelle

 

SDIS 974

Depuis le 15 mars 2023 : chef du centre d’incendie et de secours de Sainte-Suzanne

2020 – 2023 : chef du centre d’incendie et de secours de La Montagne

2019-2020 : officier de compagnie CTA/CODIS

2017-2019 : officier CODIS

2009-2017 : chef de salle CTA/CODIS.

2003-2009 : adjoint au chef de salle CTA/CODIS.

1992-2003 : équipier, conducteur, chef d’agrès au centre de secours principal de Saint-Denis

Intervention sur le feu de l’aéroport de Gillot (Sainte-Marie)

1992 : recruté en tant de sapeur-pompier professionnel au centre de secours de la ville de Saint-Denis

 

Brigade des sapeurs-pompiers de Paris

1983 – 1987 : engagé militaire : attentats rue Rosiers et gare de Lyon, affaire des Irlandais de Vincennes

1982 – 1983 : service national

 

 

Formation et diplômes

2018 : transmission niveau 2 – coordinateur de salle opérationnelle

2004 : formateur de niveau 2 – chef d’agrès - formateur échelle

2000 : communication

1998 : prévention

1996 : instructeur de conduite hors chemin de niveau 3

1994 : brevet national de moniteur de premiers secours – sauveteur secouriste du travail 

 

Décoration

Médailles d'honneur des sapeurs-pompiers échelon argent

Médailles de la Défense Nationale avec agrafe "Sapeurs-Pompiers" échelon Bronze

 

 

Le centre d’incendie et de secours de Sainte-Suzanne

 

Localisé rue de la Cayenne, le centre d’incendie et de secours de Ste-Suzanne est armé par 6 sapeurs-pompiers de jour et 4 sapeurs-pompiers de nuit en garde postée.

 

Les sapeurs-pompiers de Sainte-Suzanne ont géré 1575 interventions en 2022.

 

Effectif :

51 sapeurs-pompiers dont :

14 sapeurs-pompiers professionnels

36 sapeurs-pompiers volontaires

 

2 personnels administratifs, techniques et spécialisés

1 sapeurs-pompiers professionnels hors-rang           

 

 

Armement :    

-1 Fourgon Pompe Tonne Léger (FPTL)

-1 Camion-Citerne Feux de forêt (CCF)

-2 Véhicules de Secours et d’Assistance aux Victimes (VSAV)

-1 Véhicule de balisage et de signalisation (VBS)

- 1 Véhicule Léger de Commandement (VLC) 

 

 

Le logement sous haute tension…

La réforme des retraites nous a laissé un goût amer et le gouvernement est déjà passé à autre
chose et ne se préoccupe plus des problèmes des familles qui doivent faire face au quotidien à
l’inflation, la hausse du prix de l’énergie et aux freins vers l’accès au logement.
La valse de ministres ne changera rien à ces problèmes car l’aménagement de la ville doit
s’inscrire dans une politique globale de développement local de l’intercommunalité, en
concertation avec le Conseil départemental et le Conseil régional.
Notre île continue sa croissance démographique avec les naissances de notre territoire ou
l’apport des territoires voisins, une immigration de la région et de l’Europe qui entraînent de
nouveaux besoins.
Le prix du logement éloigne les familles des centres économiques et rend l’utilisation de la
voiture indispensable. Avec la géographie de notre territoire et le nombre croissant de
véhicules circulant sur notre réseau routier saturé, malgré des efforts, le coma circulatoire ne
fait que s’aggraver, sans autre alternative que le tout-voiture, maintenant que la Région a
besoin de nos idées pour penser à la mobilité… Elle ne voit pas les problèmes quotidiens de
déplacement et n’a donc aucune solution à ce jour … nous en avons donc encore pour des
années à souffrir des bouchons de plus en plus gratinés !
Le besoin en logements est immense et dans ce contexte, la classe moyenne est oubliée, prise
entre le prix inaccessible des biens immobiliers et un parc locatif saturé.
La rentabilité des biens en location saisonnière, les contraintes d’un bail de location classique
pour les propriétaires, jouent également sur la raréfaction des biens disponibles à la location.
Le logement social manque de crédits et de terrains constructibles, les délais d’attente pour
leur obtention, n’ont jamais été aussi longs et incertains !
Des mesures urgentes s’imposent comme :
- L’encadrement des loyers pour notre région avec des offres tendues, comme dans les
grandes villes de métropole et surtout un régime fiscal plus intéressant pour les
bailleurs privés avec des mesures incitatives pour augmenter les offres et limiter la
tendance vers l’augmentation des locations saisonnières,
- La révision du plan d’aménagement régional pour libérer des terrains pour la
construction avec des coûts raisonnables pour un habitat abordable et pour mettre en
place des lotissements communaux pour faciliter l’accession à la propriété des revenus
moyens.
Cela entraînera une confrontation avec l’Etat et ses services qui n’ont toujours qu’une
vision hexagonale du territoire réunionnais alors que le droit à un logement décent et
indépendant devrait désormais être garanti à toute personne qui n’est pas en mesure d’y
accéder par ses propres moyens ou de s’y maintenir et l’Etat est le garant du respect de ses
droits.
Nous invitons tous ceux qui ont le même regard que nous, à nous rejoindre pour former un
collectif de défense du droit au logement et pour une meilleure qualité de vie, pour
engager des recours pour le respect du Droit au logement, en concertation avec des
professionnels.
Nos parlementaires sont à mille lieux de ces problèmes, c’est à la population de prendre
les choses en main pour l’avenir de notre île.


Jean Gaël ANDA
Elu de l’opposition à Saint-Pierre

Capitaine Gilles Turpin, nouveau chef du centre d’incendie et de secours de Saint-Louis

Le Service Départemental d’Incendie et de Secours de La Réunion (SDIS 974) annonce, dans le cadre de sa politique de renouvellement de l’encadrement du personnel et du développement des compétences, la prise de fonction du capitaine Gilles Turpin, en tant que nouveau chef du centre d’incendie et de secours de Saint-Louis. Il remplace le commandant Nicolas Folio, 46 ans, qui a assuré cette fonction durant les quatre dernières années et qui est nommé chef du centre de secours principal de Saint-Pierre.

 

 

Présentation du nouveau chef de centre de Saint-Louis

 

Capitaine Gilles Turpin est le nouveau chef du centre d’incendie et de secours de Saint-Louis. A 41 ans, il dispose déjà d’une solide expérience du métier. En effet, avant sa nomination à Saint-Louis, il a occupé plusieurs postes à responsabilités au sein du SDIS de La Réunion, notamment celui de chef de service au groupement formations chargé de la mission Jeunesse et celui de chef du service de La Défense Extérieure Contre l’Incendie (DECI) au groupement prévision. Il a aussi été chef du centre de secours principal de Saint-Paul entre avril 2012 et février 2018. Le capitaine Turpin est diplômé de plusieurs formations spécialisées, notamment celles de chef de colonne Feux de Forêts, de chef de cellule mobile d'intervention chimique de niveau 3, et de préventionniste de niveau 2. Il est également titulaire d'un brevet de télépilote de drone et est chef d’équipe cellule mobile d'intervention radiologique niveau 2. Particulièrement à l’aise dans les matières scientifiques, en 2004, il a obtenu une maîtrise de physiques appliquées à l’université de La Réunion. Il est marié et père de 2 enfants.

 

Pesticides dans les champs de cannes, c’est toujours NON !

Après la communication du propriétaire des usines sucrières de La Réunion en faveur de la réintroduction des herbicides dans les champs de cannes, la campagne concertée du lobby de l’agro-chimie se poursuit. Les syndicats de planteurs majoritaires à la Chambre d’Agriculture ont manifesté jusqu’à Saint-Denis ce mercredi 12 avril 2023. Cette pression des planteurs a, a priori, porté ses fruitspuisque la Direction de l’Agriculture a promis la ré-autorisation d’un herbicide.

Les écologistes dénoncent cette régression environnementale et demandent au Préfet de faire respecter la réglementation d’interdiction des pesticides à La Réunion. Pour la santé des travailleurs des champs, pour les consommateurs réunionnais, pour le respect du Vivant, des sols et pour une eau de qualité, il est impératif d’interdire l’usage des intrants chimiques dans l’agriculture réunionnaise et de limiter au maximum toutes sortes de pollutions à La Réunion.

Les écologistes sont convaincus que la profession agricole à La Réunion et les chercheurs de nos laboratoires sont capables de trouver des solutions innovantes pour faire de notre territoire insulaire, un exemple à suivre pour sortir des pesticidesNous pouvons montrer au Monde un modèle agro-écologique assurant à la fois la souveraineté alimentaire de l’île et la production de sucres bio et spéciaux.

Ensemb, nous lé kapab !

 

Vincent Defaud, porte-parole départemental et référent Ouest de Génération Écologie La Réunion

 

Mission patrimoine : l’ancienne chapelle Sainte-Jeanne-d’Arc de Saint-André retenue

Mission patrimoine : l’ancienne chapelle Sainte-Jeanne-d’Arc de Saint-André retenue

Ce jeudi 16 mars, la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a dévoilé 
les 18 sites emblématiques retenus pour l’édition 2023 de la mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et la Française des jeux (FDJ).

Dix-huit projets emblématiques du patrimoine des régions de métropole et collectivités d’outremer sont retenus chaque année, selon quatre critères principaux :
• l’intérêt patrimonial et culturel ;
• l’état de péril ;
• la maturité du projet ;
• son impact sur le territoire ;
• le projet de valorisation.

L’intérêt patrimonial de l’ancienne chapelle Sainte-Jeanne-d’Arc de Saint-André

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Église catholique poursuit sa politique de construction d’édifices cultuels. Dans ce contexte, le bâtiment est édifié sous l’impulsion du père Bombenger. Sa construction commence en 1943, juste après la libération de l’île en novembre 1942 par les Forces françaises libres. Dans un contexte difficile, sa construction démarre lentement mais prend son essor en mai 1944 suite à un appel à dons. L’édifice se distingue par un travail de la pierre volcanique, alternée avec un mortier en stuc. Sa toiture en bardeaux est arrachée par les vents du violent cyclone de janvier 1948. Elle est ensuite refaite en tôle. La rénovation de l’église en 1960, suivie deux ans plus tard du passage du cyclone Jenny, conduit à un nouvel épisode de reconstruction de sa charpente et de sa couverture. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2012.

Le projet de valorisation

L’édifice est aujourd’hui fermé au public pour des raisons de sécurité. Des diagnostics ont été réalisés dans le cadre du nouveau programme de rénovation urbaine lancé dans le centre-ville de Saint-André, commune bénéficiaire du programme « Action Cœur de Ville ». Un projet a été établi pour répondre aux besoins du territoire en matière de création et de diffusion culturelles. L’ancienne chapelle accueillera ainsi un tiers-lieu artistique composé d’un
espace ouvert modulable et d’un espace d’exposition. Il proposera diverses activités : création artistique, résidence d’artistes, diffusion de petites formes de spectacle vivant, rencontres et échanges avec le public, conférences et ateliers tout public.

L’état de péril

En avril 2018, la tempête tropicale Fakir endommage fortement l’édifice et détruit totalement sa toiture en tôle, qui s’effondre dans la rue et à l’intérieur du bâtiment, arrachant au passage le haut du pignon ouest. Aujourd’hui l’édifice est exposé aux intempéries et l’humidité dégrade les maçonneries. Un périmètre de sécurité a été installé autour du site, qui n’est plus accessible au public.

Nature des travaux à réaliser

Les objectifs des travaux sont la sécurisation et la réhabilitation de l’édifice, permettant de lui conférer une vocation culturelle et artistique :
• Consolidation des fondations et des maçonneries ;
• Construction de nouvelles charpente et couverture ;
• Réalisation de menuiseries extérieures et intérieures à l’identique ;
• Restauration des parements extérieurs avec mise en œuvre d’enduits à la chaux au droit des zones purgées et rejointoiement des éclatements.

La création d’une extension contemporaine pour abriter les lots techniques de la future salle polyvalente sera réalisée ultérieurement (hors Mission patrimoine).

Démarrage des travaux : mai 2023
Fin des travaux : décembre 2023

7 sites soutenus par la Mission patrimoine depuis 2018 à La Réunion

L’appel à projets est ouvert sur le site missionbern.fr/signaler-un-site. Propriétaires, associations, communes et passionnés de patrimoine sont invités à identifier les sites en péril partout en France. Ces signalements peuvent être effectués tout au long de l’année.

Depuis la première édition en 2018 : 5 500 sites en péril ont ainsi été signalés, dont plus de 700 nouveaux sites pour l’édition 2023, et des millions de joueurs participent chaque année aux jeux de grattage et de tirage « Mission Patrimoine » de la FDJ. La Mission patrimoine a aidé 762 sites pour leurs travaux de restauration, dont 108 projets emblématiques du patrimoine régional et 654 sites départementaux. Aujourd’hui, plus de 60 % sont
d’ores et déjà sauvés ou sur le point de l’être. 230 sont terminés et 240 chantiers sont en cours.


Pour la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak : « Restaurer le patrimoine ce n’est pas uniquement rénover de « vieilles pierres », c’est restaurer un imaginaire, une histoire, les rêves qui les ont construits, c’est offrir une nouvelle vie à un lieu, l’ouvrir aux habitants, y accueillir des projets qui créent du sens et du lien. C’est la 6ème année que le Loto du patrimoine permet de fédérer les énergies et de construire un nouveau mode de partenariat entre les services de l’Etat et une myriade de porteurs de projets (communes, propriétaires privés, associations…). Il est un formidable catalyseur de mobilisation citoyenne. Derrière chaque site sauvé, ce sont des habitants engagés qui se battent pour faire revivre leur patrimoine, des bénévoles qui suivent les chantiers, des entreprises locales et des artisans qui portent au quotidien la passion du patrimoine et les savoir-faire de nos régions. »

Pour Stéphane Bern : 
« Pour cette 6ème année du loto patrimoine, ces 18 nouveaux sites emblématiques reflètent une fois encore la diversité de notre précieux patrimoine : qu’il soit agricole ou vernaculaire, industriel ou ouvrier, religieux consacré ou désacralisé, archéologique, château ou maison d'illustre… le patrimoine est l’affaire de tous. Ces monuments ce sont les Français qui me les ont désignés sur la plateforme participative missionbern.fr ! La Mission que je porte, aidé de la Fondation du patrimoine et du Ministère de la Culture est là pour les accompagner, non seulement à sauver ces monuments mais à leur assigner si nécessaire une nouvelle vocation éducative et inclusive afin de le transmettre de façon pérenne aux futures générations. Le patrimoine c’est de la culture à portée de main et un facteur d’égalité dans tous les territoires. Nous devons collectivement en prendre soin. »

Pour le président de la Fondation du Patrimoine, Guillaume Poitrinal : « Le Loto du patrimoine est un très grand succès. Les 900 bénévoles de la Fondation du patrimoine relèvent partout en France le défi d’identifier et de sauver de la ruine et de l’oubli des trésors du patrimoine local. Mais les besoins sont immenses et il reste tant à faire. La Fondation du patrimoine a à cœur de renforcer ses moyens pour rendre la France plus belle. »

Pour la présidente directrice générale de La Française des Jeux, Stéphane Pallez : « Nous sommes très heureux de contribuer, pour la sixième année consécutive, à la Mission patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril. La nouvelle édition des jeux Mission Patrimoine aura pour objectif de sensibiliser le plus grand nombre de Français dès le mois de septembre, traditionnellement dédié à cette grande cause avec les Journées européennes du patrimoine. Nous sommes fiers que cette offre de jeux ait déjà permis de réunir plus de 125 millions d’euros et contribué à la restauration de plus de 750 sites sur l’ensemble du territoire. »

49-3 sur les retraites : il est temps d’abolir le présidentialisme

Le gouvernement vient d’engager sa responsabilité en activant l’article 49-3 de la Constitution sur le projet de loi portant le report de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, que nous combattons depuis le début.

Ce choix politique signifie que le Président de la République n’a pas de majorité pour voter cette réforme injuste et anti-écologique. 

Comme le souligne Quentin Guillemain, porte-parole national de Génération Écologie, il est très grave pour la démocratie que cette réforme puisse être adoptée sans qu’à aucun moment l’Assemblée nationale n’ait eu à se prononcer sur la retraite à 64 ans. 

C’est le fait d’un système institutionnel présidentialiste que nous voulons abolir. Face à l’ampleur de la mobilisation historique des citoyennes et des citoyens contre cette réforme, le Président n’a plus comme seul recours que les armes monarchistes de la Vème République.

Génération Écologie renouvelle son soutien aux initiatives qui seront prises par l’intersyndicale et appelle à l’adoption de la motion de censure transpartisane déposée par les groupes écologistes et de gauche à l’Assemblée nationale.

 

Vincent Defaud, porte-parole départemental et référent Ouest de Génération Écologie La Réunion

 

 

Prévention du mal-être et du risque suicidaire L’État accompagne les agriculteurs Réunionnais

La prévention du mal-être et du risque suicidaire dans le milieu agricole fait partie des préoccupations majeures de l’État. Une mission interministérielle pilotée au niveau national développe différents outils à mettre en œuvre pour repérer et accompagner les agriculteurs concernés.

Jérôme Filippini, préfet de La Réunion, a installé le 28 novembre 2022 un comité de pilotage afin de décliner localement ces outils, comprenant différents services de l’État ; à savoir la direction de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DEETS), la direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF), la caisse générale de sécurité sociale (CGSS), l’agence régionale de santé (ARS) ainsi que le centre régional de prévention du suicide et la chambre d’agriculture.

 

Les objectifs du comité sont les suivants :

-       créer de la connaissance sur la thématique "mal-être et suicide en agriculture à La Réunion" ;

-       communiquer auprès des agriculteurs sur les dispositifs d’accompagnement existants ;

-       renforcer le partenariat pour un meilleur accompagnement des agriculteurs (économique, social, voire prise en charge de soins) ;

-       étendre un réseau de sentinelles formées à la reconnaissance de signes de mal-être psychologique au sein du monde agricole, afin de mieux repérer les agriculteurs en souffrance et les orienter vers une prise en charge adaptée.

 

Aujourd’hui, tout agriculteur souhaitant un accompagnement peut contacter la cellule « agriculteurs en difficulté » de la chambre d’agriculture au 02 62 94 25 94.

Tout agriculteur en situation de souffrance ou ayant des idées suicidaires peut contacter le centre de prévention suicide au 3114, disponible 7 jours/7 et 24h/24.

Réaction à un article titré "Mendicité et vagabondage agressifs : "Un sérieux problème de sécurité"

Insécurité et misère au centre-ville de Saint-Pierre : Nous demandons des comptes au maire !

Nous apprenons dans un article de presse titré « Mendicité et vagabondage agressifs : "Un sérieux problème de sécurité" » que le comportement agressif d’un seul individu fréquentant quotidiennement le centre-ville de Saint-Pierre semble entrainer un véritable climat d’insécurité chez commerçants et des usagers. En ce sens nous demandons des comptes au maire de Saint-Pierre sur les faits dénoncés par le média le 19 novembre 2022 qui précise que « la mairie n’a pas souhaité répondre à la demande des commerçants » .

A part un arrêté anti-mendicité largement condamné par l’opinion publique et jugé ILLEGAL par la justice, quels ont été les moyens mis en place par la municipalité pour lutter contre certains comportements délictueux ?

Ainsi, il est nécessaire de rappeler au 1er magistrat de la ville les responsabilités du maire en matière de police administrative et judiciaire.

Le maire est l'autorité de police administrative au nom de la commune. Il possède des pouvoirs de police générale lui permettant de mener des missions de sécurité publique, tranquillité publique et salubrité publique. De plus il détient des pouvoirs de police spéciale notamment en cas de danger imminent pour la sûreté des personnes où il peut ordonner l’internement d’office des individus dont le comportement révèle des troubles mentaux manifestes.

Le maire est le « premier flic » de sa commune, avec ses adjoints il est officier de police judiciaire, et commande la police municipale.

A ce jour, le maire de Saint-Pierre dirige la plus grosse police municipale de La Réunion fort de 49 policiers municipaux et une possibilité de recruter 13 agents supplémentaires sur des postes vacants. (Tableau des effectifs présenté au conseil municipal au mois de décembre 2021).

Ce même tableau des effectifs démontre que la mairie de Saint-Pierre n’a plus aucun gradé (c’est-à-dire directeur de police municipal-cadre A et chefs de service de police municipale-cadre B) pour diriger ses policiers municipaux en catégorie C.

C’est une véritable hypocrisie politique de faire croire aux Saint-Pierrois et aux commerçants que la solution à leur problème se résumait à un arrêté anti mendicité qui bafoue les libertés fondamentales des personnes les plus vulnérables de notre société alors qu’ils requièrent toute notre attention.

Si certains comportements isolés, décris dans la pétition remise à la presse, constituent des troubles à l’ordre publique, l’arsenal pénal permet d’y mettre fin.     

Par mon expérience, la solution pour rétablir un climat de sécurité c’est la présence policière constante et importante qui contribue principalement à diminuer toutes formes d’incivilités et d’insécurités.

C’est pour cela que nous demandons au maire et à son conseil municipal :

  1. De renforcer les patrouilles de surveillances pédestres et cyclistes au centre-ville
  2. De procéder au recrutement des policiers municipaux manquants sur les 13 postes vacants
  3. De reconstituer la hiérarchie de la police municipale par le recrutement d’un directeur de police municipal et des chefs de services, des techniciens de la sécurité, qui sauront capables d’accompagner la municipalité sur les actions sécuritaires de la ville.

Enfin, face à la misère sociale présente dans nos rues, il est temps d’agir, non pas seulement avec des solutions d’urgences, mais avec des solutions durables. Nous souhaitons vivement que la municipalité Saint-Pierroise, à travers de son CCAS, du CIAS et de ses 5 conseillers de la majorité départementale, engage les moyens nécessaires pour la mise en place d’une politique d’accompagnement adaptée aux difficultés et aux souffrances des femmes et des hommes qui dorment dans nos rues en leur redonnant bien-être et dignité.     

                                                                                                                                                                                                                                      

 

 Emmanuel DOULOUMA

  Responsable de Saint-Pierre + Verte

   Opposition citoyenn

VILLAGE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION

 

La CIVIS organise le mercredi 9 novembre prochain le 1er Village de l’Emploi et de la Formation
en partenariat avec la mairie de L’Étang-Salé sur le site du Blue Bayou.


En cette période de précarité économique pour de nombreuses personnes, la CIVIS souhaite
marquer son engagement vis-à-vis de l’emploi local et de la formation.


Ainsi, ce ne sont pas moins de 40 entreprises qui sont mobilisées pour proposer aux
participants plus d’une centaine d’offres d’emploi, de formations, un job dating... autour des
métiers de services à la personne, de l’hôtellerie-restauration, de l’agriculture, du transport,
du commerce, du BTP, de la santé et de l’industrie agro-alimentaire.


Cette matinée est également dédiée à l’accompagnement et à l’insertion professionnelle
avec trois partenaires d’envergure que sont le Pôle Emploi, le Département ou encore la
Mission Locale.


La CIVIS et la mairie de L’Étang-Salé vous donnent donc rendez-vous avec votre CV le
mercredi 9 novembre 2022 de 9h à 13h sur le site du Blue Bayou (près de Croc-Parc) au
Chemin Village à L’Étang-Salé.

La CIVIS

Marché forain au Tevelave le 04 septembre plantes endémiques et médicinales

Notre association Marché La Kour organise pour le Dimanche 04 Septembre 2022 son Marché forain au Tévelave sur le boulodrome avec comme thème "les plantes endémiques et médicinales". Le but de cet événement est de promouvoir les producteurs de notre terroir et de dynamiser le village créole du Tévelave.

Nous souhaitons vous convier à venir le couvrir et ainsi participer à sa diffusion auprès du grand public.

En effet, nous aimerions dynamiser le village du Tévelave et faire connaître nos producteurs ainsi que nos intervenants tels que : 

Mr Raymond Lucas, membre de" l'Association des Amis des plantes et de la Nature" et 

" La Pépinière Hibiscus"de Mr Daniel Lépinay, pépiniériste des plantes endémiques.

Ce jour , un marché forain aura lieu de 08H30 à 13H. 

Il y aura nos producteurs, une chasse aux plantes endémiques pour les enfants, des structures gonflables, des ateliers pédagogiques et créatifs, vente de riz chauffé, de café grillé, d'infusions et  le chanteur JOE Vany .

Le tout sera animé par l'animateur Léonus.

L’enseignement professionnel maritime fait aussi sa rentrée

Mardi 16 août à La Réunion et mercredi 24 août à Mayotte, les élèves de l’enseignement professionnel maritime ont également fait leur rentrée. Ce sont ainsi 139 jeunes qui ont embarqué pour rejoindre leurs classes au sein d’un cursus les destinant aux métiers de marins.

 

 

Trois établissements proposant des formations initiales maritimes

 

Dans le bassin sud océan Indien, trois établissements proposent des formations maritimes agréées par l’État dans le cadre de la formation initiale :

 

-          L’école d’apprentissage maritime de La Réunion (EAMR) https://ecolemaritime.re

Elle dispose de trois classes conduisant au baccalauréat professionnel maritime polyvalent pont-machine ;

-          Le lycée professionnel Léon de Lépervanche, situé au Port http://lycee-lepervanche.ac-reunion.fr

Il dispose de deux classes pour le CAP maritime ;

-          L’école d’apprentissage maritime de Mayotte http://www.eam2.fr

Elle dispose également de deux classes pour le CAP maritime.

 

Les classes qui comptent de 16 à 25 élèves permettent un apprentissage de qualité et en grande proximité avec les équipes pédagogiques. Les élèves bénéficient d’un temps important de formation technique en ateliers (mécanique, électricité, simulateur de navigation…) ou lors de stages pratiques (lutte contre l’incendie, embarcations de sauvetage, communications radio, formation médicale…).

Leur formation professionnelle comporte également des périodes essentielles de stages à bord de navires ou dans des structures maritimes à terre. Enfin, le temps de la formation permet aussi la découverte ou la pratique d’activités nautiques (voile, plongée…).

 

Les élèves sont originaires de l’ensemble du territoire réunionnais et mahorais. L’internat de l’EAMR permet notamment d’accueillir 30 jeunes venant des différentes microrégions de l’île et notamment des hauts de La Réunion. Le lycée Lépervanche dispose également d’un internat.

 

 

Des métiers divers et une progression tout au long de la vie

 

L’enseignement professionnel maritime conduit principalement aux métiers de marins du commerce, de la pêche et de la plaisance professionnelle en permettant aux jeunes de disposer, dès la sortie de leur CAP ou de leur Bac Pro, d’une qualification leur permettant d’embarquer comme matelot, mécanicien, second capitaine, patron de pêche… Les compétences acquises peuvent également leur permettre de s’orienter vers la Marine nationale ou dans des emplois à terre dans les entreprises maritimes (mécanicien naval, frigoriste…).

 

Une poursuite d’étude est aussi envisageable à La Réunion, du CAP vers le Bac Pro maritime ou dans des secteurs connexes comme la maintenance nautique ou dans l’enseignement maritime supérieur en métropole : en BTS ou à l’école nationale supérieur maritime (ENSM) sur des cursus d’ingénieur ou d’officier.

 

Le secteur maritime promeut également des développements de carrière via la formation continue. Les marins reviennent ainsi régulièrement fréquenter les bancs des centres de formation à La Réunion et Mayotte, pour maintenir leurs compétences grâce aux formations de revalidation et recyclage des titres, acquérir de nouvelles compétences techniques et accéder à des fonctions d’encadrement ou de commandement sur des navires plus importants.

                                                                          

Viaduc de la NRL : presqu’un an de plus pour rien !

La nouvelle majorité régionale n’a cessé de retarder l’ouverture du viaduc au grand public. Après 14 mois de faux motifs (par exemple des fissures qui n’existaient pas), elle n’a cessé de reporter un ouvrage achevé depuis décembre 2021. Preuve en est : de gros camions y roulaient. Ce retard, incompréhensible, malgré des explications confuses relève manifestement de la politique politicienne.


Enfin ce bel ouvrage est livré.

L’opposition s’en félicite sans mésestimer les difficultés à venir : le tronçon La Grande Chaloupe-La Possession, l’entrée Ouest de Saint-Denis, etc...

Jean Jacques MOREL

Lettre ouverte à l’ensemble de nos députés de la République !

Que vous ayez ou non voté dans cette nuit de dupe ; cette loi sur l’indexation des retraites, vous devriez réagir. Comment comprendre un tel comportement ! digne de voyous, non-respect de notre constitution. J’ose vous rappeler que par votre élection vous êtes les représentants de la république et vous devriez le comprendre et l’assumer.

Comment un élu de la république peut admettre que son vote soit remis en question ? A croire que la démocratie n’existe plus. Dans notre république, les ROBESPIERRE, LES Danton doivent se retourner dans leurs tombes. Notre jeune président a -t-il le droit de prendre une telle décision ? aurait-il le droit d’annuler un vote ? A quoi servent nos députés ?

Vous aviez voté pour une cause juste, Une réévaluation des retraites, la retraite des plus pauvres. Nous ne parlions que de la retraite Sécurité Sociale, ceux qui ne touchent qu’un peu plus de 1000.00€. OUI c’est sur 5.5% d’augmentation que vous votiez. Encore une fois nos retraités, nos anciens seront mis à contribution. Vous n’aurez que 4%, avec 3 mois de retard, attendons le 9 septembre, Pourrions-nous dire Merci au président de la République ?

Après cette mascarade, ce foutage de gueule. L’association intergénération que je préside vous propose certaines mesures pour nos retraités présurés depuis 2012 !

Nos propositions :

Sur le taux de la CSG, nous avons plusieurs taux avec des références selon la valeur de la retraite. L’association intergénération vous propose de revoir vos copies !

Premièrement plus de retrait CSG pour toutes retraites inférieures à 2 000.00€.                                     Deuxièmement un taux fixe pour les retraites allant de 2000.00 à 3000.00€ ,3% serait dans une logique d’effort national. En ce qui concerne les retraites très élevées une taxation forte ne rendra pas ces retraités dans la pauvreté !

Notre courrier se terminera par une réflexion que nous entendons lors de nos rencontres sur l’indexation des retraites. Il le faut cette indexation, mais jusqu’où ? 4 % DE 1000.00€ ou de10 000.00€ mathématiquement c’est identique mais réellement lors de votre passage dans nos magasins en ce qui concerne le cout l’importance est grande.

Mon association et moi-même vous souhaite une excellente mandature, évitez donc ce genre d’erreurs, et soyez enfin à l’écoute de ce peuple IL vous en sera reconnaissant et retrouvera n’en doutons pas le chemin des urnes, respectueusement.

Daniel FAIVRE le Président

Association intergénération

 

Covid-19 à La Réunion Point de situation hebdomadaire

Du 25 au 31 juillet 2022 à La Réunion, le nombre de cas hebdomadaires se stabilise avec 5 823 nouveaux cas contre 5 687 la semaine précédente.

 

Le taux d’incidence s’établit donc à 670 pour 100 000 habitants (contre 655 la semaine dernière).

 

Le taux de positivité se stabilise également : 30 % (contre 28 % la semaine précédente).

 

A ce jour, 5 lits de réanimation sont occupés par des patients positifs à la Covid-19.

 

Au cours des 7 derniers jours, 7 décès liés à la Covid-19 sont à déplorer.

4 personnes n’étaient pas vaccinées ou présentaient un schéma vaccinal incomplet et présentaient des comorbidités. Les 3 personnes vaccinées présentaient des comorbidités.

 

Au regard de la situation épidémiologique, il convient plus que jamais de :

 

-          respecter les gestes barrières : port du masque dans les lieux clos, aération régulière des pièces, lavage des mains, dépistage en cas de symptômes ;

 

-          se faire vacciner pour se protéger des formes graves de la maladie (primo-vaccination ou doses de rappel).

Aide exceptionnelle pour les transporteurs publics routiers Le dépôt des recours est ouvert jusqu’au 31 août 2022

Le plan de résilience économique et sociale mis en place par le Gouvernement pour répondre aux effets induits par la hausse brutale du prix des produits pétroliers prévoit notamment une aide forfaitaire aux véhicules des entreprises de transport public routier et de négoce d’animaux vivants.

 

Ouverture d’un nouveau téléservice pour le dépôt des recours

 

Pour bénéficier de l’aide forfaitaire au véhicule, les entreprises de transport public routier ou de négoce d’animaux vivants devaient s’inscrire en ligne avant le 31 mai 2022 inclus.

 

Les entreprises ayant procédé à cette inscription dans les délais n’ont aucune autre démarche à effectuer pour bénéficier de l’aide.

 

Les entreprises n’ayant pas effectué les démarches avant le 31 mai ont jusqu’au 31 août 2022 inclus pour obtenir l'aide ou la révision d'un montant d'aide déjà versé en déposant un recours en ligne sur une nouvelle plateforme dédiée :

https://recours-aide-aux-transporteurs.asp-public.fr/aidtransp/recours/

 

Le traitement des recours déposés par les entreprises est assuré par l'Agence de services et de paiement (ASP), qui informe par courriel les entreprises des conclusions suite à l’instruction de leur recours.

Dépôt de recours en ligne

Pour déposer un recours sur le nouveau téléservice, l’entreprise doit se munir des éléments suivants :

-          Numéro de SIRET, 

-          Numéro de licence (à l’exception des entreprises de négoce d’animaux vivants), 

-          Selon la situation : Code APE (NAF) valide au 01/03/2022, adresse électronique, numéro de téléphone mobile, numéro de dossier d’aide.

     

Différentes pièces justificatives pourront également être demandées en fonction des types de recours (certificat d’immatriculation, autre attestation…).

 

Les premiers paiements issus de l’examen des recours interviendront à partir du mois d’août 2022.

Service d'assistance aux utilisateurs

Pour toute question relative à des informations générales sur le dispositif ou au dépôt d’un recours en ligne sur le nouveau téléservice, les entreprises de transport public routier ou de négoce d’animaux vivants peuvent composer le numéro d’appel du service d’assistance ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00 :

La destruction des requins à la Réunion pourrait impacter toute leur population océanique

Il est facile - et confortable pour les autorités - de faire accroire au public que la destruction des requins tigres et bouledogues à la Réunion n’a qu’un impact très limité (local) sur les populations de ces espèces. Cela permet à l’Etat et au Centre Sécurité Requin (CSR) de continuer à faire leur "petite cuisine" en toute quiétude.
La réalité pourrait être très différente…..


Deux études génétiques de l’Université de la Réunion (Pirog et al., 2019) sont venues préciser le statut de ces espèces dans la zone sud-ouest de l’Océan Indien.

S’agissant des requins bouledogues, les auteurs précisent (1) :


« Nous présentons ici plusieurs résultats clés concernant la structure de la population mondiale de requins bouledogues, qui permettront d'éclairer les questions de gestion et de
conservation :
1.isolement génétique entre les populations de requins bouledogues de l'Atlantique occidental et celles de l'Océan Indien occidental et du Pacifique occidental implique que les
populations de l'Atlantique occidental doivent être gérées séparément.
2. Un faible flux génétique, et peut-être même un isolement complet, a également été mis en évidence entre les populations de requins bouledogues de l'Océan Indien occidental et du
Pacifique occidental, malgré une faible différenciation nucléaire. Cela implique que ces populations devraient également être gérées séparément. [….]
3. Dans l'Océan Indien occidental et dans le Pacifique occidental, les mâles et les femelles sont capables d'entreprendre des déplacements de longues distances à cette échelle, avecsoit (a) les deux sexes contribuant à une dispersion efficace (c'est-à-dire au flux génétique),  soit (b) les mâles contribuant à une dispersion efficace et les femelles faisant preuve de philopatrie vers leurs sites natals pour l'accouplement et/ou la reproduction. Ainsi, les programmes de conservation et de gestion (par exemple, les programmes d'abattage post- attaque) peuvent être inefficaces s'ils sont mis en œuvre à une échelle très localisée.
4. Les estimations de la taille efficace de la population de requins bouledogues utilisant l'ADNmt [ADN mitochondrial] étaient plus faibles que celles utilisant les données
microsatellites. Des estimations inférieures peuvent résulter d'un système reproductif complexe ou d'une fréquence significative de paternité multiple chez le requin bouledogue.
Bien que les estimations restent comparables à celles d'autres espèces de requins, les estimations de la taille efficace de la population par l'ADNmt peuvent indiquer des
populations décimées, et la prudence est de mise lors de la mise en œuvre de directives de pêche pour cette espèce. »

Et s’agissant des requins tigres (2) :
« L'étude présentée ici confirme la connectivité génétique des requins tigres dans l'Indo- Pacifique occidental, en utilisant à la fois des marqueurs microsatellites et mitochondriaux.

 


[....] Les individus de l'Indo-Pacifique forment une population discrète. Les programmes de gestion et de conservation doivent donc être conçus à de telles échelles afin
de maximiser leur efficacité potentielle. Par ailleurs, une pêche intensive localisée peut avoir un impact sur l'ensemble de la population. En outre, la détection d'une faible diversité
génétique ainsi qu'un goulot d'étranglement récent (à l'Holocène), au cours duquel la taille efficace de la population de requins tigres dans cette région pourrait avoir chuté jusqu'à 111
individus, indique une population potentiellement vulnérable. De nouvelles évaluations de l'état de santé de cette population ainsi que des plans de conservation sont donc
particulièrement nécessaires pour conserver le requin tigre dans l'Indo-Pacifique occidental. Son statut de conservation pourrait devoir être révisé vers un niveau de
vulnérabilité plus élevé, car la capacité des requins tigres à résister à des niveaux élevés de pression de pêche pourrait être plus faible qu'on ne le pensait auparavant. »

Des résultats confortés par une nouvelle étude génétique très récente sur les requins tigres au niveau mondial (Bernard et al., 2021) (3)  :

« [....] Bien que cette espèce effectue souvent des migrations à grande distance, les données montrent une forte différenciation génétique [....] entre les requins de l'Atlantique Ouest et
de l'Indo-Pacifique, ce qui suggère la possibilité de l'adaptation aux environnements spécifiques de ces régions océaniques. [….] Étant donné les préoccupations concernant la
perte de biodiversité et les impacts de la surpêche des requins océaniques sur les écosystèmes marins, au milieu d'un changement environnemental rapide, nos résultats
suggèrent qu'il est impératif que la gestion internationale des pêches donne la priorité à la conservation du potentiel évolutif des populations de l'Atlantique et de l'Indo-Pacifique,
très différenciées génétiquement, de ce prédateur unique. »

Détruire ces deux espèces à la Réunion pourrait donc avoir en fait un impact à grande
échelle :
- Sur l’ensemble de la population de requins bouledogues de l’Océan Indien,
- Sur l’ensemble de la population de requins tigres de l'Indo-Pacifique.

En effet, il ne s’agit pas de populations sédentaires et strictement locales, mais bien d’espèces hautement migratrices. Par ailleurs, le programme de destruction réunionnais ne fait "pas de
quartier" : pour le CSR, un bon requin est un requin mort : on tue sans aucune limitation de taille, d’âge ou de sexe, tous les tigres et les bouledogues. Ce programme élimine donc en
particulier toutes les femelles gestantes, éléments essentiels à la survie des populations.

Or « La plupart des chondrichtyens [poissons cartilagineux : requins, raies, chimères….] se caractérisent par un faible taux de croissance, une maturité sexuelle tardive et une faible
fécondité par rapport aux poissons osseux (Frisk et al. 2001 ; Myers & Worm 2005), ce qui les rend vulnérables à la mortalité par pêche. » (Ferretti et al., 2010).

Qui plus est, les requins tigres et les requins bouledogues sont déjà inscrits sur la liste rouge de l’UICN des espèces menacées d’extinction, dans la catégorie « quasi menacé » pour le
tigre et « vulnérable » pour le bouledogue.

Didier Dérand
Collectif "Requins en Danger à la Réunion&quot

 

 

 

 

 

(1) Pirog A, Ravigné V, Fontaine MC, et al. (2019) - Population structure, connectivity, and demographic history of an apex marine predator, the bull shark Carcharhinus leucas. Ecol Evol., 9 : 12980–13000.
https://doi.org/10.1002/ece3.5597 
(2) Pirog A, Jaquemet S, Ravigné V, et al. (2019) - Genetic population structure and demography of an apex predator, the tiger shark Galeocerdo cuvier. Ecol Evol., 9:5551–5571. https://doi.org/10.1002/ece3.5111 
(3) Bernard A.M., Finnegan K.A., Pavinski Bitar P., Stanhope M.J., Shivji M.S., (2021) - Genomic assessment of global population structure in a highly migratory and habitat versatile apex predator, the tiger shark
(Galeocerdo cuvier), Journal of Heredity, Vol 112, Issue 6, Pages 497–507, https://doi.org/10.1093/jhered/esab046 

UNE NOUVELLE ORIENTATION ET UNE NOUVELLE ORGANISATION POUR GENERATION ECOLOGIE LA REUNION

 

 

Le Conseil National Génération Ecologie s’est réuni ce samedi 23 juillet 2022. L’instance
décisionnelle du Parti a voté une résolution (voir pièce jointe) qui réaffirme sa ligne politique claire
basée sur le mot d’ordre de décroissance.
Localement, les élections législatives ont confirmé la force du vote écologiste. Pour préparer les
prochaines échéances et actions, la direction de Génération Ecologie La Réunion a été
renouvelée.
Ludovic Sautron est de nouveau le référent départemental de Génération Ecologie La Réunion.
Ruth Dijoux est la nouvelle porte-parole départementale de Génération Ecologie La Réunion et la
référente Sud de Génération Ecologie La Réunion.
Vincent Defaud est aussi porte-parole départemental de Génération Ecologie La Réunion et le
référent Ouest de Génération Ecologie La Réunion.
La nouvelle direction de Génération Ecologie La Réunion a vocation à implanter durablement une
écologie libre et autonome dans nos territoires.

Vincent Defaud
Membre du Conseil National et référent Outre-mer de Génération Ecologie

Confirmation de présence d’insectes ravageurs de colonies d’abeille Délimitation d’une zone de protection et d’une zone surveillance

Le mardi 5 juillet 2022, les services de l’État ont été informés d’une suspicion de présence d’un ravageur des colonies d’abeilles, dénommé Aethina tumida ou petit coléoptère des ruches, dans un rucher du Sud de l’île. La multiplication de ce coléoptère peut provoquer un affaiblissement ou la mort de la colonie d’abeilles.

 

Suite aux prélèvements réalisés, la présence de l’espèce Aethina tumida a été confirmée le mercredi 6 juillet 2022 par le Laboratoire National de Référence.

 

Mesures de restrictions des mouvements

 

Une zone de protection et une zone de surveillance ont été définies autour du rucher infesté par arrêté préfectoral. Des mesures de police sanitaire s’appliquent sur :

  • une zone de confinement concerne le rucher infesté ;
  • une zone de protection (dans un rayon de 5 km autour de la zone de confinement) ;
  • une zone de surveillance (dans un rayon de 5km au-delà de la zone de protection).

 

Dans ces zones, les déplacements de ruches, peuplées ou non, d'abeilles, de reines, de bourdons, du matériel d'apiculture et de produits d'apiculture, à partir ou vers ces zones sont strictement interdits. Le non-respect de ces dispositions est susceptible de poursuites pénales.

 

Rappel de la réglementation

 

La détention d’une ruche, à titre particulier ou professionnel doit obligatoirement être déclarée. Cette déclaration s’effectue par voie électronique sur :

http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/

 

Par arrêté préfectoral n°413/SGAR/DAAF du 24 mars 2016, toute introduction ou importation des produits suivants est strictement interdite, quelle qu’en soit la forme ou les modalités :

  • matériel apicole ayant servi à l’exploitation d’un rucher ;
  • miel et pollen à visée de nourrissement ou de complémentation alimentaire des colonies d’abeilles ;
  • cires d’abeilles ayant servi à l’exploitation d’un rucher ;
  • abeilles vivantes ou mortes du genre Apis.

 

Tout apiculteur, professionnel ou amateur, constatant ou suspectant la présence du ravageur Aethina tumida doit informer immédiatement le vétérinaire chargé du suivi de son rucher ou les services de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt :

alimentation.daaf974@agriculture.gouv.fr ou 02 62 30 89 89.

 

Dengue à La Réunion : Le nombre de cas poursuit sa baisse

Du 13 au 26 juin, 24 cas de dengue ont été enregistrés (contre 47 la période précédente).

Le nombre de cas poursuit sa baisse dans l’île. Durant l’hiver austral, les conditions météorologiques sont moins favorables au développement des moustiques, ce qui contribue à la décrue des contaminations. Néanmoins, le virus ayant circulé toute l’année à La Réunion, la vigilance de tous doit être maintenue pour réduire au maximum la transmission de la maladie durant l’hiver austral.

 

La préfecture et l’ARS remercient l’engagement des équipes du SDIS aux côtés des services de la lutte anti-vectorielle de l’ARS, des équipes communales et intercommunales qui sont intervenues en renfort jusqu’au 30 juin 2022. Leurs actions ont permis la mise en place d’une réponse systématique et réactive autour de l’ensemble des cas de dengue identifiés.

 

A la veille des vacances scolaires, les voyageurs se rendant dans des zones où des maladies transmises par les moustiques circulent sont invités à se protéger des piqûres durant leur voyage et la semaine suivant leur retour dans l’île afin d’éviter l’introduction d’autres sérotypes de la dengue ou de nouveaux virus.

 

Situation de la dengue au 6 juillet 2022

(Données Santé Publique France Réunion, ARS)

 

Depuis le 1er Janvier 2022

  • 1 307 cas confirmés
    (après consolidation des données)
  • 61 hospitalisations

 

  • 164 passages aux urgences

 

 

La situation correspond toujours à une période inter-épidémique.

Sur la période concernée, les cas se situaient dans 9 communes :

-          Sud (15 cas) :

Saint-Pierre, Petite-Île, Saint-Louis, Étang-Salé

 

-          Ouest (3 cas) :

Saint-Paul, Saint-Leu

 

-          Nord (4 cas) :

Saint-Denis

 

-          Est (2 cas) :

Plaine des Palmistes, Saint-André

 

Par ailleurs, aucun regroupement de cas n’a été identifié sur la période.

 

Le SDIS termine sa mission de renfort de la lutte anti-vectorielle

 

Depuis 2018, le SDIS est un acteur majeur dans la lutte contre la dengue puisqu’il assure une présence importante sur le terrain notamment pour des missions de traitement.

 

Depuis le 1er mars 2022, le dispositif de renfort par les équipes du SDIS a été activé aux côtés des agents de la lutte anti-vectorielle de l’ARS, pour intervenir autour des cas de dengue déclarés. En 2022, les sapeurs-pompiers ont été particulièrement mobilisés dans les communes du Sud et de l’Ouest :

 

  • jusqu’à 56 personnes déployées sur le terrain
  • plus de 1 500 zones d’intervention visitées
  • plus de 25 000 maisons contrôlées
  • près de 6 700 gîtes larvaires éliminés.

 

Recommandations pour se protéger des piqûres de moustiques et de la dengue 

 

  • Se protéger, y compris durant les 7 jours suivant l’apparition des symptômes pour protéger son entourage (répulsif, moustiquaire…)

Continuer à se protéger, même si on a déjà été malade de la dengue antérieurement ; plusieurs sérotypes de la dengue peuvent circuler et une infection par un sérotype ne protège pas de l’atteinte par un autre sérotype.

 

  • Éliminer et vider les eaux stagnantes, qui peuvent constituer des gîtes à moustiques :

Tout ce qui peut contenir de l’eau chez soi et tout autour de son domicile (coupelles, petits récipients, gouttières, pneus, …)

 

  • Consulter un médecin dès les premiers symptômes fièvre, maux de tête, douleurs musculaires/articulaires, nausées, vomissements... et réaliser le prélèvement en laboratoire d’analyse médicale prescrit par votre médecin pour confirmation du diagnostic de la dengue.

 

  • Si vous êtes malade de la dengue :

-          continuez à vous protéger contre les piqûres de moustiques pour éviter de transmettre la maladie à votre entourage et surveillez votre état de santé, surtout entre le 4ème et le 8ème jour de la maladie,

 

-          consultez votre médecin traitant ou en son absence un service d'urgence en cas de dégradation de votre état de santé.

Hommage à Sœur Marie Claire RIVIERE

Sœur Marie Claire RIVIERE, supérieure générale des Filles de Marie, à la Providence a été rappelée à Dieu lors d’un voyage aux Seychelles pour la congrégation. Comme la fondatrice, comme Sœur St François d’assises partie l’année dernière (elle était de 1914 ...) Sœur Marie Claire a consumé sa vie au service de Dieu et des plus pauvres. Je garde en mémoire son sourire bienveillant.

Hier soir, comme des dizaines de Réunionnais, je lui ai rendu hommage à la maison mère. Je sais que beaucoup de nos concitoyens auront une pensée pour elle.

Jean Jacques MOREL, conseiller régional

Région Réunion : l’injustice érigée en système

J’apprends que les contractuels évincés de la région réunion manifestent à nouveau aujourd’hui devant la pyramide inversée. Ils sont plusieurs centaines à avoir été mis à la porte par la nouvelle équipe qui pourtant n’a que le mot « social » à la bouche. J’avoue ne pas me résigner à tant d’injustice surtout quand ces non-renouvellement sont systématisés. L’injustice devient alors la règle et c’est insupportable. L’opposition régionale appelle la présidente à mettre en place une table de concertation pour un examen individuel des situations. 

Jean Jacques MOREL, chef de file de l’opposition régionale

 

Sécurité routière Campagnes de sensibilisation et de prévention des dangers du téléphone au volant

Internet, textos, réseaux sociaux : l’hyper connexion liée à l’usage du smartphone a installé  de mauvaises habitudes au volant. Trop souvent banalisé, l’usage du téléphone diminue pourtant la concentration du conducteur et représente un réel danger.

Afin de lutter contre l’insécurité routière et alors que l’on dénombre au 6 juin 2022, 21 décès sur les routes réunionnaises depuis le début de l’année, le préfet de La Réunion lance plusieurs campagnes de communication et de prévention.

 

 

Une campagne en collaboration avec Orange Réunion

 

L’opérateur Orange s’est associé en 2018 et 2021 à des campagnes relatives à la sécurité routière au niveau national et local afin de sensibiliser les conducteurs sur les risques de l’utilisation du téléphone au volant. Ce partenariat avec Orange Réunion est renouvelé en 2022.

 

Ainsi, à partir du 08 juin, Orange Réunion déclinera la campagne suivante :

  • Affichage de 4 m x 3 m couvrant l’ensemble du réseau routier.

Durée de la campagne : 7 jours.

  • Installation en bord de route de panneaux éphémères signalant l’interdiction du portable au volant sur les routes (nationales) et plus particulièrement aux endroits à fort ralentissement.

Durée de la campagne : 2 mois.

 

 

Campagne « si tu conduis, je raccroche »

 

Du 8 au 17 juin, la préfecture de La Réunion diffusera également les spots TV et radio sur l’usage du téléphone au volant :

  • Diffusion du film national téléphone « si tu conduis, je raccroche » sur Réunion la 1ère.  

Durée de la campagne : 10 jours.

  • Diffusion d’un spot radio local sur l’usage du téléphone au volant sur les ondes de radio Réunion 1ère film.

Durée de la campagne : 10 jours.

Au volant, il suffit de quelques secondes d’utilisation du téléphone pour faire basculer une vie

 

  • Une communication téléphonique multiplie par 3 le risque d’accident matériel ou corporel.
  • Près d’un accident corporel de la route sur 10 serait lié à l’utilisation du téléphone en conduisant.
  • Quand on lit un message, ce risque est multiplié par 23.
  • Lire un message oblige le conducteur à détourner les yeux de la route pendant 5 secondes minimum ! Or 5 secondes à 50 km/h, c’est 70 m parcourus.
  • Plus de 5 380 infractions ont été constatées en 2020 et 6443 en 2021 concernant l’utilisation du téléphone au volant à La Réunion.

 

PREFECTURE  DE LA REUNION

Pourquoi demander des droits qu'il faudrait ensuite remboursé arnaque de l'état

  Qui encore de nos jours peut croire que nous  avons des droits !


Notre présomptueux président ose nous le faire croire !

Alors avant de crier que la vie est chère, cherchons les véritables
causes, malheureusement les causes qui provoque cette pauvreté reste
l’état avec son gendarme les services fiscaux.

Les pauvres, ceux dont le revenu est inférieur 1000.00€ en couple ou
seul voir une famille se voient trop souvent mis en cause par la CAF
pour des trop perçus ! Après étude souvent l’on s’aperçois a des
erreurs humaines par des fonctionnaires agissant souvent par excès de
zèle qui décourage souvent le citoyen le plus pauvre ! Alors pourquoi
faire rêver, MERCI de revoir vos prestations une femme, un homme ne
peut survivre avec un revenu de 500€ en ASS ou RSA ! et nos services
des impôts continus a osons le dire une forme de raquette irréfléchie.

Et que penser de la CMU et de L’ACS les mécanismes sont faits pour que
la plus grande majorité ne puisse prétendre à un renouvellement tous
les ans. Que de tracasserie pour nos Gramouns, cela c’est de l’arnaque
organisé. Combien de nos anciens avec la colère ont déchiré leur carte
vitale et surtout ne prononcer pas le mot sécurité sociale CGSS sinon
ils vous jettent dehors, ceux qui ont créés cette grande institution
ne doivent    plus rien comprendre.

A savoir que la CAF et la CGSS cherche à interdire nos anciens de se
mettre en couple, sinon vous perdez vos droits et surtout remboursé,
alors vous voulez garder vos droits rester seul, belle mentalité !

Alors les défenseurs, les associations aux services des pauvres
s’insurgent contre ces injustices et posent ces questions que
reste-t-il à cette population après avoir payé toutes leurs charges :
impôts eau, EDF, assurance, voiture ou déplacement, tél, loyer.
Malheureusement les riches sont de plus en plus riches et les pauvres
rament et sont de plus en plus pauvres.

Daniel FAIVRE

Association Solidarité Inter-Génération

Réchauffement climatique : nos plages bientôt submergées

L’épisode de houle australe que connaît actuellement La Réunion, mais aussi les houles cycloniques encore plus dangereuses, inquiètent légitimement la population réunionnaise.

Les derniers rapports de l’ONU sont très clairs à ce sujet. Les littoraux, en particulier ceux des îles vulnérables comme la nôtre, risquent d’être submergés à cause du réchauffement climatique.

Aujourd’hui il est temps de prendre les mesures qui s’imposent pour protéger nos sites naturels, nos plages et arrière-plages, notre biodiversité côtière, nos biens (habitations, structures de loisirs et touristiques et installations industrialo-portuaires), ainsi que nos vies.

Elu député, je m’engage à voter des textes de loi et des enveloppes budgétaires pour limiter le risque submersion de nos côtes.

D’une part, pour sécuriser le littoral, je proposerai une loi pour revégétaliser nos plages et arrière-plages avec des plantes endémiques qui formeront un barrage naturel et atténueront les effets de la houle déferlante.

D’autre part, pour limiter les émissions de gaz à effet de serre issues du trafic routier (voitures et camions) responsable de pollution et du réchauffement climatique, je ferai voter une loi pour le développement du transport en commun à La Réunion avec la création d’un Tram tout autour de l’île et de téléphériques ou funiculaires pour assurer la liaison entre les Hauts et les Bas.  

Les Réunionnais peuvent compter sur mon action en faveur du Climat et de leur sécurité dans la prochaine Assemblée Nationale.

 

Vincent Defaud,

Membre du Conseil Exécutif de Génération Ecologie, chargé des Outre-mer.

Candidat du Pôle Écologiste sur la 2e circonscription

Soutien aux aidants familiaux de l’île

Les aidants familiaux m’ont demandé hier matin d’apporter mon soutien à leurs revendications. Je me suis donc rendu devant le palais de la source à leurs côtés. J’ai écouté leurs doléances. Avec 15€/jour/enfant, ils et elles m’ont expliqué qu’ils ne s’en sortaient plus pour payer le gîte, le couvert, les fluides, l´internet et même les effets scolaires ! Les aidants sont contraints de puiser dans leur propre rémunération...

Au moment où le coût de la vie flambe, je m’associe à leur demande de revalorisation de l’indemnité journalière afin de préserver le confort des enfants et la tranquillité d’esprit des aidants.

Avec la recentralisation du RSA, des économies ont été faites. Le Conseil Départemental possède, dès lors, des marges de manœuvre. Le président du Département, attentif aux problématiques sociales, va, je le souhaite vivement, répondre à cette urgence sociale.

En ces temps difficiles, cet effort est incontournable.

 

Jean Jacques MOREL, conseiller régional de La Réunion

 

Agression du maire de Saint-André : la réaction de Jean Jacques MOREL

L’agression inadmissible du maire de Saint-André, Joe Bédier, nous interroge tous : citoyens, élus, forces de l’ordre, sur le fonctionnement de notre société. Il faut admettre les divergences, les différences d’opinion ou de choix. Et les respecter.

 

Jean Jacques MOREL, Chef de file de l’Opposition à la Région Réunion

PAC 2022 Aide au Développement et au Maintien du Cheptel Allaitant

Afin de soutenir et de développer la filière bovine, l’Aide au Développement et au Maintien du Cheptel Allaitant (ADMCA) peut être demandée, chaque année, par tous les détenteurs de vaches et de génisses destinées à l’élevage de veaux pour la production de viande.

 

La demande s'effectue par télé-déclaration à l’aide de votre numéro pacage et de votre mot de passe, à partir du mardi 1 mars et jusqu’au mercredi 15 juin 2022, sur le site TELEPAC.

 

Les critères d’éligibilité à l’ADMCA seront vérifiés de façon automatique sur toute la période de détention obligatoire qui dure 6 mois à compter du lendemain du dépôt de la demande.

 

En cas de dépôt tardif de la demande il sera appliqué 1 % de réduction par jour ouvrable du 16 juin au 11 juillet inclus (dernier jour), la période de détention débutant le 16 juin 2021.

 

Pour plus d’informations, les éleveurs intéressés peuvent contacter la Chambre d'agriculture ou la direction de l'alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF) :

02 62 33 36 21,

02 62 33 36 25,

02 62 33 36 27,

02 62 33 36 22

Cilaos: qualité de l’eau toujours dégradée

La CIVIS informe ses abonnés de la Commune de Cilaos, qu’en raison des dernières  précipitations, des perturbations sur le réseau sont toujours à prévoir et la qualité de  l’eau distribuée sur l’ensemble du cirque reste susceptible de se dégrader. 

La CIVIS recommande donc à ses abonnés ayant constaté une dégradation de la  limpidité de leur eau de robinet :

 

? De prendre la précaution de ne pas la  

consommer directement (pour la boisson, la  

préparation des aliments, …). Toutefois, cette eau  

peut être utilisée pour tous les autres usages  

sanitaires (toilette, wc, lavage). 

? De filtrer l’eau et la faire bouillir pendant 5  

minutes avant de la consommer. 

Ces consignes doivent être respectées aussi longtemps que l’eau n’est pas redevenue  limpide et au moins pendant les 24 heures qui suivent le retour à la normale. 

La CIVIS remercie ses abonnés de leur compréhension.

 

L’épidémie poursuit une progression fulgurante. Le taux d’incidence passe le seuil de 2600/100 000 habitants. La capacité hospitalière est en grande tension

Covid-19 à La Réunion :

L’épidémie poursuit une progression fulgurante. Le taux d’incidence passe le seuil de 2600/100 000 habitants. La capacité hospitalière est en grande tension

 

La dégradation de la situation sanitaire s’accélère fortement cette semaine encore, comme en témoigne le doublement des principaux indicateurs de suivi de l’épidémie.

 

Cette accélération traduit la présence désormais majoritaire à la Réunion comme en métropole du variant Omicron, alors que le variant Delta est toujours présent (pour un tiers des cas dans l’ile).

 

Le taux d’incidence dépasse désormais le seuil des 2 600 cas, alors qu’il était de 1300 la semaine précédente.

 

Pour faire face à la saturation de nos capacités de réanimation et de médecine Covid, les centres hospitaliers ont d’ores et déjà engagé des déprogrammations d’opérations afin de pouvoir augmenter la capacité d’accueil. Si la capacité en lits de réanimation a été portée à 100 lits avec une première fermeture de salles de blocs opératoires au CHU et au CHOR, la progression constante des admissions et du nombre de lits occupés nous oblige d’ores et déjà à prévoir de nouvelles augmentations capacitaires en réanimation comme en médecine, avec de lourds impacts sur notre système de santé.

 

Pour 86% d’entre eux, les patients hospitalisés en réanimation ne sont pas vaccinés.

 

Cette semaine, ce sont 16 décès liés à la Covid-19 qui sont à déplorer contre 10 la semaine dernière.

 

La vague Omicron, quant à elle, produit un effet de saturation de l’offre de soin de proximité, puisque les cabinets de médecine libérale, ainsi que les pharmacies, et le centre 15 (SAMU) enregistrent des pics record de sollicitation.

 

Le strict respect des mesures de freinage et de couvre-feu en vigueur s’impose plus que jamais à tous.

 

Avec la vitesse de propagation du variant Omicron, l’adhésion rigoureuse à l’ensemble des mesures barrières, dont le port du masque et la réduction des contacts, ainsi que l’aération fréquente des lieux clos et le télétravail sont plus que jamais nécessaires pour ralentir le nombre de contaminations et protéger les plus vulnérables.

 

L’intensification de la vaccination, y compris le rappel dès le début du 4ème mois après la seconde dose comme le respect de l’ensemble des mesures préconisées en cas de contamination, d’apparition des premiers symptômes ou situation de contact à risque, sont indispensables pour la protection de chacun et de tous. 

 

Les chiffres essentiels

 

La situation en temps réel :

Lundi soir, le taux d’incidence des 7 derniers jours s’élevait à 2 639 cas pour 100 000 habitant.

Ce sont ainsi 3 227 enregistrés quotidiennement depuis une semaine.

A l’hôpital (CHU et CHOR), ce sont 50 patients Covid hospitalisés en réanimation et 90 patients Covid en Médecine.

 

Les chiffres consolidés de la semaine de référence (du 1er janvier au 7 janvier 2022) :

- Nombre de cas: 16 256

- Taux d'incidence: 1 899,2

- Nombre de tests: 105 735

- Taux de positivité : 15,4

- Décès à l’hôpital: 15 décès

 

 

Situation sanitaire

 

La préfecture et l’Agence Régionale de Santé ont le regret d’annoncer le 11 janvier 2022 les décès, intervenus au cours des 7 derniers jours, de seize patients originaires de La Réunion :

-          1 personne était âgée de 0 à 14 ans

-          2 personnes étaient âgées de 45 à 64 ans,

-          3 personnes était âgées de 65 à 74 ans,

-          10 personnes étaient âgées de plus de 75 ans.

 

Toutes ces personnes présentaient des comorbidités et 13 n’étaient pas vaccinées. Le mineur de moins de 14 ans présentait également de fortes comorbidités.   

 

Taux de positivité 

Le taux de positivité est à 23,7% pour la semaine du 1er au 07 janvier selon un mode de calcul différent de celui pratiqué jusqu’à présent par l’ARS.

 

En effet, dans cette phase de diffusion épidémique importante, l’ARS ne peut plus prendre le parti de rapporter le nombre de personnes testées positives au nombre de dépistages pratiqués, compte-tenu de la très forte augmentation des doublons constatés.

 

Aussi pour mieux se rapprocher de la réalité de la situation, l’ARS prend désormais le parti technique de rapporter le nombre de tests positifs au nombre de dépistages pratiqués, tout en continuant à ne prendre en compte que les tests réalisés sur le territoire et non pas les tests réalisés pour des personnes originaires de la Réunion mais domiciliées en métropole.

 

Il en résulte pour cette semaine un taux de positivité de 23,7% assez proche de celui calculé par SPF pour la même période.

 

Les taux de positivité les plus élevés concernent trois tranches d’âge en particulier :

-          les personnes de 0 à 14 ans : 24,8%

-          les personnes de 15-24 ans : 26,3 %

-          les personnes de 25-34 ans : 24,9 %

 

Le taux d’incidence hebdomadaire est en forte hausse à 1 899,2/100 000 habitants (contre 1 093,3 la semaine précédente).

 

Parmi les 16 256 nouveaux cas de la période, on enregistre 43 cas importés.

 

Compte tenu des 75 943 guérisons et des 435 décès depuis le début de la crise sanitaire,              25 838 cas sont encore actifs à ce jour.

102 216 cas ont été investigués à ce jour par l’ARS, Santé publique France et l’Assurance Maladie depuis le début de l’épidémie.

 

 

Recherche de mutations Covid-19

Du 1er au 7 janvier, 8 853 cas positifs ont été criblés pour identifier une mutation, 8 207 cas présentaient une des mutations spécifiques sous surveillance, dont :

o    3 913 cas de variant Delta, soit 47.7 %

o    1 986 criblages avec mutations spécifiques à Omicron, soit 24.2 %

o    2 224 criblages considérés comme suspect au variant Omicron, soit 27.1 %

 

 

Point sur les clusters :

Au 10 janvier 2022, on comptabilisait au moins 140 clusters actifs dont 37 clusters à criticités élevée.

o    68% des clusters concernent le milieu professionnel

o    43 clusters ont été signalés du 3 au 8 janvier 2022

 

 

Situation hospitalière au CHU et au CHOR :

Au 11 janvier, sur les 100 lits installés à La Réunion, 50 lits de réanimation sont occupés par des patients positifs à la Covid-19 et 40  par des patients présentant d’autres pathologies (90% de taux d’occupation)

Pour les personnes admises en réanimation depuis début janvier   :

- 48 % sont des hommes et 52% des femmes ;

- 19% sont âgées de 15 à 44 ans, 38% sont âgées de 45 à 64 ans, 33% sont âgées de 65 à 74 ans, et 10 % ont plus de 75 ans ;

- 95 % présentent des comorbidités.

 

86 % des patients n’étaient pas vaccinés.

 

En médecine Covid, 90 lits sont occupés sur les 97 ouverts, soit un taux d’occupation de 91 %.

 

Priorisation des dépistages

 

Le nombre de dépistages réalisés est encore en forte augmentation cette semaine : 105 735 tests réalisés (contre 76 913 la semaine précédente), soit le chiffre le plus haut enregistré jusqu’à présent représentant l’équivalent de 12% de la population réunionnaise.

 

Un tel niveau de demande crée inévitablement des tensions sur l’accès aux tests et sur la rapidité du rendu du résultat.

 

Aussi, il convient de prioriser l’accès aux tests (RT-PCR et antigénique) aux personnes suivantes :

•      Personnes symptomatiques et contacts à risque ;

•      Personnes disposant d’une prescription médicale ;

•      Personnes ayant un autotest positif ;

•      Personnes dont la réalisation d’un test est obligatoire dans le cadre de l’application des règles aux frontières (retour de zone rouge ou rouge écarlate etc.).

•      Dans la mesure du possible, les personnes ayant besoin d’un test pour se rendre à l’étranger.

 

Les autres situations ne peuvent pas être considérées comme prioritaires dans le contexte actuel, notamment la réalisation de tests visant à obtenir une preuve dans le passe sanitaire.

 

Pour les personnes incomplètement ou pleinement vaccinées asymptomatiques souhaitant réaliser un test de réassurance, il convient de les orienter vers des autotests à réaliser de manière itérative.

 

 

 

Respectons les gestes barrières plus que jamais

  • Aérer les pièces de son domicile ou de son lieu de travail le plus souvent possible. L’aération fréquente des lieux clos est plus que jamais nécessaire pour ne pas laisser le virus s’installer.
  • Porter le masque dans les lieux clos, dans l’espace public et quand la distance recommandée avec la personne voisine ne peut pas être respectée.
  • Se laver régulièrement les mains ou utiliser une solution hydro-alcoolique  et éviter de se toucher le visage
  • Respecter une distance d’au moins deux mètres avec les autres et limiter au maximum ses contacts sociaux

La distanciation physique est fortement recommandée en raison de la forte contagiosité des variants du virus, surtout en l'absence de port du masque et en particulier pendant les temps de repas.

  • Saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades
  • Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir à usage unique

 

Pour le moment, même vaccinés, continuons à porter le masque et à appliquer les gestes barrières.


 

La vaccination

 

Le Vaccinobus vandalisé : les déplacements programmés cette semaine sont reportés

Dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 janvier, le Vaccinobus a été la cible de jets de cocktails Molotov. Cette agression a entrainé un début d’incendie du véhicule qui était garé au domicile de son propriétaire. Une intervention immédiate grâce aux extincteurs présents sur site a permis de maitriser les flammes.

Le(s) auteur(s) ne sont pas connus et une plainte a été déposée par le propriétaire du Vaccinobus. L’enquête judiciaire suit son cours. L’ARS a aussi engagé à son niveau la procédure juridique qui s’impose.

LARS condamne avec fermeté ces actes violents qui viennent perturber la vaccination de la population Réunionnaise tout en mettant potentiellement en danger le gérant du Vaccinobus et sa famille.

 

Au cours de ces dernières semaines, le Vaccinobus connaissait un grand succès en terme de fréquentation (en moyenne 400 vaccinations par jour). Ainsi, selon une moyenne journalière réalisée, près de 1 200 Réunionnais ne pourront pas se faire vacciner sur les trois étapes annulées (La Rivière Saint-Louis ce lundi 11, la gare routière de Saint-Louis jeudi 13 et Bras-Panon vendredi 14 janvier).

 

Les réparations devraient être effectuées cette semaine pour permettre une reprise d’activité dès le lundi 17 janvier. De nouvelles dates seront communiquées ultérieurement après concertation avec les mairies concernées.

 

Point sur la vaccination

La couverture vaccinale continue sa progression, à La Réunion. Une dynamique d’augmentation est observée cette dernière semaine, notamment concernant les doses de rappel. Du 3 au 9 janvier, on observe également une intensification avec plus de 38 000 Réunionnais bénéficiaires d’une dose supplémentaire :  de sorte que plus de 44% de la population éligible au rappel est effectivment mieux protégées dès à présent (plus de 209 000 personnes depuis le début de la campagne de rappel).

Une augmentation du nombre de premières injections est également observée dans tous les centres, soit plus de 4 000 en 1 semaine tous âgées de moins de 45 ans

 

Du 3 au 9 janvier, 46 360 injections ont été effectuées dans l’île.

 

Au 10 janvier, 537 259 personnes disposent d’un schéma vaccinal complet et 552 728 personnes ont reçu au moins une injection.

 

69,4 % de la population éligible (de plus de 5 ans) est engagée dans un parcours vaccinal soit 64,6 % de la population totale,

67,4 % de la population éligible présente un schéma vaccinal complet soit 62,8 % de la population totale.

 

 

L’offre de vaccination à nouveau renforcée grâce à des modalités d’accueil élargies

Afin de permettre aux personnes éligibles de bénéficier du rappel vaccinal, tout en préservant l’accès pour les Réunionnais qui ne sont toujours pas fait vacciner, les modalités d’accueil des centres de vaccination évoluent avec des plages horaires plus étendues et une ouverture le dimanche pour certains centres.

La vaccination (1ère dose, 2ème dose ou dose de rappel) est possible dans 7 centres de vaccination :

 

Avec rendez-vous :

• Saint-Pierre : Ravine Blanche, 32-34 Rue Mahatma Gandhi, SHLMR Résidence les Ouettes (CHU)

Du lundi au samedi : de 8h à 13h et de 14h à 18h

Ouverture le dimanche :

o    De 8h à 13h le dimanche 16/01/22

o    De 8h à 12h et de 12h30 à 19h30 à partir du dimanche 23/01/22

 

Avec ou sans rendez-vous :

• Saint-Denis : Nordev (SDIS)
Du lundi au samedi : de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h30

 

• Saint-Paul : Anciens locaux Gabriel Martin (centre du CHOR)
Du lundi au samedi : 

o    De 8h à 12h et de 12h30 à 19h30

o    De 7h à 12h et de 12h30 à 19h30 à partir du 17/01/22


Ouverture le dimanche :

o    De 8h à 12h le dimanche 16/01/22

o    De 8h à 12h et de 12h30 à 19h30 à partir du dimanche 23/01/22

 

• Le Tampon : Salle Raymond Lauret 14ème km (Croix Rouge)
Du lundi au samedi : de 8h30 à 13h et de 14h à 18h

Le dimanche :

o    De 8h à 13h le dimanche 16/01/22

o    De 8h à 13h et de 14h00 à 18h00 à partir du dimanche 23/01/22

 

• Saint-Joseph : Maison pour tous du centre-ville, 27, rue Paul Demange (Croix Rouge)  
Du lundi au samedi : de 8h30 à 13h et de 14h à 18h     

   

• Saint-André : 237 Avenue de la République (Croix Rouge)  
Du lundi au samedi : de 8h30 à 13h et de 14h à 18h 

 

• Saint-Benoît - GHER

Du lundi au samedi : de 7h à 11h30 et de 13h à 17h30

Ouverture le dimanche : De 7h à 11h30 à partir du dimanche 16/01/22

 

Pour éviter toute attente en centre de vaccination, il est conseillé de prendre RDV :

• par internet www.sante.fr        • par téléphone : 0262 72 04 04


Les personnes souhaitant se faire vacciner peuvent également se rendre chez leur médecin, leur pharmacien, leur sage-femme ou leur infirmier habituel ou dans une maison de santé.


Par ailleurs, depuis le 22 décembre, la vaccination est ouverte à tous les enfants de 5 à 11 ans, sur la base du volontariat. 4 centres de vaccination accueillent, sur des lignes dédiées, les parents et leurs enfants :

-          Saint Denis, Nordev 

-          Saint-Paul – Anciens locaux Gabriel Martin (CHOR) 

-          Saint-Benoît (GHER)

-          Ravine Blanche (CHU)

 

La vaccination des enfants en centre se fait uniquement sur rendez-vous et nécessite la présence d’au moins un parent, muni d’un formulaire d’autorisation parentale signé par au moins un des parents.

Pour en savoir plus sur les modalités et les documents à fournir, RDV sur le site internet de l’ARS La Réunion : www.lareunion.ars.sante.fr/covid-19-ou-et-comment-se-faire-vacciner

Dose de rappel

Au 10 janvier 2021 :

209 000 personnes ont réalisé leur rappel

231 000 personnes éligibles au rappel à 3 mois ne l’ont toujours pas fait

 

ATTENTION

Au 15 janvier 2022 :

Les personnes qui n’auront pas fait leur rappel alors qu’elles sont à 7 mois ou plus de leur 2ème injection verront leur passe sanitaire invalidé.

Exemple : Une personne disposant d’un schéma vaccinal complet au 15 juin devra avoir réalisé son rappel au plus tard le 8 janvier (son passe vaccinal sera activé le 15 janvier, soit une semaine après l’injection).

 

Au 15 février 2022 :

Les personnes qui n’auront pas fait leur rappel alors qu’elles sont à 4 mois ou plus de leur 2ème injection verront leur passe sanitaire invalidé.

Exemple : Une personne disposant d’un schéma vaccinal complet au 15 octobre devra avoir réalisé son rappel au plus tard le 8 février (son passe vaccinal sera activé le 15 février, soit une semaine après l’injection).

 

 

Prochaines opérations de vaccination de proximité

Les opérations de proximité se poursuivent. Les personnes de plus de 12 ans peuvent venir effectuer leur 1er dose, 2ème dose ou dose de rappel.

 

Prochains centres éphémères :

 

Accueil avec ou sans rendez-vous, de 8h30 à 17h30
(La prise de RDV pour les centres éphémères se fait sur sante.fr ou au 02 62 72 47 20)

 

 

 

  • LA POSSESSION – Rivière des galets (Maison de quartier)

Le 17 janvier  

 

  • LES AVIRONS (Maison de Quartier du Ruisseau - Rue Merlo)Le 18 janvier

 

 

 

Retrouvez toutes les autres dates des centres éphémères en janvier sur le site internet : www.lareunion.ars.sante.fr/covid-19-la-reunion-operations-vaccination



Prochains arrêts du Vaccinobus :

 

Accueil sans rendez-vous (sous réserve de réparation du bus)

 

 

  • Plaine des Palmistes (Parvis de la Mairie)
    Le 17 janvier - de 8h30 à 18h

  • Saint-Leu (Centre commercial Leclerc Portail)
    Le 18 janvier - de 8h30 à 18h

 

  • Saint-Benoît (Place de la Mairie)
    Le 19 janvier - de 8h30 à 18h

  • Sainte-Suzanne (Centre commercial carrefour Grand Est)
    Le 20  janvier - de 8h30 à 18h

  • Saint-Pierre – Mr Bricolage (ZAC Canabady)
    Les 21 et 22 janvier  - de 8h30 à 18h

 

LA PRIMAIRE POPULAIRE, groupe local de la Réunion : SEUL ON VA PLUS VITE, ENSEMBLE ON VA À L’ÉLYSÉE

Depuis plusieurs mois, LA PRIMAIRE POPULAIRE mobilise des bénévoles aux quatre coins de la France pour lancer une dynamique locale à l’appel lancé en mai 2021. Le groupe local de la Réunion a organisé une première rencontre le mercredi 8 décembre sur la plage de Terre Sainte à Saint Pierre. A l’issu de cette rencontre il a été décidé d’apporter notre soutien plein et entier à l’initiative citoyenne et de porter le message d’une candidature unique de l’arc social écologiste pour la présidentielle de 2022.

 

La Primaire Populaire, c’est quoi ?

Notre histoire, c’est celle de citoyennes et citoyens déçus ou malmenés pendant les cinq années du mandat d’Emmanuel Macron (et souvent les précédents…). Plus généralement, c’est l’histoire de citoyennes et citoyens inquiets pour leur avenir et celui de leurs enfants. 

À l’automne 2020, dans un mélange de colère, de ras-le-bol et de sentiment d’impuissance, de jeunes militants et militantes, entrepreneurs et entrepreneuses se rassemblent lors de la « Rencontre des Justices ». Ils et elles souhaitent (re)prendre leur destin en main et imaginer des solutions pour répondre aux grands défis écologiques et sociaux. Ils rédigent notamment un document appelé la « Méthode pour gagner ». Très vite, ils et elles décident de s’allier à d’autres organisations et personnalités qui portent depuis longtemps les mêmes valeurs.

Ainsi, nous avons abouti en mars 2021 à la création de l’association « 2022 ou jamais », qui porte aujourd’hui la Primaire Populaire.

Au printemps 2021, notre mouvement a d’abord travaillé sur les idées et porté la rédaction d’un Socle Commun comprenant 10 propositions de bascule pour changer concrètement nos vies. Parmi elles : l’accès pour tous et toutes à une alimentation saine pour nos corps et la nature (mais aussi les agriculteurs et agricultrices !), un volume minimum gratuit pour l’eau, le gaz et l’électricité avec une progressivité des tarifs pour les ménages (pour financer cela sans augmenter les impôts), des investissements dans le système hospitalier et les métiers du soin, (essentiellement assumés par des femmes), des modifications de notre système politique pour recréer la confiance et avoir une vraie démocratie où on se sent toutes et tous écoutés…

Pendant de nombreux mois, nous avons échangé avec les partis politiques (13 forces, de LFI au PS, en passant par Place Publique, EÉLV, Génération·s et le PCF), mais aussi les mouvements syndicaux et citoyens. 

Notre socle commun a été rendu public le 5 mai 2021, avec le soutien de milliers de citoyens et citoyennes. Ce socle commun nous prouve que les points d’accords sont plus nombreux qu’on le pense et que le rassemblement autour de grandes mesures de rupture est possible.

La rentrée politique de septembre 2021 a été l’occasion du lancement officiel de la Primaire Populaire. Au 11 octobre, date de clôture des parrainages, plus de 130 000 personnes se sont inscrites sur la plateforme de la Primaire Populaire et ont ainsi contribué à faire émerger les 5 hommes et 5 femmes qu’elles considèrent les plus légitimes pour porter les propositions du socle commun et concourir pour gagner la présidentielle.

Aujourd’hui, nous sommes 374 réunionnaises et réunionnais à avoir signé l’appel et plus de 280 000 dans toute la France.

Le vote aura lieu du 27 au 30 janvier 2022 etpermettra de désigner la candidature qui portera le rassemblement, parmi les personnalités plébiscitées par la Primaire Populaire qui seront officiellement candidates à la présidentielle à la date du 15 janvier. Il s'agira du premier vote à l'échelle nationale qui se fera au jugement majoritaire . Les résultats de ce vote et la suite de l’histoire dépendent de vous : venez l’écrire avec nous !

Rejoignez notre groupe de bénévoles !

Nous vous tiendrons informés des nos prochains événements très rapidement !

 

 

appel au don pour les familles sinistrées de Montgaillard

C’est avec une très grande émotion que nous avons appris le drame qui a eu lieu dans la nuit du dimanche 12 au 13 décembre 2021, à Montgaillard. Un incendie a dévasté un immeuble de ce quartier. Le bilan humain est cruel, 5 morts dont 4 enfants. Nos premières pensées vont aux familles proches touchées par cette tragédie.

En ma qualité de Président de La FCPE974, je présente mes sincères condoléances aux proches des personnes décédées. J’ai aussi une pensée pour les blessés actuellement hospitalisés.

LA FCPE974 leur exprime tout son soutien, sa solidarité et plus particulièrement aux enfants. Nous remercions l’ensemble des services et des collectivités qui se sont mobilisés dans la gestion de ce dramatique évènement.

Notre souhait est que les enfants victimes de ce drame puissent retourner le plus rapidement possible à l’école, dans les meilleures conditions, notamment grâce à l’utilisation des fonds sociaux des collèges et des lycées, fonds prévus spécialement pour aider les familles en difficulté. C’est la première fois que notre territoire est confronté à tel drame et, face à ce triste évènement, La Réunion répond présente, manifestant spontanément sa solidarité notamment à travers un élan de générosité que nous saluons et que nous soutenons.

 

Nos bénévoles se sont mobilisés dès les premières heures, récoltants vêtements, denrées alimentaires, fournitures scolaires, etc… et nous souhaitons en faire encore plus. Nous devons penser sur le long terme car le travail de reconstruction sera long et difficile mais nous répondrons toujours présents pour faire face à ses difficultés tout au long de la scolarité.

 

La FCPE 974 invite donc tous les Réunionnais, tous les citoyens touchés par ce drame à apporter leur soutien, principalement sous la forme de bénévolat notamment pour trier les différents dons déjà effectués. Nous invitons également les citoyens à faire dons de fournitures scolaires pour, comme dit précédemment, permettre à ces enfants de retourner à l’école dans les meilleures conditions possibles. Une mobilisation est nécessaire pour aider ces familles.

 

C’est pour cela que La FCPE 974, association reconnue d’utilité publique, a mis en place un dispositif pour faciliter les dons matériels ainsi que le lancement d’une cagnotte en ligne afin de récolter des fonds. Notre objectif est de permettre aux familles de disposer d’une petite enveloppe financière leur permettant de se reconstruire le plus rapidement possible mais également de pouvoir passer cette période de fête le plus sereinement possible.

Les différentes informations concernant ce dispositif sont disponibles sur notre page Facebook : FCPE Île de La Réunion.

 

Par ailleurs, il est important de noter que chaque don que vous faîtes à la FCPE est déduit de vos impôts.

 

Daniel Amouny,

Président de La FCPE 974

appel au don pour les familles sinistrées de Montgaillard

C’est avec une très grande émotion que nous avons appris le drame qui a eu lieu dans la nuit du dimanche 12 au 13 décembre 2021, à Montgaillard. Un incendie a dévasté un immeuble de ce quartier. Le bilan humain est cruel, 5 morts dont 4 enfants. Nos premières pensées vont aux familles proches touchées par cette tragédie.

En ma qualité de Président de La FCPE974, je présente mes sincères condoléances aux proches des personnes décédées. J’ai aussi une pensée pour les blessés actuellement hospitalisés.

LA FCPE974 leur exprime tout son soutien, sa solidarité et plus particulièrement aux enfants. Nous remercions l’ensemble des services et des collectivités qui se sont mobilisés dans la gestion de ce dramatique évènement.

Notre souhait est que les enfants victimes de ce drame puissent retourner le plus rapidement possible à l’école, dans les meilleures conditions, notamment grâce à l’utilisation des fonds sociaux des collèges et des lycées, fonds prévus spécialement pour aider les familles en difficulté. C’est la première fois que notre territoire est confronté à tel drame et, face à ce triste évènement, La Réunion répond présente, manifestant spontanément sa solidarité notamment à travers un élan de générosité que nous saluons et que nous soutenons.

 

Nos bénévoles se sont mobilisés dès les premières heures, récoltants vêtements, denrées alimentaires, fournitures scolaires, etc… et nous souhaitons en faire encore plus. Nous devons penser sur le long terme car le travail de reconstruction sera long et difficile mais nous répondrons toujours présents pour faire face à ses difficultés tout au long de la scolarité.

 

La FCPE 974 invite donc tous les Réunionnais, tous les citoyens touchés par ce drame à apporter leur soutien, principalement sous la forme de bénévolat notamment pour trier les différents dons déjà effectués. Nous invitons également les citoyens à faire dons de fournitures scolaires pour, comme dit précédemment, permettre à ces enfants de retourner à l’école dans les meilleures conditions possibles. Une mobilisation est nécessaire pour aider ces familles.

 

C’est pour cela que La FCPE 974, association reconnue d’utilité publique, a mis en place un dispositif pour faciliter les dons matériels ainsi que le lancement d’une cagnotte en ligne afin de récolter des fonds. Notre objectif est de permettre aux familles de disposer d’une petite enveloppe financière leur permettant de se reconstruire le plus rapidement possible mais également de pouvoir passer cette période de fête le plus sereinement possible.

Les différentes informations concernant ce dispositif sont disponibles sur notre page Facebook : FCPE Île de La Réunion.

 

Par ailleurs, il est important de noter que chaque don que vous faîtes à la FCPE est déduit de vos impôts.

 

Daniel Amouny,

Président de La FCPE 974

À QUI LA FAUTE

Nous ne sommes pas près d’oublier l’horreur de ce drame. 

Certes il faut penser les plaies du moment, mais au final, quelle réelle PREVENTION SERA EXERCEE DORENAVANT ?

Oui, il faut aussi chercher et punir sévèrement les auteurs de cet incendie meurtrier. 

Mais ce ne sont pas avec des mots ou de l’empathie que l’insécurité, la violence dans les immeubles et leur environnement seront enrayées.  

J’ai vu des résidents résignés, démunis, souffrir au quotidien et ce depuis longtemps : insultes, vols, nuisances sonores, coups et blessures, ou inaction des bailleurs devant la dégradation des bâtiments, l’accumulation de déchets dangereux dans les caves, les dégradations multiples des bâtiments : immeubles ou kaz à tèr, bagarres sur les parkings alors que plusieurs créneaux sont occupés par des épaves de voitures et ce, depuis tellement longtemps que la végétation y pousse... 

Pendant que chacun se renvoie la balle... Qui entend les cris de détresse de ces résidents ? 

Sur le terrain, nous constatons trop fréquemment la surdité des responsables du logement social

Les usagers ont beau se déplacer, se plaindre auprès du bailleur, porter plainte, mais pratiquement rien ne se passe ! 

Quelles sont les mesures prises pour remédier à ces situations ? Là aussi, sauf quelques mesurettes, presque rien ne se passe ! Trop peu de réponses ! Et peu d’actions courageuses.

 

Faut-il que le pire arrive, pour qu’enfin les institutions et l’ETAT daignent enfin prendre en considération ces incivilités graves qui émanent aussi bien d’individus que des institutions, et pour qu’ils œuvrent ensemble à offrir un espace de vie serein, aux habitants et notamment aux jeunes aujourd’hui de plus en plus sans repères ? 

 

Mais qui sont aussi les responsables de ce mal-être dans les logements dits "sociaux", ou pire « très sociaux » adjectif qui catégorise et stigmatise l’ensemble des personnes qui y logent. Les « logements sociaux » ont de moins en moins de cohésion sociale et c’est pire encore aujourd’hui avec la pandémie : on a peur de ses voisins.

 Est-ce cela vivre en immeuble ? Pourquoi les « logements sociaux » participent-ils aujourd’hui dans beaucoup de cas, à ces critères de malaise ou de mal-être qui contribuent à l'éveil d'une délinquance criminelle ? 

 

On a laissé et on laisse encore faire. Aujourd’hui encore on construit pour dire que l'on a fait un bâtiment, pour obéir à la loi, loi d’ailleurs qui ne correspond pas à la réalités foncière et géographiques de notre île ou que l'on a construit pour une échéance électorale, ou encore que l'on construit simplement pour déloger et non loger. 

On ne construit pas pour HABITER. Si la population avait vraiment HABITÉ, il se pourrait ce drame ne se serait pas produit.

 Les donneurs d'ordres sont donc aussi coupables que les constructeurs et les bailleurs du fait de leur négligence volontaire, irresponsables de proposer des logements sans surveillance et sans vérification des obligations prescrites dans nos lois, coupables de les financer à travers l'octroi des garanties d’emprunt qui sont données aux promoteurs de ces immeubles sans contrepartie satisfaisante et dans le temps, d'une assurance de qualité de vie durable pour l’usager, ou d’obligations d’exigence de sécurité. 

Il s’agit de vies humaines. 

La liste des responsables dans ce drame peut être longue. 

Mais comme toujours, pour le moment, ce sont des innocents qui auront payé de leur vie pour toutes nos négligences. 

Notre parti 7 interpelle L’État, le ministre de l’Outre-mer, le Préfet, les gouvernances de nos collectivités, afin qu’un tel drame ne puisse plus se reproduire. 

Toutes nos condoléances aux familles endeuillées, ce deuil que La Réunion entière portera en elle désormais et à jamais.

 

Yvette DUCHEMANN

PRESIDENTE DE 7 : SOLIDARITE ECOLOGIQUE POPULAIRE POU NOUT TÈR

 

Pensée pour les Dionysiens touchés par l’incendie

Plus de 50 familles dionysiennes ont été durement touchées par l’incendie tragique de la
nuit dernière.
Je leur adresse mes sincères sentiments de solidarité et de compassion.
Je me joins par ailleurs bien sûr à la peine de ceux qui ont perdu un proche dans cet
incendie.

Jean-Jacques MOREL
Conseiller régional de Saint-Denis

L’Île Maurice placée en zone de circulation active du virus. Les vols en provenance d’Afrique Australe suspendus jusqu’au 4 décembre

Par décret du Ministère des Solidarités et de la Santé paru au journal officiel du 1er décembre, la suspension des vols en provenance d’Afrique Australe (dont l’Afrique du Sud) est prolongée jusqu’au 4 décembre.

 

Par ailleurs, par arrêté du 30 novembre, l’Île Maurice est ajoutée à la liste des pays dit caractérisés par une circulation particulièrement active de l'épidémie de Covid-19 (dit « zone rouge »).

 

Prolongation de la suspension des vols en provenance d’Afrique Australe

 

La suspension des vols en provenance des 7 pays Afrique Australe suivants est prolongée jusqu’au 4 décembre : Afrique du Sud, Lesotho, Botswana, Zimbabwe, Mozambique, Namibie, Eswatini.

Les ressortissants français actuellement à l’étranger et souhaitant regagner le territoire national sont invités à contacter les ambassades pour connaître les modalités de leur rapatriement.

Maurice classée en « zone rouge » : des mesures renforcées de suivi des passagers

Dès aujourd’hui, l’Île Maurice est inscrite sur la liste des pays caractérisés par une circulation particulièrement active de l'épidémie de Covid-19.

Dispositif de contrôles renforcés à l’arrivée à La Réunion

En conséquence, et afin de contrôler strictement les passagers entrant sur le territoire, les vols en provenance de l’Île Maurice, déjà réduits à la demande du Préfet, vont faire l’objet d’un protocole de dépistage renforcé à la descente de l’avion à l’aéroport :

  • Tous les voyageurs en provenance de l’Île Maurice, vaccinés ou non vaccinés, doivent présenter les résultats d’un test RT-PCR ou antigénique de moins de 48h pour pouvoir embarquer dans l’avion à destination de La Réunion.
  • À la descente de l’avion, tous les voyageurs sont à nouveau soumis à un test antigénique dont le résultat est produit immédiatement.
  • Les passagers sont soumis à un isolement qui fera l’objet de contrôles

Une COP26 pour (presque) rien

Tandis que dans le sud de Madagascar plus d’un million de personnes sont touchée par la famine conséquence d’une sécheresse liée au réchauffement climatiquetandis que les petits états insulaires des Océans Indien et Pacifique sont fortement menacés d’être rayés de la carte pour cause de submersion, tandis que les Outre-mer français risquent de subir les pires sécheresses jamais connues dans les années à venir, un accord a été obtenu à l’issue de la COP26. Mais c’est un accord a minima qui a été conclu ce samedi 13 novembre 2021En effet, son contenu ne permettra pas de limiter le réchauffement global à 1,5°C, ni même de rester en dessous des 2°C. Et encore faudrait-il que les engagements pris soient tenus, alors que quasiment tous les pays signataires ne respectent déjà pas l’Accord de Paris.

Même pas la France donc, qui, à Glasgow, a été acculée à rejoindre la coalition de pays volontaires appelant à mettre fin aux subventions publiques aux énergies fossiles à l’étranger d’ici 2022… pendant que, « en même temps », le gouvernement et la majorité refusait à l’Assemblée nationale les amendements qui proposaient d’inscrire cette interdiction dans la loi.

L’accord trouvé a abouti à affaiblir profondément les intentions de départ. Même pour le charbon, il n’est plus question d’en « sortir » mais seulement de le « réduire ». Ces éléments de langage sont surréalistes. 

Cette COP fut surtout une insulte aux pays du Sud les plus pauvres qui subissent de plein fouet les effets du réchauffement climatique tandis que les pays du G20 sont responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre. A Copenhague en 2009, les pays riches s’étaient engagés à financer l’adaptation à hauteur de 100 Md $. Promesse non tenue qu’ils s’engagent désormais à tenir pour…2025. Rien de concret non plus pour la reconnaissance des pertes et dommages pour les pays victimes du changement climatique qui doivent se contenter d’une promesse de dialogue sur la question !

Alors que nous sommes dans une situation d’urgence climatique absolue marquée par les dômes de chaleur, les méga-feux, les inondations, la communauté internationale n’est pas au rendez-vous de l’histoire et fait passer l’obsession pour la croissance économique avant la sécurité de l’humanité et la défense du vivant.

Enfin, cette COP marque un affaiblissement sans précédent du rôle de la France dans les négociations internationales pour le climat. Le pays de l’Accord de Paris qui aurait pu, à Glasgow, jouer un rôle moteur pour un accord ambitieux, s’est discrédité en n’étant pas en pointe pour la sortie des énergies fossiles et en prenant position contre la reconnaissance des pertes et dommages des pays pauvres. Le gouvernement a préféré encore une fois écouter les lobbys plutôt que les scientifiques.

Comme le souligne Hubert Julien-Laferrière, député du Rhône et porte-parole national de Génération Écologie, les gouvernements actuels sont incapables d’être à la hauteur des exigences de la jeunesse et de la société civile, et qu’il est temps qu’ils soient remplacésLes écologistes sont prêts à prendre les commandes !

 

Vincent Defaud, membre du Conseil Exécutif de Génération Ecologie, chargé des Outre-mer, Référent Génération Ecologie La Réunion

ELECTIONS DES MEMBRES DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE LA RÉUNION – Scrutin du 27 octobre au 9 novembre 2021

Le dépouillement des votes pour l’élection des membres à la chambre de commerce et d’industrie de La Réunion s’est déroulé à la CCI, en séance publique, et en présence de scrutateurs désignés par chaque groupement, le mercredi 10 novembre 2021 à 10 heures.

A l’issue, les résultats ont été proclamés.

 

CATEGORIE INDUSTRIE : 9 sièges

 

Nombre d’inscrits : 9 457

Nombre de votants : 3 212

Nombre de votes blancs recensés sur la plateforme : 36

Nombre de suffrages exprimés : 3 176

 

Sont élus :

 

Nom, prénom

Groupement

Nombre de suffrages

CAROUPAYE Jeason (M)

ACTIONS TPE PME

2 781

ALLAMELE Michel (M)

BATISSONS LA REUNION DE DEMAIN

1 959

LAW YING Eglantine (F)

L’ALTERNANCE

1 935

ZAGJIVAN Rajnikante (M)

L’ALTERNANCE

1 930

NARASSAMY Eric (M)

L’ALTERNANCE

1 925

CHIMON Jean Paul (M)

L’ALTERNANCE

1 924

COHEN Bruno (M)

L’ALTERNANCE

1 923

ATCHICANON Jean Yves (M)

L’ALTERNANCE

1 921

CABOUBASSY Christian (M)

L’ALTERNANCE

1 920

 

 

 

CATEGORIE SERVICES : 16 sièges

 

Nombre d’inscrits : 21 070

Nombre de votants : 4 167

Nombre de votes blancs recensés sur la plateforme : 135

Nombre de suffrages exprimés : 4 032

 


Sont élus :

Nom, prénom

Groupement

Nombre de suffrages

PONAPIN EGAMBARAREDDY Pascal (M)

ACTIONS TPE PME

2 471

VERGUIN Patrick (M)

ACTIONS TPE PME

2 404

LORION Rudolph (M)

ACTIONS TPE PME

2 394

BOQUI QUENI Richard (M)

ACTIONS TPE PME

2 387

PERARNAUD-PAOLI Patricia (F)

ACTIONS TPE PME

2 387

NICE Moïse (M)

ACTIONS TPE PME

2 385

DIJOUX Frédéric (M)

ACTIONS TPE PME

2 384

WU TIU YEN Nadia (F)

ACTIONS TPE PME

2 383

ANGELIE Nadine (F)

ACTIONS TPE PME

2 379

RAMSAMY Régis (M)

ACTIONS TPE PME

2 376

TRAPU-PALMIERI Morgane (F)

ACTIONS TPE PME

2 376

ASGARALY Raza Aly (M)

ACTIONS TPE PME

2 376

CHEDUMBARUM-MOUNICHY Devi (F)

ACTIONS TPE PME

2 373

RITOU Sandarssen (M)

ACTIONS TPE PME

2 372

POMARES Thomas (M)

ACTIONS TPE PME

2 371

TOURE-KADJO Ramata (F)

ACTIONS TPE PME

2 370

 

 

 

CATEGORIE COMMERCE : 15 sièges

 

Nombre d’inscrits : 18 902

Nombre de votants : 3 452

Nombre de votes blancs recensés sur la plateforme : 79

Nombre de suffrages exprimés : 3 373

 

Sont élus :

Nom, prénom

Groupement

Nombre de suffrages

PATEL Ibrahim (M)

ACTIONS TPE PME

2 576

AMODE ADAME Younous (M)

ACTIONS TPE PME

2 483

PLANTE Pascal (M)

ACTIONS TPE PME

2 474

LEBON Gérard (M)

ACTIONS TPE PME

2 473

FRANCE Marie Céline (F)

ACTIONS TPE PME

2 471

LI David (M)

ACTIONS TPE PME

2 471

ROBERT Bernard (M)

ACTIONS TPE PME

2 469

ISMAEL GINA Mohamed Raza (M)

ACTIONS TPE PME

2 468

GRINDU Johnny (M)

ACTIONS TPE PME

2 465

BEEKHY Fadil (M)

ACTIONS TPE PME

2 463

OMARJEE Irchad (M)

ACTIONS TPE PME

2 462

RAMJANE Nina (F)

ACTIONS TPE PME

2 462

AKBARALY Alain (M)

ACTIONS TPE PME

2 460

ROBERT Pierrick (M)

ACTIONS TPE PME

2 456

NARAYANIN Théophane (M)

ACTIONS TPE PME

2 451

 

 

 

 

Des yeux et un tandem : tour de l'île 2021 ! Un projet IRSAM SAMSAH DV

Jennifer, Jean Phillipe et Maurice se sont lancés le challenge de parcourir le tour de l'ile de La Réunion en tandem !

Pourquoi en tandem ? Parce qu'ils sont non-voyants et elle mal-voyante !

3 jours 2 nuits : de St LEU a? St DENIS, puis direction St PHILIPPE et retour a? St LEU.

Quand ? Rdv le 17, 18 et 19 novembre !

Comment ? Pilotés par Solen (psychomotricienne), Yannick (éducateur spécialisé?) et Edouard (bénévole).

Le SAMSAH DV 974 (https://www.irsam.fr/structure/samsah-dv/) propose, deux fois par mois, l'activité? tandem depuis plus d'un an (https://blog.irsam.fr/samsahdv/2021/02/01/des-yeux-et-un-tandem/), en mode découverte ou performance !

Le covid et ses aléas ne nous ont pas simplifie? la tâche mais nou tiembo nou larg pa !!!

Merci d’avance pour votre soutien et pour nous permettre de mettre en lumière notre motivation mais aussi notre engagement à faire valoir l’inclusion sociale des personnes déficientes visuelles à La Réunion.

Jennifer, Maurice, Jean Philippe et la team SAMSAH DV 974

Roule? !!!

Levée de l’obligation de port du masque dans les écoles et les accueils collectifs de mineurs

Compte tenu de la poursuite de la baisse des principaux indicateurs sanitaire et notamment l’inscription dans la durée du taux d’incidence au-dessous de 50 cas pour 100 000 habitants pendant plus de 5 jours consécutifs et conformément aux annonces faites par le gouvernement la semaine dernière, le niveau 1 du protocole sanitaire de l’Education nationale s’appliquera à partir du lundi 11 octobre 2021 dans le département

 

L’obligation de port du masque est levée pour les enfants des écoles élémentaires et jusqu’à 11 ans en intérieur et en extérieur.

 

Cette mesure concerne tous les dispositifs d’accueil collectif de mineurs avec et sans hébergement, les écoles ouvertes, vacances apprenantes et les colos apprenantes. Si la situation reste stable, cette mesure sera également mise en œuvre lors de la rentrée scolaire prévue le 25 octobre. En cas de détérioration de la situation sanitaire avant cette date, l’obligation de port du masque dans les établissements scolaires pourra être rétablie.

 

Levée de l’obligation du port du masque dans les écoles élémentaires et les accueils collectifs de mineurs pour les élèves des écoles primaires à compter du 11 octobre

 

À partir du 11 octobre 2021, le protocole sanitaire de niveau 1 s’appliquera dans les écoles, les collèges, les lycées et les accueils collectifs de mineurs. A compter de cette date :

 

-          le port du masque n'est plus obligatoire pour les élèves des écoles élémentaires jusqu’à 11 ans. Il reste néanmoins obligatoire dans les espaces clos et en extérieur pour les collégiens, les lycéens et les personnels;

-          la pratique d'activités physiques et sportives en intérieur et à l'extérieur se fera désormais sans restriction.

 

Les dispositifs suivants sont maintenus :

 

-          le maintien des mesures renforcées d'aération et du lavage des mains ;

-          le port du masque obligatoire pour les collégiens et les lycéens ;

-          la désinfection des surfaces fréquemment touchées est faite une fois par jour et  des tables du réfectoire après chaque service ;

-          dans les écoles, fermeture de la classe pendant 7 jours dès le 1er cas de Covid avec poursuite des cours à distance ;

-          au collège et au lycée, les élèves qui ont été en contact avec un cas confirmé sans vaccination complète poursuivent leurs apprentissages à distance pendant 7 jours. Les élèves cas contact justifiant d'une vaccination complète poursuivent les cours en présentiel.

 

Cette mesure est applicable pendant les vacances scolaires dans tous les accueils collectifs de mineurs avec ou sans hébergement (en centre de vacances, en colonies de vacances, en centres de loisirs), et au sein des établissements scolaires (vacances apprenantes, écoles ouvertes).

 

Reprise des sorties scolaires avec nuitées

 

Les sorties scolaires avec nuitées sont autorisées à compter du lundi 11 octobre.

 

L’obligation du port du masque est levée lors de ces sorties pour les élèves des écoles élémentaires et jusqu’à 11 ans. Il reste obligatoire dans les espaces clos et en extérieur pour les collégiens, les lycéens et les personnels lors de ces sorties.

 

Sécurité routière | La prise de stupéfiants est illégale, au volant elle peut être fatale.

Afin de sensibiliser la population réunionnaise aux dangers de la consommation de stupéfiants au volant, l’État lance une campagne de communication d’affichage 4X2 sur toute l’île du 12 au 18 octobre 2021.

 

Cette campagne a pour but de rappeler aux conducteurs de voiture et de deux-roues les conséquences de la consommation du cannabis, combinée ou non avec l’alcool.

 

La consommation de stupéfiants au volant a de multiples conséquences sur la conduite et la sécurité des automobilistes.

 

Sous l’emprise du zamal, le conducteur n’a pas conscience de la diminution de ses capacités au volant : mauvaise évaluation des distances de sécurité, perte de vigilance et de contrôle, diminution de la concentration.

La conduite devient alors plus dangereuse et peut amener le conducteur à commettre des infractions (excès de vitesse, stop ou feu rouge grillé, défaut de ceinture…) et même causer un accident grave.

 

En chiffres clés :

 

·         Conduire sous l’emprise du zamal multiplie le risque d’un accident mortel par 2,

·         La combinaison zamal et alcool multiplie le risque d’un accident mortel par 15,

·         Sur 3530 dépistages de stupéfiants, 982 infractions ont été constatées et 623 permis suspendus en 2020.

 

La réglementation en vigueur

 

Le fait de conduire ou accompagner un élève conducteur après avoir fait usage de stupéfiants est très lourdement sanctionné par le code de la route.

Toute sanction pénale pour ce délit entraîne par ailleurs une perte automatique de 6 points du permis de conduire (ce qui signifie une invalidation administrative et la perte du droit de conduire pour les détenteurs d’un permis probatoire depuis moins d’un an).

 

Les peines encourues sont les suivantes :

 

·         jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 4 500 euros damende si le conducteur est sous l’emprise du zamal

·         jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 9 000 euros damende si le conducteur a également consommé de lalcool

·         jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros damende en cas daccident corporel

·         jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros damende en cas de deuxième circonstance aggravante (stupéfiant et alcool ou délit de fuite)

·         jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros damende en cas daccident mortel

·         jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros damende en cas daccident mortel quand le conducteur commet une circonstance aggravante supplémentaire (stupéfiants et alcool ou conduite sans permis)

À l’issue de cette campagne, des contrôles routiers renforcés et inopinés sur le dépistage d’une conduite avec stupéfiants seront réalisés par les forces de l’ordre.

 

AU VOLANT, LE ZAMAL TUE AUSSI

CIVIS info : arrêt des collectes de certains déchets en déchèteries

 

Arrêt des collectes de piles, batteries, huiles minérales usagées, lampes et néons en déchèteries 
 
La crise COVID-19 aura eu des répercussions jusque dans le tri de nos déchets. Le prestataire chargé du traitement des déchets dits dangereux à l’échelle de l’île se retrouve dans l’impossibilité d’évacuer et de les stocker, les limites règlementaires étant atteintes sur son site. Ces déchets relèvent des filières REP (Responsabilité Élargie du Producteur) et non des intercommunalités.  
 
Aussi, dans l’attente de directives de l’État, la CIVIS informe l’ensemble de ses administrés que les déchèteries ne pourront plus accueillir les déchets suivants : piles, batteries, huiles minérales usagées, lampes et néons. 
 
La CIVIS recommande donc aux administrés de garder ces déchets chez eux, en attendant que la situation soit rétablie. 
 
La CIVIS rappelle également que les dépôts de déchets sur la voie publique constituent une infraction au code pénal, au code de la santé publique et au code de la route. 
 
La CIVIS remercie les usagers de leur compréhension et compte sur leur civisme. 
 
 

DENGUE À LA RÉUNION L’épidémie poursuit sa baisse

 

Du 12 au 18 juillet, 295 cas de dengue confirmés (367 la semaine précédente). Le nombre de cas et de passages aux urgences continue à diminuer mais reste supérieur aux années précédentes. Les cas enregistrés sont majoritairement situés dans l’Ouest de l’île (60%) : Saint-Paul, La Possession, St-Leu, Le Port et Trois-Bassins. En cette période de vacances scolaires propice aux déplacements, la préfecture et l’ARS rappellent également la nécessité de continuer à appliquer les bons gestes : se protéger contre les piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaires, vêtements longs…) et  contacter son médecin ou les urgences si son état de santé se dégrade.

 

Situation de la dengue au 28 juillet 2021

 

Depuis le 1er Janvier 2021

  • 28 906 cas confirmés

 

 

  • 769 hospitalisations

 

 

  •  3 975 passages aux urgences    

 

 

  • 15 décès directement liés à la dengue

 

 

 (données Cellule Santé Publique France en région, ARS)

 

Le nombre de cas de dengue est en diminution.

A l’exception des Avirons, 23 communes enregistrent des cas :

  • Dans l’Ouest : Saint-Paul (237), La Possession (68), St-Leu (63), Le Port (28) et Trois-Bassins (4)

 

  • Dans le Sud : Saint-Pierre principalement (85), Le Tampon (27), Saint-Joseph (21), Etang salé (16), Petite Ile (4), Saint-Louis (12), Entre-Deux (2), Les Avirons (1), Saint Philippe (1)

 

  • Dans le Nord Saint-Denis (77), Sainte-Marie (16), Ste Suzanne (10)

 

  • Dans l’Est Saint-André  (15), Saint-Benoît (8), Sainte-Rose (8), Bras-Panon (3), Plaine des Palmiste (1), Salazie

 

Localisation des regroupements de cas (foyers de dengue) :

 

REGION OUEST

  • La Possession (Rivière des Galets, La Palmeraie, Sainte-Thérèse)
  • Saint-Paul (Sans Souci, La Plaine, Hangar, Bois de Nèfles, Bellemène, La Poudrière, Grande Fontaine, Plateau Caillou, Le Hameau de Corbara, Petite France, Grand Fond, Moulin Kader, Carosse, La Saline les Bains, Lotissement Bellevue)
  • Saint-Leu (Ville)

 

REGION SUD

  • Saint-Pierre (Bois d’Olives, Terre Sainte, Basse Terre)
  • L’Etang-Salé (Ravine Sheunon)
  • Saint-Joseph (Le Goyave)

 

REGION NORD

  • Saint-Denis (La Trinité, Vauban, Sainte-Clotilde)

 

Recommandations pour lutter contre la dengue

 

Il suffit d’une seule piqûre de moustique pour avoir la dengue

 

Les autorités sanitaires recommandent de :

 

  • Se protéger contre les piqûres de moustiques, y compris durant les 7 jours suivants l’apparition des symptômes pour protéger son entourage.

Continuer à se protéger, même si on a déjà été malade de la dengue antérieurement ; plusieurs sérotypes de la dengue peuvent circuler et une infection par un sérotype ne protège pas de l’atteinte par un autre sérotype.

  • Eliminer les gîtes larvaires (nids à moustiques) vider tout ce qui peut contenir de l’eau tout autour de son domicile, vérifier les gouttières…
    • Consulter un médecin en cas de symptômes fièvre, maux de tête, douleurs musculaires/articulaires, nausées, vomissements, ... et réaliser le prélèvement en laboratoire d’analyse médicale prescrit par votre médecin pour confirmation du diagnostic de la dengue.

 

  • Si vous êtes malade de la dengue :

o   Continuez à vous protéger contre les piqûres de moustiques.

 

o   Afin de prévenir les formes graves de la dengue :

§  Surveillez votre état de santé, surtout entre le 4ème et le 8ème jour de la maladie

§  Consultez votre médecin traitant ou un service d'urgence si vous avez des signes et symptômes suivants : douleurs abdominales sévères, vomissements persistants, impossibilité de s'alimenter/s'hydrater, grande fatigue, agitation.

§   Consultez sans délai un ophtalmologue ou les urgences du CHU Nord, en cas de complications ophtalmologiques (baisse de la vue grave et brutale) survenant environ 8 jours après le début des signes de la dengue

§  Rendez-vous à l’hôpital en cas de dégradation de votre état de santé

 

Les formes graves de dengue touchent tous les âges :

nourrissons, enfants, adultes et personnes âgées.

Elles surviennent aussi bien chez des personnes en bonne santé que chez des personnes qui présentent des pathologies.

Les enfants de moins de deux ans, dont les parents pensent qu'ils pourraient avoir la dengue, doivent être de préférence pris en charge en milieu hospitalier.

La dengue étant susceptible d’altérer le foie, il est recommandé de suivre strictement les recommandations de son médecin sur la prise de paracétamol.

Observations des cétacés à La Réunion: des zones et des périodes de quiétude pour permettre à tous les Réunionnais de profiter du spectacle de la nature

L’observation des cétacés dans les eaux bordant La Réunion est devenue depuis une douzaine d’années une activité prisée des Réunionnais et des visiteurs. La fréquentation de l’île par une vingtaine d’espèces de mammifères marins permet à tout un chacun de se familiariser avec ces animaux protégés et fragiles. Mais pour garantir les meilleures conditions de conservation des cétacés et l’absence de dérangement tout en assurant la sécurité des personnes, le respect de principes et de règles s’impose pour l’approche, l’observation et la mise à l’eau à proximité de ces animaux sauvages.

Ces règles sont inscrites dans un arrêté du préfet de La Réunion, délégué du Gouvernement pour l’action de l’État en mer, pris dans l’objectif de préserver l’environnement, d’assurer la sécurité des biens et des personnes et de garantir l’ordre public en mer.

En 2021, après un large travail de concertation, cet arrêté a fait l’objet d’une réécriture et une version révisée (arrêté n°2021-1306 du 7 juillet 2021) vient d’être publiée. Ce nouvel arrêté clarifie les conditions dans lesquelles l’approche, l’observation et la mise à l’eau à proximité des cétacés doivent être réalisées.

Cet arrêté reprend plusieurs principes structurants :

  • ces animaux protégés doivent bénéficier de périodes et de zones où ils ne sont pas soumis à la pression de l’observation par l’homme. Les cétacés qui fréquentent les eaux côtières de La Réunion utilisent préférentiellement certains secteurs pour la réalisation d’étapes essentielles de leur cycle de vie : mise bas des baleines à bosse, repos des dauphins long bec… Les déranger sur ces secteurs ou à ces moments de grande vulnérabilité compromet leur développement et la préservation des espèces. L’arrêté reprend ainsi la règle nationale d’une distance d’approche ne pouvant être inférieure à 100 mètres dans le périmètre de la réserve naturelle nationale marine de La Réunion et pose le principe d’une période de quiétude, sans observation des animaux, entre 18 h et h.

  • l’activité d’observation des cétacés est ouverte à tous : navires de transports de passagers, bateaux de location, plaisanciers, kayakistes, clubs de plongée… La diversité des supports autorisés est un choix fort du modèle réunionnais d’observation des cétacés. Il parie sur la responsabilisation de chacun et l’appropriation des règles définies. Il repose évidemment sur le respect strict par chacun des règles et limites propres à son activité et sur des règles communes permettant une gestion apaisée et sécurisée du plan d’eau.

  • ces sorties présentent des risques spécifiques : la proximité d’animaux imposants au comportement difficile à anticiper, la mise à l’eau en pleine eau, dans le « grand bleu », la présence de navires à proximité, les conditions de houle parfois marquées, sont autant de facteurs de risque dont le croisement est une spécificité de ces activités. Ils amènent à avoir une exigence de compétence et de savoir faire : que chaque capitaine ou chef de bord soit conscient des risques nautiques et des règles spécifiques à l’activité, que chaque pratiquant des mises à l’eau perçoive les risques des activités subaquatiques et soit dûment formé ou encadré.

Afin de maîtriser ces règles particulières d’approche et d’observation, des formations à l’observation des cétacés sont désormais proposées par les associations intervenant sur le sujet (Globice, CEDTM). Elles viennent compléter les formations à la conduite des navires ou aux activités subaquatiques.

Pendant la saison de présence des baleines à bosse, de juillet à octobre, la présence des unités et services de l’État chargés d’une mission de police en mer sera accrue pour veiller au respect de ces dispositions. Toute infraction donnera lieu à des poursuites administratives et pénales : amendes, suspension des titres de conduite des navires, interdiction de pratiquer.

 

 

Transport de fruits en provenance de La Réunion : procédure de délivrance du certificat phytosanitaire

Transport de fruits en provenance de La Réunion

Procédure de délivrance du certificat phytosanitaire

 

 

Depuis le 14 décembre 2019, un règlement européen impose certaines règles pour l'expédition de végétaux frais depuis les départements et régions d'outre-mer, régions ultrapériphériques européennes, à destination de l'Union européenne continentale dont l’hexagone.

 

Cette réglementation a pour but de protéger le territoire de l'Europe continentale des introductions d'organismes nuisibles aux végétaux.

 

En parallèle, La Réunion se protège également de l’introduction des organismes nuisibles. Ainsi l’introduction à La Réunion dans les bagages ou par voie postale de végétaux frais n’est pas autorisée.

 

Ananas, bananes, coco, durian et dattes : transport sans déclaration préalable

Certains fruits peuvent être expédiés ou transportés dans les bagages, à destination de l’Europe continentale dont la métropole, sans aucune formalité ou déclaration préalable au voyage ni restriction de quantité : il s'agit des ananas, bananes, noix de coco, durians et dattes.

 

Pour les autres fruits : comment établir un certificat phytosanitaire ?

Les autres fruits et légumes peuvent sans difficulté être expédiés ou transportés dans les bagages, après réalisation d’une démarche préalable auprès de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF). Ces végétaux doivent être vérifiés par les services de l’État qui s’assureront de l’absence d’organismes nuisibles avant le voyage ou l’expédition du colis et délivreront un certificat phytosanitaire.

 

Ce certificat est obligatoire, quelle que soit la quantité de fruits ou légumes expédiée ou transportée. Il est délivré par la DAAF dans ses locaux de Saint-Denis, Saint-Pierre ou à l'aérogare fret de Gillot, sur rendez-vous. Il est conseillé d’effectuer cette démarche au moins 48 heures avant le voyage ou l’envoi du colis.

 

Pour les particuliers souhaitant envoyer un colis par voie postale qu’ils ont eux-même confectionné:

-          Prendre rendez-vous avec la DAAF pour présenter les fruits ou légumes qui doivent être envoyés.

-          La DAAF examine les produits et délivre un certificat phytosanitaire.

-          Ce certificat doit être introduit dans le colis ou positionné sur le contenant qui est déposé auprès du prestataire postal.

 

Pour emmener des fruits dans ses bagages :

-          Prendre rendez-vous avec la DAAF pour présenter les fruits ou légumes qui doivent être envoyés.

-          La DAAF examine les produits et délivre un certificat phytosanitaire.

-          Ce certificat est conservé par le voyageur. Il pourra être demandé par les services de contrôle à l’arrivée.

 

Pour envoyer un colis commandé auprès d’un prestataire, les formalités sont réalisées par le professionnel sans démarche spécifique par le particulier.

 

Mangues, agrumes et piments : l’exportation est interdite

D'autres fruits ne peuvent pas, à ce stade être expédiés ou transportés, car ils peuvent encore comporter des parasites telle notamment la mouche orientale des fruits. Il s'agit des mangues, des agrumes (dont le Combava) et des piments/poivrons.

 

Les organisations professionnelles travaillent en concertation avec les services de l'État, à ce que les particuliers puissent, dans un futur proche, expédier ces fruits, via un professionnel agréé garantissant l'absence de risques phytosanitaires.

 

Prendre rendez-vous pour un certificat phytosanitaire

Contact : 02.62.30.88.38

importexport-alimentation.daaf974@agriculture.gouv.fr

 

https://bit.ly/3upgmVg

 

 

L’heure de l’UNION des CITOYENS la rivé !

Aujourd’hui, au vu de l’Urgence économique, sanitaire, sociale, environnementale&climatique, l’heure n’est plus aux visées personnelles : l’effondrement du Vivant est en cours et les effets du Réchauffement Climatique se font déjà sentir, encore plus dans les Outre-Mer et les petits systèmes insulaires isolés comme celui de La Réunion.

 

En définitive, les sujets essentiels qui rassemblent les citoyens sont bien plus nombreux que les éventuelles divergences : développement économique durable, préservation et valorisation du cadre de vie, transports de qualité et accessibles, protection des zones littorales et des espaces naturels, autonomie énergétique et alimentaire soutenables, démarche ‘0 Déchet’ et économie circulaire, sociale et solidaire, santé environnementale, logements durables etc. Nous sommes tous, en tant que citoyen.ne.s réunionnais.es, conscients et responsables, engagés dans ce « PROJET

RÉUNIONNAIS » de transition écologique et énergétique de La Réunion, pour une Réunion innovante et tolérante, une Réunion durable et solidaire, autonome en énergie propre, 100 % circulaire et tournée vers l’agro-écologie, en mesure de réinventer durablement la Ville et les Territoires de demain. C’est pourquoi, il est de notre responsabilité de porter à La Réunion ce rassemblement et de travailler ensemble pour mener des actions et ce projet réunionnais communs, en unissant nos forces afin d’informer et sensibiliser les Réunionnaises & Réunionnais sur ces enjeux majeurs, d’engager un processus de débat collectif avec les citoyens responsables ouvert à toutes les forces vives de la société et de contribuer à jeter les bases d’une future nouvelle organisation collective.

 

Une dynamique est en train de se créer au niveau local et proposera une liste unie aux futures élections régionales de Juin 2021, en rupture avec les anciens clivages partisans. Car l’Écologie politique n’est plus l’apanage d’une sensibilité de gauche, de droite ou du centre mais bien une force indépendante capable de proposer une alternative gouvernementale crédible ayant vocation à être en responsabilité dans les institutions et collectivités, jusqu’au plus haut niveau de l’État.

 

Le Rassemblement des Citoyens Réunionnais (RCR) avait déjà lancé cet appel au rassemblement dès 2020, appel auquel les citoyens répondent aujourd’hui positivement. C’est pourquoi le RCR rejoint la liste « LE PROJET RÉUNIONNAIS » portée par Philippe CADET. Beaucoup de sensibilités citoyennes sont prêtes à participer à cette nouvelle force de rassemblement qui enfin voit le jour à La Réunion. La population réunionnaise soutient également cette dynamique. Dans ce cadre nouveau, nous ne devons exclure personne mais au contraire savoir dépasser nos différences de point de vue ou de méthode, dans l’intérêt de la santé, de l’environnement et du cadre de vie, du pouvoir de vivre dignement et des emplois durables, du bien-être des Réunionnaises et Réunionnais ainsi que des générations futures.

 

 

Richard RIANI, Rassemblement des Citoyens Réunionnais

Sécurité routière Pendant les vacances scolaires, soyons vigilants sur les routes !

Le préfet de La Réunion appelle à la vigilance et à la prudence sur la route pendant les prochaines vacances scolaires, période pendant laquelle la circulation sera plus dense.

 

Une mortalité routière plus importante en 2021 qu’en 2020

Au 1er mai 2021 et malgré plusieurs semaines de couvre-feu, le bilan est plus que lourd qu’à la même date l’année dernière. On dénombre en effet 13 personnes tuées les routes à La Réunion contre 7 à la même date en 2020, soit presque deux fois plus.

 

Sur la route, n’oublions jamais ce qui compte vraiment

Pour des vacances réussies pour tous et pour que la route ne soit pas le début d’un drame:

  • Respectez la limitation de vitesse 

La vitesse est la première cause de mortalité routière.

  • N’utilisez pas votre téléphone tenu en main en conduisant 

Téléphoner en conduisant détourne l’attention et multiplie par 3 le risque d’accident.

L’utilisation d’un téléphone portable est sanctionnée par une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de 3 points du permis de conduire.

  • Respectez les distances de sécurité et adoptez une conduite responsable au volant ou au guidon
  • Bannissez la consommation d’alcool et de stupéfiants et soyez sobre au volant

Au volant, le zamal tue aussi. Le cocktail drogue/alcool multiplie par 29 le risque d’avoir un accident mortel.

Ne laissez pas quelqu’un qui a bu reprendre la route et incitez les conducteurs à désigner un « Sam » avant de sortir.

 

Les forces de l’ordre seront présentes sur les routes pendant la période des vacances et effectueront des contrôles.

 

Respectons les règles pour rouler en sécurité.

Pas de place pour les gramounes dans les "logements sociaux..."

C'est l'aventure que nous avons vécu à "SOS Gramounes isolés" récemment. Nous avons accompagné un gramoune de 85 ans, rempli un dossier administratif sans résultat...pour au final après un refus de la commission ne trouver que des "marchands de sommeil marrons" ("donnez nous 1000€/mois en liquide, on vous loge et nourrit"), des chambres minuscules de 7/8m2 à 400€ avec cuisine, WC collectifs chez des marchands de sommeil, des agences immobilières exigeant une "caution solidaire" et peu intéressés par le faible montant des ressources de nos gramounes ...
En fait, il y a bien des logements sociaux mais en réalité réservés pour les "filles-mères", (pourquoi ne restent-elles pas chez leurs parents tant qu'elles n'ont pas de travail ?) les "familles nombreuses" et quand les enfants "s'envolent de leurs propres ailes", ils sont conservés en raison d'un très faible coût par le premier accédant qui n'a pourtant plus besoin de logements aussi grands.
Pourquoi ne sont ils pas récupérés par les bailleurs sociaux qui pourraient les proposer à de nouvelles familles, voire à des gramounes qui pourraient notamment sur les F3 bénéficier ainsi d'un(e) accompagnant(e) pour veiller sur eux le soir et la nuit dans le cadre de la co-habitation solidaire de SOS Gramounes isolés" par exemple. (ce qui leur permettrait de rester chez eux et de ne pas ruiner famille* et collectivité** départementale au tarif EHPAD, maison de retraite (à partir de 2200€/mois) ou même "famille d'accueil" (trop souvent marronne) à 1400€/mois minimum.
Cette proposition faite aux bailleurs sociaux pourrait incontestablement être une des solutions possibles aux problèmes de logement des familles et des gramounes isolés et peu argentés.
Alors que les gramounes et leurs familles préfèrent rester chez eux, que l'étude réunionnaise "gramoune care" commandée par l'A.R.S (visible sur google) estime ne plus pouvoir financer de nouvelles structures et conclut qu'il faut encourager les gramounes à rester chez eux ...une alternative telle que celle-là devient une évidence !
A l'heure des élections départementales, elle aurait toute sa place dans les programmes des candidat(e)s dans cet épineux problème
irrésolu du logement social
 
Patrice Louaisel
Président de SOS Gramounes isolés
 
* qui solidaires de leurs parents doivent en assumer le coût
* qui prend en charge sur l'île 90% du coût sur l'argent du contribuable pour les plus démunis

CIVIS: Feu vert financier pour le TCSP

Feu vert financier pour le TCSP  

La CIVIS a présenté en février dernier une demande de financement auprès de l’État au titre du FEI (Fond Exceptionnel d’Investissement) pour la réalisation d’un pôle d’échange dans la ZAC Roland HOAREAU. La CIVIS ayant reçu une réponse favorable pour un financement à hauteur de 2 500 000 €, soit 39,5 % du coût de l’opération, tient à remercier l’État, plus particulièrement M. Le Ministre des Outre-mer Sébastien LECORNU, pour sa grande réactivité qui, en ces temps de crises, est de mise. 

La ZAC Roland HOAREAU, destinée à l’accueil des activités, est traversée de part et d’autre par le TCSP (Transport en Commun en Site Propre). L’accessibilité, l’attractivité et la mobilité durable étant au cœur de ses préoccupations, la CIVIS a décidé d’impulser une nouvelle dynamique de développement territorial avec la mise en place d’un aménagement d’envergure sur le secteur de Pierrefonds : le pôle d’échange.

Une gare routière permettra aux résidants de Pierrefonds Village de prendre le TCSP, via la passerelle piétonne et cyclable. De même, les usagers pourront laisser leur véhicule dans un parking relais souterrain de 170 places, afin de prendre le TCSP ou de se rendre sur Pierrefonds Village.

Dans le cadre de sa politique en faveur des modes de déplacements doux, une station vélo et la piste cyclable le long du TCSP viendront également encourager l’intermodalité bus/vélo avec une aire de stationnement pour les 2 roues. Ces équipements complèteront l’offre déjà exitante, notamment la VVR (Voie Vélo Régionale) d’une longueur d’1,45 km financée par le FEDER et la CIVIS.

Avec un réseau TCSP efficient, coordonné et unifié, la CIVIS se positionne ainsi en tant que maître d’œuvre dans le développement d’infrastructures sur son territoire.

La CIVIS.

 

ÉLÉMENTS CLÉS 

Coût total estimé du projet : 6 323 965,00 €

  • Union Européenne : 1 400 000,00 €
  • Etat – FEI : 2 500 000,00 €
  • Région Réunion : 593 473,00 €
  • CIVIS : 1 830 492,00 €

Calendrier prévisionnel :

  • début des travaux : octobre 2021
  • livraison : octobre 2023

Cadets de la République de la police nationale Ouverture du recrutement de la 17ème promotion à La Réunion du 4 janvier au 31 mars 2021

Le centre régional de formation de la police nationale organise un recrutement de 15 cadets de la République au titre de l’année 2021-2022 dans le département de La Réunion.

 

Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :

 

  • Être de nationalité française
  • Être âgés de 18 ans au moins à la date du début de la formation (le 1er septembre 2021) et moins de 30 ans à la date de dépôt du dossier de candidature
  • Avoir un casier judiciaire (bulletin n° 2) ne comportant aucune mention incompatible avec l'exercice des fonctions envisagées
  • Être en bonne condition physique
  • Avoir une bonne acuité visuelle
  • Aucune condition de diplôme n’est exigée. Toutefois, le dispositif de formation des cadets de la République est ouvert en priorité aux jeunes de niveau V (CAP, BEP)

 

 

Inscription du 4 janvier au 31 mars 2021 sur le site devenirpolicier.fr

 

 

  • Le dossier d’inscription est également disponible en téléchargement pour l’imprimer.

            Le dépôt des dossiers imprimés se fera exclusivement par voie postale avant le 31 mars 2021      (cachet de la poste faisant foi) en adressant le courrier au centre régional de formation de la     police nationale, 50 Quai Ouest, 97400 Saint-Denis.

 

 

Les épreuves écrites de pré-sélection se dérouleront à La Réunion au mois d’avril 2021. Les épreuves sportives et l’entretien avec le jury seront programmés durant le mois de mai 2021.

 

L’incorporation sera subordonnée à une visite médicale d’aptitude préalable et à une enquête de moralité.

 

La scolarité de la 17ème promotion débutera le 1er septembre 2021 et prendra fin en août 2022.

Les lauréats suivront une formation de 12 mois à La Réunion durant laquelle ils recevront l’enseignement spécifique aux adjoints de sécurité de la police nationale et seront préparés au concours de gardien de la paix. A l’issue de la formation, les cadets de la République seront affectés  à La Réunion en qualité d’adjoints de sécurité à la direction départementale de la sécurité publique ou la direction départementale de la police aux frontières.

 

 

Dans le cadre de sa mission de formation initiale des personnels de la police nationale, le centre régional de formation de la police nationale de La Réunion assure chaque année depuis 2006 la formation initiale des cadets de la République de la Police nationale.

 

Cette formation se déroule en alternance (police nationale et éducation nationale) sur le Détachement Air 181 à Sainte-Marie et au lycée Georges Brassens à Saint-Denis ainsi que dans les services de police à l’occasion de stages.

 

 

Retrouvez toutes les informations sur les cadets de la République (sélection, formation et missions) :

https://www.devenirpolicier.fr

 

 

Le gaz et le nucléaire exclus de la transition énergétique dans l'UE

 

L’UE exclut le gaz et le nucléaire 

du financement de la transition énergétique

 

 

 

 

BRUXELLES, le 9/12/2020 — L’équipe de négociation du Parlement européen, présidée par Younous Omarjee, Président de la Commission du Développement Régional, est parvenue à un accord avec la Commission européenne et le Conseil de l’Union européenne sur le Fonds de transition juste suite à plusieurs mois d'intenses négociations. D’un montant de 17,5 milliards d’euros, cet instrument financera la transition énergétique en Europe, des énergies fossiles vers des énergies vertes et doit venir tempérer les impacts sociaux et économiques de cette transition vers une économie neutre en carbone. Les investissements dans les combustibles fossiles, y compris le gaz, et dans  le nucléaire ont été totalement exclus du texte. 

 

Younous Omarjee, Président de la Commission du Développement Régional, s’en félicite : « Cet accord hisse l’Europe à la hauteur des ambitions climatiques de son « Pacte vert », en cohérence avec l’Accord de Paris. L’exclusion du gaz et de toutes les énergies fossiles est une véritable victoire qui garantira des investissements vertueux d’un point de vue écologique. Les règlements que nous avons finalisés ces deux dernières semaines pour la politique de cohésion, plus de 400 milliards d’euros, en font la clé de voûte du Green New Deal. Ce fut une intense bataille dont nous pouvons être fiers.» 

 

Présenté en décembre 2019, le Pacte vert pour l’Europe (« Green new deal » européen) est un plan d’action avec pour objectif une économie durable et une réduction de la pollution. Le Fonds de transition est la première concrétisation de cette feuille de route qui vise la neutralité carbone à l’échelle du continent, à l’horizon 2050. Au terme des négociations, ce règlement parvient à articuler les défis environnementaux, industriels et économiques, avec un nécessaire accompagnement des salariés de cette industrie, comme la formation ou la recherche d’emploi. 

 

«  Il n’y a pas d’écologie sans prise en compte de la question sociale, a précisé Younous Omarjee. C’est la réussite de cette négociation : offrir aux 448 millions d’européens la perspective d’un avenir plus vert, sans sacrifier les ouvriers de l’énergie fossile. Le Parlement européen n’a pas démérité pour faire entendre leurs voix. Il appartiendra aux régions d’y veiller dans leurs choix d’ investissements. »

 

Les projets de recherche et d'innovation énergétique, de stockage de l'énergie, de mobilité durable, ou de lutte contre la pauvreté énergétique pourront par exemple être financés. Une décision qui s'avère importante alors que la signature de l'accord de Paris fêtera ses cinq ans le 12 décembre et que les trajectoires climatiques des États-membres et de l'Union européenne demeurent pour le moins inquiétantes.

 

Cet accord doit être mis au vote en Commission du Développement Régional dans les prochaines semaines, puis ratifié en session plénière du Parlement européen, au premier semestre 2021. 

 

Ville de La Possession - Inauguration de la RHI de la Rivière des galets

Mardi 14 octobre s’est tenue l’inauguration de la RHI (Résorption de l’Habitat Insalubre) de la Rivière des Galets.

Les familles recensées, qui étaient pour certaines occupantes des terrains communaux ou en demande de décohabitation de familles sur site, avaient été relogées en transit dans des logements sociaux depuis des années.
Après des échanges concernant les problèmes rencontrés par les familles, c’est 13 LES (logements évolutifs sociaux) qui vont voir le jour.


Le chantier s’étalera sur une durée de 12 mois et permettra de loger 13 familles.


La ténacité de travail de la commune aux côtés de la Sedre de La Deal et d'autres partenaires permettra à ces personnes de débuter une nouvelle vie.

 

 

 

Génération Écologie propose aux citoyens de faire ensemble un « inventaire de l’essentiel »


Face à la pandémie de Covid-19, Génération Écologie Réunion est d’abord aux côtés des soignants et de toutes les professions, associations,
citoyens qui sont en première ligne avec courage et dévouement.


Nous sommes convaincus de vivre un moment de bascule de l’histoire. Par la catastrophe sanitaire qu’elle représente, l'épidémie de Covid-19 nous
plonge dans l'expérience inédite du confinement et de l'interruption de la plupart des activités sociales, économiques, éducatives et culturelles. La
contribution de Génération Écologie « Analyse politique de la pandémie de Covid-19 » éclaire l’ampleur de ses conséquences, mais aussi ses causes.

C’est pourquoi, plutôt que de "reconstruire" le monde d'hier, nous voulons le ré-inventer et le transformer.

Pour commencer, nous proposons de faire avec les citoyennes et les citoyens l'inventaire de leur essentiel. Génération Écologie Réunion
invite ainsi chacun à répondre à la consultation, disponible sur son site internet generationecologie.fr à partir de la description son expérience
personnelle et de son ressenti.

Les réponses nous éclaireront sur ce qui change dans cette période exceptionnelle et inédite dans nos besoins personnels et collectifs. Elles
contribueront à la pertinence des choix de rupture que Génération Écologie souhaite proposer prochainement

 

 

LA SECURITE DE LA POPULATION AU COEUR DES PRIORITES

Les choses s'accélèrent sur le territoire réunionnais. Suite aux annonces gouvernementales, des mesures ont été prises sur le territoire par la Ministre des Outre - Mer en accord avec le Premier Ministre. Tout comme de nombreux commerces à La Réunion, l'association Webcup a dû prendre ses dispositions en fermant les portes de ses campus Nord et Sud.

L’association Webcup recevait il y a quelques jours encore des enfants pour ses traditionnels Stages Vacances Numériques. Cependant au vu de la situation, elle a décidé en amont d’annuler les prochaines sessions. Depuis le discours de notre président Emmanuel Macron, les commerces et le monde associatif redoutaient mais s’attendaient à des mesures fortes de la part de notre gouvernement. Ils n’ont pas perdu de temps afin de contenir le risque de propagation du virus Covid-19. La priorité reste la sécurité de toute la population réunionnaise et nous avons tous un rôle à jouer dans cette lutte. Il faut limiter les contacts et rester chez soi pour protéger les personnes âgées et les
plus fragiles. Les gestes et les actions simples de chacun peuvent sauver des vies.

“VOUS ETES TOUS LE HEROS DE VOTRE PROPRE FAMILLE”

C’est dans cette atmosphère à l’image d’une fiction que ferment les portent des Webcup Campus. Conscient de l’ampleur que peut prendre cette épidémie, l’association suspend l’ensemble des activités jusqu’à nouvel ordre. Des mesures internes sont en cours afin de gérer au mieux cette situation exceptionnelle qui comme pour beaucoup reste assez floue et compliquée pour les établissements recevant du public. Les prochains jours vont être difficiles mais pas insurmontables.

En pleine organisation de l’un de ses évènement phares “WEBCUP 2020, 24H pour créer un site”, elle a dû reporter ultérieurement la manche locale de cette manifestation internationale. Ce concours de développement Web était initialement prévu le 4 et 5 Avril prochains à l’ÉPITECH de Saint-André et en simultanée sur les 7 îles de l’Océan Indien : Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, La Réunion, Rodrigues et Seychelles. Beaucoup d’incertitudes demeurent sur l’évolution des prochains jours et
mois à venir mais une chose est sûre, les commerces et associations réunionnais se relèveront de cette période difficile.

“TIEN BO, LARG PA”

Association Webcup, 

Mesures concernant les établissements recevant du public A partir du lundi 16 mars jusqu’au 15 avril 2020

Dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid 19, et suite à la visioconférence de ce dimanche 15 mars conduite par Annick Girardin, ministre des Outre mer, les mesures de fermetures des établissements recevant du public s’appliquent à La Réunion.


Les établissements concernés par la fermeture :

? Les salles d'auditions, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usage multiple

? les restaurants et bars, cafés, sauf pour leurs activités de livraison et de vente à emporter, le “room service” des restaurants et bars d'hôtels et la restauration collective sous contrat ;

? les boutiquiers sur les marchés forains ne vendant pas de nourriture ;

? les salles de danse et salles de jeux (casino) ;

? les bibliothèques, centres de documentation ;

? les salles d'expositions ;

? les établissements sportifs couverts ;

? les musées ;

? les chapiteaux, tentes et structures ;

? les établissements de plein air ;

 

? les établissements d'éveil, d'enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement (à l’exception des crèches, micro crèches, Maison d’Assistantes Maternelles (MAM), assistantes maternelles dans la limite d’un accueil de 10 enfants.

? les établissements de culte sont autorisés à rester ouverts. Toutefois, tout rassemblement ou réunion de plus de 20 personnes en leur sein est interdit jusqu'au 15 avril 2020, à l'exception des cérémonies funéraires. Cela s’applique donc aux mariages, baptêmes, toutes autres cérémonies religieuses

 

 

au public des infrastructures sportives cloisonnées, sites culturels et d’accueil

Dans le cadre de l’épidémie du Coronavirus, le Gouvernement a décidé de prendre des mesures afin de limiter la propagation du virus sur le territoire.

Sur annonce gouvernementale, tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie seront fermés à partir de demain et jusqu'à nouvel ordre, sont concernés :

Les infrastructures sportives cloisonnées de la ville :
- Piscine
- Gymnase
- Terrains de tennis
- Terrains d’athlétisme

Fermeture des sites culturels :
- Médiathèque
- Centre-socio culturel Nelson Mandela
- Centre social
- Maisons de quartier

Fermeture des accueils publics physiques :
- CCAS
- Pole Insertion
- Guichet Parents
- Urbanisme
- Habitat
- Caisse des écoles
- Maison des Associations
- Mairie centrale et mairies annexes

La réception du public se fait sur rendez-vous en fonction de l’urgence de la situation au 0262 22 20 02, et pour le CCAS au 0262 71 10 90.

Merci de votre compréhension

COVID-19 : Fermeture du camping de L’Etang-Salé

Dans le cadre des dispositions nationales concernant l’épidémie de COVID-19, la CIVIS a décidé de la fermeture du camping de L’Etang-Salé à compter du mardi 17 mars 2020 et ce jusqu’à nouvel ordre.

La CIVIS vous remercie de votre compréhension et compte sur votre collaboration pour le respect des consignes de sécurité.

Plage de L’Etang-Salé Chute d’un arbre sur la plage de L’Etang-Salé

Suite à la chute du filao sur la plage de L’Etang-Salé, la CIVIS vous informe que celui-ci a été enlevé par les services de l’ONF.

Une intervention est également prévue lundi 16 mars 2020, si les conditions météorologiques le permettent, pour l’abattage des autres arbres pouvant entraver la sécurité des usagers.

En charge de l’entretien de la plage et de l’arrière-plage de L’Etang-Salé, la CIVIS met tout en oeuvre pour prévenir les risques liés à l’érosion des sols. Aussi, les filaos concernés avaient déjà été signalés comme potentiellement dangereux pour être abattus suivant un protocole établi avec l’ONF.

D’autres investigations seront menées afin d’apporter les solutions pour une gestion durable de ce site.

La CIVIS

Coronavirus-corvid 19 à La Réunion : deux nouveaux cas avérés

La préfecture et l’Agence régionale de santé confirment deux nouveaux cas de coronavirus-covid19 à La Réunion. A ce jour, le nombre de cas avérés à La Réunion se porte donc à trois. Des précisions concernant le parcours de ces personnes seront apportées dès que possible. Pour l’heure, les patients ont été pris en charge par les équipes du CHU Nord. Dès à présent, des investigations de l’Agence régionale de santé et de la cellule régionale de Santé publique France sont en cours pour identifier les personnes qui auraient été en contact rapproché et prolongé avec ces personnes.

Recommandations à suivre

Il convient de rappeler les gestes essentiels qui constituent à ce jour la meilleure barrière à la propagation du virus :

•    Se laver les mains régulièrement
•    Tousser ou éternuer dans son coude
•    Utiliser des mouchoirs à usage unique
•    Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
•    Porter un masque quand on est malade (sur prescription médicale)


En cas de signes d’infection respiratoire (fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés respiratoires) si vous habitez dans une zone où circule le virus ou dans les 14 jours suivant le retour d’une zone où circule le virus :

•    Contactez le Samu Centre 15 en faisant état de vos symptômes et de votre séjour récent ;
•    Evitez tout contact avec votre entourage
•    Portez un masque (sur prescription médicale)
•    Ne vous rendez pas chez votre médecin traitant ou aux urgences, pour éviter toute potentielle contamination.

« Un contrat pour un renouveau culturel à Saint-Denis »

Un constat s’impose, Saint-Denis n’a toujours pas basculé dans le 3e millénaire. L’offre culturelle se caractérise par une absence de projet et une grande incohérence. La politique culturelle est indigne d'une ville de près de 150.000 habitants qui a vocation à rayonner sur l'ensemble du territoire, communal et réunionnais, mais aussi dans la région. On érige ici ou là des lieux culturels, la Cité des Arts, Médiathèque FM, la bibliothèque A. Peters,.. sur un territoire qui dispose de deux Campus universitaires l’Université et l' Université Catholique et d'importants équipements culturels, le théâtre de Champ-Fleuri, la BDR , les musées, …Mais quels liens entre toutes ces structures et outils? Des actions éclatées, sans cap ni souffle, donc sans dynamique et de surcroît ignorant le plus souvent les créateurs et les nombreux acteurs associatifs qui se démènent avec leurs difficultés. Or les associations constituent aussi un recours contre le manque d’emplois, d’activités, elles sont nombreuses à Saint-Denis. Mettons à leur disposition, une maison commune où elles pourraient accueillir le public, une boite aux lettres…

Didier Robert, la tête de liste le dit, le Téat de Champ-Fleuri peut toujours proposer des artistes de renom, mais si on ne se préoccupe pas d'inscrire ces initiatives dans une véritable dynamique comment s'étonner que la majorité des dionysiens se sente exclus de ces actions culturelles ? Comment ne pas voir que nous accentuons le fossé entre élites et la population? Les tarifs sont-ils à la portée de toutes les bourses ? Nous ne sommes pas loin de l’analyse de l’historien Emmanuel Todd sur les élites.

Il faudrait mettre fin à certaines manifestations dont le sens est incompréhensible, comme le Prix Métis. A quoi bon honorer une fois de plus des auteurs célèbres, qui cumulent les récompenses nationales ou internationales ? N’est-il pas mieux de mettre en avant nos propres auteur (es) ? nos propres structures d' édition? Quel est le retour d’une telle opération pour le développement de la littérature ? Pour la promotion de la lecture dans une île où l’illettrisme est si élevée ? En quoi cette manifestation profite au développement culturel en général ? Nous pouvons travailler avec les écrivains sur la mise en place d’une Maison des écrivains.

Nos enfants des écoles, des collèges et lycées devraient bénéficier pleinement d’une politique culturelle innovante, même s’il n’est pas question de se substituer à l’Education nationale. Je pense aussi que nous devons placer en bonne place, un outil comme l’école municipale de musique et de danse Loulou Pitou. Elle est un levier indispensable pour une politique culturelle inclusive.

Que dire de la coopération avec les îles de l’océan Indien, elle est très sélective au point de susciter des interrogations. Or Tananarive a été la capitale de la région Sud Ouest de l’océan indien dans les années 50/60. Qu’attend St Denis pour suivre cet exemple ? Mais cela a été dit, la ville a vocation à devenir la capitale culturelle de l’O.I., à l’instar de Strasbourg ou d’autres grandes cités.

Nous sommes dans la ville de Roland Garros, de Sarda Garriga, du Prince Vinh-San, le sultan Said Ali, la Reine Ranavalo, Abdelkrim, …Lorsqu’un zarboutan tire sa révérence nous devrions lui rendre un hommage appuyé, le cas récent de M. Vautier. Je ne crois pas qu’une rue ou square porte le nom du ségatier passé à la postérité Maxime Laope.

La gestion du dossier de l’ancienne prison Juliette Dodu,comme sur d’autres projets semble avoir été guidé par l’amateurisme. La municipalité a d’abord tenté une opération immobilière qui a provoqué la vive réaction des associations. Deux mois avant les élections la même équipe affirme qu’elle détient un projet défiant toute concurrence pour ce site mémorable. L’ancienne prison mérite plus de considération. Les hérauts de la gauche ont failli à leur mission. N’oublions jamais la phrase de Nelson Mandela, « Faire pour nous, sans nous, c’est faire contre nous ».

Sur la question des arts urbains, aujourd’hui des jeunes artistes comme Konix et bien d’autres méritent d’être soutenus dans leurs quartiers, pour les actions qu’ils mènent en faveur du plus grand nombre.L’utilisation de la langue créole à tout bout de champs, est un cache misère. Notre langue régionale mérite mieux que cela. L’anglais dans les petites classes et l’initiation au yoga sont des éléments sans doute à poursuivre. Mais quels liens avec les écoles et leurs équipes pédagogiques ?

In fine, nous devons rechercher ce qui rassemble dans la Cité que certains baptisent rapidement de capitale. La notion du « mieux vivre ensemble » transcende le concept éculé du « bien vivre ensemble ». La première expression est remplie d’espoir, pour bâtir une société plus égalitaire où chacun dispose d’une place. Quand à la notion de « bien vivre ensemble » c’est un cliché, qui n’a pas plus de sens dans une ville où le risque communautaire est grandissant, le respect devenu parfois un luxe.

Le déficit de fierté est proportionnel au manque d’évènements majeurs. Une fois par an, toute la population devrait se retrouver autour d’un événement sportif ou culturel majeur. Cet événement qui ferait l’unanimité aurait le mérite de gommer les éventuels replis identitaires ou individualismes pour se retrouver dans une forme d’unité dionysienne. Sinon la fracture culturelle s’élargira, au risque de semer les graines de divisions et l’accroissement des conflits interpersonnels.

Nous savons depuis longtemps que la gauche n’a pas le monopole de la Culture. Les déclarations de principe, les gesticulations et le saupoudrage ne sauraient servir de programme et encore moins de projet culturel. Saint- Denis est riche de son histoire (ville d’art et d’histoire), de ses quartiers, de son patrimoine, de ses équipements culturels et de ses nombreuses associations. Mettons en place des parcours culturels/cultuels pourraient être organisés à l’intention des touristes, des dionysiens eux-mêmes. Mais ce qui nous manque cruellement, c'est un projet qui mobilise pour bien se déployer au profit de toute notre population. Celle du centre ville comme de tous ses quartiers périphériques et des écarts. Nous voudrions accorder un intérêt particulier à l’expression culturelle dans chaque nouveau projet de développement. Cette réflexion est à partager. Si nous sommes tous conscients de cette nécessité il n’y a pas de doute que la Culture sera encore plus valorisée.

En clair, il nous faut repenser l'ensemble du projet culturel, sa philosophie, ses axes directeurs, sa stratégie, ses démarches.

 

Jean-Régis Ramsamy

Saint-Denis

Point sur le dispositif de réponse au Coronavirus

Depuis l’alerte émise du 31 décembre 2019, la Préfecture, l’ARS, le rectorat et l’ensemble des services de l’Etat sont mobilisés et organisent la réponse à une éventuelle épidémie de coronavirus COVID-19 à La Réunion.

1/ Point de situation Il n’y a AUCUN cas de coronavirus à La Réunion. Les suspicions évoquées ont toutes été levées. Compte tenu de cet état de fait, le ministère des Solidarités et de la Santé a fait le choix de conserver La Réunion au stade 1 qui prévoit de freiner l’introduction du virus sur le territoire. Que signifie le stade 1 ? Le stade 1 prévoit de freiner l’introduction du virus sur le territoire. Il correspond à la mise en alerte du système de santé. Les autorités sanitaires sont mobilisées pour : 1 - isoler les malades,

2 - détecter et identifier rapidement les cas contact,

3 - prendre en charge les cas graves dans les établissements de santé habilités

 Les mesures mises en œuvre au niveau des points d’entrée, progressivement allégées en métropole du fait de la circulation du virus sur le territoire national, restent applicables à La Réunion :

? Des organisations sont en place avec les autorités portuaires et aéroportuaires pour le signalement et la prise en charge d’un éventuel cas suspect de coronavirus à bord d’un avion ou d’un navire. En cas d’identification d’un cas possible de coronavirus à bord d’un navire (de croisière par exemple), ce dernier resterait au mouillage le temps des investigations complémentaires.

? Les agents du Contrôle Sanitaire aux Frontières de l’ARS sont présents aux arrivées des vols à l’aéroport et des navires de croisières au Port. Ils informent les voyageurs, rappellent les recommandations et proposent des masques de protection aux personnes de retour d’une zone à risque

Pour répondre à la spécificité insulaire du territoire, la préfecture renforce le dispositif de contrôle des navires en approche du port. Trois niveaux de contrôle à ce jour permettent de s’assurer qu’aucun voyageur symptomatique ne soit autorisé à entrer et séjourner sur le territoire.

Dans un souci de transparence, le Grand Port Maritime de La Réunion publie désormais le parcours de croisière et le document de « Libre pratique » délivré par l’ARS sur son site : www. reunion.port.fr

L’ensemble des mesures prises sont conformes aux recommandations conjointes de l’Organisation mondiale de la Santé et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Elles se fondent sur l’expertise, la rationalité et le consensus scientifique, ainsi : - l’absence de contrôle thermique est due au fait que la prise de la température, bien que symbolique, n’est pas pertinente médicalement et donne un sentiment de fausse sécurité à des patients qui, s’ils étaient atteints mais non encore symptomatiques, se penseraient alors indemnes ; - il n’existe pas à ce jour de manière de tester des personnes qui n’auraient pas encore les symptômes de la maladie, il n’est donc pas possible de procéder à des tests systématiques.

Il n’est pas envisagé d’interdire la libre circulation des populations sur le territoire. Empêcher le retour des réunionnais venant de métropole et verrouiller l’accès des voyageurs, et des touristes au territoire auraient des conséquences disproportionnées sur l’économie régionale et ne prémunirait en aucun cas d’une éventuelle épidémie.

 2/ Les mesures sanitaires mise en place par ARS (Agence régionale de santé de La Réunion) Les zones considérées comme à risque d’exposition au virus sont définies par Santé Publique France au regard de la situation épidémiologique internationale. Elles comprennent actuellement la Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao), Singapour, la Corée du Sud, l’Iran et l’Italie (régions de Lombardie, Vénétie et Emilie-Romagne). Cette liste est actualisée en fonction de l’évolution de la situation internationale, et disponible sur le site de Santé Publique France : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-etinfections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/covid-19-situationepidemiologique-internationale

Les personnes revenant de ces zones doivent vérifier durant les 14 jours après leur retour à La Réunion, qu’ils n’ont pas été contaminés. Cela peut également concerner des personnes qui auraient eu un lien avec les zones de regroupement de cas en métropole dans l’Oise, en Haute Savoie et dans le Morbihan. Recommandations pour les personnes de retour de zones à risque ? Surveiller sa température 2 fois par jour ;

? Surveiller l’apparition de symptômes d’infection respiratoire (toux, difficultés à respirer…) ;

? Porter un masque chirurgical au contact d’autres personnes et en sortie (masque remis à la sortie directe du port ou de l’aéroport) ;

? Se laver les mains régulièrement ou utiliser une solution hydro-alcoolique ; ? Eviter tout contact avec les personnes fragiles (femmes enceintes, malades chroniques, personnes âgées…) et de se rendre dans les lieux où elles se trouvent habituellement (hôpitaux, maternités, structures d’hébergement pour personnes âgées…) ; ? Eviter toute sortie non indispensable (grands rassemblements, restaurants, cinéma…) ;

? Les travailleurs/étudiants, dans la mesure du possible, doivent privilégier le télétravail et éviter les contacts proches (réunions, ascenseurs, cantine...) pendant les 14 jours qui suivent leurs retours d’une zone à risque ; ? Les enfants ne doivent pas être envoyés à la crèche, à l’école, au collège ou au lycée

– Ainsi, en cas de fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés à respirer, les personnes de retour d’une zone à risque d’exposition au virus sont invitées à :

? Contacter rapidement le SAMU centre 15 en signalant leur voyage ;

? Eviter tout contact avec leur entourage et conserver leur masque ;

? Ne pas se rendre directement chez leur médecin, ni aux urgences de l’hôpital; la prise en charge se faisant uniquement par le SAMU (15).

 

Préparation du système de santé Le CHU Felix Guyon à Saint-Denis est l’établissement de santé de première ligne habilité pour la prise en charge des cas possibles ou confirmés de coronavirus. Son laboratoire est opérationnel pour y réaliser sur place les analyses biologiques de recherche du coronavirus.

En cas de confirmation d’un cas de coronavirus, l’ARS et la cellule régionale de Santé Publique France procèderont à l’identification et au suivi des personnes dites « contacts », c’est à dire les personnes qui ont été en contact proche avec le cas et qui auraient donc pu être exposées au virus. Ces personnes seront mises à l’isolement à domicile durant 14 jours. Un numéro vert local sera à leur disposition pour assurer leur suivi. En cas d’apparition des signes de la maladie, elles devront se signaler au SAMU-Centre 15 pour être prises en charge.

Un travail de préparation du système de santé est en cours pour pouvoir répondre à une éventuelle apparition et propagation de cette maladie sur le territoire réunionnais. Il comprend :

? Un plan de renforcement de l’établissement de 1ère ligne (CHU nord) : dispositif de montée en puissance des capacités du SAMU-Centre 15, renforcement des capacités diagnostiques, mobilisation de lits supplémentaires et de personnels soignants par des déprogrammations de la plupart des admissions programmées, isolement de secteurs, repli auprès de sites périphériques ou d’autres établissements…

? La préparation des établissements de 2ème ligne pour pouvoir compléter l’offre de soins de 1ière ligne : organisation de filières dédiées de prise en charge, mobilisation de lits dans des secteurs qui pourront être isolés, anticipation des stocks d’équipements de protection, identification et formation du personnel nécessaire ? L’organisation d’une filière de prise en charge ambulatoire pour le retour ou le maintien à domicile des patients sans signes de gravité

 Dispositif de réponse à l’émergence de cas groupé En cas d’identification d’un regroupement de cas (émergence d’un cluster par 2 cas confirmés au moins sur un secteur géographique donné), l’ARS et le CHU se pourront envoyer sur place une équipe mobile pluridisciplinaire (médecin de l’ARS, médecin hospitalier, infirmiers, épidémiologistes). Les missions de équipes seront de :

? rechercher les sujets contacts, les évaluer cliniquement et leur proposer si besoin une prise en charge adaptée ; ? effectuer sur certains d’entre eux des prélèvements biologiques pour analyse ;

? délivrer à chacun d’eux les recommandations d’isolement ; ? leur remettre éventuellement des masques chirurgicaux pour protéger leur entourage immédiat. En fonction de la situation, le Préfet, en lien étroit avec le maire concerné et l’académie pourra prendre des mesures spécifiques complémentaires :

? annulation d’évènements publics ;

? fermeture d’établissements scolaires ;

? incitation des habitants à recourir au télétravail et à éviter de circuler hors de la zone concernée par la chaîne de transmission (et en particulier de rejoindre des rassemblements publics hors de cette zone).

 

Information et préparation de la médecine de ville

En plus de l’envoi régulier de documentations depuis le niveau national ou via les URPS et ordres, des sessions d’informations des médecins généralistes seront organisées cette semaine et la semaine prochaine en présence d’un médecin de l’ARS et d’un infectiologue du CHU.

Les pharmacies d’officine vont recevoir prochainement des lots de masques de protection issus du stock national et réservés aux professionnels de santé. Ces derniers seront invités à se présenter à leur officine de proximité avec leur carte professionnelle afin de retirer une boite de masques.

 

Les mesures mises en œuvre par le Rectorat

Assurer la continuité pédagogique au retour des vacances

 

Les élèves et enseignants de l’académie de La Réunion seront en vacances à compter du samedi 7 mars, le retour en classe étant prévu le lundi 23 mars 2020 au matin.

L’académie qui accueille chaque jour près de 220 000 élèves dans 653 implantations scolaires, s’organise pour faire face à une éventuelle épidémie sur l’île. Tous les services concernés au rectorat (inspection académique 1er degré, inspecteurs de discipline, délégation académique au numérique éducatif, direction des systèmes d’information, etc) sont d’ores et déjà mobilisés pour mettre en place et maintenir les dispositifs numériques et pédagogiques utilisés dans les écoles et les établissements scolaires, en concertation avec les collectivités locales. Ces solutions nécessiteront pour les élèves de pouvoir avoir accès à un ordinateur et une connexion internet à la maison.

La continuité pédagogique vise, en cas d’éloignement temporaire d’élèves (mesure de « quatorzaine » au retour d’une zone touchée par l’épidémie) ou en cas de fermeture d’une école ou d’un établissement scolaire en raison du confinement d’une zone géographique, à maintenir les connaissances déjà acquises par les élèves tout en permettant l’acquisition de nouveaux savoirs et de garder le contact entre l’équipe éducative et la famille.

Les vacances étant souvent l’occasion de voyages, les familles et les personnels ayant prévu un séjour hors de l’île, sont invités à en informer la direction de leur école ou de leur établissement, afin de faciliter l’organisation du retour en classe.

L’objectif reste que tous les élèves et enseignants puissent reprendre normalement les classes le 23 mars. Néanmoins, en fonction de la situation sanitaire qui est susceptible d’évoluer, deux hypothèses sont envisagées : le confinement individuel pendant 14 jours et la fermeture d’école ou établissement scolaire.

Que se passe-t-il lorsqu’un élève, notamment de retour de zones considérées comme à risque, doit être éloigné temporairement de l’établissement ?

Un service de continuité pédagogique sera mis en place pour tout élève, collégien ou lycéen, qui serait conduit à ne pas se rendre à l’école ou dans son établissement scolaire pendant 14 jours.

Pour les collégiens et lycéens, ils continueront à bénéficier d’un accompagnement de leurs enseignants, grâce à l’espace numérique de travail (ENT) déployé dans tous les établissements scolaires de l’académie.

Grâce à son identifiant et son mot de passe personnel, chaque élève peut en effet accéder aux cours et exercices que chaque enseignant aura téléchargé à son intention. En parallèle, il sera en contact avec l’équipe pédagogique par le biais de la messagerie électronique. 

 

Pour les écoliers, l’académie proposera un espace numérique dédié auxquels les équipes éducatives et les familles pourront accéder pour mettre en ligne et échanger des ressources pédagogiques permettant d’installer une continuité dans la progression pédagogique de chaque enseignant.

Dans quelles circonstances des écoles pourraient être fermées ?

La fermeture des écoles pourrait être décidée en raison du confinement de secteurs géographiques afin de freiner l’épidémie comme c’est actuellement le cas dans l’Oise ou lorsque plusieurs cas sont avérés dans une école.

Plusieurs modes d’apprentissage à distance pourront être activés, notamment par des outils numériques.

En premier lieu, des parcours pédagogiques en ligne, de la Grande section à la terminale, élaborés par le Centre national d’enseignement à distance (CNED) pourront être proposés aux élèves. En cas de fermeture d’une école ou d’un établissement scolaire, le rectorat transmettra au directeur d’école ou au chef d’établissement concerné une url d’accès à communiquer à chaque famille. Chaque élève pourra alors sans délais se créer un compte et accéder à l’ensemble des contenus.

En outre, en fonction des besoins des élèves et des choix des professeurs, les écoles et établissements scolaires concernés pourront bénéficier du dispositif des classes virtuelles du CNED. La classe virtuelle désigne la simulation d'une classe réelle. La diffusion du cours se fait par internet, à une date et une heure précise auprès d’élèves éloignés géographiquement. Cet environnement intègre des outils reproduisant à distance les interactions d'une salle de classe (projection de documents, échanges par tchat...).

En second lieu, les équipes pédagogiques pourront prendre les initiatives et mesures nécessaires pour préserver le lien pédagogique à distance et pour continuer à dispenser un enseignement : cela pourra passer par exemple par des solutions numériques déjà utilisées : Moodle, WordPress, etc.

Pré-inscriptions ouvertes pour les stages artistiques de l’EAIO pendant les vacances de mars

 

Les vacances scolaires de mars pointent leur nez… Voilà un bon plan à découvrir !Pour les petits (à partir de 8 ans) comme pour les grands (ados, adultes), l'École Artistique Intercommunale de l’Ouest (EAIO) vous propose 3 stages qui vont vous faire bouger : Fabrication d’instruments avec Lékol Lamontraz, Maloya (musique et danse) avec Maloy’arts 974 et Batucada avec Au cœur des docks.

 

Bonne nouvelle… Ces stages s’adressent à tous, que vous habitiez ou non le territoire de la côte Ouest, et que vous soyez ou non déjà inscrit à l’EAIO pour l’année scolaire 2019-2020. Pour garantir la qualité de l’enseignement, les places sont limitées. Pensez à réserver dès maintenant votre place pour le stage artistique de votre choix. Les pré-inscriptions sont ouvertes en ligne jusqu’au 9 mars 2020 sur le site www.eaio.re.

 

Important : Votre inscription ne sera définitivement validée qu’après règlement de vos frais d’inscription. Vous pourrez le faire jusqu’au 9 mars 2020 (uniquement les lundis, mercredis et vendredis, de 9h à 15h), sur place au siège du TCO (1, rue Eliard Laude – Le Port) ou à distance par CB en appelant le 0262 32 12 12 (demandez l’École Artistique Intercommunale de l’Ouest). 

La crise du coronavirus s'invite dans le débat des municipales

Alors que le 15 mars s'approche à grands pas, le coronavirus poursuit sa route et la planète entière se prépare à faire face à une pandémie. A la Réunion, des voix s'élèvent pour réclamer la mise en place de mesures sanitaires drastiques.


Mais est-ce là la seule question à se poser ? Nous avons tous vu l'état des rayons dans les supermarchés lors de la crise des gilets jaunes ou de la grève des dockers : vides !
Nous importons quasiment tout ce dont nous avons besoin, quel que soit le bien de consommation, et particulièrement de Chine. Pas facile de trouver un vêtement, un jouet pour enfant, un objet high tech qui ne soit pas estampillé « made in RPC » (République Populaire de Chine). Ne vous méprenez pas, je n'ai rien contre cette nation, c'est l'ultra mondialisation qui me préoccupe !


Aujourd'hui nous subissons le coronavirus et les échanges commerciaux avec l'Asie sont en baisse, mais demain ce sera la hausse drastique du pétrole et donc du coût du transport. Certes dans ce cas vous trouverez toujours les produits dans les étalages mais à quel prix ?

Alors je pense que cette crise devrait nous faire réfléchir sur nos modes de consommation et d'approvisionnement.
Nous devons soutenir les productions locales, mais bien les choisir.
Evitons les erreurs du passé : il s'agit bien ici de soutenir et d’encourager des modes de production durables et respectueux de l’environnement (agro écologie, permaculture, petits élevages).
Luttons efficacement contre le gaspillage alimentaire. Ainsi nous pourrons tendre vers cette autonomie dont nous avons tant besoin : l’autonomie alimentaire.

En ce qui concerne l'énergie, c'est le même principe : développons les énergies renouvelables, sevrons nous de cette dépendance au charbon et au fuel lourd (60% de notre production électrique) mais entamons aussi un véritable chantier de sobriété énergétique : rénovation du bâti, constructions à énergie positive, et bien sûr apprenons ensemble à moins consommer (formations, campagnes de sensibilisation dans les écoles, les services municipaux, les entreprises).

Nous devons repenser notre société dans sa globalité, et cela passe par une vision nouvelle de l'urbanisme. Il est plus que jamais temps d’ancrer notre territoire dans le 21ème siècle pour qu’il puisse subvenir aux besoins de sa population.


Cette crise du coronavirus, bien que dramatique, doit nous permettre de prendre conscience des limites de notre société actuelle qui est basée sur l'ultramondialisation et l'ultraconsommation.


En attendant, ce sont pour une fois les animaux sauvages qui ont pris leur revanche puisque désormais leur consommation est interdite en Chine.
Obtenir des réponses et des garanties de la part de monsieur le Préfet et l’A.R.S sont un début, à nous citoyens et futurs élus de construire une société plus résiliente.

Emmanuel DOULOUMA

 

Pré-alerte jaune cyclonique « Système n°6 » 23 janvier 2020 à partir de 10h

Le système dépressionnaire n°6 actuellement suivi par Météo France présente une menace potentielle pour La Réunion dans les prochains jours. Ce système pourrait transiter au plus près de l’île entre vendredi 24 janvier midi et samedi 25 janvier midi au stade de dépression tropicale voire de tempête tropicale modérée, et engendrer de nouvelles pluies.

Des précipitations importantes ont été mesurées sur l’ensemble de l’île depuis le début de la semaine.  Il a notamment été relevé hier en 3h, 150mm à Grand-Coude et 106mm au Tampon. L’accumulation des pluies sur des sols déjà saturés est  susceptible d’engendrer des inondations par ruissellement ou débordement de ravine, des difficultés de circulation voire des coupures de routes.

En conséquence, le préfet de la Réunion a décidé de déclencher le niveau « pré-alerte jaune cyclonique » du dispositif spécifique ORSEC* Cyclones à compter de ce jour, jeudi 23 janvier 2020 à 10h.

Ainsi, il est vivement conseillé de :

    • Se tenir informé régulièrement sur l’évolution du phénomène en suivant les prévisions météorologiques à la radio ou à la télévision ou sur les répondeurs de Météo France : le 08.92.68.08.08 pour les prévisions météorologiques et le 08.97.65.01.01 pour le point cyclone ;
    • Ne pas entreprendre de longues randonnées en montagne ou des sorties en mer ;
    • Ne pas s’approcher du rivage en cas de houle ;
    • Adapter sa conduite en diminuant la vitesse et augmentant les distances de sécurité ;
    • Vérifier ses réserves : conserves, eau en bouteille, piles, médicaments pour les personnes en cours de traitement médical ;
    • Vérifier les toitures et les fermetures des locaux d’habitation ;
    • Vérifier l’arrimage des machines, outils et matériaux sur les chantiers ;
    • S’assurer de connaître le numéro du centre d’hébergement le plus proche de son domicile, au besoin en appelant sa mairie ;
    • Contacter son établissement de santé habituel pour les personnes qui suivent un traitement médical, en particulier les insuffisants rénaux et les insuffisants respiratoires.


Numéros de téléphones utiles : SAMU 15, Pompiers 18, Police et Gendarmerie 17.

*ORSEC : organisation de la réponse de sécurité civil 

Emploi : CPME et RSMA signent un partenariat pour soutenir l’inclusion

Le Régiment du Service Militaire Adapté de La Réunion, acteur important de la formation et de l’insertion des jeunes, s’appuie sur une structure et des statuts militaires pour dispenser des formations professionnelles de 6 à 12 mois.

Grâce à ses 38 formations, il insère chaque année près de 80% de ses jeunes volontaires. Le RSMA-R a su développer une véritable culture du résultat. C’est donc en collaboration avec plusieurs opérateurs de l’État, la Région, les communes, les Missions Locales et de nombreuses entreprises, que le RSMA-R œuvre pour la jeunesse réunionnaise.

 

La CPME Réunion, Confédération des Petites et Moyennes Entreprises, est une organisation patronale interprofessionnelle, privée et indépendante. Elle a pour missions d’accompagner, défendre et représenter les TPE-PME locales. En 2019, la CPME Réunion s’est dotée d’une commission Jeunesse & Entrepreneuriat, initialement intégrée dans la commission Emploi Formation Jeunesse. Cette commission entend accompagner les entrepreneur.e.s et la jeunesse en faveur de l'insertion, en participant au lien entre les acteurs de l’enseignement et de la formation avec le monde de l'entreprise. Il était logique que le RSMA-R et la CPME Réunion se rapprochent. Pour la CPME, ce choix s’inscrit dans la trajectoire engagée ces dernières années en faveur de la Responsabilité Sociétale des Entreprises et de l’inclusion des personnes les plus éloignées de l’emploi. Il s’ajoute et complète les actions entreprises récemment telles que le lancement du dispositif « Boussole » avec l’AGEFOS PME, et l’engagement des entreprises du réseau CPME en faveur de l’insertion par l’activité économique (IAE).

 

L’enjeu d’une pleine collaboration entre nos deux organisations ancrées sur le territoire depuis plus de 50 ans est donc à la fois social, et économique. Le RSMA-R et la CPME sont pleinement conscients que l’intégrationdes jeunes formés au régiment dans le monde du travail est un enjeu majeur pour le développement socio-économique du territoire et pour l’expression du potentiel de la jeunesse réunionnaise. Pour les entrepreneurs de l’île, il s’agit 

aussi de favoriser la détection et le recrutement de jeunes collaborateurs qualifiés et motivés, notamment dans les métiers en tension.

 

 

 

C’est l’objet de la convention signée le lundi 20 janvier 2020 entre le lieutenant-colonel Julien Maurel, chef de corps du RSMA-R et Monsieur Eric Leung, Président de la CPME : créer les conditions nécessaires pour faciliter à la fois l’intégration des volontaires du RSMA-R au sein des entreprises et encourager ces dernières à recruter les jeunes formés au régiment au sein de leurs équipes.

 

                       

 

 

                                                                               

 

Artifices de divertissement : vente, utilisation et conseils de prudence

 

Artifices de divertissement : vente, utilisation et conseils de prudence

À l’approche des fêtes de fin d’année, le préfet de La Réunion rappelle la réglementation en vigueur en matière de vente et d‘utilisation des artifices de divertissement, communément appelés « pétards », et les conseils de prudence lors de leur utilisation.

La vente des artifices de divertissement est réglementée. Elle doit avoir lieu dans un établissement recevant du public agréé. La vente sur la voie publique est interdite.

Les artifices de divertissement ne peuvent être vendus qu’à des personnes majeures. Seule la catégorie F1 (artifices de divertissement qui présentent un risque très faible) peut être vendue à des mineurs de plus de 12 ans.

En matière de nuisances sonores, l’arrêté préfectoral du 7 janvier 2010 relatif à la lutte contre les bruits du voisinage interdit les bruits gênants par leur intensité, leur durée ou leur répétition. Les infractions liées aux nuisances sonores peuvent être réprimées par une contravention de 3ème classe et la confiscation de la chose objet de l’infraction.

L’utilisation des « pétards » est susceptible d’entraîner des blessures, des brûlures voire de provoquer des incendies. La plus grande prudence est fortement conseillée. La présence d’un adulte est vivement recommandée lors de l’utilisation des artifices par des enfants.

Conseils d’achat et d’utilisation

 • Vérifier que les produits achetés portent le marquage « CE » et suivre les précautions d’emploi ;
 • Éviter d’acheter un produit dont le mode d'emploi n'est pas rédigé en français ;
 • Lire très attentivement les informations figurant sur l’étiquetage : la limite d’âge, la catégorie (F1, F2 ou F3), le mode d'emploi et les précautions d'utilisation (distance de sécurité, utilisation en intérieur ou à l’extérieur) et respecter impérativement ces recommandations ;
• Avertir les enfants sur les dangers des pétards (doigts arrachés, brûlures, etc.) ;
• Pour les artifices utilisés en extérieur, tenir compte des conditions météorologiques (vent fort pouvant entraîner des débris d'artifices enflammés dans des herbes sèches) ;
• Respecter vos voisins.

Pour que les fêtes restent des moments de joie et de partage, il est important que chacun respecte les consignes afin d’éviter tout drame.

 

 

Pour rappel, dans l’article R. 557-6-3 du code de l’environnement, les articles pyrotechniques sont classés par catégorie comme suit :

Artifices de divertissement :
a) Catégorie F1 : artifices de divertissement qui présentent un risque très faible et un niveau sonore négligeable et qui sont destinés à être utilisés dans des espaces confinés, y compris les artifices de divertissement destinés à être utilisés à l'intérieur d'immeubles d'habitation ;
b) Catégorie F2 : artifices de divertissement qui présentent un risque faible et un faible niveau sonore et qui sont destinés à être utilisés à l'air libre, dans des zones confinées ;
c) Catégorie F3 : artifices de divertissement qui présentent un risque moyen, qui sont destinés à être utilisés à l'air libre, dans de grands espaces ouverts et dont le niveau sonore n'est pas dangereux pour la santé humaine.
d) Catégorie F4 : artifices de divertissement qui présentent un risque élevé et qui sont destinés à être utilisés uniquement par des personnes ayant des connaissances particulières (également désignés par l'expression " artifices de divertissement à usage professionnel ") et dont le niveau sonore n'est pas dangereux pour la santé humaine ;

Depuis le 28 mai 2019, la réglementation prévoit (décret du 28 mai 2019 relatif à l'agrément technique des installations de produits explosifs) que :
Tout exploitant débitant d’artifices de divertissement n’étant pas soumis à autorisation d’acquisition et dont la quantité maximale de matière active nette stockée ne dépasse pas les 150 kgs, dans le débit et sa réserve à des fins de vente ou de collecte, doit respecter les mesures de sécurité suivantes :
    1. Les artifices de divertissement doivent être présentés en magasin et stockés en réserve dans leur conditionnement et emballage d’origine ;
    2. Les produits sont disposés sur un linéaire obligatoirement métallique et en permanence visible d’un poste de travail situé dans la zone de vente ;
    3. Les artifices en sachet doivent être placés sur des broches métalliques, quant aux tubes et boîtes d’artifices, ils doivent être placés sur la sole inférieure du linéaire, pour éviter tout effet de confinement ;
    4. La masse totale de matière active des produits exposés sur un linéaire doit être inférieure à 25 kgs ;
    5. Les linéaires standards ne doivent pas être agencés en face à face mais de manière parallèle à une distance de 5 mètres minimum entre les extrémités les plus proches des linéaires standards ;
    6. Des extincteurs doivent être positionnés de part et d’autres des produits stockés à une distance de 5 à 10 mètres, dans l’espace de vente et dans la réserve ;
    7. Un panneau d’interdiction de fumer doit être disposé à l’entrée du magasin ;
    8. Les produits en réserve doivent être stockés dans un local ou un endroit dédié ;
    9. En cas de début d’incendie dans l’espace de vente et/ou dans la réserve, il subsiste toujours au moins un dégagement à plus de 10 mètres du linéaire et du dépôt pour permettre l’évacuation des lieux ;
    10. Pour limiter les départs de feu, le dépôt d’artifices de divertissement doit être situé à plus de 5 mètres de toute matière combustible.

Ces mesures ont été rappelées et précisées par l’arrêté préfectoral n°3801/CAB/BPA du 13 décembre 2019. 

 

Préfecture de La Réunion

AIDES PAC 2019 - Fermeture pour 2 semaines des portails Telepac et Isis à compter du 20 décembre 2019

AIDES PAC 2019

Paiement de la Prime Petits Ruminants
Versements du solde ICHN
Versement d’un acompte pour les aides bovines

Fermeture pour 2 semaines des portails Telepac et Isis à compter du 20 décembre 2019

Conformément au calendrier prévu, les versements suivants ont été effectués les 12 et 13 décembre :

    • Paiement de la PPR (Prime Petits Ruminants),
    • Solde ICHN (Indemnités Compensatoires de Handicaps Naturels),
    • Acompte ADMCA (Aides au Développement et au Maintien du Cheptel Allaitant) et PAB (Prime à l’abattage).

Ces versements représentent un montant d’environ 4 millions d’euros.

NB : la DAAF informe que le site ISIS/Télépac (télédéclaration et instruction des aides PAC) sera en maintenance pour 2 semaines à compter du 20 décembre 2019 à 22h.

Pendant cette période, aucun accès au portail Telepac ou au portail Isis ne sera possible.
Si vous avez des données à consulter ou des démarches à réaliser sur ces outils, nous vous encourageons à les effectuer avant le 20 décembre prochain ou après la réouverture début janvier.


Préfeccture de La Réunion

 


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Projet d'ILEVA d'une Unité d’INCINÉRATION des déchets-CSR appelée ‘UVE’

L’incinérateur-UVE : Un projet coûteux, risqué avec des incertitudes financières !

Le scénario d’un projet incluant un UVE à 404 millions d’euros arrêté par Ileva en matière de gestion des déchets manque de bon sens et de cohérence sur le plan financier, environnemental et social, alors que nous avons là une opportunité de développer un véritable modèle réunionnais de gestion durable des déchets basé sur les principes de prévention, de réutilisation et de recyclage et une démarche de responsabilisation, d’initiative et d’innovation.

Ainsi d’un point de vu financier, le projet d’ILEVA repose sur :

- Un financement sur fond européen (FEDER) de 18,5 millions d’euros, un financement de l’État à travers l’Ademe de 14 millions d’euros, un emprunt pour un montant de 190 millions d’euros à la Caisse des Dépôts & Consignation (CDC) sur 30 ans, nous pouvons nous interroger sur le coup d’exploitation et de maintenance qui représente 154 millions d’euros HT en plus des 250 millions d’investissement : quisupportera cette facture ? Entraînera-t-elle une augmentation des impôts des habitants du sud et de l'ouest de notre île ?

Est- il cohérent de mettre en œuvre un modèle industriel qui incite les administrés à produire des déchets au lieu de les diminuer ? Comment peut-on sérieusement envisager la mise en place d’une politique efficace pour la diminution de déchets -sensibilisation, réutilisation et le recyclage- alors qu'il faudra “nourrir la bête” pourgarantir le seuil de rentabilité initial de 130 000 tonnes de déchets. Àmoins que les responsables aient prévus d'acheter les déchets des pays de la zone et faire de La Réunion la poubelle de l'Océan Indien ? La question se pose.

Il y a dans ce dossier une absence de garanties et de grandes incertitudes financières :

  • Alors que le marché a été attribué, nous n’avons pas connaissance d’une quelconque délibération de la Commission Régulation des Énergies (CRE) sur le tarif de rachat d’électricité par EDF-SEI... Pire encore, le Président de la CRE affirme : « s'agissant d'un achat de gré à gré avec EDF- SEI, il ne lui [était] pas possibled'autoriser EDF-SEI à procéder à l'achat de l'électricité produite dès lors que le projet ne serait pas dans la prochaine programmation pluriannuelle de l'énergie » allant jusqu’à conseiller ILEVA « de ne pas signer le marché » !

Rappelons également que la Région Réunion, autorité de gestion des fonds européens FEDER a annulé les crédits FEDER pour le projet d'UVE. ILEVA aurait-elle pris le risque de signer l’attribution d’un marché de plusieurs centaines de millions d’euros sans avoir préalablement garanti son financement ? En signant l’attribution du marché, ILEVA tente-t-elle un passage enforce, un coup de poker avec l’argent des contribuables ?

L’incinérateur-UVE : des impacts sur notre Santé et notre Cadre de vie !

Concernant les Unités de Valorisation Énergétique, citons les propos d'un spécialiste, le professeur Belpomme, médecin cancérologue et éminent chercheur, dans une tribune libre adressée aux médias mauriciens au sujet d’un projet d’incinérateur à l’île Maurice affirme que l'incinération des déchets" est un procédé nuisible au plan sanitaire etenvironnemental […] dans une île qui par définition possède des ressources limitées en terres arables et en eau douce. [...] Le procédé est de plus absurde au plan socio-économique car coûteux et destructeur d'emplois. ". Il disait notamment " la facture à payer pour les habitants de l’Île risquerait d'être lourde,au plan de leur santé et même de l'avenir de leurs enfants et petits-enfants dans l'île ". Par ailleurs, poursuit-il, « les données scientifiques actuelles démontrent clairement que le risquede leucémie aiguë et de cancer est plus élevé à proximité d'un incinérateur. Rien n'indique, sur le plan scientifique, que la mise aux normes pour les dioxines diminuera ce risque. Étant donné la nature de très nombreuses substances polluantes résultant de la combustion, un risque majoré de malformationscongénitales chez les enfants et de stérilité, lié à l'incinération, ne peut-être écarté, en l'état actuel des connaissances scientifiques ».

L’incinérateur-UVE de Saint-Pierre : une mauvaise solution au vrai problème de l’enfouissement

Il est à noter que si l'UVE venait à être construit, 50 000 tonnes dedéchets seraient encore enfouies ! dont environ 10 000 tonnes issues de l’incinérateur tels les mâchefer. Pire, d’autres nouveaux déchets plus dangereux encore seront créés par ce procédé d’Incinération des Déchets-CSR : les REFIOM ou Résidus de Fumée d’Incinération des Ordures Ménagères, près de 5 500 tonnes par an ! Ces résidus extrêmement dangereux et nocifs pour la Santé et l’Environnement doivent être « stockés » dans des installations ultra-sécurisées et imperméables, installations que La Réunion ne dispose pas.

Concernant l'impact social, l’Incinérateur-UVE brûle non seulement des déchets mais également l’opportunité de créer de nombreux emplois durables pour les Réunionnais-es ! Alors que l’incinération créé un emploi, le recyclage en créé 6 à 12 fois plus ! 62 emplois directs annoncés pour un coût total de 404 M€ TTC alors qu'investir cette somme pharaonique dans un tri performant associé à des ressourceries/recycleries à proximité de déchetteries pourrait créer plusieurs milliers d’emplois dans la réparation et le recyclage !

La problématique de la gestion des déchets peut devenir une opportunité si nous apportons une solution durable par une gestion en amont au travers de la prévention, réutilisation et recyclage. Avec une réelle volonté politique, la responsabilisation du monde économique et des citoyens, le développement de l’esprit d’initiative et participatif et enfin l’innovation, nous pouvons du fait de notre insularité tendre au concept “zéro déchet” enfoui ouincinéré ! Car les véritables solutions sont là :

  • Osons réduire, voire, supprimer nos emballages

  • Osons aider et accompagner les entreprises et associations dans leurs projets de conversion écologique.

  • Osons valoriser la matière par le recyclage, le compostage et la gazéification pour les déchets ultimes.

  • Osons inscrire dans la conscience collective que le meilleur des déchets est celui qu’on ne produit pas.



Ce choix relève du bon sens, La Réunion portera son propre modèle durable pour la gestion de ses déchets pour un cadre de vie plus propre, plus sain pour nous-mêmes et les générations futures !

Je dis NON à la création d'un INCINERATEUR-UVE à Saint-Pierre et j'invite le gouvernement à mettre un moratoire de 2 ans afin de laisser à tous les protagonistes (élus, population, entreprises, gouvernement...) le temps de trouver une solution acceptable pour tous et qui place La Réunion dans le sens se l'histoire.



Jean Alain Cadet

Membre du conseil national de Génération Écologie, Conseiller régional de La Réunion,

Tamponnais

Ville de La Possession - Communiqué de grève du 13 décembre

INFORMATION AUX PARENTS

UN MOUVEMENT DE GRÈVE NATIONALE EST ANNONCÉ DANS LES SERVICES PUBLICS POUR LE 13 DÉCEMBRE 2019

 

EDUCATION NATIONALE : information reçue du rectorat

Compte tenu d’un taux d’intention de grève déclaré des enseignants de 100%*, les écoles suivantes seront à priori fermées, sauf présence d’un enseignant à vérifier le jour même :

De plus, les écoles ci-après, un taux de 80%* d’intention de grève déclaré.

Les écoles ci-après, un taux supérieur ou égal 25%* d’intention de grève déclaré.

 

Auguste Lacaussade élémentaire

Evariste de Parny

Henri Lapierre élémentaire

Jean Jaurès

Laurent Vergès

 

Alain Lorraine

Eloi Julenon

Henri Lapierre maternelle

Jules Joron

Raymond Mondon

Victor Hugo

Joliot Curie

Paul Langevin

 

Nous invitons fortement les parents à s’assurer de la présence des enseignants avant de déposer les enfants compte tenu de la forte hausse d’intention de grève entre 100% et 80%.

 

VILLE :

Sauf cas exceptionnel, à priori : sont assurés la restauration scolaire,

le périscolaire matin et soir, nous invitons les parents à vérifier la présence effective du personnel avant de déposer leur enfant.

Nous vous tiendrons informés en cas contraire au plus tôt le matin même.

 

Le transport scolaire est assuré.

 

CRECHE :

Les structures Petites Enfance du CCAS sont susceptibles de connaître également des perturbations. Les parents sont invités à se renseigner auprès de l’équipe avant de confier leur enfant.

Les directions se tiennent à votre disposition pour toutes informations complémentaires :

Ile aux enfants : 0262 35 05 74

Raisin Marine : 0262 34 65 60

Lou Kasyet : 0262 44 74 42

Zarlor : 0262 44 74 41

Centre de l’enfance Alice Pévérelly : 0262 44 74 40

 

La Ville vous remercie pour votre compréhension et reste à votre disposition au numéro suivant :

0262 71 11 00

CIVIS // Saint-Pierre : Pas de Transport Scolaire sur Saint-Pierre les 13 et 16 décembre

Pas de transport scolaire pour les écoles maternelles et élémentaires de
Saint-Pierre les vendredi 13 et lundi 16 décembre 2019


Compte-tenu de la reconduction du mouvement de grève nationale et suite au communiqué de la ville de Saint-Pierre sur l’absence de service minimum d’accueil les vendredi 13 et lundi 16 décembre 2019, la CIVIS informe les administrés saint-pierrois que le service de transport scolaire ne pourra être assuré pour ces 2 jours sur la commune pour les écoles du premier degré (maternelles et élémentaires).
Pour les collèges et lycées, le service de transport scolaire est maintenu.

Les parents des élèves concernés sont donc invités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour pallier ces désagréments.

Pour toute demande d’information complémentaire, vous pouvez contacter le numéro vert des Transports 0 800 355 354 (appel gratuit depuis un poste fixe).

La CIVIS vous remercie de votre compréhension.

Programme de Réussite Educative à Saint-Leu

Le Programme de Réussite Educative de Saint-Leu organise une remise de livres aux enfants du quartier prioritaire de Bois de Nèfles-Portail.  
 
 
 Dans le cadre du Programme de Réussite Educative mis en place par le Contrat de Ville de Saint-Leu, une aprés-midi récréative s'est déroulée mercredi 11 décembre à la Maison de quartier de Maduran. Cet évènement vient clôturer le travail mené sur les quartier prioritaires de Bois de Nèfles- Portail auprès de 52 enfants et leurs familles.
Lors de cet après-midi récréative, l'élue à la Vie Educative, Michèle Hoareau, a remis des ouvrages aux enfants en présence de leurs familles.
 
RAPPEL: 
Le dispositif PRE vise à apporter un soutien éducatif, culturel, sanitaire et social à des enfants âgés de 2 à 16 ans, habitant un quartier Politique de la ville et/ou scolarisés dans un établissement d’éducation prioritaire et rencontrant des premiers signes de fragilité.
 
Dans le cadre des parcours individuels de réussite éducative, l’Equipe Pluridisciplinaire de Réussite Educative composée notamment d'agents du service Contrat de Ville de Saint-Leu met en place des actions autour des thématiques suivantes :
-le soutien à la fonction parentale
l-’accompagnement à la scolarité et la prévention du décrochage scolaire
-la santé, le bien être et l’accès aux soins
-l’accès aux loisirs et à la culture
 
 

Concerts du trio Lé bel et de l’Orchestre les Flamboyants à la médiathèque Héva

La Possession 

 

Pour notre plus grand plaisir, l’EAIO (École Artistique Intercommunale de l’Ouest) vous offre en cette fin d’année quelques restitutions colorées à voir et surtout écouter absolument !

Rendez-vous ce samedi 14 décembre 2019 de 10h à 12h, à la Médiathèque Héva située sur la Ville de La Possession.

Carte blanche a été donnée à l’EAIO …

L’Orchestre les Flamboyants se produira dans le jardin de la médiathèque

 

Le trio Lé Bel et la chorale Voice Avenue vous proposeront une prestation acoustique dans le tiers-lieu (1er étage de la médiathèque).

Actu : Le trio “Lé Bel” lé en lèr !

Créé en septembre 2018 avec le soutien de l’École Artistique Intercommunale de l’Ouest (EAIO), dans les studios de répétition du Kabardock (Le Port), “Lé bel” est un trio vocal constitué de trois copines de Lycée : Kaëlla, Nina et Morane.

Le trio sort actuellement son 1er single intitulé “Lequel a eu l’idée ?”. Il a été enregistré à La Réunion chez le chanteur Tias et mixé du côté de Genève par Pierre-Jean Duffour (producteur du groupe électro dub aux sonorités indiennes, Masaladosa).

 

Vous voulez le découvrir ? Le 1er single de “Lé bel” est disponible sur iTunesAmazonSpotify et Deezer.

C’est la promesse auditive de tout un univers poétique à découvrir … sans modération !

Rappelez-vous, il y a un an… Nina, Kaëlla et Morane du trio “Lé bel” avaient été sélectionnées par le Kabardock pour faire leur première scène à l’occasion la Dock Session !

 

Un an plus tard jour pour jour, ce samedi 7 décembre 2019, le trio a été sélectionné au “Tremplin des Voix” sur la scène de Vavang’Art (L’Entre-Deux) avec leur titre “Lequel a eu l’idée?”.

Restez connectés pour suivre l’actualité de l’EAIO et l’évolution du groupe “Lé bel”.

Jeu concours : un sac et un porte-monnaie en bâche recyclée à gagner !

Dès le vendredi 13 décembre 2019, tentez votre chance pour gagner votre sac et votre porte-monnaie assorti, en bâche publicitaire recyclée !

 

 

Participez à notre Jeu concours du jour sur la page Facebook du TCO.

Pour jouer, c’est simple…

? Répondez correctement aux questions qui seront publiées sur notre page Facebook les :

  • Vendredi 13 décembre
  • Dimanche 15 décembre
  • Mardi 17 décembre
  • Jeudi 19 décembre
  • Samedi 21 décembre

Il y aura 2 gagnants par question posée. Au total, il y aura 10 gagnants.

Vous avez jusqu’au dimanche 22 décembre à 12h pour poster votre bonne réponse sur la page Facebook du TCO.

? Lisez et respectez bien les modalités de participation consultables dans le règlement du jeu concours.

10 gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses. Chacun gagnera 1 sac et 1 porte-monnaie confectionnés par Ekopratik !

? Les noms des gagnants seront annoncés le lundi 23 décembre 2019 sur le site du TCO. 

Bonne chance à vous ! Restez connectés pour découvrir les résultats du jeu…

 

 

Opération "gramounes en fêtes" le jour de NOEL

"Afin de ne laisser "à terre" aucun de nos GRAMOUNES, le JOUR DE NOEL non invités par les leurs,
Nous invitons l'ensemble des réunionnais à faire preuve de SOLIDARITE à l'égard de nos Aînés en les invitant chez eux en famille ce jour-là (en journée).
Il suffit d'aller chercher  en voiture un(e) ou plusieurs gramoune(s), de lui offrir écoute, amitié, communication, repas et pourquoi pas un petit cadeau pour ce grand jour de partage afin de les SORTIR DE LEUR GRANDE SOLITUDE et de leur ISOLEMENT puis de les ramener chez eux à l'heure convenue.
 
Toutes les familles sensibles à ce message sont invitées à contacter l'association SOS Gramounes isolés" au 0262 582 581 (heures bureau) autour du 20 Décembre prochain afin de donner suite à cette opération.
 
Avec tous nos remerciements
Patrice Louaisel
SOS Gramounes isolés
 

Mieux accompagner la réussite des lycéens dans l’enseignement supérieur Journée de formation des professeurs principaux de terminale Jeudi 31 octobre 2019

Le recteur de l’académie, Vêlayoudom Marimoutou et le président de l’Université de La Réunion, Frédéric Miranville, ont le plaisir de vous convier à la journée de formation des 250 professeurs principaux de terminales des séries générales et technologiques et psychologues de l’éducation nationale des bassins Est et Nord de l’académie, qui se déroulera Jeudi 31 octobre 2019 à partir de 9h sur le campus de Moufia - Amphithéâtre Thérésien Cadet.

Dans le cadre du plan Étudiants et pour accompagner au mieux les élèves dans leur parcours d’orientation et d’accès à l’enseignement supérieur avec le portail national Parcoursup, l’académie a mis en place depuis 2017, en partenariat avec l’Université de La Réunion, un plan de formation de l’ensemble des professeurs principaux des classes terminales et des psychologues de l’éducation nationale. L’objectif est de leur apporter toutes les informations sur les modalités d’admission dans l’enseignement supérieur, ainsi que les attendus et les débouchés des différentes formations proposées par l’université, afin de leur permettre d’accompagner au mieux les lycéens dans la construction de leur projet d’études.

Une deuxième journée de formation sera organisée sur le même format le jeudi 7 novembre prochain pour les 190 professeurs des séries générales et technologiques des bassins Ouest et Sud.

 

DÉROULÉ

8h30Café d’accueil : possibilité pour les journalistes de rencontrer les participants avant le début de la formation

9h00 Mot d’accueil du président de l’Université, suivi des interventions du recteur de l’académieet du chef du service académique d’information et d’orientation

9h35 Présentation des principes de la nouvelle offre de formation

 

9h50 Échanges avec la salle

10h15 Début des formations en ateliers thématiques : 2 sessions en matinée (10h15 à 11h15 et 11h30 à 12h30) pour les ateliers 1, 2, 3 et 4 ; 2 sessions l’après-midi (12h45 à 14h45 et 15h à 16h) pour les ateliers 5, 6, 7, 8, 9 et 10

 

- Atelier 1 : les Instituts de formation en soins infirmiers +infos sur les formations du CHU

- Atelier 2 :  l'institut régional du travail social : assistant de service social, éducateur jeunes enfants, éducateur spécialisé

 

- Atelier 3 : les DUT à La Réunion et au national

 

- Atelier 4 :  les études de santé à l'université (ex PACES et L1 sciences pour la santé) en 2020 + présence des écoles de sage-femme, kiné, psychomotricien et ergothérapeute

 

- Atelier 5 : les études du domaine sportif à l'université de La Réunion en 2020 (Nouvelle offre de formation)

 

- Atelier 6 : licences du champ Cultures territoires et sociétés plurielles dans l'OI : Arts, Lettres et Langues et Sciences humaines et sociales

 

- Atelier 7 : licences du champ Cultures territoires et sociétés plurielles dans l'océan Indien : Droit, économie et gestion

 

- Atelier 8 : licences du champ Sciences, technologies et santé en environnement tropical : Sciences et technologies

 

- Atelier 9 : les bourses, aides financières et la mobilité : CROUS, LADOM, Région, Département

 

- Atelier 10 : Parcoursup : nouveautés et fonctionnement des commissions d'examen des vœux.

 

Fête de la science du 9 au 17 novembre 2019

La Fête de la science se tient du 9 au 17 novembre à La Réunion, en outre-mer et à l’international. La Fête de la science est une opportunité pour les citoyens de tous âges de découvrir la science sous un jour nouveau, en images, en débats, en actions et en émotions. C’est aussi un moyen de partager une culture scientifique commune et de développer l’esprit critique afin de permettre à chacun de contribuer au débat public.

Cette année, la thématique nationale est « Raconter la science, imaginer l’avenir », avec pour slogan « À demain ».

La presse est cordialement invitée à une présentation du programme de la fête de la science 2019 à La Réunion jeudi 31 octobre 2019 à 15h en salle Mahé à l’hôtel de préfecture.


La fête de la science

Organisée par le ministère de l‘Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation depuis 1991, la Fête de la science propose des milliers d’événements ouverts à tous, gratuits, inventifs, attractifs et ludiques. L’occasion de rencontrer des scientifiques, de découvrir le travail des chercheurs, de partager des savoirs, d’explorer de nouvelles connaissances et de s’interroger sur les grands enjeux du XXIe siècle.


Tous les domaines scientifiques sont abordés, de la biodiversité aux sciences de l’univers, en passant par les sciences humaines ou les nanotechnologies, pour mieux comprendre la science et ses enjeux, pour partager des savoirs et mieux appréhender le monde qui nous entoure.


Raconter la science c’est rappeler que la science a une histoire et que celle-ci nous permet de nous projeter dans l’avenir. En effet, la science est porteuse d’espoir, de créativité, d’ingéniosité, d’imagination et d’innovation. Elle contribue à penser et à inventer le futur et participe à la transformation de notre quotidien et de notre société.
La fête de la science s’est tenue en France métropolitaine du 5 au 13 octobre 2019.

Arrêté d'inscription au titre des monuments historiques de la prison Juliette Dodu

Jacques Billant, préfet de La Réunion, a signé l’arrêté d’inscription au titre des monuments historiques de l’ancienne prison Juliette Dodu de Saint-Denis, à la suite de l’avis de la commission régionale du patrimoine et de l’architecture (CRPA) réunie le 19 septembre 2019.

Les bâtiments datant des 18e et 19e siècles de l’ancienne prison Juliette-Dodu sont ainsi inscrits en raison de leur valeur patrimoniale représentative de l’histoire carcérale de La Réunion pendant la période coloniale. Cette protection comprend les murs d’enceinte Nord et Ouest en rez-de-chaussée, y compris les portes d’entrée,
les bâtiments implantés en mitoyenneté Est (en totalité), les bâtiments le long des rues Labourdonnais et Juliette Dodu (façades et toitures en rez-de-chaussée), ainsi que le sol de la parcelle en totalité.

La protection au titre des monuments historiques signale la valeur et l’intérêt au regard de l’histoire et de l'architecture. Elle n’a pas vocation à s’opposer à un programme de réhabilitation du site. Les éléments pris en considération pour motiver la décision d’inscription constituent des données à intégrer désormais à tout programme de réhabilitation et de transformation du site de la prison Juliette Dodu.

La présence de la prison Juliette-Dodu dans la ville remonte à la fin du XVIIIe siècle.
En 1771, le Gouverneur décide de la construction d’une nouvelle prison sur un terrain acquis au sieur Dioré. Cet emplacement à l’angle de la rue Labourdonnais et du Conseil restera celui de la prison jusqu’à sa fermeture en 2008.

Abattement fiscal pour la sauvegarde des TPE réunionnaises

Monsieur le Maire,

Je me permets de vous solliciter en ma qualité d’animateur local de LREM à SAINT ANDRE. Je m’inscrit
dans la démarche initiée par l’Association Coordination des Très Petites Entreprises de la Réunion (CTPER)
qui vous a sollicité pour que vous appliquiez les dispositions fiscales relatives à la sauvegarde des TPE.

Comme vous le savez, vous êtes le seul à pouvoir faire appliquer l’article 102 de la Loi de finance n°2017-
1837 entérinée, le 30 décembre 2017, par le gouvernement d’Emmanuel MACRON et sa majorité à l’assemblée
nationale, qui permet un abattement fiscal pour les petits commerçants.

C’est la raison pour laquelle je vous demande l’application de l’abattement fiscal de 15% sur la taxe foncière
sur les propriétés bâties pour les magasins et boutiques concernés par ces dispositions.

Même s’il est vrai que cette taxe participe aux finances de la commune, il est vital d’apporter notre soutien et
notre confiance aux commerçants qui dynamisent l’économie locale et garantissent le lien social de proximité.
Vous n’êtes pas sans savoir que la commune malgré son placement en ZFU peine à attirer des acteurs
économiques sur son territoire. La crise des gilets jaunes a de plus fortement impacté le tissu économique de
la commune déjà fragilisé.

En adoptant cette mesure avant le 30 septembre prochain comme l’a courageusement fait le maire de la commune
du Port, vous vous inscrirez dans cette démarche progressiste et volontariste de soutient à ceux qui
tirent le char de l’emploi. Les petites entreprises de SAINT ANDRE participent aux solutions à construire
pour éradiquer le chômage de masse qui gangrène depuis trop longtemps notre commune, tuant notre jeunesse
et la privant de sa dignité.

Je ne doute pas de toute l’attention que vous voudriez bien porter à ma demande et ne manquerais pas de
vous rappeler la nécessité impérative de faire droit à ce cri de détresse qui vous est lancé par nos petits commerçants.
En comptant sur votre diligence, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, mes salutations distinguées.

Ranjit CAMALON

Dengue à La Réunion : unissons-nous contre les moustiques !

42 cas de dengue ont été confirmésdu 22 au 28 juillet 2019. Malgré la baisse du nombre de cas, l’ensemble de l’île reste concernée par la circulation virale, et ce malgré l’hiver austral. Pour éviter une reprise épidémique au retour de l’été, la mobilisation des acteurs et de la population est indispensable. Les gestes de prévention, menés par chacun au quotidien, contribuent activement à limiter la diffusion de la maladie.

Les autorités sanitaires rappellent les recommandations en vigueur à appliquer par tous : éliminer les gîtes larvaires en vidant tout ce qui peut contenir de l’eau, consulter un médecin en cas de symptôme, se protéger et protéger son entourage contre les piqûres de moustiques. Ces gestes de prévention sont particulièrement importants en cette période de vacances, où les déplacements dans l’île sont nombreux.

 

Situation épidémiologique au 6 août 2018
(données de la Cire OI, Santé Publique France)

 

La tendance à la baisse globale du nombre de cas de dengue se poursuit. La moitié des communes de l’île (13/24) reste concernée par une circulation virale.

Le nombre de cas de dengue diminue ou se stabilise dans les communes concernées, à l’exception de Saint-Louis et de Saint-Paul où une légère augmentation du nombre de cas est observée.

Saint-Pierre et Saint-Paul représentent actuellement les principaux foyers.

Dans l’est, des cas isolés sont encore rapportés dans les communes de Saint-André et Saint-Benoît.


 DDEPUIS LE DEBUT DE L’EPIDEMIE

  • Plus de 24 700 cas autochtones confirmés (soit 17 990cas depuis le 01/01/2019)
  • 786 hospitalisations
    (dont 631 hospitalisations depuis le 01/01/2019)
  • 2 363 passages aux urgences
    (dont 1 888 passages aux urgences depuis le 01/01/2019)
  • Près de 74 900 cas cliniquement évocateurs (dont plus de 48 650 cas depuis le 01/01/2019)
  • 18 décès, dont 10 directement liés à la dengue. (Depuis le 01/01/2019 : 12 décès,
    dont 7 directement liés à la dengue).

 

 

RAPPEL : les gestes à appliquer pour se protéger de la dengue

 

GESTE N°1 : Je me protège des piqûres de moustique

  L’utilisation des produits répulsifs est l’une des mesures les plus sûres pour lutter contre la propagation de la dengue. Il est conseillé de disposer en permanence d’un répulsif cutané afin de pouvoir l’appliquer en journée, en particulier le matin et le soir. Par ailleurs, pour protéger les bébés et les personnes alitées, il est conseillé d’utiliser des moustiquaires.

 

GESTE N°2 : J’élimine l’eau stagnante 

Les moustiques se multiplient en pondant leurs œufs dans les récipients et objets contenant de l’eau. Pour lutter contre la prolifération des moustiques, il faut supprimer ces gîtes larvaires, ou les vider chaque semaine.

 

 

GESTE N°3 : Je consulte un médecin en cas de symptômes

Les symptômes qui doivent conduire à consulter son médecin sont :
- une forte fièvre
- des maux de tête
- des douleurs musculaires et/ou articulaires
- une sensation de grande fatigue.

Si le moustique pique une personne malade, il devient contaminant et peut transmettre la maladie à une personne saine. C’est pourquoi, les personnes souffrant de la dengue doivent tout particulièrement se protéger des piqûres de moustiques.

 

 

 

Rétablir la vérité

 
 
La filière bovin viande subit une grave crise de confiance des consommateurs réunionnais, conséquence de la campagne de déstabilisation menée par un petit groupe d’éleveurs laitiers et leur association. Elle assiste à une mise en accusation récurrente de l’organisation des filières d’élevage, une remise en cause des contrôles sanitaires tout au long de la filière et donc de la sécurité alimentaire des consommateurs. Cette campagne largement reprise dans les médias est particulièrement mal vécue par le monde de l’élevage.

Impacts sur les ventes de viande bovine et le modèle économique de la filière 


Cette campagne « de la peur », d’abord conçue pour jeter le trouble sur la filière laitière, fait de la filière bovin viande la première victime de ces dommages collatéraux. Les ventes de viande restent à ce jour durement impactées et le modèle économique de la filière est en danger.
La Sica Revia ne souhaite pas voir la confiance des consommateurs réunionnais se détériorer davantage et se trouve dans l’obligation de rétablir certaines vérités.

Ne pas confondre défaillance individuelle et responsabilité collective


« Avec mes collègues éleveurs de la Sica Revia, nous pouvons comprendre les difficultés de certains, mais celles-ci ne doivent pas laisser à penser que nous faisons mal notre travail. Cela n’est pas acceptable », selon Olivier Robert, éleveur et Président de la Sica Revia.

En se tournant vers les produits commercialisés par la Sica Revia, les consommateurs réunionnais ont accès à une viande bovine de qualité provenant d’animaux sains. Le principe de précaution a déjà été appliqué en amont, au niveau de l’abattoir.

« 100% de la viande bovine pays commercialisée provient à 100% d’animaux sains. Aucun animal malade ne peut passer à travers les contrôles sanitaires à l’abattoir et nous pouvons assurer une traçabilité de 100% sur les produits issus de viande bovine pays », poursuit-il.

Des poursuites pénales pour les propos mensongers et trompeurs des détracteurs 


Estimant ne pas avoir à subir davantage les conséquences des campagnes de déstabilisation, la Sica Revia dit stop à la désinformation de la part des détracteurs et appelle à la vigilance des médias sur la vérification des propos et le principe de pluralité des opinions dans les articles et reportages de presse. « Les éleveurs méritent respect et soutien », souligne Olivier Robert, ajoutant que « les portes de la filière bovin viande leur sont toujours ouvertes ».

La Sica Revia demande par ailleurs l’intervention de l’Etat pour réaffirmer son rôle essentiel dans la protection du consommateur. Elle invite également l’Etat – ainsi que les acteurs concernés – à faire cesser les allégations mensongères de détracteurs en les poursuivant pénalement pour leurs actions ou leurs propos.

La Sica Revia tient enfin à rappeler les points suivants : 

 
- Tous les animaux achetés par la Sica Revia sont suivis :
la Sica Revia achète les animaux à ses adhérents et vérifie qu’ils ont été suivis. Les animaux doivent avoir des boucles aux oreilles avec un numéro d’identification et un document doit retracer toutes les étapes importantes de la vie de l’animal : élevage naisseur, élevage engraisseur, traitement éventuels, résultats éventuel d’analyses, etc

- Tous les animaux vendus par la Sica Revia à ses éleveurs adhérents, font l’objet de contrôles vétérinaires stricts. 
La Sica Revia assure à ses éleveurs des animaux sains. Elle exige un cahier des charges validé par la profession vétérinaire sur les échanges d’animaux. Elle fournit des reproducteurs sains sur le plan de la Leucose, IBR, BVD, paratuberculose …. Elle travaille depuis plus de 20 ans sur ces différentes problématiques sanitaires. Les résultats sont probants, puisque le taux de mortalité en élevage est équivalent à celui constaté en Métropole.

- Les contrôles de l’Etat sont complets et permanents :
les services de l’Etat suivent très précisément l’ensemble des adhérents. Les contrôles en élevage sont fréquents.
Les contrôles à l’entrée de l’abattoir et pendant l’abattage sont systématiques : aucun animal malade ne peut entrer dans le circuit de consommation. L’abattoir a l’agrément sanitaire européen qui permet d’exporter la viande bovine réunionnaise dans le monde entier. Les services de l’Etat y sont en effet intraitables pour préserver la sécurité des consommateurs. Le principe de précaution est systématiquement appliqué quand il y a la moindre suspicion de maladie : la viande ne pourra pas être consommée.

- Les propriétaires des Coopératives sont les éleveurs :
le conseil d’administration de la Sica Revia est composé d’éleveurs adhérents de la Coopérative et élus par l’ensemble des éleveurs lors de leur Assemblée Générale annuelle. En devenant adhérent, l’éleveur détient des parts sociales. Il n’y a pas de distribution de dividendes dans une Coopérative : les Coop ne sont pas des groupes financiers. Quand une Coopérative se développe et créé ses propres outils, ce sont toujours les éleveurs qui restent les propriétaires de ces outils.

- Le rôle d’une Coopérative est essentiel :
son rôle est de vendre toute la production de ses éleveurs adhérents. Pour y parvenir, la Sica Revia s’assure que les procédures garantissant la qualité, la traçabilité et la sécurité alimentaire soient suivies, tout en respectant un mode de production familial et une grande proximité avec le territoire. Les éleveurs bénéficient de services et doivent respecter le cahier des charges pour produire des animaux de qualité qui répondent à la demande des clients.

- Les éleveurs sont des entrepreneurs responsables de leurs animaux :
même adhérents d’une Coopérative, les éleveurs sont les propriétaires de leur élevage et de leurs animaux. Ce sont notamment les éleveurs qui doivent en prendre soin et les soigner quand il le faut. La Coopérative intervient seulement en tant que conseil et sensibilise les éleveurs au respect de la réglementation.

- La Sica Revia, ses éleveurs et ses familles respectent les consommateurs et veulent les rassurer :
les éleveurs de la Sica Revia n’ont pas souhaité répondre aux attaques par des actions spectaculaires. Les éleveurs sont régulièrement présents dans les points de vente et sont à la disposition des consommateurs qui souhaitent leur poser des questions. Les éleveurs participent aussi chaque année aux foires MIEL VERT et BRAS PANON afin de rencontrer les Réunionnais.


 
A propos de la Sica Revia :
Créée en 1979, la SICA REunion VIAnde est une Coopérative qui regroupe 330 adhérents (plus de 350 éleveurs). Elle comptait 245 adhérents en l’an 2000.
La Sica Revia a commercialisé en 2018 près de 1 510 tonnes de viande bovine. La Sica Revia est un acteur important de l’économie réunionnaise : outre la création de nombreux emplois directs et indirects (1 éleveur = 7 emplois), la Sica Revia participe activement à l’aménagement du territoire (10 000 hectares dans les Hauts de l’île). Les animaux naissent dans des élevages naisseurs installés dans les Hauts de l’île, dans des zones originellement en friche, non cultivables.
Tous les animaux achetés par la Sica Revia sont abattus dans l’unique abattoir de l’île, où ils sont tous contrôlés, et sont ensuite vendus en Grande Surface, chez les Artisans-Bouchers et les collectivités. L’abattoir de ruminants de La Réunion dispose de l’agrément sanitaire européen : la viande peut être exportée dans le monde entier. De plus, cet outil est aussi certifié ISO 9 001 et ISO 50 00.
 
La Sica Revia propose sur le marché de la viande de vache, de génisse et de jeune bovin. Quatre races principales sont proposées : limousine, blonde d’aquitaine, Aubrac et salers. Chacune de ces viandes a des caractéristiques organoleptiques distinctes pour le plus grand bonheur des amateurs de bonne viande.
 
 
 

Le Four à Chaux Pierre Méralikan à Saint-Leu vous ouvre ses portes pour une visite guidée

Connaissez-vous le four à chaux situé à proximité de la plage Citerne 46 à Saint-Leu ?

Inscrit aux Monuments Historiques en 1996, ce site patrimonial a récemment été réhabilité par le TCO. Découvrez l’espace scénographique qui retrace l’histoire de ce dernier four à chaux réunionnais. Des visites guidées de ce site patrimonial sont spécialement programmées les samedis 20 et 27 juillet, 3 et 10 août, pendant les vacances scolaires.

L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 5 ans, et accessible de 1 à 2 euros selon les autres catégories de visiteurs.

Profitez-en pour y aller en famille ou entre amis !

Infos pratiques et réservation des places en ligne sur le site www.tco.re |

Renseignements au 0262 24 27 00 (du lundi au vendredi, 8h-12h et 13h15-17h).

 



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REQUINS : ça COMMENCE A SENTIR LE POISSON POURRI…

Petit rappel des faits tout d’abord.

En février de cette année une entreprise locale de transformation de poisson est accusée par un de ses anciens salariés d’avoir rejeté pendant plusieurs années tous ses déchets de poisson en mer, plus exactement dans la baie de Saint-Paul.

Les faits se seraient produits entre 2010 et 2012.

Conditionnés dans de gros sacs en polypropylène ou "big bag", immergés à moins de 1 mille de la côte, les déchets se retrouvaient ensuite, avec le courant dominant qui tire vers le sud, transportés rapidement tout au long de la côte ouest.

Sur la base de 12 à 14 "big bag" de 500kg tous les 10 jours, ce sont ainsi des centaines de tonnes de déchets qui auraient été déversés dans l’ouest de l’île, constituant un pôle d’attractivité sans précédent pour les requins.

Le but pour l’entreprise était clair : se débarrasser de ses déchets à moindre coût. Alors qu’elle donnait aux marins une petite monnaie de 30 euros par tonne de déchets évacuée, l’équarrissage lui serait revenu à 350 euros la tonne……

http://www.ipreunion.com/actualites-reunion/reportage/2019/02/24/dechet-crise-requin,98035.htmlhttps://www.facebook.com/yannis.latchimy.98/videos/278149336462011/

https://www.zinfos974.com/Requins-Que-s-est-il-passe-dans-la-baie-de-Saint-Paul_a140076.html 

 

J’ai eu la curiosité d’aller fouiller un peu les aspects réglementaires de ce dossier. Les résultats sont édifiants.

 

Pour des motifs de sécurité vis-à-vis du risque requin, le préfet de la Réunion a pris le 18 juillet 2012 un arrêté "interdisant le rejet en mer de produits de la mer à l’intérieur des 2.5 milles nautiques dans les eaux territoriales de la Réunion".

Sachant cela, il convient déjà de séparer clairement :

  • La période d’avant juillet 2012 de la période soumise à cet arrêté,

  • Les activités de pêche à l’intérieur des 2.5 milles nautiques de celles qui se déroulent à l’extérieur de cette limite,

  • Les déchets de poisson produits en mer (dans le cadre des activités de pêche) de ceux produits à terre (dans les usines de transformation du poisson).

 

Dans ce dossier interviennent au moins quatre types principaux de réglementations :

  • L’arrêté préfectoral n° 1022 du 18 juillet 2012,

  • Le règlement (CE) n° 1069/2009 du 21 octobre 2009 "établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine",

  • La convention de Londres de 1972 "sur la prévention de la pollution des mers résultant de l’immersion de déchets et d’autres matières", et son protocole de 1996,

  • Le code de l’environnement.

Considérons tout d’abord le problème des déchets de poisson produits en mer (provenant de l’exploitation normale des navires, c’est-à-dire des activités de pêche).

Avant le 18 juillet 2012, leur rejet en mer était légal.

Depuis cette date, il ne l’est plus qu’au-delà de la limite des 2.5 milles nautiques, dans la mesure toutefois où les déchets proviennent bien « d’activités de pêche de navires conformes aux règlements (CE) n° 852/2004 et (CE) n° 853/2004 » relatifs à l'hygiène des denrées alimentaires (article 2.h du règlement (CE) n° 1069/2009).

En-deçà de cette limite, ils sont désormais assimilés à des sous-produits animaux au sens de la réglementation communautaire et doivent intégrer le même circuit de traitement que les déchets produits à terre (cf. ci-après).

 

Passons maintenant à la partie la plus sensible de ce dossier : les déchets de poisson produits à terre (dans les usines de transformation du poisson).

 

Les prescriptions du règlement (CE) n° 1069/2009 du 21 octobre 2009 s’appliquent exclusivement aux déchets de poisson produits à terre ou dans la zone des 2.5 milles nautiques soumise à l’interdiction définie par l’arrêté préfectoral du 18 juillet 2012.

Il s’agit de matières exclues de la consommation humaine et considérées comme des sous-produits animaux (articles 2.1.a et 3.1. du règlement CE).

Ce sont des matières de catégorie 3 au sens dudit règlement (articles 10.e, i et j). Et en tant que telles, elles doivent être orientées vers les filières d’élimination ou d’utilisation définies à l’article 14, mais en aucun cas être rejetées purement et simplement à la mer.

Ce règlement (article 24.1) impose également aux exploitants de veiller « à ce que les établissements ou usines sous leur contrôle soient agréés par l’autorité compétente lorsque ces établissements et usines effectuent une ou plusieurs des activités suivantes : (…)

h) la manipulation de sous-produits animaux après leur collecte, sous la forme d’opérations telles que le tri, la découpe, la réfrigération, la congélation, (…) ;

i) l’entreposage de sous-produits animaux; (…) ».

Ce règlement est directement applicable dans tout Etat membre depuis le 4 mars 2011.

Et il est à noter qu’avant lui, c’est le règlement n° 1774/2002 du 3 octobre 2002 qui s’appliquait, et ce dès le 1er mai 2003 (cf. notamment son article 6.2 relatif à l’élimination ou l’utilisation des matières de catégorie 3).

 

La convention de Londres de 1972 est entrée en vigueur le 30 août 1975.

Ratifiée par la France, elle a été remplacée en 1996 par le protocole de Londres, entré en vigueur le 24 mars 2006.

Ce dernier dispose en son article 4.1.1 : « Les Parties contractantes interdisent l’immersion de tous déchets ou autres matières à l’exception de ceux qui sont énumérés à l’Annexe 1 ».

Cette annexe 1 concerne les « Déchets ou autres matières dont l’immersion peut être envisagée » moyennant cependant l’octroi d’un permis prévu à l’article 4.1.2.

Elle reprend bien en son point 1.1.3 les « déchets de poisson ou matières résultant d’opérations de traitement industriel du poisson ».

Cependant le protocole de Londres précise en son article 4.2 : « Aucune des dispositions du présent Protocole ne doit être interprétée comme empêchant une Partie contractante d’interdire, en ce qui la concerne, l’immersion de déchets ou autres matières mentionnés à l’Annexe 1 (…) ».

 

Cette dernière disposition s’est traduite en France par les articles L.218-43 et L.218-44 du code de l’environnement, lesquels disposent :

Article L.218-43 :

« L'immersion de déchets ou d'autres matières, telle qu'elle est définie à l'article 1er du protocole du 7 novembre 1996 à la convention de Londres de 1972 sur la prévention de la pollution des mers résultant de l'immersion de déchets, est interdite ».

Article L.218-44 :

« I.- Par dérogation à l'article L.218-43, peut être autorisée :

1° L'immersion des déblais de dragage ;

2° L'immersion des navires, par le représentant de l'Etat en mer, dans le respect des traités et accords internationaux en vigueur.

II.- L'immersion des déblais de dragage est soumise aux dispositions des articles L.214-1 à L.214-4 et L.214-10.

III.- Les permis d'immersion régulièrement délivrés avant la publication de l'ordonnance n° 2005-805 du 18 juillet 2005 sont maintenus jusqu'à leur expiration sans pouvoir excéder une durée de dix ans ».

 

Aucune dérogation à l'article L.218-43 n’est mentionnée pour les déchets de poisson produits à terre. Aucune limite de distance en mer non plus.

Par conséquent l’immersion des « déchets de poisson ou matières résultant d’opérations de traitement industriel du poisson », pour les déchets produits à terre, est interdite.

Y compris au-delà de la limite des 2.5 milles nautiques.

 

S’agissant des sacs en polypropylène :

  • ils ne sont pas repris à l’annexe 1 du protocole de Londres,

  • ils ne bénéficient d’aucune dérogation au titre de l'article L.218-44 du code de l’environnement.

Leur immersion est donc interdite, comme celle de toute matière plastique.

 

Les dispositions pénales qui s’appliquent, en cas d’infraction aux articles L.218-43 et L.218-44, sont décrites aux articles L.218-48 à L.218-57. En particulier :

Article L.218-48 :

« Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 18 000 euros d'amende le fait, pour tout capitaine d'un navire, tout commandant de bord d'un aéronef ou toute personne assumant la conduite des opérations d'immersion sur les plates-formes ou autres ouvrages, de se rendre coupable d'infraction aux dispositions des articles L. 218-43 et L. 218-44.

Les personnes physiques coupables des infractions prévues par la présente section encourent également, à titre de peine complémentaire, la peine d'affichage de la décision prononcée ou de diffusion de celle-ci dans les conditions prévues à l'article 131-35 du code pénal. (…) ».

Article L.218-50 :

« Sans préjudice des peines prévues à l'article L. 218-48, si l'une des infractions a été commise sur ordre du propriétaire ou de l'exploitant du navire, aéronef, plate-forme ou autre ouvrage, ce propriétaire ou cet exploitant est puni du double des peines prévues audit article.

Tout propriétaire ou exploitant d'un navire, aéronef, plate-forme ou autre ouvrage qui n'a pas donné au capitaine, au commandant de bord ou à la personne assumant la conduite des opérations d'immersion sur la plate-forme ou autre ouvrage l'ordre écrit de se conformer aux dispositions de la présente section peut être retenu comme complice des infractions qui y sont prévues. (…) ».

 

Pour l’immersion des sacs en matière plastique, s’applique en sus l’article L.218-73 du code de l'environnement. Ce dernier prévoit une peine d’amende de 22 500 euros pour « le fait de jeter, déverser ou laisser écouler, directement ou indirectement en mer ou dans la partie des cours d'eau, canaux ou plans d'eau où les eaux sont salées, des substances ou organismes nuisibles pour la conservation ou la reproduction des mammifères marins, poissons, crustacés, coquillages, mollusques ou végétaux, ou de nature à les rendre impropres à la consommation ».

 

Bizarrement, dans ce dossier, rien ne bouge. Le ministère des outre-mer a été officiellement saisi de cette affaire dès le 3 mai 2019. On a renvoyé la "patate chaude" sur le préfet. Lequel préfet fait visiblement la sourde oreille : un mois s’est passé, sans aucune réponse.

Et dans nos chers quotidiens de la presse écrite locale, c’est le blackout total….

 

Le 16 mai 2019, j’ai adressé à l’administration locale un certain nombre de questions, dont celle-ci à propos des déchets de poisson produits à terre : « l’arrêté préfectoral réglementant les rejets de déchets de poisson en mer n’a été promulgué qu’en juillet 2012. Ces rejets dans la zone des 2.5 milles nautiques étaient-ils légaux avant cette date ? ».

Réponse de l’administration : « Ces rejets étaient en effet légaux. En l’absence de réglementation à l’époque, les rejets reconnus par certains opérateurs en 2009, 2010 et 2011, période durant laquelle il n’existait plus de filière de traitement des déchets de poisson à la Réunion, étaient légaux. Le TCO s’est chargé de cette tâche jusqu’en 2008. Depuis 2012, il a mis en œuvre sa propre filière. Les rejets en mer, consistant en l’immersion de sacs fermés, auraient eu lieu à plus de 25 milles nautiques (46 kilomètres) de la côte et certainement pas en baie de St-Paul, comme cela a pu être dit, puisque cela aurait supposé un détour ».

 

Voilà une réponse qui vaut son pesant de cacahuètes…..

 

Puisque les rejets en mer des usines de traitement de poisson situées à terre étaient « légaux », puisqu’il n’y avait « pas de réglementation à l’époque », qu’en est-il de la réglementation communautaire, de la convention de Londres, du code de l’environnement et des interdictions d’immersion en mer des déchets plastiques ?!

 

L’administration prétend qu’entre 2009 et 2011 « il n’existait plus de filière de traitement des déchets de poisson à la Réunion ».

A la Réunion, le service public d'équarrissage a été confié au Groupement de défense sanitaire (GDS) par l'Etat dès l’année 2000, le traitement se faisant à la "Sica des Sables" usine d’incinération sise dans la zone industrielle d’Etang-Salé. Et ce groupement n’a connu aucune rupture d’activité depuis cette date (confirmation obtenue auprès du directeur de GDS).

Qui plus est le président de l’entreprise de transformation de poisson incriminée prétend dans ses déclarations à la presse que selon lui de 2009 à 2011, « une partie des déchets était également traitée par l’équarrissage. Nos instructions étaient claires sur le sujet » (interview donnée à l’agence Imaz Press, 24/02/19, cf. liens précédents).

 

L’administration parle de 25 milles nautiques. Dans la même interview, le président de l’entreprise évoque le chiffre de 2.5 milles nautiques, la limite fixée par l’arrêté préfectoral, ce qui est quand même 10 fois moins. Nonobstant le témoignage du marin à l’origine des révélations, qui parle lui de moins de 1 mille nautique….

 

L’administration a la certitude (??) que les déchets n’ont pas pu être rejetés en baie de St-Paul eu égard au "détour" que cela aurait imposé. Là encore cette déclaration questionne.

Pour arriver en baie de Saint-Paul en sortant du Port Ouest, il suffit de virer sur bâbord (à gauche) et de naviguer pendant 2 milles nautiques (soit 3.7 kilomètres). Il n’y a pas de détour à faire, et c’est évidemment beaucoup plus près que les fameux 25 milles nautiques….

Qui plus est il y avait un problème crucial de sécurité pour l’équipage. Je rappelle les propos du marin à ce sujet : « Pourquoi les jeter aussi près de la côte ? Tout simplement à cause de la structure du bateau. On ne peut décharger que d’un seul côté, celui où se trouve le portillon. Tous les sacs étaient donc entassés sur tribord. Avec 12 à 14 "big bag" sur un seul bord, la gîte du bateau était très importante. Il était donc trop risqué de s’aventurer au large, surtout à la tombée de la nuit (les rejets se faisaient généralement le soir) ».

 

Enfin, selon le marin impliqué dans cette affaire, les sacs en matière plastique utilisés pour transporter les déchets n’étaient en aucun cas fermés, puisque qu’il n’y avait pas….de fermeture (sacs "big bag" en polypropylène épais très résistant, du même type que ceux utilisés dans le BTP). Et cette source de pollution est loin d’être anecdotique puisque, sur la base de 12 à 14 "big bag" jetés à la mer tous les 10 jours, cela représente des centaines de sacs immergés chaque année.

 

Des réponses claires à ces questions sont donc indispensables : il y a quand même eu cinq personnes tuées par des requins dans l’ouest entre 2011 et 2013.

A quand une totale transparence de l’administration  dans ce dossier, notamment sur les modalités de son contrôle ?!

 

Franchement, vous ne trouvez pas que toute cette histoire commence à sentir le poisson pourri ?

 

Didier DERAND.

Défilé du 14 juillet sur le Barachois : le programme détaillé des sapeurs-pompiers

Déroulé chronologique des troupes sapeurs-pompiers

6h00 : Accueil des défilants à pied et motorisés à la Direction du SDIS à la rue Monthyon à Saint-Denis

7h00 : Rassemblement et préparation des troupes à pieds et des troupes motorisées

7h30 : Honneurs à l’emblème et inspection des troupes par le chef de détachement (Lieutenant-colonel Patrick RAMASSAMY)

7h45 : Revue des troupes par le directeur départemental des services d’incendie et de secours (Colonel Hervé BERTHOUIN)

8h00 : Départ des troupes vers le Barachois

8h30 : Mise en place des troupes à pied et motorisées du SDIS au Barachois

9h50 : Mise en place des troupes terminée

10h05 : Inspection des troupes par le commandant des troupes (armée)

10h35 : Revue des troupes par le commandant supérieur (armée)

11h10 : Défilé aérien

11h13 : Début du défilé des troupes à pied

11h20 : Défilé des troupes motorisées

11h40 : Fin du défilé

 

Thématique de cette année :l’engagement citoyen au travers des Sapeurs-Pompiers Volontaires

Effectif total défilant (troupes à pieds et motorisées) : 110 défilants dont 80 sapeurs-pompiers (41 Sapeurs-Pompiers Professionnels et 39 Sapeurs-Pompiers Volontaires) et 30 jeunes sapeurs-pompiers

1/ Composition des troupes à pieds

82 défilants composés de 25 sapeurs-pompiers professionnels dont 2 femmes, 27 sapeurs-pompiers volontaires dont 3 femmes et 30 jeunes sapeurs-pompiers

Articulation : 

-le chef de détachement : Lieutenant-Colonel François Ramassamy 

-le porte drapeau et sa garde (6 dont 4 sapeurs-pompiers volontaires (1 femme officier))

-la section départementale (27 dont 2 officiers femmes (1 volontaire et 1 professionnelle)).

-la section du détachement d’interventions héliporté (16 dont 1 femme sous-officier) [nouveauté – voir encadré]

-la section des jeunes sapeurs-pompiers de Saint-Denis (16 : 1 chef de section, 10 garçons et 5 filles actuellement en 4ème année)  

-la section des jeunes sapeurs-pompiers de Saint-Pierre (16 : 1 chef de section, 10 garçons et 5 filles actuellement en 4ème année)

 

2/ Composition des troupes motorisées 

28 sapeurs-pompiers (16 sapeurs-pompiers professionnels dont 2 femmes officiers et 12 sapeurs-pompiers volontaires dont 1 femme sous-officier) 

8 véhicules d'interventions, dont le Laffly (véhicule d’époque), la grande échelle, le véhicule d’assistance et de secours à victimes, le fourgon pompe tonne dévidoir automobile et Camion-Citerne Rurale pour la première fois (voir encadré) seront mobilisés.

 3/ Les encadrants

2 encadrants : sapeurs-pompiers professionnels retraités au grade de sous-officier chargés du suivi des troupes. 

 

 

66% des sapeurs-pompiers à La Réunion sont des volontaires 

- Effectif global de sapeurs-pompiers à La Réunion : 2 339 dont855 professionnels et 1484 volontaires (66%)

- FOCUS sur les sapeurs-pompiers volontaires : 1484 + 150 candidats issus des sélections 2018, en attente de visite médicale et d’engagement en 2019 -> l’objectif est de 1700 volontaires en 2021 (fixé par le Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques). L’année 2019 doit permettre de finaliser le recrutement des candidats sélectionnés en 2018

 

Camions Citernes Ruraux Moyens (CCR) 

Le Camion-Citerne Rural Moyen est un véhicule polyvalent pouvant assurer des missions de lutte contre les incendies aussi bien en milieux urbains que ruraux.

Disposant de 4 roues motrices, ce véhicule est tout chemin, contrairement au Camion-Citerne Feux de forêt par exemple, qui est lui tout terrain. Ainsi, il est principalement utilisé pour lutter contre les incendies bâtimentaires en ville mais aussi en secteur isolé (village, ferme isolée, hangar…).

Il constitue également un outil complémentaire aux Camions Citernes Feux de Forêts en assurant la protection des points sensibles (habitations, hangars…) ou une ligne d’arrêt depuis un chemin, sur tous les feux de végétation.

 

Le SDIS 974 dispose depuis l’année dernière de 4 CCR répartis dans les centres de secours de Petite Ile, Cilaos, Entre-Deux et Salazie où des sapeurs-pompiers ont été spécifiquement formés à leur utilisation par l’équipementier Gallin-DESAUTEL durant le mois de novembre dernier.

Coût unitaire : 266 000 euros DDP (Rendu droits acquittés)

 

 

Détachement d’Intervention Héliporté (DIH)

 

Un DIH est composé d'une équipe de sapeurs-pompiers transportée par hélicoptère en un lieu où l'accès est impossible aux engins terrestres. En ce lieu est également déposé du matériel (cuve à eau, motopompes, tuyaux).

A La Réunion, ces équipes sont également formées pour l'intervention en terrain accidenté en mode terrestre. Pour cela tout le matériel est conditionné dans des claies de portage, tuyaux, pompes accessoires hydrauliques, groupe électrogène, matériel de forestage...

 

 

 

La section des Jeunes Sapeurs-Pompiers 

  

Au cours des 4 années que dure la formation, ouverte dès l’âge de 12 ans, les JSP s'initient chaque samedi après-midi, grâce à une trentaine d’animateurs, Sapeurs-Pompiers Professionnel ou Volontaires, aux techniques d’interventions propres aux services d'incendie et de secours : ils acquièrent, ainsi, des connaissances relatives aux manœuvres d'incendie, se familiarisent avec le fonctionnement des matériels utilisés par les sapeurs-pompiers et se forment aux gestes de premiers secours. 

 Ils suivent, en parallèle, un entraînement sportif afin d'acquérir une condition physique idéale et nécessaire pour pouvoir assurer en toute sécurité les missions d’un Sapeur-Pompier.

Pendant tout le temps de leur formation, les JSP vont également développer un esprit civique et de solidarité, à travers des valeurs telles que : la discipline, la rigueur et la cohésion.  

Pour se présenter à l’examen final chacun des JSP a déjà validé le diplôme de premiers secours en équipe de niveau 1.

A l'issue, ils passeront un Brevet National de Jeunes Sapeurs-Pompiers. La réussite à ce brevet et les différents résultats obtenus tout au long de sa formation permettront au JSP de prétendre s’il le souhaite à un engagement comme Sapeur-Pompier Volontaire (SPV). Si le JSP souhaite devenir Sapeur-Pompier Professionnel (SPP) cette formation sera pour lui un avantage certain lors des futurs concours de Sapeur-Pompier Professionnel.

 

 

Mairie du Port : grève du 9 mai

Un appel à la grève nationale a été déposé pour le jeudi 9 mai 2019.

 

Il concerne la fonction publique et a été relayé à l'échelle de la collectivité.

 

Des perturbations sont à prévoir dans deux établissements de la ville : la crèche Isnelle Amelin et le jardin d’enfant municipal.

 

Nous informons les parents que l’accueil des enfants ne sera pas assuré jeudi.

Commémoration de la Victoire du 8 mai 1945 : mercredi 8 mai 2019

À l’occasion de la commémoration de la Victoire du 8 mai 1945, une cérémonie avec dépôt de gerbes se déroulera le mercredi 8 mai 2019 :

• à 10h au monument aux morts, avenue de la Victoire à Saint-Denis, en présence d’Amaury de Saint-Quentin, préfet de la Réunion ;

• à 10h au monument aux morts à Sainte-Suzanne et à 11h au monument aux morts à Sainte-Marie en présence de Frédéric Joram, secrétaire général de la préfecture ;

• à 9h au monument aux morts à Saint-Benoît et à 10h30 à Sainte-Rose en présence de Véronique Beuve, sous-préfète de Saint-Benoît ;

• à 10h au monument aux morts à Saint-Pierre et à 11h30 au monument aux morts de la mairie annexe du Tévelave aux Avirons en présence de Lucien Giudicelli, sous préfet de Saint-Pierre ;

• à 11h au monument aux morts place de l’église, à Saint-Gilles les Hauts en présence d’Olivier Tainturier, sous-préfet de Saint-Paul.


Les Anciens Combattants, la population civile et tout spécialement la jeunesse et les élèves des établissements scolaires sont particulièrement conviés à y assister.

Nomination de Monsieur Michel-Henri MATTERA au poste de directeur des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi

Par arrêté du Premier ministre, du ministre de l’économie et des finances, de la ministre du travail et de la ministre des outre-mer en date du 5 avril 2019, Michel-Henri MATTERA est nommé directeur des entreprises, de la concurrence, de la consommation du travail et de l’emploi de La Réunion à compter du 1er mai 2019. Il succède ainsi à Sylvie GUILLERY.

Depuis janvier 2014, Michel-Henri MATTERA était directeur des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi de Guyane.

Diplômé d’un DEA de droit public et de l’école des hautes études de santé publique, il a débuté sa carrière en occupant différents postes de direction d’établissements hospitaliers (1988-2005). Nommé inspecteur au sein de l’inspection générale des affaires sociales en 2005 et inspecteur général par la suite, il rejoint le cabinet du ministre de la fonction publique (2011 – 2012). Il a par ailleurs participé à plusieurs missions dédiées aux outre-mer.

Pour une fête responsable : mesures temporaires d’interdiction de vente d’alcool à Saint-Denis

La lutte contre l’alcoolisme est une priorité. À La Réunion, près de 450 décès annuels peuvent être directement liés à l’alcool. Les infractions liées à l’alcool sont régulièrement constatées par les forces de l’ordre notamment les week-ends, et des phénomènes d’alcoolisation massive, chez les jeunes notamment, peuvent se produire à l’occasion d’évènements festifs.

À l’occasion du festival « les Electropicales » qui se déroulera à Saint-Denis les 3 et 4 mai 2019, le préfet de La Réunion a pris des mesures temporaires d’interdiction de vente d’alcool :

  • la vente à emporter d’alcool des groupes 4 et 5 (rhum, vodka, whisky, etc.) est interdite du vendredi 3 mai 2019 à 12h00 au dimanche 5 mai 2019 à 08h00, à Saint-Denis, sur le périmètre s’étendant de la route du littoral, du boulevard Joffre, de la rue Labourdonnais et de la rue Lucien Gasparin ;
  • pendant le déroulement du festival, la consommation d’alcool est interdite sur la voie publique et dans les espaces publics à proximité immédiate du lieu de déroulement du festival et dans le périmètre s’étendant de la route du littoral, du boulevard Joffre, de la rue Labourdonnais et de la rue Lucien Gasparin ;
  • la vente des alcools des groupes 4 et 5 est interdite sur le lieu de déroulement du festival.


Le Préfet rappelle que la vente ou l’offre gratuite de boissons alcooliques à des mineurs est interdite dans les débits de boissons et tous commerces.

Article L3321-1 du code la santé publique :
Les boissons sont, en vue de la réglementation de leur fabrication, de leur mise en vente et de leur consommation, réparties en quatre groupes :
1° Boissons sans alcool : eaux minérales ou gazéifiées, jus de fruits ou de légumes non fermentés ou ne comportant pas, à la suite d’un début de fermentation, de traces d’alcool supérieures à 1,2 degré, limonades, sirops, infusions, lait, café, thé, chocolat ;
2° (abrogé)
3° Boissons fermentées non distillées et vins doux naturels : vin, bière, cidre, poiré, hydromel, auxquelles sont joints les vins doux naturels, ainsi que les crèmes de cassis et les jus de fruits ou de légumes fermentés comportant de 1,2 à 3 degrés d’alcool, vins de liqueur, apéritifs à base de vin et liqueurs de fraises, framboises, cassis ou cerises, ne titrant pas plus de 18 degrés d’alcool pur ;
4° Rhums, tafias, alcools provenant de la distillation des vins, cidres, poirés ou fruits, et ne supportant aucune addition d’essence ainsi que liqueurs édulcorées au moyen de sucre, de glucose ou de miel à raison de 400 grammes minimum par litre pour les liqueurs anisées et de 200 grammes minimum par litre pour les autres liqueurs et ne contenant pas plus d’un demi-gramme d’essence par litre ;
5° Toutes les autres boissons alcooliques.
communication interministérielle
Préfecture de La Réunion 

place publique 974 : Agir avant qu’il ne soit trop tard.

 

Le mouvement Place Publique est né par une volonté commune de faire autrement, une volonté de remettre les cartes sur la table et d’ouvrir le débat à tous : des femmes et des hommes engagé(e)s, militantes ou non, qui partagent un horizon commun, en laissant de côté les égos et en faisant de notre diversité une force pour être capable de lutter, avec des arguments crédibles, contre le dérèglement climatique et les injustices sociales et démocratiques.

 

Nous nous sommes tous engagés dans ce mouvement car c’est ce qui nous anime au quotidien !

 

Place Publique à la Réunion

 

Place Publique s’est constitué autour d’un double objectif, rassembler et renouveler :

- Partout en France, et bien au-delà, des millions de citoyennes et de citoyens se mobilisent déjà et prennent en charge à leur échelle les transformations vitales que nos gouvernements refusent d’assumer. Coopératives paysannes sur les circuits courts, associations se battant pour préserver les solidarités sociales ou lutter contre les discriminations qui défigurent la République, lieux réinventant l’espace public, collectifs œuvrant à un accueil digne des exilés ou s’opposant aux projets climaticides, élus locaux mettant en place la démocratie participative, ONG luttant contre l’évasion fiscale, tous essaient, à leur niveau, d’infléchir le cours des choses. Comme disait Daniel Cohn Bendit en 2009 : « L’important n’est pas d’où on vient, mais là où on veut aller ensemble. »

 

- Renouveler à la fois les personnes et les idées. Participer au nécessaire renouvellement de la vie politique en faisant émerger une nouvelle génération et en proposant enfin le mariage de la sociale démocratie et de l’écologie.

 

Le mouvement local a pris le temps de se structurer depuis le mois de février, aujourd’hui le bureau territorial est prêt à mener une campagne en collaboration avec les partenaires du rassemblement pour faire entendre les voix des citoyens ultra-marins sur la liste Envie d’Europe.

Raphaël Glucksmann a été mandaté lors du congrès de Metz pour mener la liste et nous sommes extrêmement heureux de le recevoir vendredi 26 et samedi 27 avril à la Réunion.

 

Christophe Estève

Référent Place Publique La Réunion.

 

Site internet https://place-publique.eu

Facebook :Place Publique Réunion

Envie D’Europe

Un Gang Anti-Moutons pour favoriser le commerce de proximité

Un Gang Anti-Moutons a mené des actions hier à Saint-Denis. Derrière cette opération « choc » se cache MonCommercant.re, un service destiné à soutenir et développer les commerces de proximité.

Pré-lancé en décembre dernier en mode plateforme collaborative dans le contexte des gilets jaunes, le site internet s’ouvre aujourd’hui en version finale pour proposer aux commerçants et aux consommateurs des services inédits.

Consommez autrement
« Arrêtez de vous faire tondre ! », c’est l’idée qu’a voulu faire passer le Gang Anti-Moutons. Sous-entendu : « Sortez du troupeau ». Comment ? En rejoignant l’initiative MonCommerçant, le site du “citoyen engagé” qui invite les consommateurs à faire leurs achats du quotidien chez les commerçants de proximité. Depuis plusieurs années, ces derniers font face à une baisse de fréquentation au détriment des grandes surfaces et des sites de vente en ligne. MonCommerçant se positionne ainsi comme la solution qui leur permet de faire face à cette baisse du trafic en fidélisant leur clientèle, et qui répond également à leur besoin grandissant de se digitaliser. L’autre objectif du site est de créer du lien entre consommateur et commerçant. Choisir de consommer dans son quartier c’est rétablir un véritable lien de proximité entre vendeur et acheteur.

Un programme de fidélité novateur : enfin une solution « gagnant-gagnant » pour le consommateur et le commerçant 
 
Le projet MonCommerçant a été pensé par Serge Ethève, qui a été accompagné pour le développement par le « startup Studio » de Seyes. « Le commerce de proximité est en danger, une solution doit être apportée. Avec MonCommerçant, j’ai voulu mettre en place un système gagnant-gagnant où le commerçant a des avantages et le particulier, détenteur de la carte de fidélité, y trouve également son compte, via un fonctionnement simple », précise Serge Ethève.
Le concept se décline en deux volets. Tout d’abord avec le site www.moncommercant.com, un outil exclusivement réservé aux petits commerces, qui se place comme le plus grand portail web national du secteur en référençant 600 000 commerces de proximité en France (dont La Réunion). Il se veut comme l’annuaire le plus complet de France. Le site sera lancé dans les prochaines semaines.
Pour les Réunionnais, la plateforme va beaucoup plus loin, à travers www.moncommercant.re, qui permet aux habitants de l’Île de faire des économies et de s’engager dans un cercle économique vertueux. En effet, grâce à la carte de fidélité, le consommateur bénéficie de minimum 5% de réduction sur tous ses achats du quotidien* (boulangerie, coiffeur, pharmacien…etc), tout en limitant ses déplacements, et donc ses frais (et son empreinte écologique !). * « hors produits spéciaux » 

Deux autres particularités en font un programme innovant : un système de parrainage de ses clients qui permet au commerçant de percevoir un bonus financier (pour le moment ce programme est disponible uniquement pour La Réunion). Et un programme ambassadeur avec un kit de parrainage grâce auquel les professionnels peuvent continuer à élargir la communauté de MonCommerçant. Les parrains peuvent ainsi obtenir jusqu’à 200 euros.

Une carte 100% péï pour mobiliser les commerçants et les consommateurs

L’objectif de cette startup est simple : mettre 50 000 cartes en circulation sur l’ensemble de l’île. Dans un premier temps 20 000 cartes seront distribuées gratuitement aux réunionnais désireux de rejoindre le mouvement (10 000 chez les commerçants déjà adhérents et 10 000 disponibles sur le site web). Dès aujourd’hui, les consommateurs sont invités à se munir de cette carte 100% péï, qui a été illustrée par un artiste réunionnais, Vincent Hoarau, alias Gadou.
Pour les commerçants réunionnais, chacun peut se rendre sur le site www.moncommercant.re et faire une recherche avec le nom de leur établissement. Tous les commerces sont déjà référencés, il suffit juste d’activer sa fiche en cliquant sur « C’est votre établissement ? ». Cette activation est totalement gratuite. Dans sa première version lancée en décembre dernier, plus 100 commerces se sont déjà référencés, signe de leur intérêt pour des solutions de fidélisation innovantes.
 
Pour mobiliser le maximum de commerçants, la souscription au programme de fidélité est gratuite pendant 1 an pour les 200 premiers points de vente qui veulent être précurseurs du mouvement en local. Ce programme de fidélité permet aux marchands de bénéficier de l’application et aux clients d’utiliser leurs cartes de fidélité chez eux. 

Avec le lancement à grande échelle de ce jour, les commerçants de l’ensemble de l’Île sont invités à rejoindre le mouvement, afin de créer un réseau de commerces de proximité capables de faire face à la concurrence des grandes surfaces.
« La solution MonCommerçant est un système de consommation alternatif. Je suis persuadé qu’en construisant une véritable communauté, un espace d’échanges, nous pourrons, tous ensemble, inverser la tendance. A terme, ce réseau permettra aux petits commerçants et aux artisans de négocier en volume et de faire aussi bien que les grandes enseignes ; la qualité, le service et l’humain en plus », conclut Serge Ethève.

 

Alcool au volant : modification du seuil du taux délictuel d’alcoolémie

La préfecture de La Réunion informe que la cour de cassation, dans son arrêt rendu le 26 mars 2019, a modifié le seuil d’alcoolémie afin de prendre en compte la marge d’erreur réglementaire de 8 % de la valeur mesurée pour les concentrations égales ou supérieures à 0,40 mg/l des éthylomètres (taux correspondant au délit).

De fait, au lieu d’établir le délit à partir du seuil de 0,40 mg/l d’alcool dans l’air expiré, celui-ci sera constitué à partir de 0,43 mg/l.

Ainsi, les personnes contrôlées dont le taux varie de 0,40 à 0,42 mg/l ne seront plus sanctionnées en tant que délit mais seront sanctionnées d’une contravention.

Contravention en cas de conduite avec une alcoolémie dont le taux varie entre de 0,40 à 0,42 mg/l :

• Une perte de 6 points sur le permis de conduire,
• Amende pouvant aller jusqu’à 750 euros,
• Une suspension judiciaire du permis de conduire pouvant aller jusqu’à 3 ans.

A La Réunion, la conduite en état d’alcoolémie reste à ce jour un véritable fléau.
En 2018, l’alcool était présent dans 36 % des accidents mortels de la route.

Rappel de la sanction en cas de conduite avec une alcoolémie délictuelle (taux égal ou supérieur à 0,43 mg/l d’air expiré) :

• Retrait de 6 points sur le permis de conduire
• Amende pouvant aller jusqu’à 4 500 euros
• Immobilisation du véhicule
• Suspension (jusqu’à 3 ans) voire annulation du permis
• Obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant
• Peine de prison (jusqu’à 2 ans)

Adopter une conduite responsable reste le meilleur moyen d’éviter des drames.

La pêche électrique c’est fini !

Après deux années d’un combat acharné contre les lobbys de la pêche électrique, le Parlement européen adopte avec une majorité écrasante (571 voix pour, 60 contre) un texte qui signe la fin de la pêche électrique en Europe.

 

« C’est une victoire historique » pour Younous Omarjee, le député européen qui a porté l’amendement initial d’interdiction de cette méthode de pêche destructrice et barbare.

 

Cette bataille législative de longue haleine a commencé en octobre 2017, lorsque la commission pêche du Parlement européen a examiné la proposition de règlement de la Commission européenne relative aux « mesures techniques de pêche ». Proposition qui prévoyait que la dérogation pour la pêche électrique, jusque lors limitée à la mer du Nord, soit étendue à toute l’Union européenne. Le groupe GUE/NGL (France Insoumise) dépose alors une série de six amendements non seulement pour empêcher cette généralisation mais surtout pour mettre fin à la pêche électrique partout en Europe. Ces amendements sont rejetés en bloc, le 21 novembre 2017, par tous les autres groupes politiques, y compris verts, socialistes, droite.

 

Suite à ce rejet, Younous Omarjee s’associe à l’association Bloom et à d’autre députés européens et s’engage dans une mobilisation sans précédent au Parlement européen pour convaincre la majorité de voter pour l’interdiction totale de la pêche électrique en Europe. Et c’est le 16 janvier 2018 que l’amendement 303 porté par Younous Omarjee et demandant l’interdiction de la pêche électrique, cosigné par plus de 60 députés européens, est largement adopté en plénière par 402 voix pour et 232 voix contre. Une victoire impressionnante gagnée dans un laps de temps très court face aux campagnes mensongères et aux pressions organisées par le lobby de la pêche industrielle.

 

Ce vote, largement relayé dans les médias et perçu à juste titre par tous comme une victoire de la démocratie sur les lobbys, a tant contrarié le lobby de la pêche industrielle et la commission européenne qu’ils sont revenus à la charge pour contrer ce vote. Lobbys, commission européenne, gouvernements nationaux, tous comptaient sur l’opacité des trilogues pour faire fi de cette victoire démocratique et maintenir coûte que coûte l’autorisation de la pêche électrique en Europe. Tentative que Younous Omarjee a réussi à paralyser en dénonçant publiquement le 4 octobre 2018 les négociations opaques dans lesquelles un accord était en train d’être secrètement scellé dans le dos des citoyens et de la démocratie.

 

Mais grâce à la pression continue exercée par les citoyens européens, par l’association Bloom et grâce aux députés européens mobilisés, un accord a finalement été trouvé le 13 février 2019 pour que la pêche électrique soit bel et bien interdite en Europe dès le 1er juillet 2021.

 

« Je suis heureux de conclure ces cinq années de mandat sur cette victoire historique. Merci à tous ceux avec qui nous avons partagé ce combat » a déclaré Younous Omarjee.

Ville de La Possession - Grand casting Fête de la Musique

A l’occasion de la Fête de musique 2019, la Ville de La Possession organise un Grand Casting !

Vous êtes passionné par la musique ?
 
Inscrivez-vous au Centre socioculturel Nelson MANDELA (0262 44 56 60) et ne manquez pas de révéler au public votre talent sur scène en Juin à la Place Festival !
 

Incinérateur et position de l'Etat français : courrier de Génération Ecologie Réunion

 

Question au Gouvernement : quelle valorisation énergétique des déchets ultimes pour La Réunion et les Outre-Mer ?

Le 8 Avril dernier, le gouvernement annonçait du haut de la Tour Eiffel, la trajectoire Outre-Mer 5.0 :
« Zéro Déchet », « Zéro Carbone », « Zéro Polluant agricole », « Zéro Exclusion », « Zéro Vulnérabilité ». Le Président Macron avait par ailleurs déjà pris publiquement, le 5 Mars, l’engagement « zéro carbone » en 2050 (et division par deux des pesticides en 2025).

Un recyclage maximisé : Le ‘zéro déchet’ non valorisé, la seule voie durable pour une solution à long terme de la problématique de l’enfouissement


G.E.Réunion rappelle tout d’abord que la hiérarchie nationale et européenne du traitement impose en premier lieu la Réduction, en 2ème le Réemploi/Réutilisation, en 3ème le Recyclage et ce n’est que lorsque tous ces moyens ont été poussés au maximum de l’état de l’art des technologies mais aussi de la mise en place de filières (recycleries/déchetteries, tri optique performant etc.) que l’on peut brûler  des déchets pour produire de l’électricité et/ou de la chaleur.

Êtes-vous-on sûr que l’on ne va brûler uniquement des déchets non recyclables (dits ultimes) ? Et pas ‘non recyclés’, par exemple parce qu’on n’aurait pas mis en place le Tri et les filières de recyclage nécessaires ?

Aujourd’hui le projet du Syndicat de Gestion des Déchets Sud-Ouest de La Réunion (ILEVA) oscille entre 8 et 23 % de recyclage matière. Or les études montrent qu’une poubelle d’ordures ménagères (OMR) bien triée - avec les biodéchets séparés (obligatoire en 2025) - pourrait, la plupart du temps, être recyclée à plus de 75 %. C’est donc 3 à 9 fois mieux que le tri mécanique peu performant proposé par le grand groupe industriel attributaire de ce marché de 374 millions d’euros HT (404 M€ttc) !
Par exemple, la redevance incitative (appliquée dans de nombreuses intercommunalités en France et

dans une partie du Nord de La Réunion) pourrait permettre au citoyen de s’y retrouver : « Plus je trie moins je produis, moins je paye ». Au lieu de taxer encore plus les citoyens souvent dans la difficulté, ne serait-il pas plus judicieux et, à long terme, économique d’inciter, de soutenir, d’accompagner l’ensemble de la population française vers une démarche vertueuse, respectueuse du Climat, de son Cadre de Vie, de sa Santé et de ses Emplois/pouvoir d’Achat ?

Vers un traitement des déchets ultimes plus écologique : Incinération ou Gazéification ?


Voici ce qu’écrit la Fédération Nationale regroupant des industriels des déchets (FNADE) qui n’est pas connue pour être un lobby contre l’incinération : « La valorisation énergétique consiste à récupérer et à valoriser l’énergie produite lors du traitement des déchets sous forme de chaleur, d’électricité, de carburant. On peut distinguer deux sortes de valorisation énergétique : la valorisation par traitement thermique (incinération, co-incinération, pyrolyse et gazéification) et la valorisation du biogaz issu notamment des installations de stockage de déchets non dangereux et et de la méthanisation des déchets organiques. »


D’où la question au Gouvernement : « M. le 1er Ministre, Mme la Ministre des Outre-Mer, M. le Ministre de la Transition Énergétique et Solidaire, quand allez-vous enfin soutenir un mode de valorisation énergétique des déchets ultimes ayant moins de rejets polluants et pas de résidus dangereux et accompagner les Réunionnaises et Réunionnais ainsi que tous les ultramarins vers un mode de consommation et de gestion des déchets durables, conformes à la feuille de route nationale pour l’Économie Circulaire ainsi qu’aux objectifs affichés du Gouvernement « zéro Carbone » et « zéro Déchet » ?

Christelle LALLEMAND et Laurent BRIDIER co-délégués départementaux de Génération Ecologie Réunion

 

Le PORT : grève dans l'Education nationale

Un appel à la grève a été déposé pourle vendredi 5 avril 2019.

 

Il concerne l'Education Nationale et a été relayé à l'échelle de la commune.

 

Des perurbations sont à prévoir quand à l'accueil des enfants.

 

Il est demandé aux parents de se renseigner dans les écoles, avant de déposer leur enfant ce vendredi matin.

 

Olivier Hoarau

Maire du Port

La Possession : INFORMATION AUX PARENTS

 

Un mouvement de grève nationale est annoncé dans l’Éducation nationale pour ce vendredi 5 Avril 2019.

Suite à l'information reçue du rectorat le mercredi 3 avril à 14h54, nous pouvons vous rassurer que les écoles suivantes fonctionneront normalement, notamment le périscolaire du matin et du soir sera assuré :

• Alain LORRAINE
• André MALRAUX
• Arthur ALMERY
• Evariste de PARNY
• Henri LAPIERRE maternelle
• Jacques DUCLOS
• Paul ELUARD
• Roland JAMIN

Cependant un fort taux d'intentions de grève est déclaré et des perturbations importantes sont à prévoir dans les écoles suivantes .

• Auguste LACAUSSADE maternelle
• Auguste LACAUSSADE élémentaire
• CELIMENE
• Eloi JULENON
• Frédéric JOLIOT CURIE
• Henri LAPIERRE élémentaire

• Isnelle AMELIN
• Jules JORON
• Laurent VERGES
• Paul LANGEVIN
• Raymond MONDON

Pour ces écoles, nous vous demandons de vous tenir informés auprès des directions d'école et vous invitons à prendre les dispositions nécessaires pour garder les enfants, si absence de l'enseignant.

En cas d'absence totale des enseignants le matin même, la Ville sera contrainte légalement de fermer l'établissement.

A l'écoute de vos contraintes, si au moins un enseignant présent, la Ville mettra en place un Service Minimum d'Accueil (garderie sur le temps scolaire). La restauration scolaire ainsi que l'accueil du périscolaire du matin seront maintenus pour chaque école. 

Si le Service Minimum d'Accueil est en place alors, le périscolaire du soir ne pourra être assuré. Pour l'ensemble des écoles, le transport scolaire sera maintenu.

La Ville vous remercie pour votre compréhension et reste à votre disposition au numéro suivant : 0262 71 11 00.

NAO 2019 dans le BTP

 

Suite à la dernière réunion des NAO – Négociation Annuelle Obligatoire – dans le BTP, la FRBTP, réunie en Conseil d’administration ce mercredi 3 avril 2019, a décidé de faire une recommandation patronale d’augmentation de 2,2% des salaires au 1er mars 2019.

Cette recommandation concerne toutes les entreprises adhérentes de la fédération, qui représente à elle seule 91,24 % des salariés des entreprises syndiquées.

Depuis 17 ans, la FRBTP a signé 15 accords de NAO de branche avec nos partenaires sociaux, dont 9 en l’absence de la CAPEB.
 
Il est important de rappeler que les NAO que nous avons menées depuis 2001 ont permis des augmentations de salaires cumulées de 48 %, alors même que le cumul de l’inflation a été de 27 % sur la même période.
 
En marge de ces NAO, la CAPEB a posé comme condition avant toute négociation conjointe, l’obtention de mandats sans aucun lien avec les négociations salariales en cours.

Refusant tout chantage, la FRBTP ne peut cautionner ces agissements. Face à notre refus, la CAPEB a mis sa menace à exécution en négociant et signant seule un accord avec les organisations des salariés.

Pour ces raisons, la FRBTP ne peut co-signer cet accord même si elle adhère à son contenu. Cette recommandation patronale s’inscrit dans une démarche responsable de l’ensemble des administrateurs de la fédération.

Le Président et le Conseil d’Administration de la FRBTP

MISE EN SERVICE DE LA VOIE REGIONALE RN2 du PR 19+400 (échangeur Ste Suzanne) au PR 17+500 (échangeur Franche Terre)

La Région Réunion a en charge la politique des déplacements et des transports et s’emploie à développer et aménager les Transports en Commun en Site Propre (TCSP).
Pour dynamiser davantage les transports en commun, la commission permanente de la Collectivité Régionale ainsi acté, le 29 novembre 2016, la réalisation d'une voie réservée et partagée permettant aux transports ecommun de circuler sur l’ancienne Bande d’Arrêt d’Urgence (BAU) élargie de la RN2 entre les échangeurs de
Sainte-Suzanne et Franche Terre.

Après plusieurs mois de travaux, cette voie régionale sera mise en service ce mardi 26 mars 2019.

 

Les travaux entrepris par la Direction de l'Exploitation et de l'Entretien de la Route (DEER) ont ainsi consisté à :

                    • Élargir l’ancienne Bande d’Arrêt d’Urgence (BAU) sur 2 km en ligne droite entre les échangeurs de Sainte-Suzanne et Franche Terre, en une voie de largeur minimale de 3,50 m pouvant accueillir la circulation des véhicules de transports en commun (ligne régulière ou affectée aux scolaires ou touristes), véhicules de secours et des forces de l'ordre, véhicules d'exploitation des Routes eintervention, taxis et véhicules transportant des handicapés conventionnés par des organismes certifié(seulement en cas de congestion de la section courante).

                    • Réaliser une piste cyclable côté mer (séparée de la circulation générale), d’une largeur minimale de 3,50 m pouvant accueillir la circulation en double sens des cycles et des piétons (et autres modes actifs). Cette piste cyclable est intégrée au réseau structurant les déplacements au niveau régional qu’est la Voie Vélo Régionale (VVR).

                    • Rétablir la transparence hydraulique des ouvrages traversés.

                    • Dans le sens Saint-Denis/Saint-André : gain d’une surlargeur au bénéfice d’une bande d’arrêt d’urgence pouvant atteindre ainsi un minimum de 2,5 m.

 

Cette configuration permet de conserver la fonction de BAU conférée à cette partie de la chaussée en situation d’urgence, tout en offrant aux bus la possibilité de circuler sans contraintes entre les échangeurs de Sainte- Suzanne et Franche Terre dans le sens Sainte-Suzanne/Saint-Denis. Le choix de prioriser ce sens de circulation a été fait suite au constat de congestion fait par les services quotidiennement et répond aux recommandations techniques extraites du guide technique du CEREMA - Voies Structurantes d’Agglomération - « Aménagement des voies réservées aux services réguliers de transports collectifs » - avril 2017.

 

A noter la réglementation de la circulation suite à la création d’une voie réservée et d’une piste cyclable qui suit :

 

1- Dans le sens Est vers Nord :
                     • La vitesse maximale autorisée sur cette voie réservée est de 70 km/h mais en situation de congestion sur la section courante, la vitesse maximale autorisée sera abaissée à 40km/h ; 

                    • La vitesse maximale sur les deux voies de la section courante hors voie réservée partagée en BAU reste fixée à 110km/h du PR19+400 au PR17+800 et à 90km/h à partir du PR 17+800 ;

                    • U niquement durant la campagne sucrière (période de coupe de la canne), la circulation des engins agricoles transportant des cannes est autorisée et se fera obligatoirement sur la voie réservée du lundi au vendredi de 5h à 16h30 et le samedi de 5h à 12h ;

                    • La circulation des piétons et cycles est strictement interdite sur les voies de la section courante comme sur cette voie réservée ;

                    • En mode dégradé en situation d’urgence, la voie sera utilisée en BAU.

 

2 - D ans le sens Nord vers Est :

                  • La circulation des piétons et cycles est strictement interdite sur les voies comme sur l’accotement ou Bande Dérasée de Droite (BDD) à l’exception, pour les piétons, de situations d’urgence découlant du  fait que le piéton était un usager initialement motorisé qui s’est retrouvé en panne ou accidenté.

 

3 - Sur l a Voie Vélo Régionale (VVR), piste bidirectionnelle nouvellement créée longeant la RN2 côté mer depuis les bretelles des échangeurs :

                  • Seule la circulation des piétons et cycles et autres modes actifs non motorisés est obligatoire et ce, pour les deux sens de circulation ;
               

                  • Pour raison de maintenance, de contrôle ou d’inspection, seule la circulation de véhicules de service de la Région, ou ceux des entreprises missionnés pour réaliser des prestations sera autorisée.

 

Pour rappel

La Région Réunion a la gestion des déplacements et transports depuis le transfert des routes nationales par la loi n°2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales (antérieurement, la loi n°2000- 1207 du 13 décembre 2000 d’orientation relative à l’Outre-Mer prévoyait le transfert aux régions des routes nationales après décret) et le décret n°2007-424 du 23 mars 2007 relatif au transfert de l’ensemble du réseau des routes nationales de La Réunion de l’ancienne entité « DDE » au Conseil Régional de La Réunion.

 

Dengue à La Réunion : 50 militaires de la sécurité civile renforcent le dispositif de lutte anti-vectorielle

Les prévisions réalisées par l’Institut Pasteur et Santé Publique France annoncent un pic de l’épidémie de dengue pour la mi-avril. Dans ce contexte et conformément au dispositif ORSEC « lutte contre les arboviroses », le préfet de La Réunion a sollicité du ministère de l’Intérieur le renfort d’une cinquantaine de personnels issus des formations militaires de la Sécurité Civile (FORMISC).


Ces militaires des unités d’intervention et d’instruction de sécurité civile de Brignolles (83) et de Nogent-le-Rotrou (28) arriveront le mercredi 27 mars 2019 à La Réunion pour deux mois.


Ils auront deux missions principales : d’une part, appuyer les services de la lutte antivectorielle dans les actions de démoustication (40 personnes) et, d’autre part, renforcer la
coordination des opérations au sein des sous-préfectures (10 personnes).

 

Action de végétalisation de la plage -AME de Saint-Leu

 

La plage du centre-ville végétalisée par les élèves de CM2 de l’école du centre

Des arbustes et des lianes ont été plantés ce matin sur la plage du centre ville de Saint-Leu. C’est l’aboutissement d’une nouvelle  phase de protection du littoral menée par les élèves de CM2 A de l’école élémentaire du centre ville.

Depuis trois ans, ils gèrent avec le soutien de nombreux partenaires la seule Aire Marine Educative de la Réunion. Cette zone littorale de petite taille fait figure d’exemple.

 L’an dernier, le projet pédagogique de la classe de Madame Léandre avait permis de concrétiser un arrêté municipal  interdisant de fumer sur la plage. Depuis, l’école s’est dotée d’une pépinière pour mener à bien un projet de végétalisation de la plage. Pour cela les élèves, en véritables géographes,  ont effectué des études de sable, avec le soutien technique des partenaires scientifiques du projet AME. Et ce matin ils ont fait part de leurs résultats et mot d’ordre « Il faut empêcher l’érosion et pour cela planter pour retenir  le sable,  attirer les tortues, créer des espaces à l’ombre et tout simplement embellir ». Le Maire de Saint-Leu et l’ensemble des partenaires ont répondu à leur appel en valorisant leurs actions et participant à cette action de végétalisation.

Enzo, Laure et leurs camarades ont donc, une fois le constat expliqué aux autorités, concrétisé leur action éco-citoyenne en plantant  des  « patates à Durand », des « patates cochon » (plantes rampantes qui évitent l’érosion),  des « Veloutiers » et « Manioc marron » (arbustes qui attirent les tortues) et des lataniers rouges et Porcher (arbres qui protègent  la plage des nuisances). Bruno Domen, accompagné par son adjointe aux affaires scolaires, Michèle Hoarau, a tenu à féliciter les enfants pour cette initiative qui marque leur intérêt pour Saint-Leu et la protection de notre littoral. « Un petit pas pour Saint-Leu, un grand pas pour la nature » ont conclu les élèves.  

 

 

Nécessité de réduire les impôts locaux à Saint-Leu

Face au ras-bol fiscal de ces derniers mois, se pose la question des impôts locaux dans les mairies.

On peut stabiliser voire réduire les taux des trois impôts locaux tout en ayant une stratégie d’investissement. Grâce à une gestion rigoureuse, une mairie peut sans recourir à des augmentations d’impôts, stabiliser son épargne malgré la baisse drastique des dotations de l’Etat.

Attaché à ma commune de Saint-Leu, je regrette les hausses d’impôts successives depuis 2008 sur le dos des contribuables Saint-Leusiens qui subissent de plein fouet la mauvaise gestion communale.


Je pars du principe que l’impôt est la dernière variable d’ajustement d’un budget. Les restrictions budgétaires à tout niveau imposent une gestion
financière de plus en plus fine.


Je considère que le pilotage budgétaire débute par une définition pertinente des objectifs politiques et organisationnels, notamment l’optimisation du fonctionnement des services ou des équipements. Un pilotage budgétaire efficace doit se faire à travers le plan pluriannuel des investissements.

Je préconise également la mise en place d’un service de contrôle de gestion en développant une série d’outils, parmi lesquels l’évaluation des politiques publiques. A titre d’exemple, je pense à l’évaluation du coût de la politique culturelle en ciblant plus particulièrement le coût des manifestations et des événements.


Dimitri RANGAMA PETCHY
Délégué Les Républicains de la 7ème circonscription

 

URGENT LIVE MOBILISATION CITOYENNE CONTRE L’INCINÉRATEUR DEVANT ILEVA A ST-PIERRE

 

MOBILISATION CITOYENNE CONTRE L’INCINÉRATEUR DEVANT LE SIEGE D'ILEVA A BASSE-TERRE/ST-PIERRE (chemin Joli Fond)

en présence de l'artiste Jean-Richard Riani et du Collectif NON à l'incinérateur

 

Grand Débat national ou Grande Mascarade nationale ?

Sensé guider l’action du gouvernement sur la base d’une consultation populaire, le Grand Débat s’avère très éloigné de nos espérances. Cette grande mascarade n’a que pour seul et unique but de valider un programme gouvernemental déjà bien orienté auquel l’opinion publique devra coller ou se soumettre.

 

Deux exemples édifiants sur un des 4 thèmes au menu : la Transition Écologique. La question N°1 demande de choisir une seule priorité parmi Biodiversité, Climat et Énergie. C’est méconnaître totalement l'interdépendance profonde entre ces domaines et nous enfermer dans un cadre formaté. C’est tout simplement absurde ! De même dans la question N°15, opposer « Protection de la biodiversité et du Climat » et « compétitivité agricole », c'est encore faire le jeu des multinationales (pesticides notamment) qui considèrent l'écologie et les pratiques respectueuses des sols comme le problème et non comme la solution. Ces deux exemples montrent à quel point les questions ont été pensées dans un cadre contraignant et très orienté pour laisser peu de place aux propositions citoyennes.

 

En matière de Transition Écologique, le Président Macron déclarait face au monde entier dans un message adressé au Président américain TRUMP qu’il fallait « sauver la planète ». Mais aujourd’hui force est de constater que les lobbies ont pris le pas sur la politique de transformation vers un modèle durable. Le pesticide cancérigène – le ‘Glyphosate’ – coule toujours à flots dans nos sols (report d’un an de l’interdiction) et on en a même retrouvé dans les protections intimes (serviettes, tampons…) féminines ! Cerise sur le gâteau : un ministre d’État en charge de la Transition Écologique, Nicolas HULOT, qui se voit contraint de quitter son poste face aux puissants lobbies industriels et financiers, destructeurs de l’environnement.

Dans cette course contre la montre pour sauver notre planète et lutter contre le réchauffement climatique et changer radicalement vers un modèle durable, la Transition Écologique ne peut être cloisonnée dans un débat aux allures de pré-campgne électorale. Face à l’ampleur de la tâche, Le Président et son gouvernement préfèrent mener la politique de l’autruche, des petits pas voire des reculades (pesticides, sortie du charbon, fiscalité écologique…) avec du Grand Marketing de communicants. Finalement, cette Grande Mascarade fait apparaître encore plus clairement le choix de « Sauver les meubles » de la maison Macron plutôt que la planète !

 

Protocole "Participation Citoyenne" Commune du Tampon

Vu le code de procédure pénale et notamment ses articles 11 et 73 ;
Vu le code général des collectivités territoriales ;
Vu la loi n° 2002-1094 du 29 août 2002 d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure ;
Vu la loi n°2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance.

Entre l’État,
représenté par Monsieur Lucien GIUDICELLI,
Sous-Préfet de l’arrondissement de Saint-Pierre,

Le Chef d’escadron Nicolas IMBERT, commandant la compagnie de gendarmerie départementale de Saint-Pierre.
et
La commune du Tampon,
représentée par Monsieur André THIEN AH KOON, Maire du Tampon,

Il est convenu ce qui suit :

Préambule
Afin d'apporter une action complémentaire et de proximité dans la lutte contre les phénomènes de délinquance à laquelle se consacre la Gendarmerie Nationale, le présent protocole précise les modalités opérationnelles de mise en oeuvre du dispositif “ Participation Citoyenne ” sur la commune du Tampon.

Le dispositif vise à :
- rassurer la population ;
- améliorer la réactivité de la gendarmerie contre la délinquance d'appropriation ;
- accroître l'efficacité de la prévention de proximité.
Pour l’application du présent protocole, la Gendarmerie Nationale est représentée par le
commandant de la communauté de brigades du Tampon.

 

 

Article 1 : Principe du dispositif : une approche territoriale de la sécurité

La démarche de "participation citoyenne" consiste à sensibiliser les habitants en les
associant à la protection de leur propre environnement.

La connaissance par la population de son territoire et par conséquent des phénomènes de délinquance susceptibles de s'y produire permet de développer un mode d'action novateu rd'information des forces de l'ordre.


Empruntant la forme d'un réseau de solidarités de voisinage constitué d'une ou plusieurs chaînes de vigilance structurées autour d'habitants d'une même rue ou d'un même quartier, le dispositif doit permettre d'alerter la gendarmerie de tout événement suspect ou de tout fait de nature à troubler la sécurité des personnes et des biens dont ils seraient les témoins.

Ce dispositif n'a pas vocation à se substituer à l'action de la gendarmerie.
Par conséquent, cela exclut l'organisation de toute patrouille ou intervention hors le cadre de crimes ou de délits flagrants (article 73 du Code de Procédure Pénale

 

 

Article 2 : Rôle du maire
Conformément à l'article L. 2211-1 du code général des collectivités territoriales, le maire concourt par son pouvoir de police administrative au respect du bon ordre, de la sûreté, de la sécurité, de la tranquillité et de la salubrité publiques sur le territoire de sa commune.

Le maire est un acteur clé de la sécurité publique et de la prévention de la délinquance sur son territoire. Le dispositif “participation citoyenne” renforce le maire dans son rôle de pivot de la politique de prévention de la délinquance.

Le maire est chargé, en collaboration étroite avec la gendarmerie, de la mise en oeuvre, de l'animation et du suivi de ce dispositif.

Article 3 : Rôle des résidents
Sensibilisés aux phénomènes de la délinquance au cours de réunions publiques organisées conjointement par le maire et le commandant de la communauté de brigade du Tampon, les habitants référents du quartier Dassy relaient l'action de la gendarmerie auprès de la population et favorisent ainsi la diffusion de conseils préventifs pour lutter plus particulièrement contre la délinquance d'appropriation et les dégradations.

Il s'agit notamment de les amener à accomplir des actes élémentaires de prévention tels que la surveillance des logements temporairement inhabités, le ramassage du courrier des vacanciers...


Ils sont étroitement associés à l'action de prévention des cambriolages intitulée « opération tranquillité vacances » mise en oeuvre sous l'autorité de la gendarmerie.

 

Article 4 : Procédure d'information
Hors les cas de crimes ou délits flagrants qui impliquent pour les témoins de l'événement un appel direct à la gendarmerie (appel d'urgence n° 17), les voisins référents transmettent au coordonnateur désigné par le maire, à la police municipale et au référent de la gendarmerie, toutes les informations qu'ils estiment devoir porter à la connaissance de leurs interlocuteurs, sous réserve qu'elles respectent les droits fondamentaux individuels et ne revêtent aucun caractère politique, racial, syndical ou religieux.

Pour ce faire, le commandant de la communauté de brigades du Tampon désigne un correspondant et un suppléant qui seront les interlocuteurs privilégiés des voisins référents.

Dans le respect des dispositions de l'article 11 du Code de Procédure Pénale, les correspondants gendarmerie informent en retour le maire des mesures prises et communiquent régulièrement sur les faits de délinquance de proximité constatés sur la commune.


Ce dispositif qui se base sur une continuité de l'information, s'appuie sur un éventail de vecteurs de communication propices à la multiplication des échanges (rencontres, téléphone, Internet).

Cette procédure s'inscrit pleinement dans le cadre de l'article L. 2211-3 du Code Général desCollectivités Territoriales qui instaure pour les forces de sécurité intérieure « l'obligation d'informer sans délai le maire des infractions (agressions, violences graves, accidents de la route...) causant un trouble à l'ordre public commises sur le territoire de la commune ».

 

Article 5 : Mise en place d'une signalétique
Le Maire peut implanter aux entrées du quartier participant à l'opération une signalétique pour informer les personnes mal intentionnées qu'elles pénètrent dans une commune où existe un dispositif de participation citoyenne.

 

Article 6 : Réunions d’échange
Afin de fluidifier et harmoniser le dispositif, des réunions d'échange, rassemblant le maire ou ses adjoints, les référents de la commune, le commandant de la communauté de brigades duTampon, les correspondants gendarmerie et le référent sûreté, seront organisées régulièrement et en cas de situation particulière (phénomène sériel...).

 

Article 7 : Ordre du jour
Il est adressé 8 jours avant la date de la réunion aux participants.
Le Sous-Préfet de Saint-Pierre, le Procureur de la République près le TGI de Saint-Pierre et le commandant de la compagnie de gendarmerie de Saint-Pierre en sont destinataires pour information et peuvent, s'ils le souhaitent, y participer ou y être représentés.

 

Article 8 : Modalités d'évaluation de la convention
Un rapport sur les conditions de mise en oeuvre du présent protocole est rédigé une fois par an, dans les conditions fixées d’un commun accord par le commandant de la communauté de brigades du Tampon et le maire de la commune.


Il est communiqué pour information à Monsieur le Sous-Préfet de Saint-Pierre, à Monsieur le Procureur de la République près du TGI de Saint-Pierre, à Monsieur le maire de la commune du Tampon et au commandant de la compagnie de gendarmerie de Saint-Pierre. 

Il comprend les points suivants :
- L'analyse de la délinquance de proximité constatée sur la commune (comparaison de
l'année A sur l'année A-1) ;
- Le sentiment de la population ;
- Les difficultés rencontrées et les améliorations éventuelles.

 

Article 9 : Durée du protocole
Il est conclu pour une durée de deux ans à compter de sa signature, renouvelable chaque année par tacite reconduction. Il peut être dénoncé par l’une des parties après un préavis de six
mois.

PROTOCOLE DE PARTICIPATION CITOYENNE A DASSY : LA MAIRIE DU TAMPON ET LA GENDARMERIE S’UNISSENT

Dans le cadre de sa politique publique de sécurité et de prévention de la délinquance, la Commune du Tampon renforce son partenariat avec la Gendarmerie par la signature officielle du protocole de participation citoyenne pour le quartier de Dassy à Trois-Mares. Les acteurs du territoire Tamponnais mobilisés
A l’initiative de la Mairie du Tampon, par le biais de son service Politique de la Ville, deux réunions d’information ont eu lieu au sein du quartier de Dassy à Trois-Mares, le 19 décembre 2017 et le 21 février 2018, en présence de la Gendarmerie du Tampon. De plus, une action de sensibilisation auprès des habitants de ce quartier s’est tenue le 12 février 2018.


Une lutte contre la Délinquance Non obligatoire, la participation citoyenne est une démarche qui consiste à sensibiliser les habitants d’une commune ou d’un quartier et à les associer à la protection de leur environnement. Mis en place dans les secteurs touchés par des cambriolages et des incivilités, ce dispositif encourage la population à adopter une attitude solidaire et vigilante ainsi qu’à informer les forces de l’ordre de tout fait particulier. Ce dispositif consiste pour les habitants à apporter une aide aux forces régaliennes dans la lutte contre les phénomènes de délinquance, par une action complémentaire et de proximité.

 

Les principaux objectifs de la participation citoyenne :

- Etablir un lien régulier entre les habitants d’un quartier, les élus et les représentants de la force publique ;

- Accroître la réactivité des forces de sécurité contre la délinquance d’appropriation ;

- Renforcer la tranquillité au coeur des foyers et générer des solidarités de voisinages.

 

N’ayant pas la vocation à se substituer à l’action de la gendarmerie, la participation citoyenne renforce le maire dans son rôle de pivot de la politique de prévention de la délinquance sur le territoire de sa commune grâce à la collaboration

La démagogie et les calculs politiciens sont déjà de retour à Saint-Louis

L’année change, la crise sociale et démocratique est toujours d’actualité dans notre pays…Mais à Saint-Louis, l’heure n’est toujours pas à la transformation des pratiques politiques !

 

Plusieurs centaines d’employés communaux en CDI ou CDD viennent de recevoir en guise de vœux 2019 un courrier rempli de promesses tellement mensongères que je ne peux que le dénoncer et le porter à la connaissance du plus grand nombre.

 

Un groupe d’élus de la majorité municipale, se présentant comme « élus délégués aux ressources humaines » ont effectivement jugé opportun de s’adresser aux employés en situation de précarité pour leur faire miroiter l’impossible. Ils indiquent en effet qu’ils s’engagent dès 2019 à :

  • « commencer à réduire les impôts »

  • « titulariser tous les agents en CDD et CDI »

 

Oui, vous avez bien lu ! A la mairie de Saint-Louis, après le pathétique épisode du vote du budget 2018 qui s’est finalement avéré déficitaire, certains osent faire croire aux agents qu’ils vont réussir à tous les titulariser en 2019 tout en baissant les impôts et « sans remettre en question l’équilibre budgétaire ».

 

Les élus signataires de ce courrier et la majorité municipale auraient-ils reçu du Père Noël une baguette magique ? Ont-il déjà oublié l’actualité récente où le mouvement populaire et citoyen du 17 novembre a exprimé son exaspération face à ce genre de méthodes et a exigé de la classe politique rigueur, morale, transparence et efficacité ?

 

Les agents municipaux qui sont en attente d’une titularisation méritent mieux que cette basse manœuvre de manipulation politicienne qui n’apporte aucune réponse concrète et crédible à leurs besoins légitimes de stabilité professionnelle et d’amélioration de leur pouvoir d’achat.

 

A bientôt un an des prochaines élections, ces annonces de la majorité - qui a fini par ruiner elle-même les possibilités d’un plan de titularisation à la hauteur des enjeux - ne sont que de la poudre aux yeux. Et ce n’est pas la « grosse couche de pommade  » passée aux employés en préambule de ce courrier à la forme plus que curieuse qui changera la donne. Domoune couyon na pu !

 

D’ailleurs pouvons-nous savoir pourquoi de tels engagements sur le budget communal et sur celui des deux établissements publics que sont le CCAS et la Caisse des écoles ne sont pas signés ou co-signés par le Maire lui-même ?

 

Les citoyens de Saint-Louis ont droit à des éclairages sur cette affaire. Pour ma part, je serai toujours vigilante et mobilisée face à ces dérives politiciennes qui méprisent le personnel communal et nuisent au développement de notre territoire.

 

Juliana M’DOIHOMA

Citoyenne de Saint-Louis

Conseillère Régionale

Fête de la liberté et des cultures à Saint-Benoît ! Mercredi 19 décembre 2018

 

 

 

 

Pour sa 5ème édition, " Mélanz nout kiltir ", organisé par l'association bénédictine Ass-Union974 en partenariat avec la commune, invite les différentes cultures de l'île sur la Place de la Savane à Saint-Benoît pour célébrer la Fête de la liberté ! Le mercredi 19 décembre, de 9h à 17h30, des associations culturelles réunionnaise, indienne, mahoraise, chinoise et malgache se réuniront au sein d'un Village culturel et artisanal pour une journée de rencontre, d'échange et de partage. L'objectif : promouvoir la " liberté culturelle " et le vivre-ensemble à la Réunion ! Les différentes communautés proposeront au public des spectacles de danse, des prestations musicales, des ateliers d'initiation (tresses africaines, masques mahorais, tressage vacoas…) ainsi que des dégustations culinaires. Les visiteurs pourront notamment découvrir les différentes cultures à travers des expositions réalisées par les associations elles-mêmes.

Des artisans locaux exposeront également leur savoir-faire dans ce village. Vous pourrez y retrouver de nombreux produits représentatifs de notre métissage culturel : des tisanes, du jus de canne, des tenues africaines, des objets traditionnels " fait-main ", des peintures d'artistes, etc.

 

A 19 heures, un défilé festif et multicolore partira de la Place de la Savane avec des danseurs de moringue, des manipulateurs de feu, des échassiers, des tambours... Le cortège " Ambiance dan' somin " empruntera les rues Amiral Bouvet, Georges Pompidou (en direction du jet d'eau), Auguste de Villèle (vers le rond-point du lycée) pour arriver jusqu'au quartier de Beaufonds. Sur le plateau noir, l'association Ass-Union974 offrira au public un " Kabar liberté " où différents artistes locaux se succéderont sur scène : Lakazanou, Kafouyer, Étincel Maloya, Jaïro, Compère Maloya, Héritaz Maloya, TiFrid Maloya, Afrostyle, Aboudou, Métiss girls, etc. En résumé, une fête de la liberté et des cultures, haut en couleurs !

 

Programme de la journée :

9h - 17h30 : Village culturel et artisanal sur la Place de la Savane (Inauguration à 9h)
14h : Défilé de tenues traditionnelles
15h30 : Danse indienne (Bakalaï)
16h00 : Danse Métiss girls
16h30 : Danse mahoraise (Ass A.N.M)
17h00 : Couleur Réunion (musique traditionnelle)
19h00 : Défilé Ambiance dan' somin
20h00 : " Kabar liberté " sur le Plateau noir de Beaufonds

 

 

 

INAUGURATION DU POLE D’ECHANGES DE BRAS PANON

En tant que chef de file dans le domaine de l’intermodalité et de la complémentarité des modes de transports, la Région Réunion, en étroite collaboration avec ses partenaires, s’emploie à développer et aménager les Transports en Commun en Site Propre (TCSP). 

Le Pôle d’Echanges de Bras Panon s’inscrit pleinement dans cette dynamique de développement de ce mode de déplacement et d’offrir une alternative au « tout voiture ».
Après 10 mois de travaux, le Pôle d’Echanges de Bras-Panon situé sur la RN2002 a été mis en service depuis le mois d’août 2018 et inauguré ce jour.

En site ouvert, il s’intègre à l’alignement de la voirie existante pour optimiser son emprise et la circulation des différents véhicules. Localisé entre le parking de la foire agricole et le giratoire de la rue des Limites, il s’étend sur un linéaire de 280 m et dessert entre autres : l’église, la gendarmerie,la mairie, la place Michel Debré (place du marché) et les commerces locaux. Il est constitué de 2 quais en site propre, un par sens, espacés d’environ 100m. Les quais ne sont pas dédiés, ils sont tous les deux desservis par l’ensemble des lignes qui passent par le Pôle d’Echanges.

L’ensemble des aménagements réalisés répondent par ailleurs aux critères d’accessibilité pour les personnes à mobilités réduites.

Les aménagements comprennent :
• Création d’un pôle d’échanges dans le centre-ville de Bras-Panon pour les réseaux
Car Jaune et Estival (130 bus par jour)
• Mise en place d’une priorité aux bus par « cédez-le-passage »
• Mise en accessibilité des quais, trottoirs et de l’ensemble des cheminements piétons du site
• Création d’un plateau urbain en face de la mairie pour ralentir la circulation automobile sur la RN2002 et favoriser les piétons
• Réduction de la vitesse de circulation à 30 km/h en traversée du pôle d’échanges
• Mise en valeur paysagère par des plantations et des espaces verts abondants.

D’un point de vue pratique pour les usagers des réseaux Estival et Car Jaune, des boutiques sont situées au niveau du Pôle d’Echanges afin de leur fournir les renseignements et les titres de transports.

Coût total de l’opération : 2,15 millions d’euros
• Région : 200 000 €
• Europe (FEDER) : 1 400 000 €
• Etat (Grenelle) : 163 000 €
• CIREST : 383 000

Un noël durable à La Possession

 
 
Dans le cadre de l'évènement "Esprit de fête & de bien-être" le marché de Noël de La Possession aura lieu les 15 et 16 Décembre sur la Place festival.
 
Début des festivités à 14H samedi :
 
Les Possessionais pourront retrouver des espaces bien-être, des forains, un marché de fruits et légumes et des espaces restaurations et des concerts avec 

 Willy Fessin I David Saman I Dimix Staya I Sista Flo ...

 

Le Marché artisanal nocturne de Noël présentera de nombreux exposants issus de l'artisanat local durant ces 2 jours.

 

Le dimanche la ville lance également son premier marché bio qui aura lieu tous les 2° dimanches du mois.

 

Suite à l'actualité nous avons tenu à laisser place à nouvelle action au programme  :  à la demande du collectif Gilets Jaunes "Tous unis pour la Réunion" de La Possession, les réunionnais peuvent tous participer à une action solidaire en faveur des familles Possessionnaises dans le besoin. Tout le monde peut déposer des cadeaux pour des enfants de tous âges ! (Remise entre 16H et 17H)

 

Soyons solidaire pour un Noël Durable

 

Retrouvez tout le programme ici https://www.lapossession.re/actualites/detail-actualite/news/detail/News/10-jours-de-bien-etre.html?cHash=6e5f2cef541c03683e2cb55692daa857

L'évènement FB https://www.facebook.com/events/189090918690026/

Renforcer l’ancrage territorial des politiques publiques

La crise sociale qui a secoué La Réunion ces dernières semaines au travers de ce mouvement des gilets jaunes a marqué une rupture face à un modèle de développement qui ne correspond plus aux enjeux de notre territoire. Longtemps ignoré voire sous-estimé, ce sentiment d’un profond mal-être face aux inégalités sociales, face à la vie chère, face à ce manque de visibilité sur l’avenir, a engendré une situation sans précédent. La vie politique réunionnaise est à un tournant historique, il est aujourd’hui nécessaire de repenser un nouveau modèle de développement économique et social pour notre territoire.

 

Favoriser la concertation avec les acteurs du territoire dans les différentes étapes de la mise en œuvre des politiques publiques

 

Les acteurs de la cohésion sociale et du développement économique local doivent être amenés à redéfinir, recomposer, restructurer et réévaluer leurs projets dans un environnement économique très spécifique, marqué par de grandes problématiques socio-économiques.

 

Il est crucial de concevoir des politiques publiques en suivant une approche englobant les trois dimensions de l’ancrage territorial : économie, social, environnement ; et ceci dans une démarche participative, impliquant le dialogue avec les acteurs du territoire (Etat, collectivités territoriales, organismes publics etc.). Cette concertation contribuera à la définition de politiques de développement efficaces pour répondre aux enjeux territoriaux de compétitivité, de créations d’emplois, de protection de l’environnement et de lutte contre la pauvreté.

 

Sortons d’une logique dans laquelle les politiques sociales et économiques seraient décidées de façon technocratique au sein des hautes administrations, pour aller vers une logique de proximité et de démocratie participative dans laquelle les citoyens seront les fers de lance de l’émergence d’actions publiques répondant aux préoccupations et difficultés sociales, économiques et environnementales.

 

Les réseaux de formations publics et privés, les organisations interprofessionnelles et syndicales doivent être mobilisés en vue de développer les compétences professionnelles et être des relais forts pour les différentes catégories socio-professionnelles. Il est également nécessaire d’accompagner et de renforcer les réseaux associatifs, créateurs de liens sociaux dans les quartiers.

Transparence et évaluation des politiques publiques

 

Évaluer nos politiques publiques ne répond pas seulement à un impératif budgétaire. Il s’agit aussi et surtout d’améliorer l’efficacité et l’efficience des interventions publiques qui sont un enjeu majeur sur nos territoires où un niveau élevé des dépenses publiques se conjugue à une défiance croissante à l’égard des institutions politiques et des élus. C’est pourquoi une démarche objective d’évaluation de l’impact des politiques publiques est nécessaire.

 

Il s’agit de structurer une démarche d’évaluation qui définit des indicateurs chargés de traduire les effets engendrés par les politiques menées. La diffusion des bonnes pratiques dans les collectivités territoriales doit permettre de faire du dispositif d’évaluation un véritable outil au service de la performance territoriale. La transparence sur l’utilisation des fonds publics doit légitimer les interventions politiques au profit des Réunionnais.

 

Un nouveau modèle équilibré tourné vers l’innovation et la solidarité territoriale

 

Le nouveau modèle de développement économique de La Réunion, considérant les objectifs fixés par l’Europe et la nécessité de s'intégrer économiquement dans la zone Océan Indien, doit se construire sur le potentiel d’innovation important et le dynamisme d’un tissu économique constitué à 90 % de TPE. Ces entreprises doivent bénéficier des leviers de la formation, du financement, de la valorisation de la recherche, et de l’ouverture sur l’extérieur.

 

La nouvelle dynamique économique doit s’appuyer sur trois grands enjeux. Premièrement, il s'agira de soutenir une commande publique orientée comme levier d’ancrage territorial des entreprises et de développement des territoires. D'autre part, le deuxième pilier doit porter sur le développement de l’île à travers le soutien renforcé aux secteurs économiques stratégiques créateurs d’emplois, à savoir les TIC, le tourisme, l’agroalimentaire et l’agriculture. Enfin, le dernier enjeu réside dans le renforcement de la solidarité territoriale afin de favoriser un développement équilibré, la réduction des écarts de richesse et l’accessibilité aux services publics pour le plus grand nombre.

 

La mise en œuvre de ces grands axes préfigure des changements de gouvernance et donc une nouvelle façon de faire de la politique : une politique territorialisée au plus près des Réunionnais.

 

 

Dimitri RANGAMA PETCHY

Délégué Les Républicains de la 7ème circonscription de La Réunion

 

Les jours d'après - Perspectives

À la suite la visite de la ministre des Outre-mer, il est heureux, qu'à La Réunion, les choses commencent à s'apaiser. Il existe bien entendu plusieurs approches pour tenter de comprendre quelques aspects d'une situation qui a paralysé l'île pendant 15 jours, et dont les dégâts humains, sociaux et économiques sont considérables. Il est également possible d'envisager l'avenir de plusieurs manières. Il faut en tout cas tenter, sans aucune prétention à une vérité verrouillée, à donner un sens à ce tumulte provoqué par le mouvement des "gilets jaunes" qu'aucune autorité, locale ou nationale, ne prédisait ou ne voulait pressentir. 

Et pourtant, le diagnostic de la situation qui déclenche l’exaspération croissante d’une partie de la population réunionnaise est connu depuis au moins trente ans ! Il convient d'y ajouter la succession de décisions impopulaires et financièrement désastreuses arrêtées par l'actuel gouvernement ou ses prédécesseurs. Pour faire bref sur la question volontairement ignorée de ce mal-être social grandissant, "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes", selon une pensée tout à fait appropriée attribuée à Bossuet.

Ce dont on manque le plus dans ce type de péripéties, c'est de la capacité à conceptualiser correctement les problèmes afin de pouvoir penser efficacement la moindre action, et avant de la réaliser ! Agressions et violences sont inacceptables. C'est clair. Il faut cependant rappeler, même si c'est banal, que comme dans toutes les circonstances similaires, les manifestations de revendications qui sévissent sur l'île supposent deux niveaux de lecture :

a) D'abord leurs modalités d'expression, qui sont devenues dans de multiples cas dévastatrices et inadmissibles, et qui n'ont pas entièrement disparues après le passage de Mme Girardin.

b) Mais également le message ou les messages imbriqués dont elles sont porteuses, qui peuvent être explicables, expliqués et revêtir un sens compréhensible et parfois tout-à-fait recevable.

Le problème survient lorsque le message est parasité par les effets insoutenables de son expression, dès que celle-ci emprunte les chemins de la violence. On a intérêt à ne pas confondre. Lorsque la modalité nous choque, nous touche émotionnellement, les réactions qu'elle entraîne occupent tout l'espace de notre perception et nous empêchent largement d'assimiler le sens du message, sûrement caché et complexe, ou simplement d'avoir envie de le chercher. "Je n'accepterai jamais la violence", affichent superbement les leaders politiques. Mais qui se hasarderait à penser et exprimer le contraire... ? Le risque de la confusion qui en découle, c'est que la plupart des prises de position ne portent que sur les conséquences immédiates et les effets de cette expression et non sur les chaînes multiples de causalité qui en sont à l'origine.

 

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À La Réunion, les dirigeants politiques et institutionnels (cf. la chaîne structurelle du pouvoir, de la ministre au plus modeste élu local) ont évité ou cessé de discréditer le mouvement social. Ils ont en tout cas renoncé à dénoncer les blocages routiers, certainement insupportables. Après la phase d'un mutisme qui est apparu plus qu'embarrassé, ils ont fini par reconnaître la nécessité de déchiffrer les contenus hétérogènes, voire hétéroclites, du ou des messages revendicatifs des manifestants.

Tous se sentent désormais obligés d'affirmer que la colère des gilets jaunes est légitime et que leurs revendications sont motivées et compréhensibles ! Leur empathie est devenue générale. Ils n'ont aucune honte de leurs aveux tardifs...

Ce qui semble également légitime, c'est de se demander pourquoi les "réponses" qu'ils donnent aujourd'hui n'étaient pas possibles hier, sans les troubles actuels... dont ils reconnaissent en quelque sorte explicitement les motifs explicables et justifiés ? Comment expliquer cette paralysie continue et si étendue de tant de détenteurs de l'autorité, dont les informations et la finesse stratégique coutumière peinent à faire croire à leur ignorance.

D'une certaine façon, seule la pression populaire semble pouvoir contraindre les dirigeants politiques à des capitulations plus ou moins déguisées dont ils auraient pu faire l'économie. Les événements ont mis en jeu leur pérennité et peut-être même pour certains leur survie. Un doute radical se fait jour sur le fait que la préservation de leur domination hiérarchique, même légale et légitime, ne peut être que l'unique option au service de l'organisation socio-politique de La Réunion et de son intégrité.

Pourtant, il ne s'agit pas à priori de faire plier les autorités. Il est normal que les réponses et les promesses économiques, sociales, fiscales, alimentaires ou sécuritaires avancées soient les bienvenues pour un nombre considérable de concitoyens qui les réclament depuis si longtemps au nom de la justice ou de la simple survie. Mais, à la lumière des leçons infligées par le mouvement social des gilets jaunes, il serait peut-être intéressant de remanier radicalement et durablement les processus d'élaboration des décisions publiques. Que ce soit au plan local ou microlocal, ou à celui du département ou de la région.

Il a fallu l'expression publique de l'exaspération populaire pour que les autorités agissent. Cette expression publique devrait pouvoir persister, de façon différente bien sûr, dépourvue d'exaspération. Comme une instance normale, contribuant à élaborer certaines décisions de l'autorité concernée, ou parfois à les examiner et aider à les faire évoluer.


Les événements présents démontrent qu'on ne peut éviter d'interroger sans relâche la relation possible entre la pléthore institutionnelle oppressive et la désaffection découragée de trop d'habitants et de citoyens à l'égard des problèmes qui les concernent directement. Autant dire qu'il mouvement des "gilets jaunes" a tenté ou a réussi à faire exploser.

 

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L'instance suggérée dans ces lignes ne peut concrètement fonctionner, semble-t-il, que si elle fait appel à une participation citoyenne non manipulée et si elle permet de restaurer un minimum de confiance à l'égard de la responsabilité des autorités représentatives élues, à tous les niveaux sur
notre territoire.

Il ne s'agit pas de monter une usine à gaz de plus, qui parviendrait à nouveau sournoisement à confisquer la parole, le savoir, le pouvoir social et l'action des gens.
La crédibilité de toute démarche qui voudrait suggérer la participation des simples citoyens à l'élaboration de l'action publique ne peut être acquise sans un agencement d'actions concrètes, toujours ancrées dans deux processus conditionnels :

A • Un processus de développement d'une conscience formée et nourrie d'informations appropriées et approfondies, de consultations, de concertation et de débats ouverts, d'une part et

B • D'autre part, un processus élaboré, touchant à l'exercice, réel et reconnu, du pouvoir d'agir sur sa réalité et son cadre de vie, avec les moyens appropriés.

 

On peut risquer trois points d'appuis indispensables 

1 • D'abord la diffusion d'une information

- claire - complète - crédible

- auprès de tous les citoyens / habitants / usagers / administrés / consommateurs, par tous les moyens accessibles notamment, mais pas uniquement : communication digitale - usage des réseaux sociaux

 

- sur les enjeux relatifs à toutes les situations qui les concernent et qu'ils soient en mesure de comprendre et d'approuver, 


- de façon périodique mais régulière (préparations antérieures, dates et lieux de rencontre et de travail, sondages vérifiés et validés, comptes rendus)


2 • Ensuite le partage et l'outillage, dans la problématique concernée quelle qu'elle soit, du savoir et du pouvoir, de la part des "sachants", spécialistes et experts,
- qui mettent directement leurs compétences au service des gens concernés, et pas uniquement à celui d'institutions déconnectées de la réalité du quotidien,
- qui consiste à leur transférer connaissances et compétences sur les plans
- technique / scientifique
- administratif (procédures, circuits)
- financier - budgétaire
- décisionnel / démocratique
de façon à ce que les citoyens puissent contribuer réellement à l'élaboration des décisions publiques qui concernent leurs conditions de vie, dans leur environnement proche ou au niveau régional, départemental, local. Et qu'ils en détiennent un pouvoir informé et officiellement ratifié .

3 • Enfin, la régularité de l'organisation, sur l'ile, dans chaque commune ou chaque quartier, d'un travail de collaboration effectif associant les trois catégories de participants
- citoyens / habitants / usagers / administrés / consommateurs / etc.
- professionnels / spécialistes / / intervenants divers / administratifs
- décideurs institutionnels et politiques – élus municipaux du quartier, de la commune, ou élus départementaux et régionaux.

Seul ce type de structuration semble pouvoir constituer la base habituelle du fonctionnement d'une authentique et efficace instance citoyenne.

 

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Dans notre société démocratiquement organisée, il peut être parfois utile, pour déjouer les risques de son dévoiement, de rappeler que la politique a pour vocation la fonction ordonnatrice et organisatrice du corps social et de ses structures. Sans chercher à faire la leçon à personne et même si nous connaissons les limites de ses prérogatives réelles, nous avons à reconnaître et nous voyons bien qu'il s'agit d'une tâche exigeante !


L'engagement politique requiert une honnêteté morale et intellectuelle irréprochables, le sens de la dignité personnelle, des compétences techniques et administratives complexes, la capacité de discerner les mutations sociales en cours, une certaine aptitude visionnaire et anticipatrice, mais surtout, ce qui est essentiel en l'occurrence, l'acceptation d'un dialogue et d'un contrôle démocratiques permanents, et non seulement lors d'échéances électorales qui apparaissent de plus en plus discutées.
 

Arnold Jaccoud

 

Réaction de Vanessa MIRANVILLE suite aux évènements violents survenus à la Possession

 
 
 
 
 
 
 
"A l’heure où je vous écris ces mots je suis bouleversée et prise par les émotions…
Ce soir j’ai été sur les lieux des affrontements entre les forces de l’ordre et manifestants, où j’ai pu constater la violence de la situation avec d’un côté des tirs de bombes lacrymogènes qui nous piquaient la gorge, les yeux et de l’autre côté des jets de cailloux.
J’ai pu y voir la présence d’enfants, de femmes, la panique, les cris, les pleurs, les voitures qui commençaient à faire demi-tour sur la route du littoral par des conducteurs pris de panique…
C’était une scène d’apocalypse et je n’aurais jamais pensé un jour voir cela dans ma commune ainsi que des objets brûler à proximité d’un Ehpad, qui a reçu des bombes lacrymogènes et qui heureusement avait pu fermer ses fenêtres à temps pour ne faire prendre aucun risque à ses résidents et faire en sorte qu’ils ne soient pas touchés.
Je ne comprends pas comment la situation en est arrivée là, le fait de s’en prendre aux manifestants alors que des barrages étaient postés pacifiquement. Je ne comprends pas pourquoi cet évènement s’est produit à la veille de l’arrivée de la ministre de l’Outre-mer, évènement allant à l’encontre d’un dialogue possible entre la Ministre et les gilets jaunes ! En aucun cas, je n’avais été prévenue par la préfecture ou la sous-préfecture de cet assaut, j’ai notamment fait savoir au sous-préfet que je ne comprenais absolument pas la logique d’une telle violence qui fatalement risque de compromettre tout dialogue.
Je suis inquiète pour la suite des évènements et j’appelle chacun, malgré ce qu’il a pu vivre ces dernières heures, ces derniers jours, à vraiment garder profondément dans son esprit, dans son cœur et son âme que : NOUS SOMMES UN PEUPLE REUNIONNAIS UNI et qu’on doit sortir de cette situation et trouver des solutions. Ce n’est que par le dialogue que nous allons réussir à le faire. Mettons de côté tous ces problèmes et ces violences puisque nous sommes capables de trouver des solutions pour sortir la Réunion de cette situation.
Montrons que nous sommes un grand peuple ! Notre niveau de résilience hérité de notre histoire va nous permettre de nous en sortir…"
 
Vanessa MIRANVILLE
Maire de la Possession
Présidente du Mouvement CREA
 
 

Eric Alendroit : Le peuple réunionnais de 2018 a dit NON !

Ni Revendication. Ni Révolution. FAIRE… la Transformation. Après une semaine de mobilisation animée par les gilets jaunes, le peuple réunionnais prend le chemin de sa transformation.

 

 

Le peuple de La Réunion est en train de se donner les moyens

de renaître à l’exercice du pouvoir. 24 novembre 2018. Photo : MGL.

 

Ce pays, c’est le nôtre !

Beaucoup dans les milieux de confiscation du pouvoir ont confondu gentillesse et faiblesse. En ont abusé. Croyant que le peuple réunionnais se contenterait de quelques révoltes, violences, puis apaisements par de petites miettes, et qu’une énième fois il succomberait aux diverses manipulations dont les pouvoirs [locaux et français] ont le secret.

Mais le peuple de La Réunion, en souffrance certes, est en train de se donner les moyens de renaître à l’exercice total du pouvoir sans prendre le pouvoir tel qu’il est le plus souvent conçu.

Nous voulons mêler notre voix à toutes celles et ceux qui déjà regardent l’à venir. Parce que ce pays bancal, ce pays défiguré, ce pays de faits divers et aux records de précarité, ce pays qui allait droit dans le mur, qui souffre d’une faillite politique faite de faussaires, de corruption, de clientélisme, d’incompétence politique, ce pays c’est le nôtre.

 

24 novembre 2018. Photo : MGL.

 

 

Le feu qui couve sous la cendre du volcan politique

Il nous importe alors de poursuivre l’engagement pour lui et de continuer le travail visant le développement de nos capacités à agir et réussir en Réunionnais-es responsables.

La mobilisation a réussi à rompre avec le processus classique dans lequel l’adversaire gardait la main sur les règles du jeu. Oui, il y a des adversaires de la liberté, de l’équité, du respect. Généralement le scénario se déroule à la perfection.

Il y a un prétexte, une allumette et le feu qui couve sous la cendre du volcan politique s’allume. Manifestation pacifique et débordements violents. Les pouvoirs laissent faire. Certains attendent de voir comment cela va évoluer. Certains cherchent comment en profiter et gagner des points pour les élections.

 

Un point stratégique a été soulevé par le peuple réunionnais.

 

 

Chantage de l’économie en danger et répression

Nous pensons que par cynisme certains y voient l’occasion de pouvoir renforcer leur rôle de dominants vers qui tout le monde va venir quémander. Et il y a aussi celles et ceux parmi les dirigeants-es qui sont complètement dépassés-es.

On fait en sorte de prendre le temps d’évaluer les forces en présence et de sentir comment réagit la population devant les nuits chaudes de feux de poubelles, d’explosions, de magasins pillés. Et là, on brandit la force, le chantage de l’économie en danger et c’est la répression.

On fait venir des gendarmes. On applique la procédure d’urgence et on envoie en prison nos enfants. Les responsables du désordre, c’est-à-dire les pouvoirs, font comme si la situation était inadmissible et qu’il faut aller vers le dialogue. Alors que ces manifestations, y compris les violences, ne sont que les conséquences de la façon dont nous faisons fonctionner notre société.

"La revendication", par David Alfaro Siqueiros.

 

Dépendance et relation de domination

Les autorités peuvent se donner un air de sagesse mais leur responsabilité est totalement en cause. Toute l’année et depuis des siècles, la société réunionnaise est profondément inégalitaire et on assassine physiquement et moralement chaque enfant, chaque femme, chaque homme, chaque différence, chaque gramoun qui ne rentre pas dans le modèle dominant [et même quand il y entre, c’est au détriment de sa pleine culture].

La fin du scénario se précise par des tables rondes de prétendues négociations où le plus souvent il s’agit de sauver la face et de brandir le slogan de « victoire historique » pour des miettes qui ne sont que des solutions malsaines. Et pour d’autres de souffler et garantir aux notables que tout va bien.

La plupart des solutions sont de nature à renforcer le problème de la dépendance et de la relation de domination. Le rendez-vous est pris pour la prochaine éruption du volcan politique.

 

Le peuple réunionnais a dit NON pour exprimer ce ras-le-bol

d’être exploité, méprisé, écrasé. Oeuvre de Dave Fadden.

 

 

Le peuple réunionnais de 2018 a dit NON

 

Mais le futur n’est pas écrit. Et là, le peuple réunionnais de 2018 a dit NON. Il a poussé ce cri de naissance. Il a dit NON à la fois dans la rue pour exprimer ce ras-le-bol d’être exploité, méprisé, écrasé. Pacifiquement ou violemment, chacun ne faisant que ce qu’il peut, le NON a été prononcé.

C’est un NON sur le fond en exprimant clairement qu’il ne veut plus de ce système capitaliste colonial. C’est un NON sur la forme en refusant la énième table ronde des supercheries.

Le futur n’est pas écrit, disions-nous, et même s’il faut remettre l’ouvrage sur le métier, aujourd’hui nous avons la perception qu’un point stratégique a été soulevé par le peuple réunionnais.

Ce qui se passe à La Réunion n’est pas isolé de ce

qui se passe dans tous les pays où les opprimés-es

 les dominés-es développent de plus en plus leur

propre discours et leurs actes de libération.

Extrait d’une peinture murale, Mexique.

 

Rêver et concrétiser selon notre culture

Et ce qui se passe à La Réunion n’est pas isolé de ce qui se passe en France, aux Antilles, en Guyane, en Kanaky et dans tous les pays, français ou pas, où les opprimés-es, les dominés-es développent de plus en plus leur propre discours et leurs actes de libération.

Nous savons que revendiquer nous maintient dans la relation de dépendance. Nous savons que la seule moralité ne pèse pas grand-chose devant l’appétit et la cupidité des prédateurs. Nous savons que toute libération faite pour nous, le plus souvent sans nous, ne peut être que contre nous. Ne serait-ce contre notre droit à penser, choisir, dire, agir, imaginer, rêver et concrétiser selon notre culture.

Nous savons que nous ne sommes pas réductibles à des politiques de rattrapage, à l’assimilation, aux formes d’intégration qui ne sont que le prolongement d’une histoire coloniale.

Nous ne sommes pas réductibles aux formes d’intégration

qui ne sont que le prolongement d’une histoire coloniale.

 

Ce NON, nous voulons le considérer comme une chance

Et sans mettre en cause la sincérité des promoteurs de la départementalisation dans leur conviction d’être en train de bien faire pour « leur » peuple, le poids des conséquences désastreuses d’une sortie de la colonie par assimilation ne peut pas davantage s’ignorer comme si ce n’était qu’une chimère.

Alors, ce cri, ce NON, nous voulons le considérer comme une chance. C’est une crise qui remet en cause le système et tous ses acteurs.

La mobilisation est organisée, structurée dans l’immédiat, intuitivement, dans l’envie de solidarité, d’être utile, d’avoir envie de faire quelque chose, du neuf. Tant mieux.

24 novembre 2018. Photo : MGL.

 

 

S’émanciper véritablement revient à s’auto-émanciper

Nous faisons l’expérience d’une approche inédite et nous avons raison de refuser de nous conformer aux « bonnes manières » du pouvoir.

Pas de délégation à la manière des politiques, des syndicats et autres corporations clientes du pouvoir. Pas de porte-parole attitré. Une organisation informe, agile qui tâtonne et chemine. Tant mieux.

S’émanciper véritablement revient à s’auto-émanciper. Cela consiste à ne pas « prendre la place de », « être comme et penser faire mieux » car les simples renversements, sans changement ni de conscience ni de pratique, n’abolissent pas la domination, mais permutent simplement la place des joueurs et reproduisent le même jeu. Une authentique émancipation exige une analyse critique de nos propres pratiques souvent héritières du modèle contesté.

 

 

Le maillage des croyances et des savoirs

Alors continuons d’engager la transformation réunionnaise. La Réunion a les atouts pour le faire.

Nous mettons ici l’accent sur au moins trois des nombreux atouts. D’abord La Réunion a toujours fait preuve d’une grande capacité créatrice. Nous n’oublions pas qu’ici, en l’état actuel des connaissances, il n’y avait pas de population précoloniale.

Devant les différents systèmes de domination [esclavage, engagisme, colonie et assimilation], les Réunionnais-es ont réussi à créer une langue, des musiques, des danses, une culture culinaire extrêmement riche, un habitat adapté, une connaissance efficace des pratiques ethno-médicinales, le maillage des croyances, des savoirs techniques, une connaissance de la mer, des climats, de la météo, des savoirs et savoir-faire complets...

Notre histoire de l’esclavage, c’est aussi l’histoire

d’une formidable capacité à réellement s’émanciper.

 

 

Les Marons réunionnais... des pionniers !

Tout a été créé, ici, à partir des traces venues avec nos ancêtres des grandes matrices du peuplement de La Réunion. A un moment où il est souvent question d’innovation et de méthodes de détournement, de hacking, c’est un avantage stratégique d’avoir en héritage la capacité créatrice dans un contexte de domination.

Ensuite nous pouvons nous appuyer sur une philosophie politique particulière. Le maronage. On peut se demander pourquoi très souvent les auteurs spécialistes de l’esclavage oublient l’océan Indien et La Réunion. Et pourtant, notre histoire de l’esclavage, c’est aussi l’histoire d’une formidable capacité à réellement s’émanciper.

Le maronage est bien distinct de la révolte ou d’autres formes de résistance. C’est l’affirmation et l’exercice de son humanité, de sa liberté, de ses pouvoirs de vie et ce, sans rien demander aux « maîtres ». Les Marons réunionnais ont réussi à partir, à être les pionniers des Hauts, des Plaines, des Cirques.

Les Marons ont réussi à être les pionniers des Hauts,

des Plaines, des Cirques.

 

Le maronage, lieu d’exercice de la résistance réunionnaise

Ils ont réussi, alors qu’a priori ils n’avaient aucun pouvoir, à nous laisser une cartographie dont le nom des lieux vient de leur action. Des êtres humains réduits à l’état de meubles qui partent en fugue et construisent leurs espaces de vie.

Là encore, pour survivre, ils ont développé les savoirs. Ils ont déplacé la peur sur les maîtres qui ont dû faire face au phénomène qui a duré dès les prémisses du peuplement jusqu’à l’abolition de l’esclavage, soit durant plus de 150 ans. Le poids de cette histoire est bien présent, et aujourd’hui encore le maronage est le lieu d’exercice de la résistance réunionnaise pour créer.

Enfin, nous pouvons nous appuyer sur la véritable expérience que nous avons de vivre ensemble les différences culturelles et cultuelles. Tout n’est pas joyeux. Et nous n’avons pas la naïveté des slogans, mais force est de constater que l’expérience est réelle. C’est un autre avantage stratégique que nous avons à fortifier dans ce moment du monde où les différences culturelles, spirituelles, de genre, de couleur de peau sont des prétextes à hiérarchiser, dominer et exploiter jusqu’à justifier les guerres économiques.

 

La transformation est déjà engagée

La Réunion a déjà engagé par des réalisations sa transformation. Malgré les agressions, les attaques sur nos vies, sur nos cultures, et même si nous sommes profondément frappés de colonialité, nous avons aussi mis en place des pratiques concrètes de transformation.

Il suffit de regarder toutes les alternatives qui émergent, que ce soit dans la réactivation des échanges de proximité, la reprise en main d’une agriculture propre, les réseaux d’échange de pratiques sociales et culturelles, les « underground » de la résistance, le leadership dans le digital, les pratiques de détournement et recyclage.

Il y a sur différents terrains une énergie du faire qui est à l’œuvre. Les expertises en ingénierie sociale, technique et même administrative et financière. L’initiative de créer un Groupe de Dialogue Inter-religieux et culturel en est une, même s’il reste perfectible pour ne pas rester une forme de parade pour dignitaires. Nous ne partons pas de rien pour espérer réussir la transformation à laquelle nous invite la mobilisation des gilets jaunes. Bien au contraire.

Les inégalités qui perdurent à La Réunion
sont intimement liées à la racine du capitalisme colonial. 
Oeuvre de Florent Espana.

 

 

Une élite parasite qui confisque tous les pouvoirs

Pour autant nous avons à régler la question des profiteurs. Les inégalités qui perdurent à La Réunion sont intimement liées à la racine du capitalisme colonial et le système colonial tient parce qu’aujourd’hui ceux qui devraient porter l’impulsion du changement, guider le peuple et nourrir et accompagner les perspectives de changement en profondeur, se révèlent de plus en plus être une élite parasite qui confisque tous les pouvoirs, se délecte du clientélisme, des shows médiatiques.

Et nous sommes encore trop complices de ce système qui nous assassine. Il ne s’agit pas de juger mais d’accepter de poser ce diagnostic minimal. La colonisation n’est pas neutre. Elle détourne et corrompt les idéaux de liberté, d’égalité et de démocratie. Elle encourage les profiteurs.

Et à notre insu, nous devenons les acteurs du système dans lequel nous pensons tirer notre épingle du jeu avant de nous rendre compte que nous mangeons de plus en plus de produits de mauvaise qualité, voire qui nous empoisonnent, avant de nous rendre compte que nous abandonnons notre langue et que nous acceptons l’exception là où devrait s’appliquer le principe du plein exercice puisque plus de 80% des gens qui vivent à La Réunion comprennent la langue créole, nous nous enfonçons dans la demande de plus de consommation et pouvons négliger de transmettre la connaissance du patrimoine culturel réunionnais accaparé par des « passants ».

Notre fléchissement à la surconsommation... Oeuvre de Steve Cutts.

 

Réussir ce début du chemin de transformation

Nous pouvons être tentés de prendre à notre compte les thèses xénophobes et racistes. Ou encore magnifier une modernité qui ne tient pas ses promesses puisque la majeure partie de notre population vit en dessous du seuil de pauvreté et que les jeunes sont sans présent et sans perspective.

Et définitivement, pour réussir ce début du chemin de transformation, il faut être prêt à tourner la page des principaux héritages coloniaux et capitalistes avec sa doxa : l’absence d’un tissu industriel, une monoculture qui n’est même pas tournée vers les besoins alimentaires, le mythe du tourisme exotique où nous existons dans les yeux de l’Autre au point de travestir qui nous sommes, les monopoles économiques sur les énergies, les transports, la confiscation des terres ; la mentalité « marmay i plèr pa i giny pa tété ».

Achète ce dont tu n’as pas besoin avec l’argent que tu n’as pas

pour impressionner ceux que tu n’aimes pas.

 

La réponse continuera à être collective

 

Et si le véritable enjeu était de cesser d’être des enfants et de pleurer ? Mais davantage de piloter cette transformation ? Notre fléchissement à la surconsommation, cette obsession des prix « métropole » sans distinction de lieu et de culture, l’idée que l’État fera, que les élus-es feront, que quelqu’un d’autre fera. La revendication des baisses de taxes et impôts, celle d’augmenter le pouvoir d’achat, la croissance sans remettre en cause le système qui produit ces valeurs, ces catégories de langage et les échecs qui nous affligent. La réclamation des emplois aidés. Autant d’obsolescences à transformer.

Nous sommes devant une complexité qui nous engage à comprendre ce que ce système à la fois capitaliste et colonial a fait de nous. Comment nous réhabiliter après tout ce temps ?

La réponse continuera à être collective et elle est en discussion sur les rond-points. Etrange clin d’œil où le lieu d’exercice du pouvoir se veut en cercle, dans le partage et non vertical et frontal.

Mêler nos voix et partager des idées. 24 novembre 2018.

Photo : MGL.

 

 

La Réunion est un pays neuf

Nous mêlons nos voix en partageant des idées : garder notre force créatrice, notre insoumission naturelle fondement de la créativité ; formons-nous au pilotage, à la transformation avec le souci d’habiter et vivre La Réunion en Réunionnais-ses. Transmettons ces patrimoines dans les meilleures conditions. Créons les outils utiles pour le faire.

C’est pourquoi nous disons : Ni Revendication, Ni Révolution. FAIRE notre transformation sur de nouvelles bases qui s’appuient sur notre passé pour lui donner un avenir où le pouvoir est partagé, la terre respectée, la solidarité active et notre responsabilité engagée pour les générations futures.

La Réunion est un pays neuf qui s’ignore mais cette mobilisation est une énergie qui va durablement participer au réveil des consciences et aux envies de piloter nos vies.

Po Nyabou
Eric Alendroit

 

La réserve naturelle nationale des Terres australes françaises labellisée Liste verte de l’UICN

Le 24 novembre 2018, à Sharm-El-Sheikh en Egypte, l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) a intégré 21 sites naturels à sa « Liste verte des aires protégées et conservées » : elle constitue le premier classement de ce type à l’échelle mondiale qui valorise les pratiques de gestion exemplaires. La réserve naturelle nationale des Terres australes françaises, dont la candidature a été déposée cette année, a ainsi rejoint cette prestigieuse liste des espaces naturels les mieux protégés de la planète.
L'annonce

 

 

L'annonce est intervenue le 24 novembre, parallèlement à la Conférence des Parties de la Convention sur la diversité biologique qui se tient actuellement à Sharm-El-Sheikh et en présence du Dr Yasmine FOUAD, Ministre de l'Environnement Egyptien, et de M. Xavier STICKER, Ambassadeur français délégué à l'Environnement. A cette occasion, 21 espaces protégés du monde entier (Egypte, France, Jordanie, Kenya, Liban, Mexique, Pérou, Emirats arabes unis) ont été labélisés « Liste verte de l'UICN » pour 5 ans. Avec 10 sites, la France est le pays le mieux représenté de la Liste verte, qui compte désormais 40 sites au total.
« La France est le pays accueillant le plus de sites sur la Liste verte de l'UICN : certains petits et proches des villes, d’autres très vastes en zone marine. Dans la réserve naturelle nationale des Terres 

australes françaises, près de l’Antarctique, la gestion sait maintenir l’accès et les activités humaines sous contrôle, malgré la taille immense du site […]. Les menaces que représentent la pêche illégale et les espèces envahissantes sont ainsi surveillées et limitées. Ce site est important pour la recherche scientifique ainsi que pour la reproduction de poissons d’intérêt commercial. » (Communiqué de l’UICN du 24 novembre 2018).

La collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) se félicite de cette labellisation Liste verte. En parallèle, la France porte la candidature des « Terres et mers australes françaises » sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette proposition d’inscription, qui couvre l’ensemble du périmètre de la Réserve naturelle, est en cours d’évaluation. Elle sera examinée par le Comité intergouvernemental du patrimoine mondial à l’été 2019 à Bakou (Azerbaïdjan).

Les 10 sites français labellisés « Liste verte », parmi lesquels la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises, se verront remettre officiellement leur diplôme le mardi 11 décembre prochain au Musée de l'Homme à Paris.


La Liste verte des aires protégées de l’UICN est un système de certification de la qualité de gestion et de gouvernance des aires protégées, qui repose sur des critères définis à l’échelle internationale. Cette initiative promeut une approche positive de la conservation et vise à reconnaître, encourager et valoriser les succès obtenus par les gestionnaires d’aires protégées. Lancée officiellement en 2014 à l’occasion du Congrès mondial des parcs, elle est la première norme mondiale de bonnes pratiques pour les aires protégées.
L’évaluation de la gestion et de la gouvernance est organisée autour de quatre thématiques : une planification robuste, une gouvernance équitable, une gestion efficace et une conservation réussie. En plus d’être un système de référence qui contribue à la reconnaissance internationale d’une aire protégée, la Liste verte constitue pour les gestionnaires un outil de diagnostic de la gestion et de mutualisation des bonnes pratiques de conservation de la biodiversité.

Gilets jaunes : la question essentielle de la justice fiscale !

Le "ras-le-bol fiscal" qui s'exprime au travers du mouvement actuel des gilets jaunes pose clairement la question essentielle de la justice fiscale. Dans notre démocratie l'impôt est nécessaire au financement des services publics dont la population a besoin (écoles, hôpitaux,crèches, aides à la personne,..), mais il doit être accepté par cette population. Les citoyens doivent éprouver un sentiment de justice fiscale, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui dans le système fiscal français. Se sentir "surtaxé" quand on a des revenus modestes et en même temps constater que les plus riches échappent à l'impôt est insupportable. Par exemple la suppression récente de l'Impôt de Solidarité sur la Fortune est une véritable provocation.
La CGT et la CGTR exigent depuis des années une réforme globale et cohérente de la fiscalité, permettant de faire contribuer davantage ceux qui ont le plus de moyens. Cela passe par un allègement global des taxes indirectes (taxe sur les carburants, TVA, octroi de mer,...) qui pèsent plus lourdement sur les plus défavorisés. Cela passe également par le rétablissement d'un impôt sur le revenu véritablement progressif et redistributif qui mette plus fortement à contribution les plus riches. Cela passe aussi par une refonte de la fiscalité locale (TH et TF) afin de mieux prendre en compte les revenus des contribuables. Cela passe enfin par des moyens accrus dans la lutte contre la fraude fiscale, véritable fléau et facteur majeur d'injustice fiscale.

La CGTR-Finances publiques apporte tout son soutien au mouvement des Gilets Jaunes dans sa revendication d'une fiscalité plus juste et équitable.

SORTIR DE LA CRISE A LA REUNION : PORTER UNE AMBITION POUR LA FRANCE SUR MER

Depuis 2017, les crises qui secouent l’outre-mer Français, en Guyane, à Mayotte et maintenant à La Réunion, montrent à quel point ses territoires sont devenus inflammables, tels des terres en friches, abandonnées de longue date, asséchées et donc sensibles à la moindre étincelle.

A La Réunion, Département souvent cité en exemple en Outre-mer pour son dynamisme économique, pour son attachement aux valeurs de la république et pour son savoir vivre ensemble, jamais une crise sociale n’a été aussi aiguë. Sa généralisation à l’ensemble du territoire, l’intensité des violences qui secouent les quartiers les plus en difficulté, sa durée sont sans précédent.

Le mouvement des gilets jaunes a été le déclencheur de ce nouvel accès de fièvre sociale, mais il n’en est pas la cause. Il est le révélateur de difficultés qui prennent à La Réunion une acuité particulière, dans un contexte de grande pauvreté et de chômage de masse. Mais ces difficultés réunionnaises sont de même nature que celles rencontrées par de plus en plus de Français au plan national : des revenus du travail devenus insuffisants pour faire face aux simples besoins du quotidien.

La paupérisation d’une partie croissante du pays n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte de choix politiques, économiques et sociaux qui privilégient la compétitivité économique et le rendement du capital plutôt que la création d’emplois et la cohésion sociale et territoriale. Les effets de ces choix, à savoir la progression continue du chômage, la précarisation des emplois et le retrait des services publics, sont évidemment bien plus graves dans des territoires comme La Réunion où le chômage est endémique, les revenus  moins élevés qu’en métropole et le niveau des services publics insuffisants pour faire face à une croissance démographique forte et à un vieillissement accéléré de la population.

Réaction à la remise en cause sourde du pacte social qui a fait l’unité de la France, la colère exprimée par le mouvement des Gilets Jaunes est donc évidemment légitime et profonde. Il ne suffira pas de geler ou de baisser les taxes sur les carburants pour y répondre. Il faudra refonder le pacte social, permettre à chacun de se projeter dans la société française, où qu’il soit sur le territoire.

Le résultat du premier tour de la Présidentielle avait déjà alerté sur le risque de dislocation de la société française, avec l’effondrement des partis politiques traditionnels et une progression sans précédent des extrêmes. A La Réunion, le tsunami politique a atteint une amplitude inégalée, plaçant largement en tête des suffrages les candidats de la France insoumise et du Front national. A La Réunion comme au plan national, il ne s’agit pas de répondre à la montée des extrêmes par la peur, les anathèmes et les reproches. Il est devenu extrêmement urgent d’ouvrir de nouvelles perspectives, à travers un projet partagé qui mobiliserait tous les Français.

Contrairement aux orientations prises par Emmanuel Macron, ce projet ne peut pas se résumer à la construction européenne. Elle fait dépendre le destin de la France et des Français des choix des autres nations qui, pour la majorité d’entre elles, ne partagent pas notre vision de l’Europe. Ce projet doit principalement consister à valoriser les atouts de la France, avec l’ambition d’entraîner le reste de l’Europe, mais sans dépendre d’elle.

Au premier rang de ses atouts figure l’Outre-mer, la France sur mer et ses 2,7 millions d’habitants qui donnent à notre pays le 2e espace maritime mondial. C’est à dire une capacité considérable à influer sur le transport maritime et le commerce international, à capter l’énergie des océans, à valoriser la biodiversité marine, source d’énergies renouvelables, de nourritures et de médicaments, à coopérer avec les pays des bassins émergents qui désormais portent la croissance économique mondiale et concentrent les principaux défis à relever pour garantir le développement durable de la planète toute entière.

La France sur mer doit devenir, à égalité avec une construction européenne plus respectueuse des peuples, un levier que notre pays doit mobiliser pour se projeter dans l’avenir et dans le monde. L’activation de ce levier ne passe pas par les mesurettes du « livre bleu outre-mer », presque totalement vide de sens, mais par un soutien massif à l’investissement et à la recherche-développement, notamment par la réhabilitation et le renforcement des dispositifs de défiscalisation dans tous les secteurs productifs de nos économies et en particulier dans le secteur de l’économie verte. La défiscalisation a une vertu cardinale, celle de substituer à l’assistance de la subvention publique, une communauté d’intérêts concrète qui réunit des Français de l’Hexagone et des Français sur mer sur des projets de territoire. La réponse à la colère des gilets jaunes, partout en France, c’est le réinvestissement par l’Etat du territoire et le renforcement de la solidarité entre tous les Français.

Forte de la solidarité technologique et économique de la nation, valorisant son patrimoine naturel et sa jeunesse formée et diplômée, La Réunion, comme l’ensemble de la France sur mer, saura contribuer de manière décisive au redressement du pays. Parce qu’elle est la France et l’Europe dans tous les océans, la France sur mer est capable d’inventer ce nouveau modèle de développement dont le monde a besoin, conciliant économie et écologie. Malgré le sentiment d’abandon, malgré les doutes, le patriotisme de nos territoires s’exprime partout, de Mayotte à la Nouvelle Calédonie. Il est disponible. Il ne demande qu’à être mobilisé. Il manque juste la confiance et l’ambition d’en faire une véritable force pour ces territoires et pour la Nation.

Hugues MAILLOT, Président de Ré-Unir

CREA, « Citoyens de la Réunion en Action » sur la situation de crise actuelle à la Réunion

      

"La Réunion vit des heures sombres, la « bombe sociale » réunionnaise ayant fini fatalement par exploser. L'éloignement, l'insularité, et d'autres spécificités locales ont amplifié un phénomène de crise national au point de faire basculer île dans une situation inédite jusque là. Les décisions d'urgence (écoles, transports, services publics…) étant désormais prises par nos élus , nous prenons maintenant le temps de l'analyse.

Nous comprenons sur le fond le mal-être et la soif de justice sociale exprimée dans le mouvement en cours, tant par les gilets jaunes que par les jeunes des quartiers : besoin d'améliorations concrètes et rapides des conditions de vie pour les plus défavorisés, besoin d'espoir en l'avenir, besoin de sentiment de solidarité entre toutes les catégories sociales pour les efforts à faire.

Mais nous ne cautionnons évidemment pas la dérive violente de certains, et nous nous interrogeons sur la meilleure forme à prendre par le mouvement des "gilets jaunes » pour aboutir à des changements concrets : des jeunes (même des enfants…) qui cassent et pillent, des citoyens qui pénalisent et bloquent d'autres citoyens dans leur quotidien voire les blessent ou sont blessés (500 blessés au niveau national!), est-ce la bonne façon de se faire entendre? n'est-ce pas devant les lieux du pouvoir qu'il faut focaliser la manifestation, et demander une vraie participation citoyenne via des ateliers, des réunions consultatives où les enjeux et les diverses solutions possibles soient envisagées collectivement? pour que la société civile soit enfin vraiment inclue dans les décisions qui concernent tous les citoyens?

En ce qui concerne les questions de déplacement, sujet lié à la question primordiale de transition énergétique et écologique mais aussi à des problématiques sociales et économiques, nous ne pouvons tolérer l'augmentation de la taxe des carburants qu'à 3 conditions indispensables d’équité sociale et écologique (ci proposition 7 ci dessous) . Voyons la réalité en face, nous savons tous que nous allons droit dans le mur sur le sujet des déplacements, surtout à la Réunion et qu'il faut agir vite et fortement avant l’asphyxie et la paralysie totales et permanentes.

En ce qui concerne la révolte sociale, la diminution des contrats aidés a généré 18 000 chômeurs de plus donc autant de familles en précarité, dans une société qui tend de plus en plus vers l'hyperconsommation, facteur de frustration quand on n'a pas les moyens de s'acheter tous les produits qu'on voit sur les publicités ou dans les magasins...

L'insertion des jeunes est une priorité, via de l'accompagnement des jeunes à la persévérance, à la confiance en soi, au savoir-être nécessaire pour trouver un emploi et une place dans la société. Pour cela, pas de solution miracle, mais une multitude de solutions concrètes et efficaces à déployer le plus largement possible, dès les prochaines semaines : l’éducation et le coaching notamment en terme de savoir-être dès le plus jeune âge (cf proposition 8 ci dessous) sont autant de solutions à ces questions préalables à une possibilité d'insertion.

Ensuite, les TPE/PME doivent être aidées pour créer des emplois locaux non délocalisables, or leurs contraintes (mises aux normes suivant les évolutions règlementaires, RGPD pour la protection des données, ADAP pour l'accessibilité handicap, prélèvement à la source, obsolescence du matériel, augmentation des charges sociales...) ne font qu'augmenter d'année en année. Ces contraintes (notamment les normes et les charges sociales) doivent donc être simplifiées ou allégées pour les petites et moyennes entreprises, avec une contribution renforcée demandée aux grandes entreprises (cf proposition 1 ci dessous), pour permettre cette dynamisation du tissu économique local, donc la création d'emplois.
 
Concrètement, voici donc 10 mesures de court et moyen terme que nous proposons comme base au débat pour la Réunion :

1- Programme de soutien et de création d’emplois locaux pour un modèle économique compétitif : * zone franche totale pour les entreprises pour une période de 10 ans ( avec clause pour favoriser l’embauche de personnes pouvant justifier de 5 ans de résidence continue sur l’île avec formation anticipée préalable au besoin) , ?* simplification des normes pesant sur les entreprises, ?* taxation des dividendes versées aux actionnaires des grandes entreprises d'autre part, ?* obligation pour les collectivités de lancer des appels à projet sur le foncier communal en friche pour permettre à des commerces, des bureaux, des ateliers artisanaux… de s’installer à des prix raisonnables?
 
2- Maintien temporaire des contrats aidés ( à 80% de prise en charge) pour 5 ans , pour avoir le temps de la transition vers un autre modèle??
 
3- Obligation de clauses d’insertion sociale dans tous les marchés publics, et de soutien fort des collectivités à l’ESS économie sociale et solidaire (associations, coopératives, structures de l’insertion par l’activité économique IAE…) : pour sortir les Réunionnais du cercle vicieux du chômage, il faut absolument innover et accompagner les activités d’insertion pour qu’elles aient un « business model » équilibré en créant de la richesse donc des activités économiques durables localement??
 
4- Obligation de prise en compte des retombées économiques et de l’impact écologique dans les attributions de marchés publics, pour que l’argent reste à la Réunion et que nos ressources naturelles soient préservées?
 
5- Interdiction de toute importation déjà en production sur l’île (sauf cas de pénurie due à une situation exceptionnelle où des autorisations seront alors attribuées sous contrôle des autorités)?
 
6- Programme global de logement « un logement pour tous » avec augmentation significative de la LBU (ligne budgétaire unique, fonds de l’Etat pour le logement). Développer des logements collectifs bioclimatiques de qualité avec toutes les commodités à proximité.?
 
7- Programme de mobilités alternatives au « tout voiture » et d’aide aux déplacements de « première nécessité » : 
* reversement d’une partie du surplus de la taxe carburant comme compensation aux ménages une aide (en fonction des revenus) pour couvrir les dépenses moyennes essentielles de déplacement (travail) 
* investissement du reste du surplus de la taxe carburant dans la création de trottoirs et de pistes cyclables qui manquent cruellement à la Réunion pour se déplacer en sécurité, le développement et la baisse des tarifs voire la gratuité des transports en commun ou des transport partagés (autopartage, covoiturage…) pour les salariés, les demandeurs d’emploi, les enfants scolarisés… pour un changement radical des modes de déplacements (alors même que le Sénat vient de voter un « glissement » de 600 millions d’euros initialement destinés à la transition écologique vers le budget général!) ,
?* taxation forte des transports aériens et maritimes qui sont très polluants (1 bateau de croisière pollue comme 1 million de voitures!),
??8- Programme global de soutien à la parentalité et d’éducation, de la petite enfance à l’âge adulte via des modes innovants ou des dispositifs ayant fait leurs preuves : ?
* éducation en terme de savoir-être à travers la pratique de l’attention et le débat philosophique à l’école,
?* obligation de soutien fort au monde associatif pour les collectivités, car les associations apprennent aux jeunes le respect, la persévérance, le partage, le goût de l’effort…?
* obligation pour toutes les collectivités de soutenir ou créer des dispositifs pour les jeunes : services civiques, contrats d’apprentissage, programme "Erasmus +", forums de rencontre entre employeurs et jeunes, partenariat avec l’Ecole de la deuxième chance, le RSMA, la Chambre des Métiers, le Pôle Emploi, l’ALEFPA…, les dispositifs de coaching tels que "Energie Jeunes" pour les collégiens ou "Nos Quartiers ont du talent" pour les jeunes diplômés …?
9- Programme de lutte contre l’illettrisme (en vérifiant notamment que tous les contrats aidés , à la fin de leur parcours, aient acquis un seuil de compétence minimum : lecture, écriture, connaissance numérique) 10- Référendum sur la réforme statutaire de l’île ( amendement Virapoullé ... ) pour une plus grande autonomie de décision locale, qui tienne compte de nos spécificités.

Nous demandons solennellement à Mme la Ministre des Outre-Mer de venir à la Réunion pour gérer cette situation de crise au plus près, et aux représentants de l’Etat, Mr le Préfet et Mme la Ministre, de provoquer une réunion avec des porte-parole du mouvement des « gilets jaunes », afin de discuter des revendications et propositions de ce mouvement, ainsi que des propositions émanant de toute organisation, notamment celles que nous formulons ci-dessus.? Nous restons humbles : nos propositions ne sont pas parfaites, ne sont pas des solutions miracle, méritent des analyses et des discussions.
Mais elles sont concrètes, et peuvent servir de base réaliste pour une amélioration durable des conditions de vie pour tous. Et elles sont réalistes, la preuve en est que la plupart de celles qui sont réalisables par une Commune sont déjà mises en oeuvre à la Possession par notre équipe municipale.

C’est dans le débat constructif, ouvert et collaboratif, entre citoyens, syndicats, associations (écologistes, de consommateurs…), élus et représentants de l’Etat, que nous trouverons les solutions pour aller de l’avant de façon durable".


                                                                                                                                                                                                                                                                               Vanessa MIRANVILLE et Gilles HUBERT, 
Maire et Premier Adjoint de la Possession
Présidente et Vice-Président du mouvement CREA,
Citoyens de la Réunion En Action

CREA : « Citoyens de la Réunion en Action » sur la situation de crise actuelle à la Réunion

"La Réunion vit des heures sombres, la « bombe sociale » réunionnaise ayant fini fatalement par exploser. L'éloignement, l'insularité, et d'autres spécificités locales ont amplifié un phénomène de crise national au point de faire basculer île dans une situation inédite jusque là. Les décisions d'urgence (écoles, transports, services publics…) étant désormais prises par nos élus , nous prenons maintenant le temps de l'analyse.

Nous comprenons sur le fond le mal-être et la soif de justice sociale exprimée dans le mouvement en cours, tant par les gilets jaunes que par les jeunes des quartiers : besoin d'améliorations concrètes et rapides des conditions de vie pour les plus défavorisés, besoin d'espoir en l'avenir, besoin de sentiment de solidarité entre toutes les catégories sociales pour les efforts à faire.

Mais nous ne cautionnons évidemment pas la dérive violente de certains, et nous nous interrogeons sur la meilleure forme à prendre par le mouvement des "gilets jaunes » pour aboutir à des changements concrets : des jeunes (même des enfants…) qui cassent et pillent, des citoyens qui pénalisent et bloquent d'autres citoyens dans leur quotidien voire les blessent ou sont blessés (500 blessés au niveau national!), est-ce la bonne façon de se faire entendre? n'est-ce pas devant les lieux du pouvoir qu'il faut focaliser la manifestation, et demander une vraie participation citoyenne via des ateliers, des réunions consultatives où les enjeux et les diverses solutions possibles soient envisagées collectivement? pour que la société civile soit enfin vraiment inclue dans les décisions qui concernent tous les citoyens?

En ce qui concerne les questions de déplacement, sujet lié à la question primordiale de transition énergétique et écologique mais aussi à des problématiques sociales et économiques, nous trouvons acceptable l'augmentation du prix des carburants, à 3 conditions indispensables d’équité sociale et écologique (ci proposition 7 ci dessous) . Voyons la réalité en face, nous savons tous que nous allons droit dans le mur sur le sujet des déplacements, surtout à la Réunion et qu'il faut agir vite et fortement avant l’asphyxie et la paralysie totales et permanentes.

En ce qui concerne la révolte sociale, la diminution des contrats aidés a généré 18 000 chômeurs de plus donc autant de familles en précarité, dans une société qui tend de plus en plus vers l'hyperconsommation, facteur de frustration quand on n'a pas les moyens de s'acheter tous les produits qu'on voit sur les publicités ou dans les magasins...

L'insertion des jeunes est une priorité, via de l'accompagnement des jeunes à la persévérance, à la confiance en soi, au savoir-être nécessaire pour trouver un emploi et une place dans la société. Pour cela, pas de solution miracle, mais une multitude de solutions concrètes et efficaces à déployer le plus largement possible, dès les prochaines semaines : l’éducation et le coaching notamment en terme de savoir-être dès le plus jeune âge (cf proposition 8 ci dessous) sont autant de solutions à ces questions préalables à une possibilité d'insertion.

Ensuite, les TPE/PME doivent être aidées pour créer des emplois locaux non délocalisables, or leurs contraintes (mises aux normes suivant les évolutions règlementaires, RGPD pour la protection des données, ADAP pour l'accessibilité handicap, prélèvement à la source, obsolescence du matériel, augmentation des charges sociales...) ne font qu'augmenter d'année en année. Ces contraintes (notamment les normes et les charges sociales) doivent donc être simplifiées ou allégées pour les petites et moyennes entreprises, avec une contribution renforcée demandée aux grandes entreprises (cf proposition 1 ci dessous), pour permettre cette dynamisation du tissu économique local, donc la création d'emplois.??
 
Concrètement, voici donc 10 mesures de court et moyen terme que nous proposons comme base au débat pour la Réunion :

1- Programme de soutien et de création d’emplois locaux pour un modèle économique compétitif : * zone franche totale pour les entreprises pour une période de 10 ans ( avec clause pour favoriser l’embauche de personnes pouvant justifier de 5 ans de résidence continue sur l’île avec formation anticipée préalable au besoin) , ?* simplification des normes pesant sur les entreprises, ?* taxation des dividendes versées aux actionnaires des grandes entreprises d'autre part, ?* obligation pour les collectivités de lancer des appels à projet sur le foncier communal en friche pour permettre à des commerces, des bureaux, des ateliers artisanaux… de s’installer à des prix raisonnables?
2- Maintien temporaire des contrats aidés ( à 80% de prise en charge) pour 5 ans , pour avoir le temps de la transition vers un autre modèle??
3- Obligation de clauses d’insertion sociale dans tous les marchés publics, et de soutien fort des collectivités à l’ESS économie sociale et solidaire (associations, coopératives, structures de l’insertion par l’activité économique IAE…) : pour sortir les Réunionnais du cercle vicieux du chômage, il faut absolument innover et accompagner les activités d’insertion pour qu’elles aient un « business model » équilibré en créant de la richesse donc des activités économiques durables localement??
4- Obligation de prise en compte des retombées économiques et de l’impact écologique dans les attributions de marchés publics, pour que l’argent reste à la Réunion et que nos ressources naturelles soient préservées?
5- Interdiction de toute importation déjà en production sur l’île (sauf cas de pénurie due à une situation exceptionnelle où des autorisations seront alors attribuées sous contrôle des autorités)?
6- Programme global de logement « un logement pour tous » avec augmentation significative de la LBU (ligne budgétaire unique, fonds de l’Etat pour le logement). Développer des logements collectifs bioclimatiques de qualité avec toutes les commodités à proximité.?
7- Programme de mobilités alternatives au « tout voiture » et d’aide aux déplacements de « première nécessité » : ?
* reversement d’une partie du surplus de la taxe carburant comme compensation aux ménages une aide (en fonction des revenus) pour couvrir les dépenses moyennes essentielles de déplacement (travail) ?
* investissement du reste du surplus de la taxe carburant dans la création de trottoirs et de pistes cyclables qui manquent cruellement à la Réunion pour se déplacer en sécurité, le développement et la baisse des tarifs voire la gratuité des transports en commun ou des transport partagés (autopartage, covoiturage…) pour les salariés, les demandeurs d’emploi, les enfants scolarisés… pour un changement radical des modes de déplacements (alors même que le Sénat vient de voter un « glissement » de 600 millions d’euros initialement destinés à la transition écologique vers le budget général!) ,
?* taxation forte des transports aériens et maritimes qui sont très polluants (1 bateau de croisière pollue comme 1 million de voitures!),
??8- Programme global de soutien à la parentalité et d’éducation, de la petite enfance à l’âge adulte via des modes innovants ou des dispositifs ayant fait leurs preuves : ?
* éducation en terme de savoir-être à travers la pratique de l’attention et le débat philosophique à l’école,
?* obligation de soutien fort au monde associatif pour les collectivités, car les associations apprennent aux jeunes le respect, la persévérance, le partage, le goût de l’effort…?
* obligation pour toutes les collectivités de soutenir ou créer des dispositifs pour les jeunes : services civiques, contrats d’apprentissage, programme "Erasmus +", forums de rencontre entre employeurs et jeunes, partenariat avec l’Ecole de la deuxième chance, le RSMA, la Chambre des Métiers, le Pôle Emploi, l’ALEFPA…, les dispositifs de coaching tels que "Energie Jeunes" pour les collégiens ou "Nos Quartiers ont du talent" pour les jeunes diplômés …?
9- Programme de lutte contre l’illettrisme (en vérifiant notamment que tous les contrats aidés , à la fin de leur parcours, aient acquis un seuil de compétence minimum : lecture, écriture, connaissance numérique) 10- Référendum sur la réforme statutaire de l’île ( amendement Virapoullé ... ) pour une plus grande autonomie de décision locale, qui tienne compte de nos spécificités.

? Nous demandons solennellement à Mme la Ministre des Outre-Mer de venir à la Réunion pour gérer cette situation de crise au plus près, et aux représentants de l’Etat, Mr le Préfet et Mme la Ministre, de provoquer une réunion avec des porte-parole du mouvement des « gilets jaunes », afin de discuter des revendications et propositions de ce mouvement, ainsi que des propositions émanant de toute organisation, notamment celles que nous formulons ci-dessus.? Nous restons humbles : nos propositions ne sont pas parfaites, ne sont pas des solutions miracle, méritent des analyses et des discussions.
Mais elles sont concrètes, et peuvent servir de base réaliste pour une amélioration durable des conditions de vie pour tous. Et elles sont réalistes, la preuve en est que la plupart de celles qui sont réalisables par une Commune sont déjà mises en oeuvre à la Possession par notre équipe municipale.

?C’est dans le débat constructif, ouvert et collaboratif, entre citoyens, syndicats, associations (écologistes, de consommateurs…), élus et représentants de l’Etat, que nous trouverons les solutions pour aller de l’avant de façon durable".


                                                                                                                                                                                                                                                              Vanessa MIRANVILLE et Gilles HUBERT,

Présidente et Vice-Président du mouvement CREA

Nathalie Bassire, députée de la Réunion réagit : « Ecoutez le peuple souffrant et réagissez vite ! »

À l'occasion des débats à l'Assemblée Nationale relatifs au Projet de Loi de Finances pour 2019, j'avais alerté la Ministre des Outre-Mer le 30 octobre dernier.

J'avais indiqué à la Ministre que la politique de son Gouvernement constituait "indéniablement une rupture forte depuis le contrat de départementalisation de 1946" et "incontestablement une véritable cassure vis-à-vis de la politique de Solidarité Nationale en faveur des Outre-Mers".

Je la mettais solennellement en garde face à la "paupérisation croissante" des Réunionnais "faisant le lit des extrêmes", et l'alertais sur une "explosion sociale imminente".

Je tentais de lui faire prendre "conscience de la responsabilité historique que son Gouvernement porte".

L'informant des "remontées de terrain qui me parviennent", je l'implorais publiquement de proposer des "concessions non partielles et non partiales afin d'atténuer la colère qui gronde".

Las, à l'image de son gouvernement sourd et aveugle à la souffrance du peuple, notamment des ultra-marins, la Ministre n'a pas pris la juste mesure de mes propos. Gouvernement, qui ne veut pas reconnaître le malaise social et continue à minimiser la souffrance des citoyens qui doit être entendue par des mesures concrètes. Il faut RÉAGIR en tant qu’homme politique mais surtout humain !

Le mépris du Gouvernement envers les représentants du Peuple, députés de la Nation, était patent. Ce même gouvernement a prouvé son incompétence totale quant à prendre la juste mesure des remontées de terrain !

Les violences - que je n'ai eu de cesse de condamner - sont hélas, je le crains, une réponse proportionnée à ce mépris du Gouvernement pour le Peuple ...

Nous, élus de proximité, sentons depuis l'année dernière que les Réunionnais n'en peuvent plus : diminution drastique des contrats aidés qui permettaient à tant de familles de survivre, hausse de la CSG diminuant le pouvoir d'achat des retraités, disparition en 2018 des APL accession et diminution de 20 millions d'euros de crédits au détriment du secteur du logement, non indexation sur l'inflation des prestations familiales et des retraites, augmentation de l'impôt sur les revenus pour pas moins de 20% des foyers fiscaux imposables avec des conséquences directes négatives sur le secteur des salariés à domicile et en matière de tourisme domestique, baisse du pouvoir d'achat du fait de l'augmentation des tarifs des assurances, du contrôle technique des véhicules, des carburants, ... La ministre des Outre-mer et le gouvernement devront donc revoir singulièrement leur copie et tenir réellement compte des difficultés des gens !

Je condamne fermement cette politique pyromane et criminelle, n'ayons pas peur des mots dans notre pays où la liberté d'expression est sacrée !

J’en appelle également à la responsabilité de chacun pour préserver la Réunion du fardeau des dommages graves aux biens et aux personnes qui desservent la cause des Réunionnais.

 

Nathalie BASSIRE Députée de La Réunion

 

 

 

Fermeture de toutes ses écoles et de ses crèches publiques demain mardi 20 Novembre 2018

La ville vous informe de la fermeture de toutes ses écoles et de ses crèches publiques demain mardi 20 Nov.
  • Joliot Curie, 
  • Raymond Mondon Maternelle, 
  • Evariste de Parny Élémentaire, 
  • Arthur Almery, 
  • Henri Lapierre Maternelle, 
  • Henri Lapierre Élémentaire, 
  • André Malraux Élémentaire, 
  • Célimène Maternelle, 
  • Isnelle Amelin Maternelle, 
  • Jules Joron, 
  • Laurent Verges Maternelle, 
  • Auguste LACAUSSADE Maternelle, 
  • Auguste LACAUSSADE Élémentaire, 
  • Alain LORRAINE
  • Eloi Julenon, 
  • Jacques Duclos Maternelle, 
  • Paul Eluard Élémentaire, 
  • Roland Jamin, 
  • Paul LANGEVIN, 
  • André Begue à la Nouvelle, 
  • Leonard Thomas à Grand Place, 
  • Ilet À Bourse, 
  • Ilet à Malheur, 
  • Aurere.
De même, les services de la mairie, les mairies annexes, le CCAS et la Caisse des écoles seront exceptionnellement fermés pendant la journée du 20 novembre 2018, mais les personnels d’astreinte restent mobilisés.
 
Des informations complémentaires seront communiquées en fonction de l’évolution de la situation.
 
 
 
 
 
 
 

 

Plaidoyer pour un traité de paix envers la Planète…

        

La commémoration du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1945 a été le point de convergence de près de 98 délégations étrangères et de 72 chefs d'Etat pour célébrer la paix. Ce rassemblement à Paris en rappelle un autre : celui de la 21ème Conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. Pour l’OTAN certes, mais pour autant à quand la fin de la guerre contre la planète ?

Un accord historique afin de limiter la hausse des températures en dessous de 2°C a été signé par 197 pays en 2015.

Mais le 1er juin 2017, les États-Unis annoncent leur retrait de l'Accord de Paris sur le climat.

De plus, certains pays n’ont pas encore commencé la transformation de leur modèle économique pour le rendre plus viable humainement : la température mondiale ne cesse d’augmenter !

Des objectifs moins meurtriers notamment pour les populations insulaires et leurs écosystèmes se profilent dans la prochaine COP 24 prévue en décembre 2018 à Katowice, en Pologne.

Dans le prolongement des accords de Paris, il s’agira de maintenir la hausse des températures à 1,5 °C.

La facture de l’érosion anthropique

Quels moyens seront mobilisés? Le directeur de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) annonce déjà la hausse des émissions de gaz à effet de serre issues du secteur énergétique alimenté à 80% par le pétrole, le charbon et le gaz.

Pour réussir le chantier du développement responsable, ces ressources ne doivent plus être brûlées. Si localement c’est une nécessité d’avoir un axe sécurisé reliant l’Ouest et le Nord, de construire de nouvelles voies de transports, pouvons-nous imaginer le développement de notre île libéré de la facture pétrolière ?

De même, l’infiltration naturelle de l’eau dans la terre et les différents habitats végétaux sont rudemment mis à l’épreuve. Du chantier du basculement des eaux à la perforation de la croûte terrestre dans un schéma de carrières ; l’écosystème est transformé, gravement impacté par l’artificialisation des sols.

Quelles en seront les conséquences sur les risques d’inondations, la gestion des eaux, la pluviométrie, les nappes phréatiques, les captages, les forages, la sécheresse grandissante? La Réunion pourra-t-elle encore produire de l’eau de source pour tous ses habitants?

Alors que, la montée des océans, l’acidification des mers et le blanchissement des coraux exposent toujours plus le littoral réunionnais à l’assaut des vagues : le trait de côte ne cesse de rentrer, le territoire s’amenuise !

Ces bouleversements vont s’amplifier, le montant de la facture de l’érosion anthropique sera extrèmement lourde pour les générations à venir.

Paul VergÈs : « en hommage à un rêve partagé, à un idéal commun… »

« La crise est une création de l’être humain, tout comme le pillage des espèces vivantes ou l’exploitation des carburants fossiles. Il en est de même pour l’explosion démographique qui est aussi le fait de l’homme. Nous entrons donc dans une période de l’histoire où l’homme prend conscience pour la première fois que toute l’évolution ou la destruction de la planète n’est que la conséquence de l’activité humaine » analysait Paul VERGÈS - extrait du livre Immortel- Gilles Bojan.

Est-il encore temps d’arrêter le massacre? Nous ne sommes que des hôtes, la terre ne nous appartient pas. "On n'hérite pas de la terre de nos ancêtres, on l'emprunte à nos enfants » écrivait Antoine de Saint-ExupÉry. La planète est le bien commun de toute l’humanité d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Ainsi, aux modalités de « l’écologie punitive » visant à augmenter le prix des carburants pour entre autre freiner leur consommation, existe-t-il une alternative ?

Certainement, La Réunion possède tous les atouts : le solaire, le vent, la marée-motrice, les énergies thermiques des mers, la méthanisation, la géothermie pour réussir le défi de l’autonomie énergétique en un temps record.

Appliquer au plus tôt la transition énérgétique sans attendre l’entrée en vigueur de l’accord de Paris en 2020, c’est faire de la croissance verte un puissant levier pour agir en faveur de la santé, de l’emploi, et de la baisse des prix…

Daniel HonorÉ « Si ou serve pas kosa ou ansèrv …»

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 600 000 enfants sont tués chaque année par la pollution de l’air. Les femmes enceintes, les enfants sont les plus vulnérables et ceux de moins de 5 ans plus exposés en raison de leur espace de vie proche du sol. Allons-nous continuer « à ceinturer » notre île dans un plan carboné ?

« Il est temps de fonder une civilisation responsable de son environnement, qui saura stopper le pillage par les forces productives de la flore, de la faune, des matières premières et respecter toute la chaîne de la biodiversité. C’est cet enjeu qui devra être amorcé durant la prochaine décennie et bien au-delà. » Paul VERGÈS.

En ce moment, une enquête publique du Comité de l’Eau et de la Biodiversité Réunion se déroule du 2 novembre 2018 jusqu’au 2 mai 2019 en vue du prochain SDAGE 2022-2027 (Schéma Directeur de l'Aménagement et de la Gestion des Eaux), votre avis est important sur le site www.comite-eau-biodiversite-reunion.fr

Le questionnaire prévoit des encadrés pour vos suggestions. Vous pouvez partager votre opinion, votre expérience, votre réflexion.

Nous avons tous la liberté d’entreprendre pou nout peï et pour le monde un peu comme le disait Daniel HonorÉ« Si ou serve pas kosa ou ansèrv…lorsque tu as grandi dans un pays, tu as toujours une dette envers lui et les gens qui y vivent ».

Tous ensemble, agissons pour ne rien regretter demain !

Patricia COUTANDY
La militante,
Commune de Sainte-Suzanne
3ème Adjointe déléguée à l’agenda 21 et Communication

 

                                                                                                                                       

 

Hausse du carburant Oui à un Pouvoir d’Achat Durable !

Le transport est responsable de 63 % de la consommation en Énergie et de 2/3 des émissions de Gaz à Effet de Serre à La Réunion. Les conséquences du Réchauffement Climatiques sont directes et massives pour chacun d’entre nous. Les rapports du GIEC (Groupe Intergouvernemental d'Experts sur le Climat) dont le dernier en date, publié le 8 octobre 2018, alertent sur les risques majeurs auxquels s'expose l'humanité si elle ne transforme pas ses manières de produire et de consommer, afin de limiter l'augmentation de la température globale à moins de deux degrés d'ici la fin du siècle : 70 à 99 % des récifs coralliensanéantis, Hausse du niveau de la mer de près d’un mètre, cyclones et inondations intensifiés, effets multipliés sur la santé (notamment recrudescence des maladies vectorielles telles la dengue) etc...

La pollution et la mauvaise qualité de l’air tuent chaque année en France 42 000 personnes et 600 000 enfants dans le monde. Un des principaux responsables pointés par les autorités sanitaires est le transport, en particulier de voitures ou camions roulant au Diesel qui émettent des quantités importantes de gaz nocifs à ‘particules fines’. De nombreuses études ont démontré les effets de ces particules fines, spécifiquement les PM2,5 (particules ayant moins de 2,5 μm de diamètre) les plus dangereuses sur la santé car elles pénètrent profondément dans les voies respiratoires : risques cardio-vasculaires, risques pulmonaires et respiratoires, risques neurologiques, risques pendant la grossesse. "A Tokyo, qui a tout simplement interdit les moteurs diesel dans son parc automobile, la mortalité liée à des pathologies pulmonaires a chuté de 40 % et celle liée aux pathologies cardiovasculaires de 20 %", affirmeun médecin spécialiste.

Aujourd’hui, l’avenir est aux énergies renouvelables, en plein essor. Nous avons la chance à La Réunion d’avoir toutes ces ressources : le soleil, le vent, la mer sont des gisements d’énergie quasi-inépuisables et beaucoup moins polluants que le pétrole. Dans cette perspective, les nouveaux vecteurs tels le gaz produit par gazéification des déchets ou Syngaz, l’Hydrogène ou les agro-carburants de 3ème génération produits à partir d’algues sont également une opportunité pour des transports en commun propres, avec à la clé la création de filières innovantes donc d’emplois à forte valeur ajoutée. Sans oublier les mobilités douces (vélo, marche…) car, comme pour les déchets où le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas, le litre d’essence le moins cher c’est celui que l’on nachète pas.

Cependant, la transition énergétique ne doit pas se faire sur le dos des pauvres ou des classes moyennes. C’est pourquoi les recettes liées aux énergies fossiles doivent en priorité servir au financement de la Transition énergétique et écologique, en particulier aux transports en commun propres et de qualité : amplitude et fréquences horaires augmentées, trajets et tarifs adaptés aux besoins croissants de la population, par exemple pour les liaisons domicile-travail et lesHauts-lesBas.

L’Écologie intégrale dans tous nos défis économiques, sociaux, numériques, sanitaires, culturels, éducatifs, démocratiques et géopolitiques de notre territoire est la seule solution durable aux trois problèmes majeurs que sont le Réchauffement Climatique et les émissions de Gaz à Effet de Serre, la Santé environnementale et les conséquences sanitaires de la pollution de l’air ainsi que le véritable ‘coma circulatoire’ associé aux embouteillages sans fin que connaissent tous les jours les automobilistes réunionnais-es.

C’est pourquoi Génération Écologie Réunion demande au Gouvernement que les recettes liées à la hausse du carburant soient exclusivement affectées au développement de nouvelles formes de mobilités, à la réduction de la place de la voiture et au co-voiturage, à l’amélioration du réseau et de l’offre de transport collectif en site propre vers les quartiers prioritaires, aux primes à la conversion vers des véhicules propres, à l’extension des réseaux cyclables, et à la transition énergétique et écologique contribuant à l'amélioration de la qualité de l'air.

 

Pour Génération Ecologie Réunion,

Christelle Lallemand et Laurent Bridier, co-délégués départementaux

 

« Non à la prise d’otage POLITIQUE de la vie SPORTIVE saint-louisienne »

L’actualité de ces derniers jours a été marquée par le cri d’alarme poussé par les dirigeants de l’AS Saint-Louisienne, en proie à de lourdes difficultés financières, en raison notamment d’engagements pris par la municipalité non tenus à ce jour. Fervente supportrice des Verts, je ne peux qu’être sensible à cette situation qui, de l’aveu même des dirigeants de l’ASSL pourrait conduire le club à la fermeture. Inimaginable pour ce monument du football réunionnais, cette part intégrante du patrimoine immatériel de notre commune !

 

Au-delà de l’équipe première, c’est en réalité toute la jeunesse de nos quartiers qui est ainsi menacée( près de 500 licenciés sur des sections allant des U7 aux U17, sans oublier les équipes 1ères et réserve, et en intégrant des sections féminines très performantes). C’est pourquoi j’ai tenu en tant que citoyenne et élue de Saint-Louis à vous formaliser cette réaction.

 

La problématique dénoncée par la Saint-Louisienne n’est en réalité que le sommet de l’iceberg, ou autrement dit l’arbre qui cache la forêt d’une vie sportive locale qui regorge de talents mais qui souffre d’un manque d’accompagnement et de l’absence de politique de développement sportif à la hauteur des enjeux.

 

Le sport joue un rôle sociétal majeur.  Il participe à l’épanouissement individuel, favorise l’apprentissage des valeurs du collectif et de la citoyenneté, et demeure un véritable vecteur d’insertion.

 

Dans les propos tenus par l’élu délégué aux sports et parus dans le JIR de ce samedi 10 novembre, on découvre non seulement la confirmation de la suppression de l’ordre du jour du conseil municipal du 12/11 des subventions aux clubs sportifs mais aussi et surtout quelques éléments sur les obscures raisons ayant conduit à cette situation. Selon l’élu concerné, « ce sont sûrement des petites vengeances pour faire plaisir à quelques égos ».

 

Ces déclarations indiquent clairement que ce sont des querelles politiciennes et non des éventuelles raisons de fond qui ont conduit au blocage du dossier des subventions aux associations sportives. Ce comportement des élus de la majorité municipale est irresponsable. La vie sportive saint-louisienne ne doit pas être sacrifiée sur l’autel des manipulations politiciennes.

 

Depuis le début de cette année 2018, seuls quelques clubs de football ont pu émarger à des avances sur subvention : 100 000€ pour l’ASSL, 50 000€ pour l’AF Saint-Louis, 15 000€, 9000€ pour l’ASC Makes. Le club de l’ASC Saint-Etienne qui évolue en D2 n’a pour sa part rien reçu. Idem pour les autres disciplines sportives encore présentes sur le territoire : handball, athlétisme, cyclisme, badminton, natation, MMA,… Je n’aborde même pas la question du soutien aux associations qui évoluent dans les secteurs autres que le sport.

 

Cette situation est d’autant plus inacceptable que le Conseil municipal s’apprête à adopter demain une décision budgétaire modificative avec une rallonge supplémentaire de 1,6 Millions sur ses dépenses de fonctionnement ( soit une hausse allant au-delà même des préconisations de la chambre régionale des comptes et de l’arrêté de règlement d’office du préfet).

 

Comment la municipalité peut-elle oser augmenter son budget de fonctionnement, sans pour autant concrétiser ses engagements à verser des subventions aux associations du territoire ?

 

Exaspérée devant tant de manigances au détriment de l’intérêt général du territoire mais certainement pas résignée, je serai demain après midi aux côtés des dirigeants, joueurs, parents, supporteurs qui se rassembleront dans les jardins de la Mairie et dès l’ouverture du Conseil municipal, je présenterai en urgence une MOTION : 

  • pour dénoncer cette situation qui hypothèque l’avenir du sport dans notre commune 

  • mais aussi et surtout de manière concrète et pragmatique,  demander au Maire d’inscrire à l’ordre du jour de ce conseil l’examen des subventions à attribuer non seulement à l’AS Saint-Louisienne, mais aussi aux autres clubs de foot et autres disciplines.  

 

Monsieur le Maire, l’heure n’est plus aux tergiversations ! Il serait grand temps de DÉCIDER !

 

Saint-Louis a été, est et doit pouvoir rester une terre d’épanouissement pour les talents sportifs. A défaut de porter vous-même une ambition à la hauteur de notre potentiel, ayez au moins la décence de ne pas tout détruire sur votre passage ! À défaut de les admirer, ayez au moins du respect pour notre histoire sportive (celle de l’ASSL vaut le détour ! Mais aussi celle de l’ASMJC !...) pour nos talents d’hier et d’aujourd’hui, et pour nos jeunes pousses de demain.

 

 

 

Juliana M’DOIHOMA

#SaintLouisDanKer Citoyenne et élue de Saint-Louis

Conseillère régionale

 

Programme du Week-end Vert Bleu à Sainte-Rose

GRAND RAID - Petit déj et encouragements pour les raideurs Saint-leusiens

Les raideurs Saint-Leusiens participant aux 4 courses ont répondu à l’appel de la mairie pour se retrouver ce matin autour d’un petit déjeuner sportif. Le Maire de Saint-Leu les a accueillis chaleureusement : « C’est la deuxième année que nous proposons ce rendez-vous afin de vous donner du courage, du baume au cœur et permettre à chacun d’entre vous de faire connaissance ». Il y a ceux qui concourent pour la prestigieuse diagonale des fous, d’autres pour la Mascareignes, le Trail de Bourbon  ou encore le Zembrocal Trail. L’ACOSL fournit une grande partie des raideurs Saint-leusiens. Une chose est sûre, ils seront sur les sentiers du Grand Raid toutes et tous des ambassadeurs Saint-Leusiens comme l’explique Marylou Robert la Présidente de l’ASCOL qui participe à la Mascareignes. Margrith Hartma elle aussi participe à la Mascareignes. Pour cette sportive épanouie, c’est un véritable défi qu’elle relève avec joie sous les couleurs du club saint-leusien qu’elle vient d’intégrer. Pascal Abar est un habitué du Grand Raid, cet habitant du quartier de La Fontaine a de grandes capacités et recherche la performance. Il s’est particulièrement préparé cette année. Le petit déjeuner sportif a été l’occasion également pour le Maire, accompagnés des élus dont Jimmy Aubin délégué aux sports et de l’adjoint Elie Léar, de prendre une photo de famille avec tous les raideurs Saint-leusiens.

 

 

La 28ème édition de la fête des lentilles aura lieu du 17 au 21 octobre 2018 à Cilaos.

 

 

 

Élections internes LR 2018 - 3ème Circonscription de La Réunion

J'adresse toutes mes félicitations à Jean-René MICHEL, élu à une très large majorité (80% des suffrages exprimés) en qualité de "Délégué de la 3ème Circonscription" et membre de droit du Conseil National LR, ainsi qu'aux 13 membres élus du Comité de la 3ème Circonscription (dont 5 représentants des nouveaux adhérents) !

C'est une totale satisfaction de constater que notre équipe est soudée, solidaire et ultra majoritaire notamment au Tampon, et que nous rassemblons sur notre territoire notre famille politique !

Comme je le fais depuis plusieurs années, je continuerai à rassembler plus largement en vue des prochaines échéances.


Nathalie BASSIRE
Députée de La Réunion

Octobre rose : Une " Marche rose " pour soutenir la lutte contre le cancer du sein à Saint-Benoît

Une « Marche rose » pour soutenir la lutte contre le cancer du sein

Ce samedi 13 octobre à 8h
Départ sur la Place de la mairie de Saint-Benoît

 

Ce samedi 13 octobre dès 8h, afin de soutenir la lutte contre le cancer du sein, les services de la Ville de Saint-Benoît vous donnent rendez-vous sur la Place de la mairie pour le départ d'une " Marche rose " jusqu'au Complexe Bouvet (Stade Alane) où un pique-nique partage sera organisé au boulodrome.
Nous vous attendons nombreux ! Venez en rose, bien sûr !!

La Ville de Saint-Benoît soutient la lutte contre le cancer du sein, et vous ?

 

SECOM - La défense du cinéma ultramarin s'invite au Parlement européen

La défense du cinéma ultramarin s’invite au Parlement européen 


Le Syndicat des exploitants des cinémas d’Outre-mer (SECOM) a déposé ce jour une pétition au Parlement européen. Cette pétition a pour objectif d’alerter sur les
conséquences néfastes de l’homogénéisation de la taxe spéciale additionnelle (TSA) à l’ensemble des Départements d’outre-mer, au taux de 10,72%.

En agissant ainsi, le SECOM estime que l’Etat contrevient aux articles 8 et 169 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et rappelle la double menace
pour les territoires ultramarins, de rendre élitiste l'accès aux salles et de perdre des emplois.

Le combat pour la défense du secteur cinématographique ultramarin a été de nouveau porté au niveau national en mai dernier. La Présidente du SECOM, Alexandra Elizé, et lePrésident du MEDEF Réunion, Didier Fauchard, avaient alors été reçus à l’Elysée, au ministère des Outre-mer, au MEDEF national et à la FEDOM. Lors de leurs entrevues, ilsont rappelé que l'application au même taux qu'en métropole de la taxe spéciale additionnelle est un non sens économique et social. Députés et sénateurs d'Outre-meront également été sensibilisés sur cette problématique et certains ont exprimé tout leur soutien au syndicat.

La TSA est une taxe qui finance « l’exception culturelle française », en soutenant notamment la production cinématographique nationale. Son instauration dans les DOM a
ouvert des droits aux producteurs basés dans ces territoires, ce qui est positif pour l’activité culturelle produite en outre-mer. Le SECOM ne s’oppose donc pas à
l’instauration de cette taxe mais souhaite qu'elle s'applique dans les DOM à un taux réduit.

A l’instar de la TVA, la TSA est un impôt direct sur un bien de consommation, prélevé spécifiquement sur l’achat des places de cinéma. L’Etat a prévu d’harmoniser
progressivement, de 2016 à 2026, le taux de cette taxe entre les DOM et la métropole. Aucun secteur économique n’est pourtant capable d’intégrer la mise en place d’une taxe
de 0 à 10,72% en seulement 10 ans.

De plus, cette perspective ne tient pas compte des handicaps auxquels doivent faire face les DOM, contraintes pourtant reconnues par le Traité sur le fonctionnement de l’Union
européenne (TFUE). En effet, selon l’article 349 du Traité, la situation économique et sociale structurelle des Régions Ultrapériphériques « est aggravée par leur éloignement,
l'insularité, leur faible superficie, le relief, le climat difficile et leur dépendance économique».

 

Si Bruxelles reconnaît que les particularités des Régions Ultrapériphériques entraînent des surcoûts importants, force est de constater que ce n’est pas toujours le cas de Paris.
Pourtant, la construction d’un complexe cinématographique dans les DOM représente par exemple un surcoût de 50%, afin notamment de répondre aux exigences en matière de risque sismique. Parallèlement, l’éloignement implique un surcoût d’exploitation  estimé entre 20 et 30%, eu égard aux frais liés à l’importation de matériels...

Par conséquent, l’harmonisation de la TSA aura un effet inflationniste inévitable. Le pouvoir d’achat, déjà moins élevé dans les DOM qu’en métropole, sera encore une fois 
mis à mal. Une augmentation du prix du billet due à la TSA reviendrait à faire diminuer la fréquentation des salles. Cette baisse de fréquentation implique non seulement des
difficultés financières pour les exploitants cinématographiques, mais aussi une restriction d’accès à la culture pour les plus démunis.

Conscient de cette problématique, le SECOM annonce que le gel de la TSA à un taux de 3% se traduira par un engagement de sa part de ne pas augmenter les prix des places de cinéma. Cet engagement est essentiel au maintien d’une offre culturelle de qualité dans les DOM. Les traités européens stipulent d’ailleurs que l’UE a pour mission de promouvoir l’égalité entre les citoyens, de protéger les consommateurs et de garantir un égal accès à la culture sur l’ensemble de son territoire.

Par conséquent, le SECOM, par le biais de cette pétition auprès du Parlement européen déposée ce jour, cherche à avertir des conséquences de cette politique
d’homogénéisation. La non reconnaissance des spécificités ultramarines risque de faire disparaître la filière cinématographique dans les DOM, d’impacter le pouvoir d’achat de
leurs habitants et de priver ces derniers d’un accès à la culture.

Contrairement à une pétition classique qui recherche un maximum de signatures, une pétitition déposée auprès du Parlement européen sert à interpeller les institutions
européennes dans l’objectif de mettre en évidence une violation des droits d'un citoyen européen, d’un syndicat ou d’une association, par une institution publique.

A propos du SECOM…
Le Syndicat des exploitants des cinémas d'outre-mer a été créé en 1989 et est présidé par Alexandra Elizé, exploitante de plusieurs salles aux Antilles et en Guyane. L'organisation, adhérente aux Médefs d'outre-mer, a pour objet de représenter et de défendre les droits et les intérêts de ses membres. Le syndicat représente les exploitants de salles cinématographiques situées dans les départements de La Guadeloupe, La Réunion, La Guyane et de la Martinique

 

Les besoins en logements à La Réunion à l'horizon 2035

L’anticipation des besoins en logements est primordiale pour orienter les politiques publiques à mettre en oeuvre dans le cadre de l’aménagement des territoires. Cette problématique est particulièrement prégnante à La Réunion, marquée par une croissance démographique plus forte qu’en métropole.

L’Insee et la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement se sont associés pour réaliser une étude de prospective sur les besoins en logements à La Réunion à l’horizon 2035, par intercommunalité. Cette étude vise à décrire les besoins induits par l’augmentation future du nombre de ménages, en lien avec la croissance de la population, son vieillissement et l’évolution des modes de cohabitation. Sont également comptabilisés les besoins des ménages réunionnais qui ne disposent pas de leur propre logement à l’heure actuelle. D’autres facteurs sont aussi pris en compte dans cette évaluation : l’anticipation des futures destructions et restructurations au sein du parc actuel de logements, ainsi que l’évolution de la vacance et des résidences secondaires.

Ce Dossier s’ouvre sur un article de synthèse présentant le nombre de logements à construire par intercommunalité à l’horizon 2035, en explicitant les différents types de besoins. De 2013 à 2035, 168 900 logements seraient à construire à La Réunion : ces besoins sont liés pour les deux tiers à l’augmentation attendue du nombre de ménages. Si les tendances se poursuivaient, davantage de logements seraient à construire à la Cinor, à la Civis et au TCO (environ 40 000 pour chacune sur la période 2013-2035) qu’à la Cirest et à la CASud (environ 23 000 chacune). Ensuite, chacune des cinq intercommunalités de l’île fait l’objet d’une double-page illustrant les principales évolutions à venir grâce à dix indicateurs représentés sous forme graphique et d’un commentaire mettant en avant les traits saillants du territoire.

 

Journée Internationale de la Femme Rurale et 5ème édition du Trophée des Agricultrices « Fière d’être agricultrice »Lundi 15 octobre 2018 au Champ de Foire de la Plaine-des-Cafres

La Commission des Agricultrices de la FDSEA, l’Association Féminine pour le Développement Agricole Réunionnais (AFDAR) et l’Association Solidarité Agricole Réunion reconduisent pour le 5ème fois, la Journée Internationale de la Femme Rurale. Cet événement est l’occasion de mettre à l’honneur les femmes évoluant dans le domaine agricole.

La manifestation se déroulera le lundi 15 octobre, de 9h30 à 16h30, sur le Champ de Foire du 28ème Km à la Plaine-des-Cafres.

Gratuite et ouverte à tous, la manifestation permet de découvrir, ou redécouvrir, l’agriculture au féminin. Au cours de cette journée, de nombreuses activités sont au
programme : des jeux et des ateliers pour les enfants, des balades à cheval, des ventes de produits locaux… et des lots à gagner tout au long de la journée !

En plus de faire connaître et reconnaître le travail des Femmes rurales, pilier de l'économie rurale et au coeur du monde agricole, les organisateurs de l'événement ont mis en place le Trophée des Agricultrices de La Réunion. Pour la 5ème année consécutive, le concours s'organise en plusieurs catégories :

- Engagement : pour celles qui sont passionnées par leur métier et participent à la communication sur leur activité. Pour celles qui s’impliquent dans une association ou
structure agricole, ou dans les projets agricoles où l’humain occupe la première place.

- Innovation : pour récompenser les femmes qui ont adopté dans leur activité l’utilisation de nouvelles technologies, la production d’énergies renouvelables, de nouvelles
pratiques agricoles ou la mise en commun du travail.

- Savoir-faire : pour celles qui ont su maintenir un savoir-faire traditionnel, améliorer des techniques culturales ou d’élevage, adopter l’agriculture biologique dans leur activité,
valoriser des produits transformés et/ou qui favorisent des actions en faveur de la biodiversité.


En France métropolitaine, les femmes représentaient en 2013 30% des actifs permanents, contre 8% en 1970. Elles étaient 394 000 femmes à représenter 36 % des effectifs salariés de la production agricole. 113 200 femmes en France étaient cheffes d’exploitation. En outre-mer, 22% des exploitants étaient des femmes. La proportion atteint environ 20% à La Réunion.

 

Afterwork UP : lancement d'une nouvelle structure de communication 360

L'aventure a commencé depuis quelques semaines, le travail est maintenant lancé.
 
UP a déjà de beaux projets à mener.
 
Toutefois, ce lancement ne sera pas complet sans un joli moment convivial pour fêter cela dignement.
 
Alors retrouvons-nous pour célébrer ce décollage !
 
 

Les Rencontres de la sécurité à Jumbo Score Saint-Benoît

La Préfecture de la Réunion et ses partenaires organisent "Les Rencontres de la sécurité" le samedi 13 octobre 2018 à Jumbo Score Saint-Benoît.

De 10h à 17h, retrouvez vos stands d'animation et de recrutement dans la galerie commerciale et en extérieur :
- stand de brigade numérique, brigade de prévention de la délinquance juvénile avec l'association AFECT,
- stand de recrutement de la gendarmerie,
- stand Météo France sur la sensibilisation aux risques cycloniques,
- stand de l'escadron départementale de sécurité routière de la Gendarmerie nationale.

À 15h : démonstration : prise en charge d'une victime suite à une chute en moto avec le SDIS
À 16h : scénario d'interpellation de braqueurs lourdement armés avec le GIGN
À 16h30 : séquence de secours en hélicoptère avec le PGHM

 

Hommage à Laurent Vergès : invitation du PCR

30e anniversaire de la disparition de Laurent Vergès : hommage du PCR

Le 12 octobre 2018, le PCR rendra hommage à Laurent Vergès décédé le 12
octobre 1988. Un dépôt de gerbe aura lieu au cimetière paysager du Port à 15
heures.

Vous êtes cordialement invités.

Comptant sur votre participation, recevez, Mesdames, Messieurs, l'expression
de nos sincères salutations.

Le Secrétariat général du PCR

 

Culture - Prolongation des inscriptions à l'EAIO jusqu'au 31 octobre

Il reste encore des places pour les ateliers de l’École Artistique Intercommunale de l’Ouest(EAIO)… Dépêchez-vous de vous inscrire pour l’année 2018/2019.

ous habitez le territoire de la côte Ouest ? L’EAIO propose différents ateliers artistiques pour les enfants à partir de 8 ans, les adolescents et adultes.

L’École Artistique Intercommunale de l’Ouest (EAIO), ce n’est pas un seul lieu, mais bien différents lieux d’apprentissage et d’expression artistique dans l’Ouest, afin de favoriser l’accès à l’art pour tous.

Si vous êtes intéressés par la musique, la danse, le cirque, les arts visuels… rendez-vous icipour avoir toutes les informations nécessaires à votre inscription : contenus des ateliers, planning des cours, modalités d’inscription, …

Marché de nuit spécial "Filles" samedi 13 octobre à Saint-Benoît !

Marché de nuit spécial "Filles"
Le samedi 13 octobre à Saint-Benoît !

Votre Marché de nuit revient le samedi 13 octobre de 16h à 21h30 dans le centre-ville de Saint-Benoît! Cette deuxième édition sera dédiée aux filles, en référence à la « Journée internationale des filles » qui a lieu la même semaine. Et pour le plaisir de ces demoiselles, la chanteuse MISSTY sera présente sur le plateau du Marché couvert pour chanter ses plus beaux titres!!

Une cinquantaine de producteurs, créateurs et artisans proposeront aux visiteurs des produits fabriqués localement, tels que : du miel, de la vanille, des confitures, du sirop artisanal, du jambon, des spécialités créoles et indiennes mais aussi des produits issus de l'artisanat local (pilons, calous, vannes, charrettes boeuf, livres en bois...).

De nombreuses animations viendront ponctuer la soirée : de la zumba, des dégustations de boeuf, des quiz, des balades en calèche, l'orchestre Karoussel, les groupes Couleurs Réunion et Passion Folklore ainsi qu'un concert de notre invitée d'honneur : Missty !

Pour vous restaurer, retrouvez votre food court à l'arrière du Marché couvert !
Pour vos enfants, des gonflables et des manèges gratuits !!

Rendez-vous donc le samedi 13 octobre à Saint-Benoît !

Miss Mamie SAINT-LEU 2018

Denise LEBOURG élue Miss Mamie SAINT- LEU 2018

Denise LEBOURG  a été élue Miss Mamie SAINT-LEU 2018 au terme d’une matinée d’élection à la salle du Foirail. Accompagnées des Mister Jeunesse Réunion, les 17 prétendantes au titre ont défilé en tenues de sport, folklorique et de soirée devant un public conquis et en présence des élues Marie-claire LACAILLE et Sylvie COMORASSAMY.

L’Adjointe à la Troisième jeunesse a remis l’écharpe de Miss Mamie à Denise LEBOURG âgée de 64 ans, Présidente du club « Les frangipaniers » à Piton Saint-Leu. Les membres du jury ont  désigné Martha INDIANA 1ère dauphine et Colette CARABIN 2ème dauphine du concours. Deux autres distinctions ont été décernées  à Solange SORLIER pour le prix du sourire et à Stéphanie ROUGEMONT le prix du public. Les critères de notation était l’élégance, la démarche, le sourire et l’éloquence.

Il s’agissait de la première élection du genre à Saint-Leu. Une 1ère édition née à la demande des clubs Saint-leusiens. Marie Claire LACAILLE a expliqué que « dans les grandes fêtes populaires, la troisième jeunesse a sa Miss aux côtés des autres représentantes de la Commune en termes de beauté et d’exemplarité. L’idée a donc germé  tout naturellement et les clubs ont fait passer le message auprès de leurs adhérentes».  La compétition avait été préparée depuis plusieurs semaines avec les agents du Sappaph en charge de l’organisation de l’événement. Un grand bravo à l’ensemble des candidates et aux agents du CCAS pour cette première élection de Miss mamie Saint-Leu.

Denise LEBOURG était très émue et a déclaré avoir été motivée par les adhérents de son club. Et Miss Mamie Saint-Leu d’ajouter qu’elle aime particulièrement la danse et le sport. Félicitations à toutes les candidates.

Giovanni Poire appelle à voter pour Jean-Luc Poudroux

Élection législative 7ème circonscription (2ème tour)

 

«Comme le rappelle l’adage, le 1er tour d’une élection c’est le choix du cœur et le 2ème, celui de la raison.

Oui, au premier tour de cette élection, j’ai soutenu Aurélien Centon, un militant associatif reconnu pour son action et qui méritait la confiance des Sainte-Pauloises et Saint-Paulois.

Je suis particulièrement fier du résultat qu’il a obtenu sur cette partie de la commune de Saint-Paul qui est aussi le canton où je suis élu.

 

Aurélien Centon n’accède malheureusement pas au deuxième tour.

 

C’est pourquoi en homme politique responsable, j’appelle les électeurs de mon canton, et plus largement ceux de la circonscription, à voter dimanche pour Jean-Luc Poudroux et Graziella Vergoz.

 

Oui, je leur apporte mon soutien total et entier dans cette élection capitale.

 

Jean Luc Poudroux a déjà démontré qu’il pouvait et savait défendre les grands dossiers de La Réunion lorsqu’il était Président du Conseil Général.

 

Je suis convaincu qu’il saura porter haut la parole des Réunionnaises et des Réunionnais.

 

A l'heure des menaces qui pèsent sur le budget dit « de transformation des Outre-mer » et qui font craindre des conséquences négatives pour l'économie et l'emploi à La Réunion, son expérience et sa connaissance des enjeux pour La Réunion nous sont sont plus que jamais utiles.

Je ne doute pas qu'il fera un excellent Député pour La Réunion ».

Giovanny Poire

Conseiller Départemental

Canton 19 de Saint-Paul

Suite à la disparition tragique de M Alex BÉNARD, Maire Adjoint des Avirons, Élu du SIDÉLEC Réunion

C’est avec beaucoup d’émotion que nous apprenons la disparition tragique ce jour, de notre élu du Syndicat Intercommunal d’Électricité du Département de La Réunion (SIDELEC), M Alex BÉNARD, Représentant de la Commune des Avirons et Adjoint de M. René MONDON, Maire des Avirons.

Jusqu’au dernier moment, notre collègue a apporté sa contribution au développement de La Réunion. Ce matin encore, il siégeait au Conseil Syndical de notre Collectivité à Sainte-Suzanne. Nous tenons à saluer son travail, son abnégation et son courage au service de La Réunion et plus particulièrement pour les administrés de la Commune des Avirons.

Sa disparition laisse un grand vide et le SIDÉLEC, en accord avec sa famille, lui rendra un hommage tout particulier.

À son épouse, Danielle, à son fils Dominique, à Sarah et à leurs petits-enfants, nous présentons nos condoléances les plus attristées. L’ensemble des élus du SIDÉLEC et tous les agents s’y associent.

Nos pensées les plus profondes vont à cet instant en direction de sa famille, de ses proches, de ses amis et de ses collègues du Conseil Municipal des Avirons.



Maurice GIRONCEL,

Maire de Sainte-Suzanne,

Président du SIDÉLEC Réunion

 

 

COMMUNIQUÉ DE SABINE MONTROUGE

Le premier tour des élections législatives partielles dans la 7ème circonscription a été notamment marqué par une participation très faible. Je tiens à remercier tous les électeurs qui nous ont accordé leur confiance et apporté leur soutien.

 

Comme le disait notre profession de foi, la fonction de Député de La Réunion, élu de la Nation, ne peut être « léguée » au sein d’une famille : pour certains la politique est une affaire de famille, et non un projet pour notre territoire. Cela est inacceptable !

 

Mes objectifs visent à offrir une alternative crédible face aux enjeux pour La Réunion avec une vision sur le long terme en termes d'éducation, de formation, de développement économique, …

 

 L’action à l’Assemblée Nationale doit être motivée par la défense des intérêts de la population et non reposer sur le népotisme que je condamne fermement.

 

J’encourage donc à ce titre tous les électeurs de la 7ème circonscription à se déplacer nombreux ce dimanche 30 septembre 2018 pour faire barrage aux frères Thierry /Pierrick ROBERT !

 

Il en va de notre démocratie.

 

Sabine MONTROUGE

 

Nathalie Bassire /Législative 7ème Circonsription : Soutien à Jean Luc Poudroux

Je félicite Jean-Luc POUDROUX pour son excellent score au 1er tour de l'élection législative partielle dans la 7eme circonscription.

 Nous devons nous rassembler autour de lui pour que dimanche prochain au 2nd tour, Jean-Luc POUDROUX aille à l'Assemblée Nationale défendre les Réunionnais à Paris.

 Respectueuse de la démocratie et consciente des enjeux de cette élection , l’heure est à la mobilisation pour élire un représentant qui siègera avec Nadia RAMASSAMY , David LORION et moi même pour travailler immédiatement ensemble et défendre  avec efficacité le projet que nous portons pour La Réunion .


Nathalie Bassire
Députée de La Réunion

 

Lettre aux électeurs, aux militants de Droite à Saint-Paul.

Ce dimanche 23 septembre 2018, Saint-Paul vient de vivre un tournant politique : LA DROITE INEXISTANTE DANS UNE ELECTION.

 

Que s’est-il passé ?

Que devons-nous penser ?

Que faire ?

Comment réagir et agir ?

Devons-nous capituler ou nous réveiller ?

Allons-nous laisser la gauche reprendre la main sur Saint-Paul ?

 

Nous, militants de la droite à Saint-Paul, un petit groupe, nous décidons de prendre les choses en main.

 

Le constat est clair, simple, infligeant et sans appel.

Les militants de la première heure que nous sommes, ceux qui ont aidé à mettre en place les hommes et les femmes politiques en 2014 à Saint-Paul, nous nous sentons trahis.

 

Aux législatives partielles de ce dimanche 23 septembre 2018, nous avons essuyé un revers. La droite est inexistante sur l’échiquier politique à Saint-Paul. Nous pouvons nous poser la question y’ a-t-il un pilote dans l’avion ou assistons-nous à Saint-Paul à la dérive du bato fou ?

Existe-il une famille politique de droite à Saint-Paul ?

 

Ce dimanche nous avons reçu un lourd avertissement, un début d’AVC

Allons-nous laisser le champ libre à Emmanuel Séraphin, qui se sent l’homme fort de cette élection sur Saint-Paul (les résultats sur Saint-Paul peuvent l’aider à le croire).

 

Mais NON,

Nous disons STOP à l’hémorragie.

Nous disons qu’il est temps de se réveiller et de se prendre en main.

Nous disons qu’il est temps de se couper des mauvaises branches, des branches pourries, de celles et ceux qui sont la cause de cette situation moribonde à Saint-Paul.

 

EN ce début de semaine et entre les 2 tours de vote nous déclenchons un APPEL AU SURSAUT DES ELECTEURS DE DROITE DE SAINT-PAUL.

 

Nous appelons dès ce dimanche 30 mars 2018 à un sursaut et à une forte mobilisation pour voter pour un député de droite en la personne de Jean Luc Poudroux.

 

Après cette échéance, nous appelons à une prise de responsabilité des militantes et des militants de droite pour dire non au fatalisme. Nous ne devons pas laisser la situation perdurer jusqu’en 2020.

 

Nous devons dénoncer la trahison du maire de Saint-Paul, de sa fille et de quelques élus alimentaires de ce dimanche 23 septembre 2018.

Nous devons prendre nos responsabilités et proposer une alternative pour sauver SPOL2020.

 

Nous faisons le choix de ne pas choisir.

 

Il n’est pas question pour nous de choisir un candidat plutôt qu’un autre. Il est trop tôt et l’erreur pourrait se retourner contre la droite.

Nous faisons le choix de dénoncer ce qui ne va pas à droite ? tout ce qui sera contraire à nos valeurs et au respect des règles de bonne conduite de la famille plurielle de la droite.

 

Nous analyserons tout ce qui se passe à Saint-Paul au travers des décisions municipales, des prises de position, des manquements dans le respect de nos valeurs de droite mais aussi dans le souci du respect de la population.

 

Nous déclencherons ici les alertes lorsque nous estimerons utile de le faire.

 

Nous vous remercions de nous faire part de votre avis pour nous aider à construire ensemble la droite que nous souhaitons pour 2020. Chaque Saint-Paulois de conviction de droite aujourd’hui doit prendre sa place dans la réflexion.

 

Nous apporterons à notre manière notre contribution et nous verrons la traduction sur le terrain.

 

Pour ce dimanche 30 septembre 2018, nous invitons les électeurs de droite de la 7ème circonscription à un sursaut républicain. Les électeurs de droite doivent donner le coup de volant nécessaire pour reprendre la ligne droite.

 

Merci à vous et rejoignons-nous dans la réflexion.
un groupe de militant de droite du 974-60.
 

Législative partielle : Une Érosion spectaculaire de la participation des électeurs

"Si le grand vainqueur de l'élection législative partielle de la 7ème circonscription reste l'abstention, les limites de l’expression de la démocratie sont d’autant plus visibles ; à peine 23.15% des inscrits se sont déplacés.

Mais comment en sommes-nous arrivés à là ? Comment sortir de cette situation, comment revenir à l’éthique, à l’intérêt général, aux fondements de la politique ? Comment remettre le citoyen en position d’acteur et non de spectateur absent ou désabusé ? 
Et même si certains apportent des réponses aux grandes problématiques que rencontre notre île, il est nécessaire de ne pas confondre  la fin et les moyens. Il s’agit à la fois de répondre aux préoccupations quotidiennes des citoyens tout en construisant un avenir durable pour La Réunion.

 

Il faut redonner de la noblesse à la politique et faire en sorte qu’une éthique soit respectée par ceux à qui une confiance du peuple a été donnée. La justice, l’équité et la transparence  doivent être des valeurs poursuivies dans l’intérêt général !

 

Le pouvoir doit être notamment donné aux citoyens à travers différentes formes de participation, qu’elles se manifestent par des actions éco-citoyenne ou par la mise en place d’instances d’expression (conseils d’école, des ados et des jeunes, les « Zakteurs » qui agissent dans les quartiers pour l’intérêt collectif) où le citoyen se retrouve à agir pour le bien collectif.

 

C’est seulement lorsque ces deux piliers de mouvement Citoyens de la Réunion En Action seront développés et respectés que nous pourrons espérer que la confiance entre le citoyen et le politique soit effective".

 

 

 

 

Vanessa MIRANVILLE,

Maire de la Ville de La Possession

Présidente du Mouvement CREA

 

« Czech Emploi » : traversez la rue et quittez le pays

Comme le Portugal, la France incite désormais officiellement (via Pôle emploi) les Français à émigrer (et vers un pays d'Europe qui a refusé l'euro...) !

 

 

Ce n'est pas une sinistre plaisanterie, c'est la pure vérité : L’Ambassade de France en République tchèque et Pôle emploi viennent de lancer une opération baptisée de façon provocatrice «Czech emploi». Cette opération consiste à sillonner la France pour trouver des chômeurs français disposés à émigrer en République tchèque où le taux de chômage est très bas (2,4% de la population active contre 9,2% de la population active en France hors Mayotte pour ne parler que des seuls chômeurs de catégorie A).

 

Un attaché de l'ambassade de France précise que "150 offres d'emploi sont ouvertes aux Français chaque jour" et que la maîtrise de l'anglais est "quasi-indispensable".

Quant à Pôle emploi, ce service public offre une aide financière de 750 euros pour aider les Français à s'installer en République tchèque, ou encore à prendre des cours de tchèque.

Cette politique officielle des pouvoirs publics incitant les Français à quitter leur propre pays fournit 5 enseignements majeurs :

 

1°) - elle est quasiment sans précédent depuis la propagande de la France de Vichy qui incitait les ouvriers français à aller "travailler en Allemagne" dans les années 1941-1944.

Elle fournit ainsi un symbole bouleversant de l'effondrement et de l'avilissement de notre pays et de son prestige.

 

2°) - cette politique confirme de façon honteuse qu'un petit pays qui a gardé sa monnaie nationale bénéficie d'une économie beaucoup plus florissante qu'un grand pays comme la France qui a adopté l'euro. La République tchèque a en effet refusé d'adopter l'euro et a conservé la "couronne tchèque", ce qui lui permet d'ajuster sa politique monétaire au mieux de ses intérêts nationaux.

Rappelons au passage que la République tchèque est 7 fois plus petite en superficie que la France et que sa population est 6,3 fois moins nombreuse que la nôtre.

L'argument habituel des européistes selon laquelle la France serait "trop petite pour le monde d'aujourd'hui" trouve ici une nouvelle fois un cinglant démenti.

 

3°) - cette politique apporte également le démenti le plus catégorique aux propos scandaleux et méprisants de Macron, qui a apostrophé récemment un chômeur pour lui dire qu'il suffisait de "traverser la rue" pour trouver un emploi en France, quitte à accepter de faire un travail pour lequel on n'a ni attirance ni formation.

La meilleure preuve que Macron ment est apportée par les services de l’État eux-mêmes puisqu'ils en sont réduits à pousser les Français, non pas à traverser la rue mais à traverser l'Europe ou à traverser l'Atlantique pour trouver du travail (en République tchèque ou au Canada) !

 

4°) - cette politique constitue également un témoignage poignant de l'appauvrissement global des Français. Toutes les promesses mirobolantes faites par les dirigeants européistes français depuis le référendum sur le traité de Maastricht et sur l'euro en septembre 1992 apparaissent désormais - avec un quart de siècle de recul - pour ce qu'elles étaient : des mensonges éhontés et le discours d'une classe dirigeante qui a trahi le peuple français.

 

5°) - enfin, cette politique d'incitation à l'émigration des Français jette une lumière crue sur le caractère délirant et odieux des appels de certains irresponsables à favoriser encore l'arrivée des immigrés clandestins en France.

Par exemple, comment l’ancien eurodéputé Daniel Cohn-Bendit (un moment pressenti pour entrer au gouvernement) a-t-il pu demander encore à la mi-août 2018 la création d’« une agence européenne des réfugiés avec un budget conséquent », en regrettant que l’Union européenne n’ait à ce jour « pas de stratégie » sur la question de l’accueil des migrants ?

Comment ne pas voir que l'afflux de milliers d'immigrés supplémentaires en France ne pourrait que déstabiliser un peu plus encore la société française, tout en faisant de ces personnes déplacées (souvent avec la complicité des mafias) les victimes de nouveaux marchands d'esclaves ?

 

CONCLUSION

Comme le diagnostique - hélas ! - l'UPR depuis plus de onze ans, la "construction européenne" et l'euro entraînent la France dans un désastre historique irrémédiable.

La présidence Macron a pour effet d'accélérer encore cette dégringolade de notre pays dans tous les domaines.

La seule question qui reste n'est pas de savoir si l'UE et l'euro vont exploser mais quand.

Les Français auraient tout intérêt à comprendre que plus tôt la France se sortira de ce piège et moins elle aura à en subir les effets dévastateurs.

 

UPR La Réunion

 

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA CAISSE GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE (CGSS) DE LA REUNION

Monsieur le Directeur général,

 

C’est par voie de communiqué en date du 11 septembre dernier que votre institution a daigné annoncer la fermeture de son antenne de Saint-Louis dès le 14 septembre 2018, soit trois jours après.

 

On y apprend que « les assurés pourront toujours déposer leurs documents dans la boite à lettres prévue à cet effet, mais devront se diriger sur l’antenne de Saint-Pierre (…) pour toutes autres demandes ».

 

C’est en tant qu’élue et citoyenne de Saint-Louis que je me permets de vous interpeller directement sur cette décision qui est inacceptable sur le fond comme sur la forme.

 

Sur la forme, car vous avez vraisemblablement fait le choix (délibéré ?) de ne communiquer sur une évolution aussi notable de votre implantation territoriale que 3 jours avant que la fermeture ne soit effective...Même les usagers directement concernés n’ont pas été informés en amont !

 

Sur le fond, car cette mesure de fermeture d’antenne vient frapper durement les Saint-Louisien les plus fragiles, en particulier les personnes âgées, les personnes porteuses de handicap, celles et ceux qui ne maîtrisent pas l’outil informatique et internet, celles et ceux qui rencontrent des difficultés pour se déplacer,...

 

Force est donc de constater qu’au lieu de simplifier l’accès aux soins, la CGSS de La Réunion en agissant ainsi vient complexifier la vie de ses usagers Saint-Louisiens et nourrir la spirale de l’exclusion. De mon point de vue, nourri d’échanges sur le terrain comme sur les réseaux sociaux avec les habitants concernés, un site aussi fréquenté que l’antenne de Saint-Louis ne peut raisonnablement pas être réduit à une simple boite à lettres.

 

Votre décision s’inscrit à rebours de la vision de développement que je nourris pour ce territoire. Une ville aussi peuplée que Saint-Louis, avec ses près de 54 000 habitants ne peut pas être méprisée à ce point et vos usagers saint-louisiens méritent eux aussi le maintien d’un service public de proximité et de qualité pour leurs démarches d’assurance maladie ( CMU, CMU-C, ACS, remboursements de soins, indemnités journalières,...).

 

C’est forte de cette conviction que j’ai lancé ce samedi 15 septembre 2018 sur ma page Facebook une pétition accessible sur change.org. En à peine 48H elle enregistrait déjà plus de 1200 signatures. Parallèlement à cette démarche en ligne, j’ai également mis en circulation une version papier de cette pétition qui elle aussi connaît un franc succès.

 

Ainsi, vous l’aurez compris, nous sommes de plus en plus à refuser de nous résigner à la désertion de services publics aussi importants.

 

Pour toutes ces raisons, je souhaite pouvoir vous rencontrer dans les meilleurs délais afin que toute la lumière puisse être faite sur cette obscure fermeture . J’entends défendre non seulement le maintien de ce site à Saint-Louis mais aussi le lancement d’un projet d’implantation plus optimale de vos services sur le territoire communal.

 

Je crois savoir que vous êtes sur un départ, mais cette situation ne saurait attendre l’arrivée de votre successeur. Dans l’attente d’un retour de votre part sur cette demande d’audience, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur général, l’expression de ma considération distinguée.

 

Juliana M’DOIHOMA

Elue et citoyenne de Saint-Louis

#SaintLouisDanKèr

Visite de la délégation des députés européens membres de la Commission du développement régional (REGI) à L'Université de La Réunion

Une délégation de quatorze députés européens, membres de la commission du développement régional (REGI), a été reçue ce jour à l'Université de La Réunion, sur le campus du Moufia. 


Cette visite, qui s’inscrit dans un contexte de renégociation des crédits européens alloués à la politique de cohésion pour la période 2020-2027, a été l'occasion pour l'équipe du Président Frédéric MIRANVILLE et tous les acteurs de la formation, de la recherche et de la mobilité internationale de l'établissement de présenter les projets réalisés et en cours, les grandes réussites et les défis à relever, avec l'aide de l'Europe.


Seule université réunionnaise, française et européenne de l’océan Indien, l'Université de La Réunion bénéficie d'un soutien constant de l'Union Européenne depuis 1980. D'à peine 1000 étudiants à la fin des années 70, La Réunion en compte aujourd'hui près de 20 000 dont les 3/4 sont inscrits au sein de notre établissement.

Dans le même temps, d'un unique laboratoire au début des années 80, le territoire s'est doté de près de 30 unités de recherche, dont 21 à l’Université de La Réunion, accueillant près de 600 chercheurs et enseignants-chercheurs. Le financement de la recherche par les divers dispositif européens, compétitif (H2020) ou régionaux (FEDER) ont représenté 26,5 M€ pour la période 2008/2018.

Ces crédits ont permis de financer d'importantes infrastructures de recherche comme les plateformes de l'Université de La Réunion (observatoire du Maïdo, SEAS-OI, station d'observation de Saint-Philippe) mais aussi de nombreux projets de recherche (PLATIN-OI, ZIKA-ALLIANCE, Projet Océan-Métiss...) etplusieurs programmes de mobilités. ERASMUS+ a notamment bénéficié de plus d'1,5 millions d'euros en 2018.

" Si cette politique a permis un essor considérable de l'Enseignement supérieur et de la recherche à La Réunion, force est de constater que des changements restent àopérer, pour une meilleure prise en compte des spécificités des territoires aux plus hauts niveaux de décisions (...) Le temps est désormais venu, à l’image des mutations des écosystèmes nationaux, de penser collectivement une véritable politique de site de la France et de l’Europe dans l’Océan Indien, afin de constituer un point d’ancrage solide de l’espace européen de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ", a souligné M. MIRANVILLE.

La Semaine Européenne de la Mobilité fait bouger les différents modes de transport !

C’est reparti pour Semaine Européenne de la Mobilité (SEM) ! Organisée chaque année du 16 au 22 septembre, elle a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités dans de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement. Pour cette édition 2018, elle met l’accent sur la multimodalité avec le thème « Mix and Move ». Découvrez le programme que nous vous proposons dans l’Ouest.

 

Profitez du Pass à 1€ pour la Journée du transport public !

Voyagez en toute liberté au tarif unique de 1€ sur l’ensemble des réseaux de transport public de l’île (partenaires de l’opération), toute la journée du samedi 15 septembre (uniquement), à l’occasion de la Journée du transport public.

Présentez votre Pass à 1€ au conducteur à chaque montée dans le bus ou le car. Et profitez en toute tranquillité de votre voyage à bord !

 

Rendez-vous sur nos stands d’animation : infos pratiques et cadeaux à gagner !

Pour le public scolaire – niveaux CE2 à CM2, des écoles à proximité des sites (entre 8h et 16h)

  • Lundi 17 septembre : Saint-Leu – parking du Foirail
  • Mardi 18 septembre : Trois-Bassins – LENA du TCO (L’Espace Numérique et Artistique à Grande Ravine)
  • Jeudi 20 septembre : Saint-Paul – Case de La Saline
  • Vendredi 21 septembre : La Possession – Jardin de l’église
  • Samedi 22 septembre : Le Port – littoral Nord, à proximité des jeux d’eau (10h-15h)

Au programme : sensibilisation ludique sur les modes de déplacement doux/ actifs, jeu d’adresse, activité manuelle, quiz avec cadeaux à la clé, chant avec les médiateurs, …

Pour le grand public (entre 8h et 16h)

  • Lundi 17 septembre : Saint-Leu – agence kar’ouest à Piton
  • Mardi 18 septembre : Trois-Bassins – agence kar’ouest en centre-ville
  • Mercredi 19 septembre : pôle d’échanges sur Le Port (8h-11h) et gare routière de Saint-Paul* (13h-16h)
  • Jeudi 20 septembre : Saint-Paul – Prisami
  • Vendredi 21 septembre : La Possession – point info vente kar’ouest
  • Samedi 22 septembre : Le Port – littoral Nord, à proximité des jeux d’eau (10h-15h)

Au programme : sensibilisation ludique sur les modes de déplacement doux/ actifs, jeu d’adresse, activité manuelle, course de bus miniatures, quiz et tickets à gratter avec cadeaux à la clé, chasse au trésor, *réalisation d’une fresque murale par des graffeurs, …

 

Hommage à Jean-René Balbine, un homme au service du peuple

Jean-René s’en est allé au terme d’un long combat pour la vie. Une vie qu’il voulait rendre plus belle pour le bien-être de tous. C’est le sens de son engagement, à mes côtés, dans la campagne des élections législatives de 2017, un prolongement de ses actions déjà  accomplies dans le milieu associatif et sportif.

 

L’association, une ouverture sur la vie

Jean-René faisait de la cohésion sociale le pilier du développement humain.
Pour lui, il n’y avait pas d’approche sectorielle, les parents, la famille, l’Education Nationale, tous nous avions la responsabilité de travailler main dans la main pour « encadrer et répondre aux attentes des jeunes dans cette société en perpétuel mouvement ». Loin de culpabiliser qui que ce soit, Jean-René expliquait que les perspectives d’épanouissement ne sont pas forcément visibles, palpables, seule l’analyse et la réflexion peuvent faire émerger des solutions.
En attendant, il était persuadé que « le monde associatif doit rester un refuge d’éducation complémentaire, une ouverture sur la vie et un lieu de développement de la cohésion ». Il écrira dans sa présentation « dans les associations, les jeunes et les moins jeunes se retrouvent, s’écoutent, se respectent, partagent et échangent les mêmes valeurs ».

C’est fort de ces convictions que Jean-René et moi sommes allés sur le terrain, faire les portes l’une après l’autre, les marchés forains…Le sourire toujours au rendez-vous, organisé, d’une grande vivacité d’esprit  c’est avec beaucoup d’émotion que je revois Jean-René me dire « le devoir du suppléant ce n’est pas seulement réfléchir, rencontrer, porter un projet, réaliser un programme d’actions, mais c’est aussi de veiller sur la candidate ».
Loyal et fidèle, il répondait aux tentatives de déstabilisation en disant lorsqu’il s’engage auprès d’une personne, il n’a qu’une parole. Qu’il me soit permis de remercier la vie d’avoir connu une personne si intègre, vrai avec des idéaux très élevés.
Comment rendre  hommage à mon ami Jean-René avec éclat, beauté, grandeur, avec cette simplicité qu’il aimait tant  ?

Le témoignage

Je pourrais déjà rappeler que Jean-René Balbine était cadre dans la gestion locative sociale pendant 21 ans. Bénévole œuvrant depuis plus de 30 ans dans le milieu associatif, il est élu au Comité Régional Olympique et Sportif, Vice-Président de la Ligue Réunionnaise de Tennis de Table, Président et Entraîneur  diplômé du Club de Sainte-Marie Tennis de Table.
Et puis dans la veillée, je suis allée voir Elodie, une jeune fille en pleurs, elle est pongiste au Club. Elle est cette jeunesse que Jean-René aimait tant, alors j’ai pensé qu’il aurait aimé entendre son témoignage :

« Jean- René est un homme exceptionnel, bienveillant, au grand cœur. Engagé, il est optimiste, toujours en train d’encourager au ping-pong, comme un papa il a été présent pour toutes les étapes de la vie. Il a forgé mon mental, il m’a toujours soutenu et se rendait disponible. Président de l’association Sainte-Marie Tennis de Table, c’était un Président transparent dans le sens de franc, vrai, quand il fallait dire quelque chose pour le bien du club il savait le faire. C’est un homme de parole, innovant avec toujours pleins d’idées en tête. Je me souviens d’un grand pique-nique qu’il avait organisé avec le club, il recherchait la  convivialité, il avait ce talent inné pour créer cette atmosphère, il prônait des valeurs de respect et de partage. C’était dans sa personnalité de vouloir instaurer ce climat de bienveillance. Il donnait de sa personne pour entraîner les jeunes, pas question d’avoir une sélection faite d’élite. Non ! Il voulait former des jeunes pour leur apporter un équilibre. Il acceptait sans condition certains cocos-durs ; pour lui c’était un challenge.
En venant taper la balle, le jeune venait « s’en sortir » avec le sport.
Quand les parents voyaient un entraînement avec la rigueur et le respect, ils étaient satisfaits.
Jean-René arrivait à maintenir les jeunes, il leur avait transmis le plaisir de jouer et ils revenaient, nous sommes passés de 4 joueurs au début à 12.
Pour les personnes âgées le club organisait le championnat Régional des vétérans au mois de janvier. Jean-René était investi dans la Ligue Réunionnaise de Tennis de Table, impliqué dans les actions, les 4 derniers jeux des îles en tant qu’Encadrant et Entraîneurs. Il œuvrait aussi pour que les femmes trouvent leur place dans le milieu sportif. Il organisait bénévolement des stages pour les jeunes pendant les vacances. Il a endossé très tôt le rôle d'entraîneur ayant en responsabilité des pongistes à peine plus âgés que lui, il aura formé plusieurs générations de pongistes dans différents clubs. Il ne mettait aucune barrières entres les différentes associations, ce qui compte c’est la passion pour le sport. »

Repose en paix mon ami avec le sentiment du devoir accompli.

Pour l’équipe de campagne « Pas de devoir sans droit »

Patricia COUTANDY,

La militante,

3ème Adjointe déléguée à l’agenda 21 et Communication

Commune de Sainte-Suzanne

 

Vincent Défaud (LaRéunionÉcolo) : 7e circonscription : Mettre la Jeunesse en Mouvement !

Une des priorités du nouveau-elle député-e de la 7e circonscription sera de trouver des solutions pérennes pour l’insertion professionnelle des jeunes du territoire.

En effet, outre sa biodiversité d’une valeur inestimable, La Réunion possède une autre richesse, sans égale, son potentiel humain, ses hommes et ses femmes, et en particulier sa jeunesse. Ses jeunes, quelle que soit leur qualification, sont la ressource principale de notre territoire. Ce sont eux les porteurs de la dynamique positive de Transition Écologique créatrice de milliers d’emplois locaux.

Pour cela, il est nécessaire de soutenir la jeunesse, d’en faire une priorité des politiques publiques pour qu’elle soit le fer de lance de La Réunion qui gagne et un exemple à suivre pour la nation.

En premier lieu, les jeunes réunionnais doivent être fiers de leurs racines et ouverts sur le monde. Ainsi en négociation avec la Région Réunion, le ministère des affaires étrangères et celui de l’éducation nationale, il serait judicieux de faire en sorte que chaque jeune puisse effectuer un stage à l’étranger (zone Afrique-Océan Indien, Europe, Asie-Pacifique et Amérique) pour étudier, apprendre un métier ou une langue.

Par ailleurs, les jeunes sont aussi des individus connectés 2.0. Pour réussir aujourd’hui et encore plus demain, il est impératif d’avoir accès à internet à haut débit. En négociation avec les opérateurs de téléphonie, les collectivités locales et le rectorat, il faudrait que tous les jeunes disposent d’une tablette avec un forfait internet gratuit pour suivre leur scolarité et études (lycées, CFA, écoles et université).

Les jeunes doivent aussi être les premiers acteurs de la Transition Écologique. En liaison étroite avec le ministère de l’éducation nationale et les filières professionnelles (BTP, Énergie, Eau, Espaces Naturels, Déchets, Agriculture) les référentiels des métiers seront adaptés et formeront prioritairement les jeunes aux nouveaux métiers de l’environnement, de la transition énergétique, de la rénovation thermique dans le Bâtiment et de l’agro-écologie. Les jeunes pourront de cette manière s’ouvrir aux métiers d’avenir comme de animateur/conseiller énergie, agent du tri-recyclage, technicien spécialisé dans la rénovation thermique des bâtiments.

En partenariat avec les syndicats agricoles, la chambre d’agriculture, la SAFER et le ministère de l’agriculture, les jeunes agriculteurs seront prioritaires dans l’accès au foncier agricole en lançant des projets basés sur l’agro-écologie.

En lien avec les bailleurs sociaux et le département, des logements seront réservés pour les jeunes dans les programmes immobiliers. Ces jeunes pourraient alors être associés, contre rémunération ou échange de services, à des activités d’aide aux personnes âgées ou porteuses de handicap, favorisant ainsi le lien social et intergénérationnel.

En négociation avec le rectorat et les missions locales, un dispositif d’accompagnement sera mis en œuvre pour que les jeunes mères puissent reprendre les études ou une formation pour se réinsérer plus facilement dans le marché de l‘emploi. D’autre part, pour permettre une plus grande mobilité ainsi qu'une meilleure employabilité des jeunes, le financement de leur permis (voiture, CACES-FIMO) sera aidé par un fonds spécial.

En outre, avec les services de la préfectures, L’Agence Régionale de la Santé, les intercommunalités et les associations, le service civique se développera pour employer des jeunes dans des actions d’entretien, de nettoyage, d’embellissement des sites touristiques, des plages, des ravines, des zones résidentielles pour lutter contre les pollutions, la prolifération des espèces végétales invasives et contre les maladies vectorielles et diminuer de cette façon le risque sanitaire.

En partenariat avec le ministère de l’écologie et celui de la culture, un programme de formation et de recrutement de jeunes guides péi touristique et patrimonial (naturel et culturel) sera organisé dans les réserves naturelles, le parc national, les musées et les sites historiques.

De surcroît, en collaboration avec le ministère du travail, la région et les chambres consulaires (Métiers-Artisanat et Commerce-Industrie) un renforcement de l’alternance et de l’apprentissage sera mis en œuvre pour une meilleure insertion professionnelle des jeunes, en particulier dans les métiers de l’environnement, de l’énergie et du secteur de l’économie circulaire et de la gestion-valorisation des déchets.

De plus, en association avec la région, le ministère de la recherche et celui de l’éducation nationale, le-la parlementaire devra se mobiliser pour la création dans la circonscription d’un centre ou Institut national&international de Recherche sur les Énergies Marines Renouvelables de l’Océan Indien (IEMROI) permettant le développement de compétences 'Haut de gamme' dans ce secteur en plein essor (économie bleue). Il défendra également l’implantation d’un Lycée à Énergie Positive (projet LE+) sur le territoire.

Enfin, le travail du député sera, en lien avec les services de l’État, d’accompagner les jeunes chefs d’entreprises et porteurs de projets innovants par la banque publique d’investissement (BPI) et d’adapter le code des marchés publiques pour favoriser l’embauche locale des jeunes sur les chantiers et dans les entreprises.

La Réunion est riche de sa jeunesse qui est gage de la réussite de la mise en œuvre de la Transition Écologique dans notre territoire. C’est ensemble que nous devrons et pourrons trouver des solutions pour l’emploi local et l’épanouissement de nos jeunes réunionnais.

Pour La @reunion_ecolo

@VincentDefaud

Inauguration de la nouvelle caserne de Saint-André et remise de distinctions aux sapeurs-pompiers

Saint-Denis, le 17 juillet 2018 – Cyrille Melchior, Président du Conseil d’Administration du Service Départemental d’Incendie et de Secours de La Réunion (CASDIS 974) et Jean-Paul VIRAPOULLE, Maire de Saint-André, en présence d’Amaury de Saint-Quentin, Préfet de La Réunion, des élus du CASDIS,  du Colonel Hervé Berthouin, Directeur départemental du SDIS 974, des membres de l’encadrement de l’établissement, du personnel du centre de secours de la commune et des intervenants de l’opération, ont inauguré le nouveau centre d’incendie et de secours de Saint-André.

 

Ce centre de secours se situe Chemin Lefaguyès (Zone d’activité Andropolis) sur un terrain de 4 890 M2 mis à disposition par la commune – L’investissement total d’un montant de 2 929 500 euros est financé par le Département de la Réunion à hauteur de 80 % et par la ville de Saint-André à hauteur de 20 %.

 

Le Département de La Réunion a assuré la maîtrise d’ouvrage, La SPL Avenir Réunion (SPLAR) est mandataire de l’opération  et la maîtrise d’œuvre a été confiée au groupement de maitrise d’œuvre : Concept’Architecture, INSET et ISOMETRIC.

 

Cette réalisation immobilière est le fruit d'une étroite collaboration entre les personnels du Groupement du patrimoine bâti du SDIS de La Réunion, les services techniques du Département et ceux de la commune de Saint-André.

 

Située dans l’un des plus gros bassins de population et d’interventions de secours de La Réunion, la caserne de Saint-André est un centre comprenant 13 Sapeurs-Pompiers à la garde (24H) qui réalisent près de 3000 interventions par an.

Au-delà des interventions effectuées sur le territoire de leur commune, les sapeurs-pompiers de Saint-André interviennent également en renfort ou en substitution sur l’ensemble bassin Nord-Est. 

 

Priorité à la modernisation et l’amélioration des conditions de travail

 

La construction de ce nouveau centre concrétise la politique de casernement arrêtée par Cyrille Melchior, Président du CASDIS et par l’ensemble des élus du conseil d’administration.

 

« Ces opérations stratégiques engagées, en lien avec le Département et les communes, dans le cadre des travaux de renouvellement et de mise aux normes des casernes du SDIS, visent à améliorer les conditions de vie et de travail des sapeurs-pompiers et à maintenir la qualité de secours prodigués quotidiennement en faveur des Réunionnais » précise Cyrille Melchior.

 

« A travers ce type de grands chantiers de construction, c’est l’économie locale réunionnaise qui est soutenue. Une quinzaine d’entreprises locales sont intervenues sur ce chantier de construction du centre de secours de Saint-André » ajoute le président du conseil d’administration.

 

Début des travaux : février 2016

Livraison : décembre 2017

 

Coût de la construction 

Coût de l’opération de construction : 2 929 500 euros TTC, financés par le Département de La Réunion à 80 % et par la ville de Saint-André à 20 %

 

Description et surfaces du futur centre

Le centre est composé de 2 corps de bâtiments : 

-Le premier, parallèle à la rue, regroupe l’administration au rez-de-chaussée et des zones de vie au R+1.

-Le deuxième, perpendiculaire au premier, regroupe des remises pour les engins et de locaux techniques.

-> En totalité, ces deux bâtiments couvrent une surface totale de 1 000 m².

 

-L’aire d’exercices et de manœuvres représente 1 600 m².

 

Le centre de secours de Saint-André en chiffres :

 

Chef de centre : Capitaine Léonce Villandeuil

Adjoint au chef de centre : Adjudant-chef Gérald Bédier

 

13 sapeurs-pompiers à la garde / 2 825  interventions en 2017

 

Moyens humains

37 Sapeurs-pompiers professionnels

60 Sapeurs-pompiers volontaires

6 sapeurs-pompiers en service hors-rang

 

Véhicules opérationnels : 5

2 Véhicules de Secours et d’Assistance aux Victimes (VSAV) 

1 Véhicule de Secours Routier (VSR) 

1 Camion-Citerne Feux de forêts (CCF)

1 Fourgon Pompe Tonne Léger (FPTL)

 

 

Casernes livrées depuis 2003 :

2003 : Saint-Leu (construction – 2,8M€)

2006 : Sainte-Rose (construction – 750 000 €)

2007 : Trois Bassin (construction – 1,7M€)

2011 : Petite île (réhabilitation et extension – 525 000 €)

2012 : Possession (construction – 2,9M€) et Saint-Joseph (construction – 2,4M€)

2015 : Saint-Denis (réhabilitation lourde – 6,9M€)

2018 : Les Avirons (construction : 2.5M€), Saint-Pierre (construction : 5,6M€) et Saint-André (construction ; 2,9 M€) 

 

Hauteur d’investissement depuis 2003 : 29 M€

 

 

 

 

 

 

Des soldats du feu distingués lors de la cérémonie 

 

Remise de l’insigne de chevalier de l’Ordre national du Mérite :

Au Lieutenant-Colonel Patrick Radjama pour ses 25 ans de carrière militaire. Il est actuellement Lieutenant-Colonel volontaire, référent départemental des sapeurs-pompiers volontaires au SDIS 974 – voir sa biographie à la suite.

 

Remise de lettres de félicitations pour un acte méritant :

au Sapeur Caroline Vaccaro, pour avoir réalisée les gestes d’urgence vitale lors d’un accouchement difficile sur la voie publique le 22 mai 2018, à Saint-Benoit.

 

Remise des diplômes d’équipier, de chef d’équipe et de chef de groupe du Détachement d’Intervention Héliporté (DIH) : à 21 sapeurs-pompiers membre de cette unité spécialisée en intervention sur les zones d’incendie en sites inaccessibles aux engins de lutte contre les feux de forêt.

 

Ainsi, un DIH est composé d'une équipe de sapeurs-pompiers transportés par hélicoptère en un lieu où l'accès est impossible aux engins terrestres. En ce lieu est également déposé du matériel (cuve à eau, motopompes, tuyaux). Elle agit principalement durant la saison des feux de forêt.

 

 

SAINT LEU : PRIMES D'EXCELLENCE

Des primes d’excellence pour les meilleurs bacheliers

 

 

Les meilleurs bacheliers Saint-leusiens qui ont obtenu une mention TB se sont vus remettre une prime d’excellence de 500 euros ou de 1000 euros pour ceux et celles qui ont obtenu les félicitations du jury avec plus de 18 /20 de moyenne. Au total, 39 se sont déjà faits connaître. Certains comme Lisa Meyer ont déjà quitté le département. La major de l’Académie ne pouvait donc être présente mais plusieurs futurs étudiants ont reçu le chèque des mains du Maire Bruno DOMEN et de son adjointe aux affaires scolaires accompagnés par Madame Bertil, la proviseure du lycée de Stella.

 

Plusieurs s’envoleront dans quelques jours pour une nouvelle vie. C’est le cas de Marie Malet qui a obtenu les félicitations du jury. Elle partira faire des études au Japon dès le mois de septembre. Un changement de vie à Kyoto approuvé par ses parents. Florence AH LEUNG a elle aussi encore 17 ans. Elle veut devenir médecin et s’apprête comme de nombreux néo bacheliers à intégrer la PACES du Tampon comme Arnaud Hilfinger de Stella qui lui veut devenir Kinésithérapeute. Christophe ALVAZZI fait aussi la fierté de sa maman Marie Virginie du Plate qui voit son fils poursuivre ses études en informatique en DUT à Toulouse.

 

De son côté, Marie Shanaze Lavarel, avec une mention TB en ES, part faire une licence d’économie à la prestigieuse faculté Panthéon – Sorbonne pour pouvoir un jour intégrer une école de commerce du Top 5. Marie Shanaze a trouvé cette cérémonie officielle forte : «  un beau geste de la mairie et du Maire. C’est un bon moyen d’encourager les jeunes à avoir de bons résultats et à faire des études ».

Pour la Proviseure du lycée de Stella cette cérémonie est importante « pour montrer que le travail paye ! » Et Madame Hoarau, Adjointe au Maire, d’expliquer « notre équipe municipale se fait un devoir de porter haut et fort les valeurs de la réussite et par conséquent de l’effort. A l’heure où nous sommes devenus hier soir Champions du Monde, notre équipe a en effet à cœur d’honorer la jeunesse qui gagne ! La jeunesse qui réussit grâce à ses effortset un engagement sans faille à la hauteur des attentes ». Et Bruno DOMEN de formuler le vœu de voir un jour ces jeunes saint-leusiens œuvrer pour leur commune : «  je veux rappeler à quel point nous pouvons être fiers de la jeunesse réunionnaise !  C’est le fruit de votre courage et de votre ténacité. Le baccalauréat représente le précieux sésame qui vous ouvre aujourd’hui les portes des grandes écoles, des écoles préparatoires, ou encore des Universités. Quelque soit les choix que vous avez fait, je vous souhaite de poursuivre vos études avec la même énergie, la même force et vous souhaite toujours d’apprendre et de faire briller vos talents ».

       

La cérémonie s’est terminée par le pot de l’amitié aux côtés des parents et proches des nouveaux bacheliers, fiers de les avoir accompagnés et de les voir brillamment réussir. Ceux qui ont choisi de poursuivre leurs études à La Réunion et ceux qui seront encore présents dans l’île pour la Teuf des lauréats se sont donnés rendez-vous le 9 août à la Villa club.  

La 7e circonscription mérite mieux que la famille Thierry Robert , Et si les électeurs essayaient plutôt la Transition Écologique ?

Éliminé de la scène politique par la justice constitutionnelle, Thierry Robert cherche à imposer son frère à la députation. Pour reprendre la fable de La Fontaine dans Le Loup et L’Agneau (oui, cela ne s’inventa pas!) « Si ce n’est pas toi, c’est donc ton frère ! » Il est vrai que Thierry Robert est un habitué du genre puisqu’il a su placer les autres membres de sa famille proche dans ses affaires et en politique et ce depuis le début de sa carrière. Face à cette tentative de confiscation de notre démocratie par un petit clan familial, un vent de mécontentement souffle sur la 7e circonscription car les électeurs ne supportent plus ce genre de comportement politique. Il est fini le temps des colonies ou quelques familles dirigeaient en coupe réglée notre territoire. La stratégie du président du LPA montre qu’il fait de la politique comme avant, bien loin de la politique 'autrement' sans arrangement derrière la cuisine à laquelle aspirent les Réunionnais. Aujourd’hui l’électorat a mûri et ne se laisse plus duper par des bonimenteurs. De l'aveu de Thierry Robert lui-même « De monde vilain nana mais de monde couillon na pu ». Ainsi l’intelligence collective des votants va sanctionner l’attitude antidémocratique de l’ex député-maire.

L’heure est au changement et au renouvellement de la classe politique. Place au vrai débat ! Ensemble élaborons un vrai projet de transition écologique pourconstruire des solutions durables et partagées pour notre territoire.

La problématique numéro 1 de la circonscription reste la gestion des déchets. Des tonnes d’ordures, de détritus en tous genres, de matières plastiques, de cadavres d’animaux, de morceaux de bois, de gravats de chantiers, d’épaves, s’accumulent dans les ravines, sur nos plages, sur les sentiers de randonnées, sur le bord des chemins que ce soit en ville ou

 

en zones agricoles. La multitude de dépôts sauvages d’ordures conduit à multiplier les risques sanitaires (épidémies de dengue ou de chikungunya, leptospirose) car les moustiques et les rats, porteurs de maladies très dangereuses pour l’Homme prolifèrent dans les déchets. A ce propos, saluons le travail des associations de protection de l’environnement et les milliers de bénévoles qui après les fortes pluies et devant l’ampleur du phénomène ont nettoyé les littoraux de ces immondices. Ces déchets et plus particulièrement le plastique sont d’importantes sources de pollution et sont responsables de la perte de notre riche biodiversité principalement en mer avec un impact fort sur la faune marine et le récif corallien. Tout le monde a en souvenir les dégâts que peut occasionner une simple tige plastique sur une tortue par exemple. Une des batailles du prochain député sera donc de proposer à l’Assemblée des solutions pour interdire l’usage des plastiques et de les remplacer par d’autres matières innovantes. Une taxe sur l'entrée de produits ou emballages non recyclables sur notre territoire  (par exemple les fameuses "barquettes carry") permettrait également de financer des filières de valorisation créatrices d'emplois durables (par exemple des barquettes recyclables en fibre de canne).

 

L’autre préoccupation essentielle du prochain parlementaire devra être la relance des emplois verts pour le nettoyage et l’embellissement des sites naturels, urbains et touristiques ainsi que l’entretien des abords et routes et des ravines pour préserver notre environnement des pollutions et des dépôts sauvages, pour protéger notre santé, améliorer notre cadre de vie commun et attirer des touristes dans notre territoire qui doit être propre, authentique et accueillant.

 

Enfin et surtout le nouvel élu devra se mobiliser avec tous les acteurs de la filière pour que nos déchets deviennent des ressources. Pour qu’ils soient recyclés et réutilisés dans le cycle vertueux de l’ECONOMIE CIRCULAIRE au lieu d'être brûlés comme le souhaitait l'ex député-maire. A ce titre, des milliers d’emplois pérennes peuvent être créés dans ce secteur, notamment dans le cadre de ressourceries/recycleries.

 

Les électeurs ne laisseront pas berner par la grossière manipulation de Thierry Robert qui estime, à tort, que la 7e circonscription est un bien de famille. Au contraire, ils sont aujourd’hui prêts à élire un député qui mette réellement en œuvre la Transition Écologique. Un député qui prenne en considération leurs préoccupations et leur volonté légitimes de vivre dans un environnement non seulement sain et source de bien-être mais aussi créateur d’emplois.

 

#AlonMètPropLaRénion

 



 

Pour La @reunion_ecolo

@VincentDefaud

 

Célébration Eid Mubarak 2018: la Région Réunion reçoit la communauté musulmane au MOCA

Le Président de Région Didier ROBERT, en présence du Préfet de La Réunion Amaury DE SAINT QUENTIN, du Président du Conseil Régional du Culte Musulman de La Réunion Monsieur Houssen AMODE et des Présidents des Mosquées de La Réunion, a tenu à souhaiter Eid Mubarak 2018 à l'ensemble de la communauté musulmane de La Réunion. Une cérémonie officielle placée sous le signe de l'amitié et du partage s'est déroulée ce dimanche au Moca.

Différentes associations de la communauté de l'île y ont participé, à travers des chants traditionnels, des ateliers artistiques et culturels, portent ainsi l'originalité et la diversité culturelle de notre île.


"Cette originalité, c’est notre capacité démontrée au fil des ans à avoir appris à nous comprendre, à avoir appris à vivre ensemble, forts de nos différences et fiers de partager l’idéal d’une même communauté de destin au sein de la République. C’est tout cela qui fonde finalement l’exception réunionnaise de laquelle nous devons tirer à la fois fierté et vigilance." a déclaré le Président de Région dans son discours.


Didier ROBERT a également rappelé les termes de la Constitution française: "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. C’est cet espace de vie que nous avons à préserver, entre fierté et vigilance pour aujourd’hui et les prochaines générations" a ajouté le Président de Région, et de conclure son discours en souhaitant à celles et ceux qui d'ici quelques jours se rendront à la Mecque pour honorer le 5ème pilier de la
religion musulmane et réaliser le Grand pélerinage (HADJ) "de vivre pleinement ce moment de spiritualité dans la vie de chaque musulman."

Lors des Assises de l'Outre-Mer à Paris, le Président de Région a remis un courrier au Président de la République. Un texte qui met en avant l'islam et le vivre-ensemble réunionnais comme un modèle d'expérimentation réussi. Il s'agit d'une proposition au gouvernement afin qu'il puisse s'inspirer pour mener à bien son projet de réorganiser l'islam en France.


La Région Réunion contribue à valoriser les apports des différentes communautés en accompagnant les projets des associations culturelles et artistiques ouvertes au grand public. Dans le cadre de sa politique patrimoniale et de formation des jeunes Réunionnais, la collectivité soutient la restauration d'édifices religieux tels que la mosquée de Sainte-Clotilde et de celle de la rue Maréchal Leclerc à Saint-Denis, la première mosquée construite en France.

 

 

 

Le prix de vente des hydrocarbures à compter du 1er juillet

 Les prix des produits pétroliers et gaziers de La Réunion s’établissent de la façon suivante au 1er juillet 2018 :

Libellé du produit
Prix au 1er juillet 2018
Supercarburant (€/litre)
1,50
Gazole (€/litre)
1,20
GNR (€/litre)
0,75
Pétrole Lampant (€/litre)
0,75
Supercarburant destiné aux professionnels de la mer (€/litre)
0,75
Gazole destiné aux professionnels de la mer (€/litre)
0,76
Gaz (€/bouteille de 12,5 kg)
17,82

NOUS DISONS TOUJOURS NON A VOTRE STRATEGIE FINANCIERE ET MANAGERIALE ! NOUS DISONS NON A UN CHU SOUNOUK A LA REUNION!

Dans votre courrier du 20 juin 2018, Monsieur le Directeur général, vous nous dites DEVOIR nous tenir informés de l’évolution de la situation financière de notre établissement de santé parce que nous sommes en PRE. Vous nous annoncez ainsi pour l’année 2017, un déficit de 21 millions € … ou plutôt de 28,5 millions € selon si l’on compte ou décompte l’aide exceptionnelle de l’Etat… Profitons-en ici pour remercier l’ETAT.

Dure Dure n’est-ce-pas comme OBLIGATION de DEVOIR informer les 6500 professionnels qui font l’activité du CHU !

Comme à la FAFPHR nous prônons les valeurs de RESPECT, de TRANSPARENCE et d’INTEGRITE, permettez-nous de solliciter davantage d’informations sur la politique financière que vous menez au CHU :


- 1ère question : Avez-vous fait procéder aux provisions nécessaires au renouvellement indispensable des équipements
médicaux ? Les projets immobiliers avancent bien selon vos dires, et il serait plus que regrettable voire impensable que les patients et les professionnels intègrent ces locaux sans les équipements adéquats (UCC, Bât soins critiques, Bât central…)

-2ème question : Qu’en est-il des retours et validations par le COPERMO ? Rendez-vous réussis ou manqués ?
-

3ème question : Avez-vous suivi des pistes d’économies préconisées par le fameux rapport IGAS 2? Quid de sa communication aux 6500 professionnels, que l’on réclame depuis des mois ?

-4ème question : Auriez-vous remboursé certaines de vos primes? et fait valoriser l’opération au titre du budget 2017 ?

 

Même en s’en tenant à votre chiffre le plus bas (21 millions€), Monsieur Le DG, force est de constater que LES COMPTES DU CHU SONT TOUJOURS EN ROUGE FONCE pour la période 2012-2017 où vous étiez bien présent :
                   LE DEFICIT CUMULE DU CHU (2012-2017) EST A MINIMA DE 130 MILLIONS € !!!
Ne nous laissons pas aveugler par des effets de communication, la réalité est bien celle-ci… ou pire…?

 

NON A UN CHU SOUNOUK A LA REUNION !

Comme nous l’avions déjà signalé dans notre lettre ouverte du mois de mai, des secteurs d’activités clés et financièrement rentables pour notre CHU, répondant aux besoins de la population réunionnaise, curieusement, petit à petit se retrouvent démembrés, voire se liquéfient, par manque de moyens, par manque de personnels! là où le secteur privé se développe ….
Doit-on y voir un manque crucial d’anticipation de la Direction du CHU depuis 2012 ? Incompétence ? ou une stratégie plus subtile de démantèlement programmée du secteur hospitalier public à La Réunion?

 

Rappelons-nous que le Principe constitutionnel d’EGALITE s’applique aussi à la SANTE des Réunionnais !
Rappelons-nous que nous sommes des Syndicats devant défendre le service public hospitalier !
Rappelons-nous, rappelez-vous Monsieur le Directeur général, que nous sommes payés par des fonds publics pour
développer un CHU Public à La Réunion, véritable Volonté Politique Unanime des élus de La Réunion au profit de sa
population !

 

LES 6500 PROFESSIONNELS ET LES 860 000 REUNIONNAIS ONT DROIT A UN VERITABLE CHU PUBLIC DE QUALITE !

 

Dr Pierre VIVES                                                                   Isaline TRONC

 

Secrétaire Général FAFPHR                                               Secrétaire Générale adjointe déléguée FAFHR

Comblement des ravines : un risque réel pour les Saint-Leusiens

Dans la presse, récemment, le mairie de Saint-Leu annonçait la hausse des impôts (augmentation de la taxe d’habitation) de 22 %. La municipalité reconnaît enfin ce qu’elle niait depuis plusieurs mois et que la Société Civile de Saint-Leu avait alors fermement dénoncé.

Le prétexte de cette augmentation d’impôts est la réparation de dégâts liés aux tempêtes Berguitta et Fakir.

Pourtant depuis des années, les écologistes alertent les décideurs politiques de Saint-Leu sur l’urgence d’autre aménagement de la Ville. Les dégâts liés aux fortes pluies deviennent de plus en plus réccurrents sur le territoire communal, ont un impact dévastateur sur le récif corallien, l’agriculture locale et nos habitations même les vies de nos concitoyens en danger ! Le risque d’inondations et de coulée de boues est aujourd’hui une dramatique réalité saintleusienne

Certes, faire des études pour l’évolution des bassins versants de la commune est intéressant. Certes l’urbanisation des hauts de la commune avec pour corollaire l’artificialisation des sols provoque un écoulement plus dense des eaux pluviales. Mais c’est aussi à la municipalité de prendre ses responsabilités et d’empêcher tout comblement de ravines (voir photo jointe prise vers Maduran) et autres talwegs en sanctionnant avec l’appui de la police municipale ceux qui contreviennent à la loi.

En effet, ces comblements risquent sûrement de provoquer érosion, inondations, coulées de boues, pollutions, mort du lagon et menaces sur nos infrastructures (chemins par exemple) et nos maisons (pour le cas cité quartier de Stella)

LaRéunionEcolo n’hésitera pas à faire des signalements aux services de l’État (Préfecture, DEAL – Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) de tout élément susceptible de gêner l’évacuation des eaux pluviales.

Pour @lareunionecolo

Vincent Defaud

RendezVous Institutionnels - Président de la Région Réunion

Le Président de la Région Réunion, Didier ROBERT, sera à Paris pour différents temps forts la semaine du 25 juin 2018 :

 

  • La remise officielle de la contribution de la Région Réunion pour « Un modèle économique Réunionnais partagé »à la Ministre des Outre Mer, Annick Girardin

Le lundi 25 juin 2018 – 11H30 au Ministère des Outre mer

  • La restitution des travaux des Assises des outre Mer et la remise du livre bleu au Président de la République

le jeudi 28 juin 2018 - matinée - à l’Elysée

  • La signature du Contrat de confiance entre la Région Réunion et le Premier Ministrele vendredi 29 juin 2018 - à 15H00 - à l’Hôtel Matignon

 

Ces rendez-vous institutionnels constituent des moments importants pour La Réunion. Pour rappel,

  • Dans le cadre des Assises des Outre- Mer, la Région Réunion a apporté, en concertation avec l’ensemble des acteurs économiques locaux (ADIR,CAPEB,C.A.T, CCIR,CMAR,CLUSTER MARITIME, CPME-Réunion, DIGITAL REUNION, FRBTP, MEDEF-Réunion, La REUNION ECONOMIQUE) une contribution pour l’épanouissement du modèle économique Réunionnais partagé.

 

  • Le vendredi 22 juin, lors de sa séance plénière du Conseil régional a voté en faveur du Contrat de Confiance qui engage la collectivité dans une démarche volontaire de réduction de la dette publique de la France à travers la réduction de la dette publique et à la maîtrise des dépenses publiques

 

 

Jeudi 21 juin 2018, vivons ensemble la fête de la musique à La Réunion

Jeudi 21 juin 2018, les musiciens amateurs et professionnels investissent à nouveau l’espace public dans un esprit de rencontre et de curiosité pour l’ensemble des pratiques et esthétiques musicales.

Après 36 ans d’existence, la Fête de la musique constitue désormais le plus grand événement musical populaire et gratuit à l’échelle mondiale et concerne, grâce au réseau culturel français à l’étranger, 120 pays répartis sur les 5 continents. Les auteurs compositeurs et éditeurs de musique sont les premiers acteurs de cette fête. La Fête de la musique est ainsi le moment privilégié pour mettre en valeur les pratiques amateurs et le dynamisme de la création musicale sur l’ensemble des territoires, ruraux ou urbains. Exceptionnellement, le soir du 21 juin, la SACEM ne perçoit pas les droits des musiciens et des artistes se produisant bénévolement aux côtés du grand public.

Le site national : http://fetedelamusique.culturecommunication.gouv.fr, véritable outil participatif, présente la programmation géolocalisée de la Fête sur l’ensemble des territoires acteurs de cette manifestation et vous invite chacun au partage de vos émotions.


La fête de la musique à La Réunion

Cette 37ème édition s’inscrit à nouveau dans une saison musicale riche et diversifiée avec : Les Electropicales, le IOMMA (Indian ocean music market), le SAKIFO puis OPUS POCUS, DEMOS, les Saisons musicales de l’Orchestre de la région Réunion et du Chœur régional du conservatoire à rayonnement régional de La Réunion (CRR).

La fête de la musique est l’occasion renouvelée de saluer le dynamisme de la filière musicale réunionnaise. Il se traduit par des scènes musicales ouvertes, l’activité régulière des salles de diffusion dans l’île, la richesse des pratiques entre enseignants et grands élèves autour d’auditions et de projets croisés associant parfois des chefs invités, ainsi que par le foisonnement des pratiques collectives tels les orchestres de jeunes, les chorales d’enfants et la « Fabriques musicales ».
Les collectivités territoriales, institutions, médiathèques, scènes de musique actuelle, le Conservatoire à rayonnement régional, les écoles de musiques, fanfares, chorales, harmonies, artistes, groupes musicaux et lieux de diffusion, se retrouvent aux côtés de partenaires privés : cafés, restaurants, banques… pour célébrer la musique sous toutes ses formes : maloya, séga, gospel, hip hop, reggae, dance hall, percussions, pop rock, répertoire classique, électro, jazz, musique contemporaine.

Cette année encore, l’acronyme-hashtag #FDLM2017 devient à la fois le logo, la marque, le signe et le slogan de la manifestation. Un seul mot universel qui permet de relier les publics, les musiciens, les cultures et les générations à travers le temps et l’espace de l’événement.

 

Demandez le programme !

  • A Saint-Benoît, les médiathèques proposent tout au long du mois de juin des ateliers autour de la musique et, le 21 juin, de 10h à 21h, des animation réparties dans six lieux dont le plateau musical avec le Kombi Sound System.
  • La MJC de Bras Panon présente quant à elle « Mizil art en ciel » avec l’orchestre Chut Niagara à partir de 18h suivi de maloya traditionel et fusion avec les groupes Lespwar Kabaré et Dalon Kabaré.
  • L’école de musique de Saint-André vous donne rendez-vous le 21 juin à la médiathèque Aimé Césaire de Sainte-Suzanne pour une prestation des élèves des classes instrumentales puis, le 22 juin à Saint-André, pour un concert de musique classique de l’Orchestre et de la Chorale.
  • Sainte-Marie fête également la musique tout au long du mois de juin et présente un spectacle sur l’histoire du saxophone à la Réunion le 21 juin à l’Auditorium de l’école de Beauséjour.
  • Saint-Denis accueille une programmation variée. Plusieurs plateaux musicaux animés par des radios (Trace FM, NRJ, SKY FM, EXO FM) sont répartis en centre-ville dont une scène Electropicales et ses 4 DJs, le Kombi Sound System avec les groupes Anonymes 974, Papang, Black man Lion, Rasmaron, Yabenadi, Klaxound, Zandemik maloya, Verzonroots . Les élèves du Conservatoire régional proposent également un Jazz Band rue de Paris et, à partir de 19h, la Bibliothèque Départementale de La Réunion célèbre la fête de la musique avec Jim Fortuné qui chante Leconte de Lisle.
  • A La Possession, la fête dure deux jours autour des Rencontres chorales. Le 21 juin, les chorales scolaires rencontrent le groupe Tribaloya de 19 à 21h30. Le 22, vous aurez le choix entre quatre ambiances musicales proposées dans la ville autour d’un circuit animé par des orchestres.
  • Apolonia fête la sortie de son nouveau morceau ainsi que son nouveau clip en exclusivité à la FNAC du Port.
  • Saint-Paul s’associe à la Fête de la musique le 20 juin avec un programme composé par les élèves du Conservatoire à rayonnement régional décliné de 17h à 19h30 à l’auditorium de Cimendefet (audition de chant avec Art music, conférence de Sébastien Petitjean, West Side Story par l’ensemble vocal Solfaré), à partir de 18h à Lespas Leconte de Lisle (Ayaz et son violon, opéra de Peggy Chécot). Les médiathèques animent aussi des activités tout au long de la journée. L’association TARTan organise une soirée punk rock à l’Iguane Café de la Saline-les-Bains avec des groupes uniquement féminins (Les Saboteuz, BBC, les Dingz).
  • Comme chaque année, la ville de Saint-Joseph décline le mois de la musique, de la danse et du théâtre, avec le 21 juin une audition-spectacle de classique, flûte traversière et piano jazz.
  • A L’Entre-Deux l’association Vavang’Art fête la musique le 22 juin dans le centre-ville et propose une scène ouverte de 19h à minuit.
  • Saint-Pierre présente 9 à 23h des animations variées : plateau artistique, ateliers de découverte musicale, plateau danse du monde, podium libre de 13 à 15h. De nombreux concerts et animations auront lieu dans les rues, place Napoléon Hoarau, les jardins de la plage, sans oublier les salles de spectacles tel le Kerveguen, les bars et les cafés de la ville avec les musiciens professionnels et amateurs autour du thème « LA, FA, MI danse sur la portée », le tout suivi d’un défilé musical.